Le Pub de l'écologie
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Anonyme
en dégrossissant vulgairement la chose je me suis rendu compte que comme sur pas mal de sujets, on à pas tous les mêmes idées. et c'est ca qui est super :petitnicolas:
pour eviter de pourrir tous les sujets avec nos bio-conneries, je vous propose juste de nous dire si vous pensez:
1/ que la planète court un réel danger.
2/ que c'est pas si catastrophique que ca et qu'on à le temps de voir venir les choses sans paniquer.
Pictocube
Ben non, ça fait que 2h, pas DES MOIS ![]()
Et j'ai mis un smiley qui rigole ![]()
Mais vraiment, mon post précédent c'est une boutade, même je trouve ça assez chelou cette manière de voir les choses.
Tant qu'il y aura des couilles en or, il y aura des lames en acier
Anonyme
[ Dernière édition du message le 20/03/2018 à 17:22:55 ]
#Houba
Ex-producteur retraité de la musique en 2016
Zyglrox
Il y a aussi le C4 et le semtex ![]()
edith, erreur c,'est pétrolier ![]()
"If you have a good set of earplugs, you can crank it up to 5 or 6 and it will crush small villages."
"Everything is context"
[ Dernière édition du message le 20/03/2018 à 17:42:28 ]
Anonyme
Dr Pouet
De refuser de simplifier des situations complexes ?
Oui mais par contre c’est bien aussi de ne pas mettre en parallèle deux produits, comme s’ils étaient aussi courant l’un que l’autre, quand l’un occupe 99% du marché et l’autre 0,6%.
(Ça me rappelle les cours de réseau informatique : premier cours X25, deuxième cours Ethernet, troisième cours FDDI... aucune info sur les contextes d’utilisation...
Comme je ne connais pas ce domaine, dans ce que tu as expliqué, je ne sais pas si tu parles de deux trucs qui ont 30% de part de marché ou s’il y en a un qui est très majoritaire et l’autre qui est une rareté de haute technologie.
Donc à vrai dire je ne sais pas quoi en penser.
Ce serais cool que tu vulgarises un peu plus pour les non connaisseurs.

[ Dernière édition du message le 20/03/2018 à 17:52:23 ]
Anonyme
#Houba
Ex-producteur retraité de la musique en 2016
supermike12
Le probleme du plastok c'est qu'il est utilise partout et pour tout pour du jetable. se passer du plastique aujourd'hui revient quasi a vivre a poil dans une grotte. alors que pour certaines choses, et pas des moindres on pourrait facilement s'en passer. les consignes en verre par exemple, le bio plastique, ou les aliments de bases style pates/riz ou autre qui pourraient etre sytematiquement distribue en vrac. si t'as pas ton petit pochon, tu en paye un cher et durable sur place. mais le probleme, c'est que l'emballage lui meme c'est de la pub.
Catradora
Le plus dingue dans l'histoire, c'est qu'on sait à présent que les méthodes de culture mécanisée avec intrants produisent 2 fois moins à l'Ha que la culture naturelle, bio, manuelle.
Tu as des liens qui parlent de ça ?
cyar
Sinon, pour ceux que ça intéresse, j'ai chopé sur le net la version originale du rapport Meadows:http://www.donellameadows.org/wp-content/userfiles/Limits-to-Growth-digital-scan-version.pdf
will_bru
In the midnight hour, she cried more, more, more, with a rebell yell she cried more more more...
cyar
Anonyme
Pour répondre à la place d'Orygen, ce n'est pas 2 fois moins mais 10! il s'agit dans ce cas de ferme en permaculture. Ceci est tiré du travail de l'INRA qui a étudié pendant plusieurs années la ferme du Bec Hellouin en Normandie, pionnière française de la Permaculture. Plus d'infos ici: http://www.sad.inra....te-rend-productif
La première question qui me vient à l’esprit c’est la scalability de la chose. Parce qu’on sait très bien qu’a petite échelle ça marche souvent mieux qu’a grande (c’est aussi le cas dans les trucs que je fais) par contre dès qu’on monte en échelle ça ne marche plus du tout pareil et faut revoir les façons de faire.
cyar
par contre dès qu’on monte en échelle ça ne marche plus du tout pareil et faut revoir les façons de faire.
Bien sur.
Il est impossible de transposer l'agriculture actuelle en agroécologie, comme ça, telle quelle. Si on voulait vraiment s'orienter vers ce type de culture, il faut revoir en profondeur les bases mêmes de nos exploitations, en commençant par leurs tailles. Il faudrait embaucher plein de monde car ce n'est pas mécanisable, réduire la taille des champs, replanter des haies,etc... pour faire simple, on revient à une agriculture qui ressemble à celle des années 50 dans l'architecture des exploitations, mais avec des rendements énormes, au vu des énormes progrès qu'on a fait dans la compréhension des interactions écologies des milieux.
Pour l'instant le bémol est du côté des céréales qui posent des soucis à être adaptés en permaculture, à cause des surfaces considérables qu'ils demandent, mais des tests sont en cours.
will_bru
ça me travaille pas mal...
Yep. Moi aussi, et ça remet pas mal ma vision de plein de trucs en question... Y a une chouette interview de Pablo sur la chaîne Thinkerview.
In the midnight hour, she cried more, more, more, with a rebell yell she cried more more more...
oryjen
La première question qui me vient à l’esprit c’est la scalability de la chose. Parce qu’on sait très bien qu’a petite échelle ça marche souvent mieux qu’a grande
De plus, plein de petites exploitations qui font du rendement x10, ça fait beaucoup de travail pour beaucoup de gens, et ça règle d'un coup une énorme partie de la pollution générée par les transports longue distance: Plein de petites exploitations performantes de partout, ça signifie des trajets courts.
