Le Pub de l'écologie
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Anonyme

en dégrossissant vulgairement la chose je me suis rendu compte que comme sur pas mal de sujets, on à pas tous les mêmes idées. et c'est ca qui est super :petitnicolas:
pour eviter de pourrir tous les sujets avec nos bio-conneries, je vous propose juste de nous dire si vous pensez:
1/ que la planète court un réel danger.
2/ que c'est pas si catastrophique que ca et qu'on à le temps de voir venir les choses sans paniquer.

le reverend

Le jour où on découvrira que Jean la Rage c'est le Dr Jekill de Dr Pouet, on fera moins les malins
Putain, 22 ans que je traine sur AF : tout ce temps où j'aurais pu faire de la musique ! :-( :-)

Dr Pouet


Dr Pouet

[ Dernière édition du message le 30/06/2019 à 13:11:39 ]

Soot_and_Stars



Dr Pouet


Dr Pouet

http://www.frigoristes.fr/article.php?sid=383&fbclid=IwAR1Q2vwCeId6EvdUFc56G8lTQQfhHdGnzR2Iq9yI2D9s2ZdIYN6HuVwB9og#.XRlCpeC-ihC

Anonyme

Après Aphatie, c’est aussi la majorité des jeunes polytechniciens qui se préoccupent de l’enjeu écologique :
Ils sont que 3 en polytechnique ?



Dr Pouet


Anonyme



Dr Pouet


C’est vrai que les émotes auraient pu lever le doute !

Lux Inferno


Anonyme


Lola Tance


[ Dernière édition du message le 01/07/2019 à 11:41:09 ]

Anonyme


Point-virgule

Qu'ils cherchent à comprendre comment fonctionne ce bordel de connexions neuronales, très bien, mais au point où ils en sont à tâtonner, ils devraient vraiment éviter de croire qu'on peut réduire l'humanité à leurs (encore) maigres découvertes sur le cerveau parce que là, ils ne font plus de la science mais de l'idéologie et en viennent à justifier les pires trucs de nos sociétés actuelles. Et comme par hasard, ça va dans le sens d'une société ultra-libérale, réduite au consumérisme.

« La vie sans musique est tout simplement une erreur, une fatigue, un exil. », Friedrich Nietzsche. ♫

Anonyme


Anonyme

Qu'ils cherchent à comprendre comment fonctionne ce bordel de connexions neuronales, très bien, mais au point où ils en sont à tâtonner, ils devraient vraiment éviter de croire qu'on peut réduire l'humanité à leurs (encore) maigres découvertes sur le cerveau parce que là, ils ne font plus de la science mais de l'idéologie et en viennent à justifier les pires trucs de nos sociétés actuelles. Et comme par hasard, ça va dans le sens d'une société ultra-libérale, réduite au consumérisme.
Le pire c'est qu'il est globalement admis par les neurologues qu'en réalité notre cerveau nous manipule pour l'empathie, pas pour se comporter en rejetons de coureuses de remparts, via des "récompenses" accordées aux actions empathiques sous forme d'endormorpine et trucs associés....
Par contre, les mauvaises actions ne le sont jamais.
Pis parler de cerveau reptilien pour un être humain c'est comme parler de cerveau de souris chez le chat, ça n'a aucun sens.

Denfert

Nan mais quand les neuroscientifiques se piquent d'expliquer des phénomènes sociaux et culturels, à coup de "le cerveau nous oblige", "le cerveau reptilien" ou encore "le cerveau est programmé pour", je me dis quelle misère.
Le truc c'est déjà de ne pas confondre les études publiées par les scientifiques et le retraitement putaclic qui en ai fait par les médias.

Anonyme



Dr Pouet

Heureusement qu’ils ont construit des pyramides pour qu’on soit au courant.

samy dread

https://www.revue-ballast.fr/daniel-tanuro-collapsologie-toutes-les-derives-ideologiques-sont-possibles/
avec un extrait :
Je discute le concept d’Anthropocène mais je ne le combats pas. J’en prends acte comme de la conclusion à laquelle les géologues parviennent à partir de leurs critères de géologues : la montée du niveau des mers, les éléments radioactifs, les milliers de composés chimiques artificiels et la chute brutale de la biodiversité laisseront dans l’écorce terrestre des traces significatives de l’activité humaine. Les géologues estiment que cela marque l’entrée de la planète dans une ère géologique nouvelle. Celles et ceux qui s’opposent au terme « Anthropocène » ne contestent pas cette conclusion. Le problème est donc sémantique. Certes, parler de « Capitalocène » permet de pointer la responsabilité majeure du capital dans la destruction écologique. Mais la médaille a un revers : on invisibilise la responsabilité des pays du dit « socialisme réel ». Or cette responsabilité n’est pas mince : pour rappel, avant la chute du Mur, l’Allemagne de l’Est et la Tchécoslovaquie détenaient le record mondial des émissions annuelles de gaz à effet de serre par habitant. On peut s’interroger aussi sur l’utilité de cet escamotage, au moment précis où nous avons besoin de comprendre pourquoi ces pays ont été productivistes, afin de ne pas retomber dans les même ornières… À mon sens, le point clé n’est pas la sémantique mais la datation. Si les géologues sont cohérents avec leurs critères de géologues, alors le changement d’ère n’intervient pas avant la deuxième moitié du XXe siècle, ce qui signifie que les interprétations misanthropiques du terme « Anthropocène » sont contrées : ce n’est pas l’espèce humaine qui est responsable mais son mode historique de production. Cet aspect est décisif, car le danger d’une misanthropie essentialiste basée sur une pseudo-science est très réel aujourd’hui, et se développe dans le sillage de la barbarie capitaliste montante. En même temps, il est évident que le fait objectif du changement d’ère ne clôt pas le débat. Il l’ouvre au contraire, et on voit bien, à partir des arguments pro et contra, que les critères des géologues sont inadaptés, en tout cas insuffisants, pour la simple raison que les causes du changement d’ère ne sont pas « naturelles » mais sociales. D’où la nécessité de la critique, et de l’intervention des sciences humaines et sociales : histoire, sociologie, économie.
Non je ne mettrai pas de pull

