Le Pub de l'écologie
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Anonyme
en dégrossissant vulgairement la chose je me suis rendu compte que comme sur pas mal de sujets, on à pas tous les mêmes idées. et c'est ca qui est super :petitnicolas:
pour eviter de pourrir tous les sujets avec nos bio-conneries, je vous propose juste de nous dire si vous pensez:
1/ que la planète court un réel danger.
2/ que c'est pas si catastrophique que ca et qu'on à le temps de voir venir les choses sans paniquer.
El Migo
oryjen
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L'artiste entrouvre une fenêtre sur le réel; le "réaliste pragmatique" s'éclaire donc avec une vessie.
El Migo
faut savoir que le pays est infesté de dromadaires
Il est surtout infesté d'humains, comme le reste de la planète non ?
Anonyme
infesté
El Migo
Dans le but de réduire les émissions de CO2, l'État australien a lancé une campagne d’éradication des dromadaires. Un dromadaire émet 45 kg de méthane par an, soit une tonne de CO2 en termes d'impact sur le climat. À titre de comparaison, le million de dromadaire australien, émet autant de CO2 que 300 000 voitures. L'État australien propose donc 75 dollars australien (équivalent à 56 euros) pour un dromadaire abattu
Ah ben finalement les Australiens luttent contre le réchauffement climatique, bonne nouvelle.
Quand y aura plus de dromadaires ils s'occuperont des centrales à charbon, promis.
Chaque chose en son temps.
Dr Pouet
Le chef de l'aviation critique Greta Thunberg et le mouvement "la honte de prendre l'avion"
par Adam Vaughan
L'industrie de l'aviation prévoit un retour de bâton contre le mouvement "honte de prendre l'avion" et Greta Thunberg, selon le chef de l'Association internationale du transport aérien (IATA).
Le directeur général de l'IATA, Alexandre de Juniac, a déclaré que Greta Thunberg avait fait passer l'impact environnemental de l'aviation au premier plan, mais il a fait valoir qu'elle mettait injustement l'accent sur l'aviation, qui émet plus de 2 % des émissions mondiales de CO2.
" Nous ne sommes pas le seul pollueur sur cette planète, et nous avons pris le sujet à bras le corps, directement et massivement ", a-t-il déclaré à New Scientist. Il a dit que son message mènera à un monde où les gens ne pourront pas se connecter. " Tout le monde resterait dans son petit village, derrière ses murs ", a-t-il dit. "C'est un retour en arrière, il y a presque un siècle."
M. De Juniac a déclaré qu'il aimerait rencontrer Mme Thunberg, disant qu'elle est trop pessimiste quant à la capacité de l'industrie à trouver des solutions. "J'aimerais lui dire que notre objectif est de voler plus et de polluer moins ", a-t-il dit. Un représentant de Thunberg a dit qu'elle ne serait pas en mesure de répondre aux remarques de Juniac.
L'IATA, l'organisme commercial qui représente les compagnies aériennes du monde, va s'associer à d'autres acteurs de l'industrie aéronautique pour lancer une campagne en 2020 afin de rassurer les personnes qui prennent l'avion mais qui hésitent à le faire en raison des préoccupations climatiques.
Il y a déjà des signes que le mouvement Flygskam (honte de prendre l'avion) qui a débuté en Suède a peut-être commencé à réduire les vols en Suède et aux Pays-Bas, les émissions de l'aviation dans ces deux pays ayant baissé entre janvier et juin.
L'industrie cible ce que de Juniac dit être les 40% de passagers qui sont préoccupés par l'impact de leurs vols sur le climat, plutôt que de se concentrer sur ceux qui ont déjà cessé de voler ou qui le feront de toute façon. Ces personnes devraient être rassurées par les efforts des compagnies aériennes pour réduire de moitié les émissions nettes d'ici 2050, a-t-il ajouté. "Ils ne devraient pas s'inquiéter de prendre davantage l'avion, ils ne devraient pas."
L'IATA ne divulgue pas le montant qu'elle va dépenser pour la campagne, mais de Juniac a qualifié ce programme de " significatif ".
Les compagnies aériennes misent sur les carburants d'aviation durables, comme le kérosène fabriqué à partir de déchets, pour réduire les émissions. Mais M. de Juniac a déclaré que de tels carburants sont encore trop coûteux et que les gouvernements doivent les encourager.
Les avions de grande taille fonctionnant à l'électricité ont encore au moins 15 à 20 ans de retard, a-t-il dit. "Pour utiliser l'électricité, il faut une percée spectaculaire dans le domaine des batteries ", a-t-il dit.
M. De Juniac, ancien directeur général d'Air France, a déclaré qu'il avait des doutes sur le changement climatique et l'impact du CO2 anthropique. "Non pas parce que je nie le changement climatique, mais parce que je pense qu'il y a des priorités plus urgentes en termes d'environnement ", a-t-il dit, énumérant la pollution de l'air, du sol et de l'eau.
Cependant, il a également déclaré : "Je n'ai jamais été totalement convaincu scientifiquement que c'était le CO2 qui était l'élément clé du changement climatique. Il y a d'autres gaz, d'autres causes". De Juniac n'a pas développé cette hypothèse.
