Le Pub de l'écologie

Merci Rutger Hauer
par Paul Watson

En 1997, j'ai été détenu dans une prison néerlandaise dans l'attente d'un procès d'extradition vers la Norvège pour avoir coulé un de leurs baleiniers illégaux, le "Nybraena". J'ai été détenu pendant 120 jours et j'ai reçu un soutien incroyable de la part du public néerlandais et plus particulièrement de Rutger Hauer qui m'a rendu visite deux fois à la prison de Lelystad. Rutger a aidé à mobiliser d'autres célébrités et le tribunal néerlandais a décidé de me libérer sans extradition vers la Norvège.

Rutger est décédé le 19 juillet à l'âge de 75 ans et il nous manquera tellement à tous de Sea Shepherd.

Son soutien au cours des 22 dernières années nous a tous donné force et inspiration. Quand je suis revenu de mon exil de 15 mois en mer en 2013, Rutger et James Costa ont organisé un dîner à Hollywood pour m'accueillir à mon retour.

En 2006, Rutger était sur le tournage d'un film au Cap et a pris le temps d'emmener toute l'équipe du Farley Mowat pour dîner et boire un verre.

Quand nous avions besoin de lui, il était là pour nous et pour les baleines et les autres citoyens de la mer. Toujours généreux, toujours solidaire et toujours avec le sourire.

C'était un bon ami. J'ai navigué avec lui quelques week-ends à Santa Monica Bay et j'ai partagé des histoires et des expériences de vie.

En tant qu'acteur, il était une légende. Dans Blade Runner, il a fait en sorte que le réplicant qu'il représente possède plus d'humanité que les humains qui le poursuivent. Il jouait les gentils, les méchants, les aveugles et bien sûr, on se souviendra toujours de lui comme de l'Homme d'Orange, une légende dans son pays natal, les Pays-Bas et le monde.

Rutger était un berger de la mer (a Shepherd of the Sea), un héros pour la planète et une personne vraiment merveilleuse. Paul Watson

Incroyable Albert Barillé, auteur de cette série...

Bien sûr, mais on est d'accord que Nancy supprime ou pas tout son CO2 produit (ce qui est impossible en fait), ça ne changera absolument rien au réchauffement climatique planétaire.

Ben il faut le faire dans toutes les grandes villes des pays industrialisés...
Mais ça fait partie des actions à mener.

Edgar Morin : "La croissance exponentielle tend vers l’explosion"

02/08/2017 (MIS À JOUR LE 29/07/2019 À 10:25)

Par Hélène Combis

1974 | L'humanité vit à crédit jusqu'à fin 2019 depuis ce 29 juillet. Les ressources renouvelables en un an ont toutes été consommées. Le "jour du dépassement" intervient de plus en plus tôt... Il y a 40 ans, certains intellectuels s'alarmaient déjà des conséquences d'une croissance à tout va.



À partir de la crise de 1973, la croissance commence à avoir mauvaise presse, au grand dam des technocrates… En 1974, certains pointent déjà d'un doigt accusateur la production industrielle, la croissance frénétique des biens matériels. Comme l'économiste Louis Puiseux, auteur de L’Energie et le désarroi post-industriel (1974), dans cette émission :

Le reste de la croissance qui est par exemple la croissance du tertiaire, la croissance des services, la croissance des choses immatérielles… le nombre d’émissions de radio, de télévision, la consommation artistique, etc. peut se poursuivre indéfiniment, ne pollue pas, ne pèse pas, ne consomme pas, et est assez inoffensive. Ce qui est en question, c’est la croissance de l’artillerie lourde que représentent les biens matériels, et par exemple, les automobiles, les avions, tous les gros machins quoi. […]

Il est évident que quand on part d’un niveau de vie très bas, d’un très grand dénuement, les premiers biens matériels qu’on acquiert ont une utilité considérable : la première paire de chaussures, pour quelqu’un qui est toujours allé pieds nus, la première pompe électrique, pour quelqu’un qui a toujours été obligé d’aller chercher de l’eau avec un seau, sont des choses d’une utilité énorme. En revanche, à partir d’un certain niveau d’équipement, quand on se met à avoir cinquante paires de chaussures, la cinquante-et-unième ne sert vraiment pas à grand chose ! Quand on a déjà une voiture dans une famille, la deuxième voiture a une utilité beaucoup plus faible. […] De ce point de vue-là, la critique d’Ivan Illich est très forte, consistant à montrer qu’à partir d’un certain niveau, la croissance se dévore elle-même, devient comme Prométhée qui deviendrait son propre vautour et se dévorerait lui-même le foie. Louis Puiseux

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Hors sujet :

ca doit etre plaisant davoir une discussion avec toi dis donc...

Par contre, pour pas mal de villes c'est mal barré. J'ai plus foutu les pieds à Toulon, mais dans mes souvenirs, la ville était une autoroute 2x2 voies, les cyclistes (et les arabes) étaient tirés à vue, et la mer c'était un port pour paquebots civils et cuirassés et croiseurs militaires.
Si on pouvait raser la ville, la France produirait 50% de CO2 en moins et le FN perdrait la moitié de son électorat national.