Point-virgule

Certes Denfert, certes, mais le glissement est fréquent et, je trouve, encouragé, ou du moins bien accompagné par ces mêmes scientifiques qui ne rechignent pas à s'aventurer hors de leur domaine de compétence et de savoir, quand ce ne sont pas leurs études qui s'aventurent elles-même en terrain glissant. D'ailleurs, Sébastien Bohler a une formation de biologie moléculaire, au labo de Jean-Pierre Changeux.
Amha, les neurosciences sont d'une part victimes de l'effet de mode qu'elles suscitent (c'est à la mode donc on va tout expliquer à partir de ce qu'on connaît du cerveau) et d'autre part, accompagnent très bien l'idéologie dominante actuelle : réduire l'homme à une machine computationnelle, à son cerveau et ses neurones pour ignorer la culture, l'histoire, la société ou la politique.
« La vie sans musique est tout simplement une erreur, une fatigue, un exil. », Friedrich Nietzsche. ♫
[ Dernière édition du message le 01/07/2019 à 14:49:09 ]

samy dread

D’un point de vue économique, comment concilier les investissements gigantesques nécessaires à la transformation de nos systèmes productifs — l’énergie en premier lieu — et une certaine décroissance du PIB ?
« Si l’on met de côté le climato-négationnisme de Trump et Bolsonaro, la seule réponse du système consiste à développer des technologies insuffisantes, incertaines et dangereuses. »
La question me semble mal posée. D’une part, le PIB n’est pas un indicateur pertinent. Il faut impérativement, pour rester dans les clous écologiques, réduire massivement les émissions de gaz à effet de serre, donc l’extraction, le transport et la transformation de matières, donc la consommation d’énergie. Par conséquent, la transition socio-économique doit être cadrée par des indicateurs physiques. D’autre part et surtout, ce sont précisément les investissements gigantesques nécessaires à la transformation des systèmes productifs, en particulier du système énergétique, qui rendent indispensable la décroissance en question. La transition en effet ne consiste pas à dire qu’un système B pourrait fonctionner comme alternative au système A, mais à indiquer le chemin menant de A à B. Le système énergétique fossile n’est pas adaptable aux sources renouvelables. Il doit donc être mis à la casse de toute urgence et un nouveau système doit être construit. La tâche est énorme, et requiert inévitablement de grandes quantités d’énergie. Aujourd’hui, globalement, cette énergie est fossile à 80 %, donc source d’émissions de CO2. En d’autres termes : toutes autres choses restant égales, la transition elle-même sera la cause d’un supplément d’émissions.
Non je ne mettrai pas de pull

samy dread

Les collapsologues ne sont pas toujours très nets : il y a des nuances et des variantes dans leur discours. Mais, en définitive, ils tendent toujours à revenir à l’affirmation que « l’effondrement » est inévitable et que la seule réponse consiste a créer de petites communautés « résilientes », car il n’y aura pas d’autre moyen de survivre après l’apocalypse. Dans leur dernier ouvrage, Une autre fin du monde est possible, Pablo Servigne et ses amis vont jusqu’à écrire que « l’effondrement », c’est comme la maladie de Hutchinson, une maladie dégénérative, héréditaire et mortelle : il faut l’accepter et arrêter de se battre… Au lieu d’identifier le capitalisme comme la cause principale — je ne dis pas la seule — de la destruction écologique, ils naturalisent les rapports sociaux et font planer sur nos têtes une menace aux accents bibliques. À partir de là, toutes les dérives idéologiques sont possibles, et Une autre fin du monde, hélas, n’en manque pas…
Non je ne mettrai pas de pull

samy dread

c’est vers ces « solutions » d’apprenti-sorcier que le « capitalisme vert » s’oriente aujourd’hui. Pourquoi ? Parce que la seule manière rationnelle d’équilibrer l’équation climatique est intolérable pour lui. En quoi consisterait-elle ? Il faudrait décréter une mobilisation générale, dresser un inventaire de toutes les productions inutiles ou dangereuses, de tous les transports inutiles, et les supprimer purement et simplement — sans indemnités pour les actionnaires — jusqu’à atteindre les réductions d’émissions nécessaires. Il va de soi que cette opération requiert des mesures draconiennes, notamment la socialisation des secteurs de l’énergie et du crédit, la réduction massive du temps de travail sans perte de salaire, la reconversion des personnels dans des activités utiles avec garantie du revenu, et le développement de services publics démocratiques.
Non je ne mettrai pas de pull
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