Le Pub de l'écologie
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Anonyme
en dégrossissant vulgairement la chose je me suis rendu compte que comme sur pas mal de sujets, on à pas tous les mêmes idées. et c'est ca qui est super :petitnicolas:
pour eviter de pourrir tous les sujets avec nos bio-conneries, je vous propose juste de nous dire si vous pensez:
1/ que la planète court un réel danger.
2/ que c'est pas si catastrophique que ca et qu'on à le temps de voir venir les choses sans paniquer.
Dr Pouet
Mais évidemment il aurait mieux valu acheter une moindre cylindrée au départ et qui aurait offert un meilleur rendement (à condition bien évidemment de faire des comparaisons « toutes choses égales par ailleurs »).
[ Dernière édition du message le 10/12/2018 à 21:18:58 ]
Jimbass
Habon, pour avoir démonté et réparé noir(es) de vannes EGR, j'avais toujours pensé qu'il s'agissait de rebrûler une partie des gaz d'echappement pour les renvoyer dans l'admission afin de fragmenter la plus grande partie des particules fines pour en faire des particules hyper-fines... pouvant être traitées par le filtre à particules.
C'est ce que beaucoup de gens croient, mais ce n'est pas du tout le but. Comme indiqué dans l'article wiki posté par m.balthazar, il s'agit de réduire les NOx quitte à faire plus de particules (et compter sur le FÀP).
En pratique, ca s'encrasse très vite : ca perd environ 50% d'efficacité après 50 heures de fonctionnement. En gros, ca sert juste à passer les normes en sortie d'usine. (Et j'ai un proche qui a bossé sur la modélisation thermique et fluidique des refroidisseurs EGR, donc ce sont des infos de 1ere main.)
Ranavoir avec la flotte, d'oncques...
Les gaz d'échappement contiennent beaucoup de vapeur d'eau ( CxHy + O2 --> CO2 + H2O ) qui change pas mal les conditions thermodynamiques dans la chambre de combustion : grosse capacité calorifique, incompressibilité.
Ca serait gros comme commerce, cammèmeu, si ça ne marchait pas... Les types tradraient pas à se muffler pour publicité mensongère, nan?
Y'en a bien qui vendent des brodules audiophiles et des cristaux de bien-être cosmique ...
on rencontre maintenant ce système sur les moteurs essence récents qui utilisent l'injection directe.
L'EGR essence existe depuis longtemps (il y en a par exemple sur une Mazda MX-3 des années 90) mais le but n'est pas du tout la dépollution, là il s'agit de gagner en puissance.
Musikmesser 2013 - Bullshit Gourous - Tocxic Instruments - festivals Foud'Rock, Metal Sphère et la Tour met les Watts
[ Dernière édition du message le 10/12/2018 à 23:51:16 ]
nanonyme

Coïncidence entre la courbe de l'index des prix de la FAO (en noir) et le déclenchement de conflits (en rouge).
l’avènement d’un nouvel épisode El Niño semble assez probable pendant l’hiver 2018-2019.
https://www.rts.ch/meteo/10040541-vers-un-el-nino-de-type-modoki-.html
Doit-on s'attendre à traverser une zone de turbulence ? Je pense.
Anonyme
Dis tu vas pas nous refoutre 25 croquis par joue qui expliquent qu'il y a corrélation entre la fonte des neiges et la culture de la vigne.
De manière générale t'as l'air d'être revenu aussi inintéressant que quand t'es parti, t'as rien compris ni appris.
will_bru
“The United States has an abundance of natural resources and is not going to keep them in the ground,” Mr. Griffith said. “We strongly believe that no country should have to sacrifice their economic prosperity or energy security in pursuit of environmental sustainability.”
https://www.nytimes.com/2018/12/10/climate/katowice-climate-talks-cop24.html
In the midnight hour, she cried more, more, more, with a rebell yell she cried more more more...
Dr Pouet
nanonyme
D'une, la spéculation sur les marchés des matières premières amplifie très significativement la pénurie en faisant exploser les prix des denrées alimentaires.
De deux, l'effet du réchauffement climatique passé 2°C aura des conséquences sur l'intensité et la fréquence des épisodes El Nino.
Ça fait six mois que les marchés à terme se préparent à ce nouvel épisode El Nino. L'administration Trump connait parfaitement la situation géopolitique lié au climat. C'est en toute connaissance de cause que le choix de la déstabilisation a été fait.
