Le Pub de l'écologie
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Anonyme
en dégrossissant vulgairement la chose je me suis rendu compte que comme sur pas mal de sujets, on à pas tous les mêmes idées. et c'est ca qui est super :petitnicolas:
pour eviter de pourrir tous les sujets avec nos bio-conneries, je vous propose juste de nous dire si vous pensez:
1/ que la planète court un réel danger.
2/ que c'est pas si catastrophique que ca et qu'on à le temps de voir venir les choses sans paniquer.
Anonyme
Oui à nous tous ont est pas mal, j'avoue
[ Dernière édition du message le 10/12/2017 à 14:03:52 ]
Anonyme
Au final tous ces délires sur l’economie de la connaissance aberkane-style c’est juste du scientisme nouvelle vogue.
[ Dernière édition du message le 10/12/2017 à 14:10:42 ]
Anonyme
J'y ai été fort dans l'épouvante, je le reconnais.
Un peu de "plus concret" sur le sujet si ça intéresse quelqu'un :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Strat%C3%A9gie_de_Lisbonne
[ Dernière édition du message le 10/12/2017 à 14:13:33 ]
Dr Pouet
En prix oui. Et c’est bien la faille. Mais avec d’autres mesures, comme en joules, non. Le rapport joules/euros du pétrole est hyper avantageux. Tellement avantageux qu’il en finit par faire oublier la nécessité du pétrole. Et pourtant ce dernier est comme les 2% d’oxygène dont le cerveau a besoin : une petite part totalement déterminante.
Cette idée est intéressante mais le joule n'est (malheureusement ?) pas l'unité de mesure économique.
Le bouquet c’est que le prix du pétrole n’est même pas représentatif de sa rareté. C’est dû à la spéculation dessus. Tu peux regarder la conférence de Gaël Giraud à Tam Dao là-dessus.
J'ai juste dit qu'en valeur relative la croissance devient de moins en moins liée à l'exploitation des ressources.
D’abord ce n’est pas la bonne question qu’il faut se poser. L’exploitation des ressources ne cesse d’augmenter, ce qui nous rapproche de plus en plus vite de leur épuisement, et aussi d’une pollution (en incluant le bouleversement climatique) qui aura des impacts terribles sur tous les indicateurs économiques.
Ensuite il faut voir que c’est mal compté. L’essentiel de ce que l’on fait, est fait par des machines. Il y a un rapport de 1 à 60 je crois ; soit 98% par des machines. Comme le dit Jancovici, finalement le capital c’est de l’énergie accumulée qui permet d’exploiter avec un meilleur rendement l’énergie qu’on consomme. Et qui dit machines dit ressources, pour les construire et pour les alimenter.
Tu peux re-regarder ses conférences ; notamment celle qu’il avait faite à l’ENS Lyon. Ou la dernière, qui doit contenir les mêmes explications, mais que je n’ai pas encore regardé.
Anonyme
L’exploitation des ressources ne cesse d’augmenter,
Tout comme je suis entièrement d'accord avec la vision générale de Jancovici que je respecte beaucoup. Il pose un constat très juste. Cependant, je suis de plus en plus persuadé que la "décroissance" qui sous-tend à son discours est humainement dangereuse. Pour moi, et le débat doit être posé, cette décroissance préconisée nous éloigne d'une autre possibilité, celle d'un nouveau paradigme social.
Je considère que la décroissance est au final une solution violente, inhumaine.
Anonyme
[ Dernière édition du message le 10/12/2017 à 14:40:14 ]
El Migo
Je considère que la décroissance est au final une solution violente, inhumaine.
En général on prend moins de risque en freinant face à un mur qu'en écrasant le champignon.
Dr Pouet
Cependant, je suis de plus en plus persuadé que la "décroissance" qui sous-tend à son discours est humainement dangereuse.
Je considère que la décroissance est au final une solution violente, inhumaine.
Pourquoi ?
Exemple de décroissance (pilotée par la réduction des rejets de GAES) : manger moins de viande mais de la meilleure. Ça n’a que des avantages. (À part pour la richesse de quelques personnes richissimes).
El Migo
En gros je pense plus comme CB : si l'humanité a un avenir, il passera par une apocalypse.
[ Dernière édition du message le 10/12/2017 à 14:47:40 ]
samy dread
Non je ne mettrai pas de pull
Dr Pouet
Le seul problème c'est qu'il y a bien peu de chances que la décroissance soit librement consentie. En gros on risque de décroitre l'Afrique à coup de bottes pour voir si ça marche.
En gros je pense plus comme CB : si l'humanité a un avenir, il passera par une apocalypse.
Je redoute les mêmes choses !
Mais ça n’empêche pas de souligner que d’autres voies sont possibles !
Anonyme
Exemple de décroissance (pilotée par la réduction des rejets de GAES) : manger moins de viande mais de la meilleure. Ça n’a que des avantages. (À part pour la richesse de quelques personnes richissimes).
