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Le Pub de l'écologie

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Sujet de la discussion Le Pub de l'écologie
Hello les amis!

en dégrossissant vulgairement la chose je me suis rendu compte que comme sur pas mal de sujets, on à pas tous les mêmes idées. et c'est ca qui est super :petitnicolas:

pour eviter de pourrir tous les sujets avec nos bio-conneries, je vous propose juste de nous dire si vous pensez:

1/ que la planète court un réel danger.
2/ que c'est pas si catastrophique que ca et qu'on à le temps de voir venir les choses sans paniquer.
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7476
"Quels que soient les coûts ou les retards accumulés, ITER devra aller jusqu’au bout." C'est la position officielle, car y'a pas d'autre alternative.

Enfin si, le "néo-moyen âge"

[ Dernière édition du message le 10/12/2017 à 23:03:12 ]

7477
Citation de anathonh :
Exact, il faut que le monde reste stable jusqu'à ce qu'on maîtrise la fusion nucléaire.
Tu n'as pas compris mon message semble-t-il. La croissance (et l'épuisement des ressources non renouvelables - celles hors énergie comprises) se poursuivra tant que la disponibilité énergétique suivra. La seule solution pour un avenir durable de l'humanité, avec une consommation de ressources exclusivement renouvelables, passe par une diminution drastique de la disponibilité en énergie, quelle que soit la nature de cette énergie.

Tant qu'on disposera d'énergie pour prélever sans efforts ou presque toute ce que la terre peut donner, on continuera à ronger l'os (et son potentiel de régénération) jusqu'à ce qu'il n'y ait plus rien à en tirer. Si on va jusque là la terre ne pourra même plus porter le dixième de sa population d'avant la période industrielle, voire de la voir disparaître. Le seul espoir c'est, en perdant l'accès aux énergies faciles, préserver suffisamment de potentiel de régénération de la planète pour porter un ou deux milliards d'humains. La population actuelle n'est en aucun cas soutenable, même en vivant sur le mode néolithique.

Ex-producteur retraité de la musique en 2016


7478
NGLb3.gif
7479
Citation :
préserver suffisamment de potentiel de régénération de la planète pour porter un ou deux milliards d'humains.


Le problème c'est comment on les choisit ces 2 milliards de privilégiés dans ta proposition ?

[ Dernière édition du message le 10/12/2017 à 23:29:38 ]

7480
Citation :
Le problème c'est comment on les choisit ces 2 milliards de privilégiés dans ta proposition

Et pourquoi crois-tu qu'AF utilise des compteurs de posts ?
Maintenant que WZ a les mains libres, on sait comment ça se passe.

[ Dernière édition du message le 10/12/2017 à 23:29:55 ]

7481
Citation de anathonh :
Citation :
préserver suffisamment de potentiel de régénération de la planète pour porter un ou deux milliards d'humains.


Le problème c'est comment on les choisit ces 2 milliards de privilégiés dans ta proposition ?


Ah mais ils sont déjà choisis hein.
7482
Citation :
Et pourquoi crois-tu qu'AF utilise des compteurs de posts ?

:lol:

Citation :
Ah mais ils sont déjà choisis hein.

J'ai ma petite idée la-dessus aussi... mais elle ne me plaît guère.

[ Dernière édition du message le 10/12/2017 à 23:41:16 ]

7483
Crache pas dans la soupe. :oops2:
7484
non, le problème c'est pas comment on les choisit, osef.

la question c'est comment on passe de 7 à 2 milliards.

et la question afférente : en combien de temps.

si on se donne 30 ans, ce qui est déjà long, on doit tuer (en première approximation) 5 milliards de personnes en 30 ans, soit 200 millions de personnes par an en gros. Alors qu'on couine sur les 50 millions en 10 ans de la WW2, qui devient du coup petit bras

Non je ne mettrai pas de pull

[ Dernière édition du message le 10/12/2017 à 23:41:34 ]

7485
Ouais mais bon on a eu la technologie qui va bien qu’a la fin aussi.

[ Dernière édition du message le 10/12/2017 à 23:51:51 ]

7486
C'est assez flippant quand on commence à y réfléchir et pour être honnête ces derniers temps dans le discours politique, à tous niveaux, ce sujet commence à être abordé sans mots couverts et malheureusement parfois avec beaucoup de maladresse.

Citation :
Les parlementaires de la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest (Cédéao, 15 pays), de la Mauritanie et du Tchad, réunis ce samedi à Ouagadougou pour une rencontre régionale sur la démographie, ravalant toute fierté africaine et se pliant aux injonctions sinon devant l’injure de Macron, ont affirmé samedi vouloir limiter à trois le nombre d’enfants par femme afin de faire baisser de moitié, d’ici à 2030. Simplement parce que Macron considère que nos femmes font trop d’enfants et que nous avons le taux de fécondité le plus élevé au monde.


etc, etc,...

Parfois, je me dis qu'il y a un paradoxe dans la logique de l'écologie : elle propose de ne pas vivre pour préserver la vie.

Spoiler - Cliquer ici pour lire la suite

[ Dernière édition du message le 11/12/2017 à 04:01:41 ]

7487
Ah bah ça reste un principe fondamental d’un écosystème stable: la croissance des populations qui le compose est régulé par de multiples paramètres. Exemple classique: s’il n’y avait rien pour réguler la croissance des populations bactériennes sur Terre on pataugerait dans 2m de soupe bactérienne après un jour seulement. Et la régulation mécaniquement ça passe par deux solutions non-exclusives: un taux de croissance faible ou un taux de mortalité qui compense le taux de croissance. Concrètement soit on fait moins de descendants, soit on crève plus vite, ou un mélange des deux pour arriver à l’équilibre.
7488
C'est intéressant tous ces débats, mais on passe à côté d'un aspect fondamental du problème, me semble-t-il: On n'a pas la possibilité de décider grand chose pour ce qui est des grandes perspectives:
-La limitation des ressources nous est imposée.
-Notre insatiable fringale nous est imposée.
-Nos taux de fécondité ou d'infécondité sur lesquels on se lamente ici et là nous sont imposés.