[ Dernière édition du message le 11/12/2018 à 13:20:35 ]
nanonyme
Dr Pouet
Les Etats-Unis sont catapultés encore une fois parmi les géants pétroliers grâce à leur production de pétrole de schiste. Il s’agit d’une émergence dont l’impact est global : « Nous entrons dans une période d’incertitude et de volatilité sans précédent dans l’histoire du pétrole. » - explique Fatih Birol, directeur de l’Agence internationale de l’énergie (AIE). Le pétrole de schiste impose une nouvelle dynamique aux marchés pétroliers : un modèle économique basé sur la notion du court terme, avec des conséquences sur les prix et les volumes en temps réels. « Le décalage entre les discours sur le climat et le monde de l’énergie n’a jamais été aussi important. C’est une mauvaise nouvelle, car nous nous éloignons chaque jour un peu plus de la trajectoire des accords de Paris. », affirme Fatih Birol lors de son interview pour Le Monde.
https://www.lemonde.fr/economie/article/2018/12/05/energie-nous-entrons-dans-une-periode-d-incertitude-sans-precedent-dans-l-histoire-du-petrole_5392974_3234.html
(...)
L’AIE alerte depuis plusieurs mois sur la baisse des investissements dans le secteur. Quelles peuvent en être les conséquences ?
Les investissements sont au plus bas depuis des années, à l’exception du pétrole de schiste aux Etats-Unis. Or, les champs conventionnels exploités aujourd’hui vont décliner progressivement, ce qui risque de provoquer une pénurie de pétrole dans les années à venir, peut-être dès 2025.
Le pétrole de schiste américain pourra-t-il combler ce fossé ? Ce n’est pas impossible, mais ce serait une croissance historique, jamais vue dans l’histoire. Il faudrait que les Américains dépassent 20 millions de barils par jour à l’horizon 2025 et multiplient donc leur production par deux. Mais si les Etats-Unis n’étaient pas capables de combler les besoins, cela mènerait le baril à un niveau de prix très élevé, ce qui serait un problème majeur pour l’économie mondiale.
Le sommet de l’organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP), qui s’ouvre jeudi à Vienne, se tient non loin de la COP24, la conférence pour le climat, qui a lieu à Katowice, en Pologne. On a l’impression d’avoir affaire à deux mondes qui ne se parlent pas…
Le décalage entre les discours sur le climat et le monde de l’énergie n’a jamais été aussi important. C’est une mauvaise nouvelle, car nous nous éloignons chaque jour un peu plus de la trajectoire des accords de Paris.
Selon les chiffres de l’AIE, non seulement les émissions de CO2 sont en hausse dans les pays en voie de développement en 2018, mais elles augmentent aussi dans les pays développés. Elles étaient pourtant en déclin ces cinq dernières années.
Un chiffre résume les enjeux : il y a trente ans, la part des énergies fossiles dans la consommation globale d’énergie était de 81 %. Aujourd’hui, malgré les efforts déployés dans les énergies renouvelables et l’efficacité énergétique, c’est toujours le cas. Cette proportion n’a pas changé.
[ Dernière édition du message le 11/12/2018 à 15:03:42 ]
le reverend
On est trop cons
On va mourir
On va souffrir avant
Putain, 22 ans que je traine sur AF : tout ce temps où j'aurais pu faire de la musique ! :-( :-)
Anonyme
nanonyme
le reverend
Putain, 22 ans que je traine sur AF : tout ce temps où j'aurais pu faire de la musique ! :-( :-)
#Houba
Les investissements sont au plus bas depuis des années, à l’exception du pétrole de schiste aux Etats-Unis.
C'est logique. Le pétrole "de schiste" est en fait très bon marché. Il faut forer de très nombreux puits qui donnent beaucoup la première année, puis un petit peu pendant très longtemps. Mais en gros, en un an l'investissement est rentabilisé, après c'est du bonus. Et les pétroliers espèrent trouver d'autres zones riches de ce pétrole autrefois inexploitable.
Face à ça les possibles grands gisements vierges se trouvent surtout en offshore profond ou autres environnements hostiles. Les pays vendent des blocs de recherche, donc faut d'abord payer pour chercher, creuser des puits très coûteux souvent sans rien trouver et même s'ils trouvent l'exploitation est très coûteuse aussi.
Donc les pétroliers d'une part sont attentistes et surveillent le développement du pétrole "de schiste", d'autre part investissent dans les techniques pour améliorer les taux de récupération dans les gisements existants, ce qui est tout de même beaucoup moins cher que de l'exploration/développement de nouveaux gisements.
il y a trente ans,la part des énergies fossiles dans la consommation globale d’énergie était de 81 %. Cette proportion n’a pas changé.
Le décalage entre les discours sur le climat et le monde de l’énergie n’a jamais été aussi important.
Ex-producteur retraité de la musique en 2016
will_bru
In the midnight hour, she cried more, more, more, with a rebell yell she cried more more more...
Anonyme
C'est ce que je me tue à répéter. Le renouvelable vient en plus, pas à la place. Croissance exige.
D'ailleurs en cherchant les données de la production et la consommation electricité, je suis tombé sur un article directement fourni par ERDF, disant que la production hydroélectrique (la plus grosse en terme de watts en France parmi le renouvelable) était en chute libre, à cause de la sécheresse. Et ça ne portait que sur 2017, pas 2018, pire sécheresse de tous les temps en France.