Ca signifie aussi de la nourriture plus fraîche nécessitant moins d'artifices (nocifs) de conservation.
Ca rend aussi moins nécessaire la grande distribution pour la nourriture: On revivifie le petit commerce local.
Plein d'avantages en fait.
Des inconvénients?
Ha oui: les petits barbus à lunettes et costard pour qui l'idéal de travail est représenté par des journées passées assis devant un ordi dans des locaux climatisés risquent de faire un peu la gueule.
Euh, du coup, les proprios de salles de fitness aussi.
Merde.
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L'artiste entrouvre une fenêtre sur le réel; le "réaliste pragmatique" s'éclaire donc avec une vessie.
[ Dernière édition du message le 21/03/2018 à 09:50:27 ]
W-Addict
#Houba
Le problème des agricultures écologiques évoquées c'est qu'elles exigent énormément de main d’œuvre qu'il faut payer. Obligatoirement ça ferait flamber les prix de l'alimentation. La part des revenus consacrée à l'alimentation n'a certes cessé de se réduire mais le consommateur est-il prêt à revenir en arrière et payer le juste prix?
Il faut la trouver cette main d’œuvre aussi. Ce n'est pas si évident même avec un taux de chômage relativement élevé de trouver assez de candidats pour aller s'enterrer dans la campagne et bosser dur dehors par tous les temps. Un urbain à la ferme ça peut l'amuser 15 jours. Toute l'année c'est une autre histoire.
Ex-producteur retraité de la musique en 2016
Anonyme
Attention que les rendements en agriculture intensive industrielle sont déjà très très élevés, suffit de mettre les pieds dans un champ et comparer avec il y a 30 ou 40 ans pour s'en rendre compte à l’œil nu
C'est cool, comme ça, ça permet ensuite d'innonder les hypermarchés de tonnes et de tonnes de produits dégueulasses qui terminent à la poubelle, car en total surnombre.
Mais c'est Bruxelles qui paye, on va pas se priver.
je veux dire que parler de rendements élevés en occident où on jette une quantité délirante de fruits et légumes, c'est quand même completement con.
[ Dernière édition du message le 21/03/2018 à 11:04:11 ]
cyar
Attention que les rendements en agriculture intensive industrielle sont déjà très très élevés, suffit de mettre les pieds dans un champ et comparer avec il y a 30 ou 40 ans pour s'en rendre compte à l’œil nu.
C'est faux. il te suffit de lire le dossier de l'INRA que j'ai mis plus haut en lien pour te le démontrer. Les rendement sont tous pourris. Tu confond rendement et quantité, ce sont deux choses différentes.
Le problème des agricultures écologiques évoquées c'est qu'elles exigent énormément de main d’œuvre qu'il faut payer. Obligatoirement ça ferait flamber les prix de l'alimentation.
Encore faux et encore une fois évoqué dans le dossier sur le bec Helloin. Oui, il faut payer plus de monde, mais ce que ça coute en main d'oeuvre, on l'économise en pesticides, engrais chimiques et machines agricoles. Le prix de vente est équivalent aux produits bio issus de l'agriculture "classique"
Il faut la trouver cette main d’œuvre aussi. Ce n'est pas si évident même avec un taux de chômage relativement élevé de trouver assez de candidats pour aller s'enterrer dans la campagne et bosser dur dehors par tous les temps
Pas totalement faux, mais à nuancer. il y a de pus en plus d'urbain qui partent vers la campagne pour s'installer en bio ou permaculture. De plus, le travail en permaculture n'a rien a voir avec le travail à la main que nécessiterait une approche conventionnelle. La terre n'est quasiment pas travaillée et c'est ce qui est le plus pénible.
[ Dernière édition du message le 21/03/2018 à 11:09:38 ]
Anonyme
Il faut la trouver cette main d’œuvre aussi. Ce n'est pas si évident même avec un taux de chômage relativement élevé de trouver assez de candidats pour aller s'enterrer dans la campagne et bosser dur dehors par tous les temps. Un urbain à la ferme ça peut l'amuser 15 jours. Toute l'année c'est une autre histoire.
ce que ça coute en main d'oeuvre, on l'économise en pesticides, engrais chimiques et machines agricoles
[ Dernière édition du message le 21/03/2018 à 11:16:43 ]
Dr Pouet
C'est faux. il te suffit de lire le dossier de l'INRA que j'ai mis plus haut en lien pour te le démontrer. Les rendement sont tous pourris. Tu confond rendement et quantité, ce sont deux choses différentes.
En plus l’agriculture intensive détruit peu à peu la fertilité des sols. C’est un cercle vicieux auto-destructeur.
Alors mieux vaudrait s’arrêter tant que les sols sont assez fertiles plutôt que quand ils ne le seront presque plus.
[ Dernière édition du message le 21/03/2018 à 11:33:32 ]
samy dread
Non je ne mettrai pas de pull
#Houba
Les rendement sont tous pourris.
Entre les années 50 et la fin du siècle les rendements ont explosé. Depuis les années 2000 les rendements se sont effectivement stabilisés voire baissent un peu, suite à une diminution des traitements phytopharmaceutiques, non par souci écologique, faut pas rêver, mais à cause de l'augmentation du prix de ces traitements. C'est juste un calcul économique, l'augmentation de rendement ne couvre plus l'augmentation du coût des traitements.
Après je ne conteste pas l'appauvrissement des sols qu'il faut compenser artificiellement. Une agriculture plus écologique serait évidemment préférable tant pour la nature que pour les consommateur mais je ne crois pas à l'argument qu'elle n'aura pas un coût supplémentaire. Si je me trompe et que l'agriculture biologique devient plus rentable que l'agriculture industrielle elle la remplacera naturellement par simple logique économique.
Ex-producteur retraité de la musique en 2016
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