Le Pub de l'écologie

Anonyme

521397

Sujet de la discussion Posté le 12/06/2006 à 09:55:45

Hello les amis!

en dégrossissant vulgairement la chose je me suis rendu compte que comme sur pas mal de sujets, on à pas tous les mêmes idées. et c'est ca qui est super :petitnicolas:

pour eviter de pourrir tous les sujets avec nos bio-conneries, je vous propose juste de nous dire si vous pensez:

1/ que la planète court un réel danger.
2/ que c'est pas si catastrophique que ca et qu'on à le temps de voir venir les choses sans paniquer.

Anonyme

141

7526 Posté le 12/12/2017 à 19:58:29

Il ne faut pas voir l'argent autrement que comme l'expression matérielle du contrat social. Au niveau macro-économique sa seule fonction (si le contrat est accepté) c'est d'organiser les forces collectives. Riche, pas riche, ça n'a pas beaucoup de sens en fait. Seul compte l'efficacité résultante de l'organisation mesurée par la croissance. Moins de croissance signifie moins de moyens. Moins de moyens, c'est moins de moyens pour la transition écologique et les investissements dans les progrès techniques et technologiques.

Maintenant, je considère que puisque la croissance économique est essentiellement tirée du savoir faire humain, les inégalités aujourd'hui deviennent un frein à la croissance. En effet, des inégalités trop importantes conduisent à un déclassement d'une partie des forces qui ne sont plus en mesure d'apporter leur savoir faire pourtant essentiel à l'effort collectif. Pire, les inégalités remettent en cause le contrat social lui même.

Donc sans nier la limitation des ressources, je pense que ce sont principalement les inégalités croissantes qui nous conduisent droit vers le marasme écologique.

Pour moi, le meilleur moyen de s'en sortir, c'est de rompre le cercle vicieux des inégalités.

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[ Dernière édition du message le 12/12/2017 à 20:00:00 ]

Anonyme

4631

7527 Posté le 12/12/2017 à 20:04:42

Dans quel sens on le rompt ? Parce que vers le haut ça va pas être physiquement possible.

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Anonyme

5666

7528 Posté le 12/12/2017 à 20:21:16

Citation :

Ce qui est faisable : moi je pense qu'on peut domestiquer une énergie puissante non carbonée et peu polluante, la fusion nucléaire et qu'on a à portée de la main (300 000 km) un joli stock de matières premières à miner dont du deutérium et des métaux de qualités. Que les progrès de la génétique, nous aiderons à affronter la rigueur des conditions de vie future et que l'intelligence artificielle et collective humaine nous permettra une meilleure planification politique.

Scientisme.

Moi je pense qu'on peu éviter de consommer trop d'énergie. Trouver une autre source, c'est repousser le problème.

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[ Dernière édition du message le 12/12/2017 à 20:21:29 ]

Anonyme

141

7529 Posté le 12/12/2017 à 20:24:03

Citation :

Dans quel sens on le rompt ?

Dans le sens qui génère le maximum de croissance. Il s'agît pas là de faire le bisounours.

Citation :

Moi je pense qu'on peu éviter de consommer trop d'énergie

Oui c'est souhaitable l'un empêche pas l'autre.

Pour la petite anecdote, le lobby des fournisseurs d'énergie était opposé à la loi de rénovation énergétique des logements. :oo:

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[ Dernière édition du message le 12/12/2017 à 20:37:45 ]

oryjen

17492

Drogué·e à l’AFéine

Membre depuis 20 ans

7530 Posté le 12/12/2017 à 20:24:34

Citation :

Pour ça on est sur la bonne voie

Hébin ça dépend où...
Ici depuis 4 ans que le changement climatique est tangible (moins d'eau, des chaleurs plus fortes et qui arrivent bien plus brutalement), j'ai remarqué qu'on chauffe plus longtemps.
6 mois ou davantage.
7 mois en un peu plus il y a 2 ans.

La tendance globale est à la hausse (des T°) mais dans le détail ça peut donner le résultat inverse.

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L'artiste entrouvre une fenêtre sur le réel; le "réaliste pragmatique" s'éclaire donc avec une vessie.

Anonyme

4631

7531 Posté le 12/12/2017 à 21:02:55

Citation :

Dans le sens qui génère le maximum de croissance. Il s'agît pas là de faire le bisounours.