Anonyme
C'est logique. Le pétrole "de schiste" est en fait très bon marché. Il faut forer de très nombreux puits qui donnent beaucoup la première année, puis un petit peu pendant très longtemps. Mais en gros, en un an l'investissement est rentabilisé, après c'est du bonus. Et les pétroliers espèrent trouver d'autres zones riches de ce pétrole autrefois inexploitable.
ah ouais... d abord c est une catastrophe écologique.
C’est la technique d’extraction du gaz de schiste qui pose problème : la fracturation hydraulique, seule méthode éprouvée, consiste à injecter d’énormes quantités d’eau, de sable et de produits chimiques sous pression pour fracturer la roche et « libérer » les gaz emprisonnés à une grande profondeur (environ 3 000 mètres).
Cette méthode est extrêmement coûteuse et controversée, car elle peut causer des pollutions massives de l’eau, de l’air et des sols, la contamination des nappes phréatiques par les rejets de produits chimiques et par le gaz libéré. Elle consomme également des quantités importantes d’eau.
L’exploitation du gaz de schiste a en outre un impact significatif sur les territoires : il faut construire un puits de forage au kilomètre carré, contre moins d’un tous les dix kilomètres carrés pour le gaz conventionnel.
Aux Etats-Unis, premier producteur de gaz au monde, l’exploitation du gaz de schiste est mise en cause dans la multiplication des séismes dans certaines régions. En 2015, l’Oklahoma a recensé plus de 900 tremblements de terre d’une magnitude proche de 3, soit deux et demi par jour. La multiplication des sites de forage et les énormes volumes d’eau injectés dans le sol pourraient être à l’origine de ces séismes.
En Pennsylvanie, selon une étude conduite en 2013 par le biologiste Robert Jackson, professeur à la Duke University à Durham (Etats-Unis), des nappes phréatiques situées jusqu’à un kilomètre autour des points de forage dans le nord-est de l’Etat étaient polluées au méthane.
Au Canada, l’injection de fluides pendant la fracturation hydraulique d’un puits dans l’ouest du pays a également été à l’origine en août 2014 de deux séismes, l’un de magnitude 4,4 et l’autre de 3,9, selon la commission de réglementation de l’industrie pétrolière et gazière de la Colombie-Britannique.
il y avait un très bon docu sur le sujet: Gasland.
Dr Pouet
C'est ce que je me tue à répéter. Le renouvelable vient en plus, pas à la place. Croissance exige.
Mais personne n’a dit le contraire.
Non ? Certainement pas moi en tout cas.
Dr Pouet
Une crise de l'eau sans précédent menace 600 millions de personnes en Inde
"En Inde, pays d'1,3 milliard d'habitants, près de la moitié de la population fait face à une crise de l'eau. Plus de 20 villes du pays, comme New Delhi, Bangalore et Hyderabad, auront épuisé leurs nappes phréatiques d'ici deux ans. Cela signifie qu'une centaine de millions de personnes devront vivre sans eau issue de puits. Dans le Pendjab, l'un des principaux greniers agricoles de l'Inde, les paysans se plaignent du niveau des nappes phréatiques, qui a baissé de 12, 18 ou 30 mètres en une seule génération. L'eau accumulée sur des milliers d'années depuis la dernière ère glaciaire est inlassablement pompée pour les besoins de l'agriculture industrielle, pour la révolution verte"
[ Dernière édition du message le 11/12/2018 à 17:21:29 ]
#Houba
Ex-producteur retraité de la musique en 2016
El Migo
chapolin
pek
Je n'ai pas lu toutes leurs publications, mais j'ai trouvé celui-ci particulièrement intéressant.
https://www.lemonde.fr/climat/article/2018/12/12/le-100-d-electricite-renouvelable-un-objectif-ambitieux-mais-realisable_5396242_1652612.html
Dr Pouet
le développement de solutions de stockage d’électricité pour pallier l’intermittence des moyens de production solaires et éoliens
En France, contre le bouleversement climatique, on devrait mettre la priorité sur : vélo et transports en commun, manger moins de viande, mieux isoler les bâtiments...
#Houba
accroissement draconien du rythme de rénovation énergétique des bâtiments
J'ai toujours un peu de mal avec ça. Beaucoup de l'ancien est difficile à améliorer significativement. Une maison 1930 comme la mienne avec des murs pleins et des plafonds à 3,60 mètres elle aura toujours des murs pleins et des plafonds à 3,60 m. Sauf rénovation hyper-lourde (reconstruire une enveloppe isolante autour, sans laisser de ponts thermiques) il faut détruire et reconstruire. Et avant de rattraper le coût énergétique d'une destruction/reconstruction ça prend des dizaines d'années, sans même parler du coût financier.
Ex-producteur retraité de la musique en 2016
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