Vu autrement, ça fait un peu comme ça:
Toute l'intelligence et toute la résistance aux mauvais traitements imposés par une nature parfois très inhospitalière, qui ont pu, à une époque lointaine, éviter la disparition de l'espèce, ont fini par produire du confort et de la prospérité, dont on a dûment joui, mais qui sont à l'origine d'une augmentation démographique hors de proportion avec les ressources disponibles.
Que voulez-vous que nos "décisions" puissent changer à ces fondamentaux, si tant est qu'on soit capable d'en prendre réellement, emberlificotés que nous sommes dans la sophistication morale qu'ont produite deux siècles de prospérité (ce qui est heureux par certains côtés)?
Tous les gens qui sont présents sur la planète feront l'impossible pour accéder aux ressources, bon nombre d'entre eux pour la plus indiscutable des raisons: rester en vie, et bon nombre d'entre les autres pour la meilleure des raisons qui restent: la survie étant à peu près garantie, il s'agit pour eux d'accéder à moins de précarité.

--------------------------------------------------------------------------------

L'artiste entrouvre une fenêtre sur le réel; le "réaliste pragmatique" s'éclaire donc avec une vessie.

7489
Citation de samy :
non, le problème c'est pas comment on les choisit, osef.

la question c'est comment on passe de 7 à 2 milliards.

et la question afférente : en combien de temps.
Ben on enlève de quoi vivre à ceux qui ont le moins de moyens de se défendre : les plus pauvres. Un doute là dessus?

En combien de temps? On est passé d'1,5 milliards à 7,5 milliards en un siècle, quasiment sans s'en rendre compte. La descente devrait s'effectuer environ au même rythme. La croissance de la population c'est juste un peu plus de naissances que de décès; la décroissance juste un peu plus de décès que de naissances. Pas besoin de guerre thermonucléaire pour ça.

Alors oui bien sûr ce ne sera pas très gentil, les gens ne se laissent pas mourir volontairement. La chasse aux migrants (ceux qui ne veulent pas se laisser gentiment mourir de faim chez eux) remplacera la chasse aux oiseaux migrateurs. Tout se met en place pour qu'on trouve ça normal. Le mur de Trump ou la compromission de l'Europe avec des régimes du sud pour qu'ils retiennent les migrants c'est la même chose. Le mot d'ordre à peine voilé c'est "crevez chez vous" Et on est qu'au tout début des migrations de survie.

Citation :
Tous les gens qui sont présents sur la planète feront l'impossible pour accéder aux ressources, bon nombre d'entre eux pour la plus indiscutable des raisons: rester en vie, et bon nombre d'entre les autres pour la meilleure des raisons qui restent: la survie étant à peu près garantie, il s'agit pour eux d'accéder à moins de précarité.
Bon résumé.

Ex-producteur retraité de la musique en 2016


7490
Citation :
C'est intéressant tous ces débats, mais on passe à côté d'un aspect fondamental du problème, me semble-t-il: On n'a pas la possibilité de décider grand chose pour ce qui est des grandes perspectives:.
-Notre insatiable fringale nous est imposée.

On peut décider de réduire nos rejets de CO2 !

Comme disait Youtou, on a déjà changé pas mal de choses en 20 ans, ben il faut accélérer ce changement !
7491
Citation :
Ben on enlève de quoi vivre à ceux qui ont le moins de moyens de se défendre : les plus pauvres. Un doute là dessus?


Aucun doute là dessus. Là où je voulais en venir c'est que sous le vernis on est loin de l'image que propose Greepeace ou du petit producteur bio ou de l'humaniste poli comme Jancovici.

Comme le souligne très justement Orygen, c'est juste notre relatif confort qui nous autorise à se soucier du sort de la planète.

[ Dernière édition du message le 11/12/2017 à 12:53:35 ]

7492
Ça tombe bien, c’est nous qui rejetons le plus de CO2.
7493
Exact, la boucle est bouclée sur la décroissance :

Pour continuer à se soucier de l'environnement, il est nécessaire de maintenir la croissance.
7494
:8O:
7495
images

[ Dernière édition du message le 11/12/2017 à 13:33:01 ]

7496
:lol: une croissance au maximum décarbonée, mais une croissance quand même
7497
Citation :
Pour continuer à se soucier de l'environnement, il est nécessaire de maintenir la croissance.

Il faut mettre la priorité sur les actions qui réduisent les rejets des GAES. Après le PIB, il fera ce qu’il veut.

On n’est pas des machines stupides non plus. Maintenant qu’on sait comment on en est arrivé là, on peut en tenir compte.
7498
J'aurais plutôt dit :

Il faut mettre la priorité sur les actions qui réduisent les rejets des GAES en prenant bien garde de ne pas obérer le PIB.

On se rejoint sur la finalité, pas sur la méthode.

[ Dernière édition du message le 11/12/2017 à 14:12:03 ]

7499
Je pense que la démonstration de Jancovici comme quoi c’est impossible est tout à fait valide. :volatil:

[ Dernière édition du message le 11/12/2017 à 14:11:16 ]

7500
Citation :
les actions qui réduisent les rejets des GAES en prenant bien garde de ne pas obérer le PIB.


avec un fil à la patte pareil, tu vas pas aller bien loin

Non je ne mettrai pas de pull