Le Pub de l'écologie
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Anonyme
en dégrossissant vulgairement la chose je me suis rendu compte que comme sur pas mal de sujets, on à pas tous les mêmes idées. et c'est ca qui est super :petitnicolas:
pour eviter de pourrir tous les sujets avec nos bio-conneries, je vous propose juste de nous dire si vous pensez:
1/ que la planète court un réel danger.
2/ que c'est pas si catastrophique que ca et qu'on à le temps de voir venir les choses sans paniquer.
khaledo
Citation : Le tapage, c'est quand meme lui qui le cherche. S'il fait une connerie, faut pas s'etonner qu'on en parle; s'il ment ouvertement non plus. C'est quand meme qqn de suffisament intelligent pour savoir ca, donc je trouve cette victimisation un peu facile de sa part.
Tout à fait d'accord oui... Je voulais seulement souligner que la couverture du sujet est tout de même orientée! On fustige Bové pour le risque de contamination dû à son action de fauchage sur des pieds avec des sacs plastiques autour des fleurs mais à côté de ça on refuse bien souvent de considérer ce risque de dissémination et de contamination des cultures OGM.
Ca manque de cohérence. Après je ne suis pas fan du bonhomme non plus mais il a le mérite d'exister.
ferdinand
Citation : Le maïs transgénique de Monsanto, le MON 863, autorisé en Europe depuis 2005 et destiné à l'alimentation animale et humaine, serait toxique pour le foie et les reins du rat. Une étude scientifique, réalisée pour le compte de Greenpeace, publiée hier dans la revue américaine Archives of Environmental Contamination & Technology (1) révèle que des rats nourris au MON 863 pendant 90 jours présentent des anomalies au niveau de ces organes. En 2004, pour obtenir l'homologation de son maïs, Monsanto commande une étude toxicologique sur 400 rats. En août 2005, les résultats indiquent qu'il existe des effets sur les rongeurs, mais Monsanto les juge «non significatifs».
Alertée, l'association Greenpeace se procure, par voie judiciaire, les données brutes de l'étude, soit plus d'un millier de pages. Elle les confie au Comité de recherche et d'information indépendantes sur le génie génétique, présidé par Gilles-Eric Séralini, qui les épluche à nouveau. Mais l'analyse diffère profondément. Les modifications du poids des reins, du foie, du taux de sodium dans l'urine, des taux de graisses et de sucre dans le sang (...) seraient dues à la consommation de MON 863, sans compter qu'elles diffèrent selon le sexe du rat. Comment peut-on arriver, à partir des mêmes données, à des conclusions si diamétralement opposées ? L'intérêt commercial peut-être...
(1) www.springerlink.com/ content/1432-0703/
Dans un monde réellement renversé, le vrai est un moment du faux. G.Debord.
Anonyme
le croisement d´especes, au contraire, reprend la loi de l´évolution, sauf que le mariage est arrangé.. et si le couple n´est pas fertile, pas grave...
Pov Gabou
Donc bien sur que la science ne doit pas avoir le dernier mot, elle peut seulement dire le possible. C'est a la societe tout entiere de dire ce qui doit etre. Ce qui m'enerve chez Bove, c'est de contribuer a dire le possible sous pretexte de ce qui doit etre. Une inversion des roles, a l'oppose de ce que disent certains scientifiques a la limite du scientisme, mais tout aussi nefaste.
ferdinand
Et puis on sait avec certitude le mal que l'agriculture intensive a fait à la nature , aux paysans et aux citoyens . N'est-il pas tant de revenir à une agriculture , une civilisation même , qui prend en compte l'homme et la nature , avant les intêrets financiers?
Dans un monde réellement renversé, le vrai est un moment du faux. G.Debord.
Anonyme
Pov Gabou
La science n'a par ailleurs jamais garanti quoi que ce soi; la science ne prouve rien (tout au plus peut elle estimer un risque). C'est bien pour cela qu'elle ne doit pas avoir le dernier mot. C'est a la societe d'estimer les dangers et les avantages d'une technologie donnee.
Anonyme
ferdinand
Dans un monde réellement renversé, le vrai est un moment du faux. G.Debord.
ferdinand
Citation : L'Europe a connu son hiver le plus doux depuis le début des relevés météorologiques fiables, soit une centaine d'années, entraînant floraisons précoces et avancée de certaines récoltes, dérangeant les cycles des animaux et faisant planer une menace de sécheresse.
En France, l'hiver météorologique (décembre, janvier, février) a été le plus chaud au moins depuis 1950 avec des températures supérieures de 2,1 degrés à la normale saisonnière, selon Météo France.
L'Italie a connu son hiver le plus doux depuis 1800, selon l'Institut des sciences de l'atmosphère et du climat (Isac) de Bologne, avec 2,27° C de plus que la moyenne 1961-1990.
En Autriche, Vienne a battu son record de l'hiver le plus doux qui datait de 1915-1916 et en Hongrie, également, des records de douceur sur 100 ans ont été battus.
A Stockholm le thermomètre affichait 10 degrés mercredi alors que l'an dernier à la même date, il faisait moins dix avec 20 cm de neige au sol.
Conséquence de cette douceur inhabituelle, certaines cultures sont très un avance.
Aux Pays-Bas, où les récoltes de blé d'hiver ont près d'un mois d'avance, les chercheurs en environnement de l'université de Wageningen aux Pays-Bas pointent le risque de virus pour les champs de céréales en raison du développement des pucerons.
En Italie, des variétés de légumes tels que petits pois, fèves, artichauts, laitues, asperges, sont déjà abondants sur les étals des marchés et le syndicat d'agriculteurs, Coldiretti, déplore de grosses quantités d'invendus.
En Allemagne, la douceur a favorisé la jaunisse nanisante de l'orge, une des maladies les plus sévères pour les céréales, les puces porteuses du virus ayant survécu à l'hiver. En Basse-Saxe (ouest), 50% des champs d'orge sont atteints, selon l'Institut fédéral pour l'agriculture (BBA).
La faune est également perturbée. En Autriche, les crapauds de Styrie ont entamé leur migration printanière avec quinze jours d'avance, risquant ainsi de se faire écraser en route, rien n'ayant encore pu être mis en place pour les protéger.
Aux Pays-Bas, l'observatoire de la nature, Natuurkalender, s'inquiète du développement "chaotique" des papillons, certaines espèces sortant beaucoup plus tôt que d'habitude. Des piverts et des hirondelles sont arrivés avec un mois d'avance. En Hongrie, les cigognes sont déjà revenues d'Afrique.
En Suisse, une partie des oiseaux migrateurs n'ont pas quitté le pays, notamment des échassiers comme le Courlis cendré.
La sécheresse menace certains pays. En Espagne, les températures élevées, la sécheresse et le vent ont déjà provoqué une série d'incendies dans la région de Barcelone (nord-est) et de Valence (est).
A Rome, le chef du gouvernement Romano Prodi a envoyé une circulaire aux préfets et présidents de région pour mettre en place un plan préventif et se préparer localement en cas de sécheresse grave.
A Athènes également, on craint une année difficile, notamment pour l'irrigation de la grande plaine céréalière de Thessalie.
En France, le manque de pluie, surtout dans le sud du pays, n'a pas permis jusqu'alors de recharger correctement les nappes phréatiques.
C'est peut-être pas du au rechauffement climatique , mais quand même...c'est vraiment, vraiment étrange.
Dans un monde réellement renversé, le vrai est un moment du faux. G.Debord.
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