Toi t’es du genre a ne pas croire qu’une brique fait mal avant de te l’être prise sur la gueule.

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Anonyme

141

7532 Posté le 12/12/2017 à 21:14:06

Non, mais je suis persuadé que si une brique me tombe sur la gueule elle viendra du mur de Trump qui s'effondre.

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Dr Pouet

52038

Membre d’honneur

Membre depuis 21 ans

7533 Posté le 12/12/2017 à 21:35:45

Citation :

Mettons qu'on arrive à avoir de l'énergie "gratuite", on en fera quoi ?

Fabriquer des "trucs" ? donc pomper des matières premières dans tous les sens ?
Stocker ou déplacer les dit-trucs ? donc utiliser plein de surfaces naturelles pour mettre des routes, des hangars, des parkings, des zones logistiques ...
Puis les "trucs" fabriqués, ils vont être pétés. Ou obsolètes. Donc va falloir traiter les déchets.

D’ailleurs l’énergie c’est ce qui sert à transformer le monde qui nous entoure : chauffer, déplacer, transformer... donc consommer beaucoup d’énergie, c’est bouleverser beaucoup de trucs. Il est peu probable que ça se fasse sans externalités néfastes à l’environnement.

Citation :

Pour moi, le meilleur moyen de s'en sortir, c'est de rompre le cercle vicieux des inégalités.

On peut aussi se dire que, soit pour les actions pour limiter le bouleversement climatique, soit pour supporter ses effets, on va avoir besoin d’une vision et d’une action d’ensemble, avec davantage de solidarité et de redistribution.

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C'est bien l'homme qui cause le dérèglement climatique - AudioFanzine sans PUBlicité

[ Dernière édition du message le 12/12/2017 à 21:39:27 ]

Anonyme

141

7534 Posté le 12/12/2017 à 21:42:38

Citation :

Il est peu probable que ça se fasse sans externalités néfastes à l’environnement.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Pourquoi_j%27ai_mang%C3%A9_mon_p%C3%A8re

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[ Dernière édition du message le 12/12/2017 à 21:44:01 ]

Anonyme

5666

7535 Posté le 12/12/2017 à 21:48:45

Citation :

Moins de croissance signifie moins de moyens. Moins de moyens, c'est moins de moyens pour la transition écologique et les investissements dans les progrès techniques et technologiques.

Non.
Cela signifie un ajustement des moyens en fonction des besoins. Suffit d'être moins gourmand.
La constance serait mieux que la croissance, mais pour y parvenir, ça apparaitra comme une décroissance le temps de s'ajuster.

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oryjen

17492

Drogué·e à l’AFéine

Membre depuis 20 ans

7536 Posté le 12/12/2017 à 22:54:47

Donc, mieux définir ce que sont les besoins réels, et mieux les distinguer des biens de consommation qui ne sont rien d'autre que le carburant qui alimente la machine folle.
Distinguer la faim (légitime, justifiée, et probablement raccord avec la réalité des ressources) de la voracité pathologique.

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L'artiste entrouvre une fenêtre sur le réel; le "réaliste pragmatique" s'éclaire donc avec une vessie.

Anonyme

141

7537 Posté le 13/12/2017 à 01:15:05

Justement concernant l'ajustement des moyens aux besoins, nous nous sommes créés un nouveau besoin bien réel, le besoin de résilience. Il va falloir délocaliser une bonne partie des activités face à la montée des océans, adapter l'agriculture au climat, accueillir en bon ordre les déplacés,... et la liste est bien longue. Autant dire que les moyens à mettre en œuvre sont énormes. Ils sont à l’échelle du défi qui nous attend.

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[ Dernière édition du message le 13/12/2017 à 01:48:51 ]

Anonyme

4631

7538 Posté le 13/12/2017 à 06:42:57

Citation :

Il va falloir délocaliser une bonne partie des activités face à la montée des océans, adapter l'agriculture au climat, accueillir en bon ordre les déplacés,...

Oui c’est le mur dont on parlais. Déjà qu’avec quelques millions de déplacés du Moyen-Orient on est à deux doigts de reinstaurer le nazisme en Occident, je te dis pas ce que ça va être quand les migrations dues au climat vont consister en centaines de millions de personnes.