Ou passer par un changement total et franchement raidos de type de croissance, comme de plus en plus d'économistes et sociologiques en parlent, cad migrer d'une croissance basée sur l'exploitation et la transformation de matières premières minérales à une croissance basée sur la plus value de l'interaction humaine avec son environnement.
(je dis bien plus value, pas interaction tout court, sinon ça compte pas
Et sur le sujet je suis pas aussi eschatologique que vous, si on observe les changements dans l'économie depuis 20 ans, c'est assez hallucinant quand même, le bio, le local, la malbouffe, c'étaient des termes qui n'existaient même pas en France hein.
Alors c'est sûr que tout n'est pas rose, mais lire ici comme ailleurs que tout esn oir et qu'on va crever dans un apocalypse, ben les gars continuez vos propos de fin du monde basés sur rien.
Pis ceux qui ont des gosses, fracassez leur le crâne à coups de pierre, avant de les bouffer.
[ Dernière édition du message le 10/12/2017 à 14:55:33 ]
samy dread
pour assurer un bien être à l'ensemble de la population, nul besoin d'avoir les yeux rivés sur un quelconque indicateur qui voit sa valeur augmenter en permanence
Non je ne mettrai pas de pull
W-Addict
Anonyme
El Migo
Mais ça n’empêche pas de souligner que d’autres voies sont possibles !
Et encore moins de les mettre en pratique à titre individuel
El Migo
Le biologiste en moi te dirait bien que le taux de croissance d’une population est généralement indicatif de son bien-être général, mais j’admets que c’est plus complexe avec les humains.
On a quand même mis au point des mécanismes d'autorégulation assez performants
Mais on ne s'en sert que tous les 50 ans environ.
Anonyme
Pour reprendre l'image du mur, la seule solution c'est d’accélérer si vite qu'on fini par le traversé.
Maintenant loin de moi l'idée, de dire qu'il faut polluer à gogo et dilapider la planète pour atteindre cet effet de seuil. Bien au contraire, je suis très nettement favorable à nous laisser le plus d'élan possible pour traverser le mur.
[ Dernière édition du message le 10/12/2017 à 15:16:14 ]
Dr Pouet
Qu’est-ce qui t’a motivé à revenir ?
[ Dernière édition du message le 10/12/2017 à 15:24:20 ]
Anonyme
Principalement tes réflexions sur la croissance insoutenable.
Spoiler - Cliquer ici pour lire la suiteEt accessoirement, un changement de modérateur.
En général on prend moins de risque en freinant face à un mur qu'en écrasant le champignon.
Ça se discute

[ Dernière édition du message le 10/12/2017 à 20:57:05 ]
#Houba
Le biologiste en moi te dirait bien que le taux de croissance d’une population est généralement indicatif de son bien-être général, mais j’admets que c’est plus complexe avec les humains.
Si on ne peut pas compter sur l'intelligence humaine pour s'auto-limiter (que ce soit en nombre ou en consommation de ressources), le seul élément réellement limitant c'est la disponibilité en énergie (pas de croissance sans énergie) Dés lors la mauvaise nouvelle c'est que le développement des énergies renouvelables ne constitue pas la solution espérée puisqu'elles ne font que s'ajouter aux autres sans les remplacer. La bonne c'est que le renouvelable n'arrivera sans doute jamais à remplacer les fossiles en quantité et que ceux-ci sont par définition limités. En espérant qu'on n'ait pas rendu la planète inhabitable à l'espèce entretemps.
Ex-producteur retraité de la musique en 2016
Anonyme
En espérant qu'on n'ait pas rendu la planète inhabitable à l'espèce entretemps.
Exact, il faut que le monde reste stable jusqu'à ce qu'on maîtrise la fusion nucléaire. Mise en service d'ITER en 2025, 35 pays impliqués dans le projet. Plus les délais pour que la technique passe au niveau industriel aller encore 20 ans, ça nous emmène en 2050. Un monde stable jusqu'en 2050, ça va être tendu.
[ Dernière édition du message le 10/12/2017 à 22:27:39 ]
Anonyme
ITER
ptdr
Anonyme
Dr Pouet
Dés lors la mauvaise nouvelle c'est que le développement des énergies renouvelables ne constitue pas la solution espérée puisqu'elles ne font que s'ajouter aux autres sans les remplacer. La bonne c'est que le renouvelable n'arrivera sans doute jamais à remplacer les fossiles en quantité et que ceux-ci sont par définition limités. En espérant qu'on n'ait pas rendu la planète inhabitable à l'espèce entretemps.
Justement : il reste assez de pétrole, et surtout de charbon, pour induire un réchauffement climatique destructeur. Normalement il faudrait laisser dans le sous-sol une bonne partie des énergies fossiles restantes.
Pour la fusion, il me semble que personne ne croît vraiment que ça sera maîtrisé à temps.
[ Dernière édition du message le 10/12/2017 à 22:50:03 ]
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