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[ Dernière édition du message le 13/12/2017 à 06:43:35 ]

#Houba

6572

Membre d’honneur

Membre depuis 17 ans

7539 Posté le 13/12/2017 à 09:42:26

La comparaison au nazisme n'est pas vraiment pertinente. Le projet nazi était un projet expansionniste (le grand Reich) couplé à une épuration de populations européennes (les juifs ashkénaze d'Europe, entre métissages et conversions, n'avaient plus grand chose de sémite ethniquement parlant)

La situation présente et future ressemble plus à "comment repousser efficacement les populations migrantes" qu'à la vision humaniste du "comment accueillir en bon ordre les déplacés" d'Anathonh

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Ex-producteur retraité de la musique en 2016

Anonyme

141

7540 Posté le 13/12/2017 à 12:19:22

Sans entrer dans certaines considérations qui me paraissent déplacées ici (sans jeu de mot). Il faut bien se rendre compte qu'avec 4°C de réchauffement attendu, tout le monde devra être mobile. Et ça nous concerne en premier lieu car nous on a la responsabilité de la structure économique et politique à transporter dans notre sac à dos.

Demain chacun d'entre nous sera un migrant.

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[ Dernière édition du message le 13/12/2017 à 12:44:24 ]

Anonyme

4631

7541 Posté le 13/12/2017 à 12:44:54

Certains le sont déjà. :oops2:

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Anonyme

141

7542 Posté le 13/12/2017 à 13:21:02

Ce qui est inquiétant, c'est que ça fait quelques milliers d'années qu'on a perdu notre culture de la mobilité. Quand je vois le bordel que c'est rien que pour relocaliser Lacanau en arrière plage...

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- bon les gars, je crois qu'il va falloir changer de caverne.
- Tin, mais ferme là ou j'te balance une brique.

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Anonyme

24289

7543 Posté le 13/12/2017 à 13:29:16

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j-master

33978

Vie après AF ?

Membre depuis 20 ans

7544 Posté le 13/12/2017 à 14:21:20

le Brexit n'est il pas un coup habile (mais pas très charlie) des britanniques pour se préserver dans cette perspective ?

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"L'Homme est la nature prenant conscience d'elle même." - Elisée Reclus

Anonyme

4631

7545 Posté le 13/12/2017 à 14:46:08

Bof. Vu leur niveau de préparation face aux caprices de la meteo je dirais probablement pas.

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Anonyme

141

7546 Posté le 13/12/2017 à 14:59:58

Pour l'Angleterre, j'en sais rien non plus.

Mais fonctionner en mode dégradé nécessite effectivement de préserver des centres opérationnels de décision plutôt safe.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Mode_d%C3%A9grad%C3%A9

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[ Dernière édition du message le 13/12/2017 à 15:23:00 ]

#Houba

6572

Membre d’honneur

Membre depuis 17 ans

7547 Posté le 13/12/2017 à 15:40:35

Citation de anathonh :

nous on a la responsabilité de la structure économique et politique à transporter dans notre sac à dos.

? Tu veux dire quoi par là? Tu n'imagines tout de même pas des structures économiques et politiques (ni même culturelles et religieuses) rester intactes dans des périodes de grandes migrations?

Cela dit l'histoire humaine est une histoire de migrations. Rien de plus naturel que de chercher les terres d'accueil les plus favorables quelles que soient les raisons pour lesquelles on a voulu ou été contraint de quitter ses terres d'origine. Le problème de l'humanité présente étant que toutes les terres sont déjà occupées et que leurs habitants ne sont pas toujours prêts à accueillir les nouveaux venus avec bienveillance...

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Ex-producteur retraité de la musique en 2016

Anonyme

141

7548 Posté le 13/12/2017 à 16:50:59

Je voulais dire que quelque soit la crise, nous avons le devoir moral de maintenir un semblant de société. Ou tout du moins le devoir moral d'essayer.

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[ Dernière édition du message le 13/12/2017 à 17:01:09 ]

Anonyme

24289

7549 Posté le 13/12/2017 à 16:52:27

Il va avoir une belle gueule le devoir moral.

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Anonyme

4631

7550 Posté le 13/12/2017 à 17:58:32

Citation de anathonh :

Je voulais dire que quelque soit la crise, nous avons le devoir moral de maintenir un semblant de société. Ou tout du moins le devoir moral d'essayer.

Quoi on va devoir continuer a payer des impôts?! Ce n’est plus ce que c’etait l’apocalypse.

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