Andrew Murphy, de l'ONG bruxelloise Transport & Environment, estime que l'industrie de l'aviation doit faire mieux. " Monsieur de Juniac n'aime pas entendre les dures vérités de Mademoiselle Thunberg, mais les émissions de l'aviation sont en hausse et les avions électriques sont à des décennies de distance ", dit-il.
Adam Vaughan s'est adressé à Alexandre de Juniac lors d'une réunion à Genève, en Suisse. Son voyage et son hébergement ont été payés par l'IATA.
https://www.newscientist.com/article/2227664-aviation-chief-criticises-greta-thunberg-and-flight-shaming-movement/
Cependant, il a également déclaré : "Je n'ai jamais été totalement convaincu scientifiquement que c'était le CO2 qui était l'élément clé du changement climatique. Il y a d'autres gaz, d'autres causes". De Juniac n'a pas développé cette hypothèse.
Jackbrelle
J'espère.
Après un échange d'idées, chacun peut repartir avec la sienne.
oryjen
Je crois qu'on mérite vraiment de s'en sortir, et de perpétuer Notre Espèce.
Hein.
Bon.
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L'artiste entrouvre une fenêtre sur le réel; le "réaliste pragmatique" s'éclaire donc avec une vessie.
Anonyme
De toutes façons, ça fait un long moment que j'ai admis la réalité, et cessé de me consoler avec des espoirs.
[ Dernière édition du message le 08/01/2020 à 12:47:48 ]
Jackbrelle
Y a pas QUE des connards, si?
Il se dit même que dans certaines contrées reculées vivent des humains qui en ont rien à foutre d'AVOIR et qui préfèrent Être...
D'ailleurs moi je crois qu'y en a partout des bipèdes comme ça, même j'en rencontre! On leur demande pas beaucoup leurs avis sur la Marche du Monde, plutôt de fermer leur clapet. Mais y sont là vivants réels.
Si.
Après un échange d'idées, chacun peut repartir avec la sienne.
le reverend
Cependant, il a également déclaré : "Je n'ai jamais été totalement convaincu scientifiquement que c'était le CO2 qui était l'élément clé du changement climatique. Il y a d'autres gaz, d'autres causes". De Juniac n'a pas développé cette hypothèse
Mais putain de tète de buse, on te demande pas d'être convaincu. On te demande d'additionner 1+1.
" Tout le monde resterait dans son petit village, derrière ses murs ", a-t-il dit. "C'est un retour en arrière, il y a presque un siècle."
ahhh il nous ressort encore la grande peur du retour en arrière. Ca faisait longtemps.
le kérosène fabriqué à partir de déchet
Et si celle-là vous n'y croyez pas, je vous en sors une autre !
putain, des avions qui volent au pet de marsouin.
Putain, 22 ans que je traine sur AF : tout ce temps où j'aurais pu faire de la musique ! :-( :-)
[ Dernière édition du message le 08/01/2020 à 13:01:20 ]
le reverend
Putain, 22 ans que je traine sur AF : tout ce temps où j'aurais pu faire de la musique ! :-( :-)
Anonyme
Au fait je précise pour ceusses qui auraient un doute, les dromadaires j'ai rien contre eux hein. J'ai même un très bon ami qui est dromadaire.
will_bru
Ah ? Des gens meurent ? Oui ben y zont qu'à mettre des max à gaz. Bande de ploucs.
In the midnight hour, she cried more, more, more, with a rebell yell she cried more more more...
Anonyme
y zont qu'à mettre des max
Dr Pouet
L’Australie brûle dans l’indifférence de ses journaux
Stéphane Baillargeon
7 janvier 2020
Le contraste dans la médiatisation des incendies ne pouvait être plus brûlant.
Jeudi dernier, alors que les grands médias de la planète consacraient leurs manchettes aux incendies catastrophiques ravageant l’Australie, The Australian, quotidien jugé le plus influent du pays, accordait sa première page à une chasse au trésor et à une histoire de contrôle des boissons alcooliques dans les communautés aborigènes. Cherchez l’erreur…
Un autre journal australien, le tabloïd The Courrier-Mail insistait en une sur la délirante histoire d’un devin prédisant le retour prochain de la pluie en se basant sur sa lecture des pelures d’un oignon. De même, le Herald Sun reléguait les nouvelles sur les incendies en page quatre.
Bref, l’Australie brûle et ses médias jouent de la lyre.
« The Oz », comme les Australiens surnomment The Australian, a subi un nouveau tir de barrage critique sur les médias sociaux pour son choix éditorial à la Néron. La direction a répondu en prétextant que sa salle de presse manquait de journalistes en cette période de fin d’année.
En fait, ce n’est que « business as usual », la routine habituelle, quoi. The Oz et d’autres médias australiens ne cessent de minimiser l’importance de la catastrophe incendiaire, tout en maintenant depuis le début de la crise leur couverture climatonégationniste adoptée depuis des décennies. C’était en tout cas l’exacte conclusion d’une analyse publiée vendredi par The Guardian, média britannique à l’audience mondiale qui a fait le choix contraire de s’engager à fond en faveur de la lutte contre les changements climatiques.
La veille de Noël, The Australian a par exemple dénigré comme « alarmistes » les critiques d’un ex-pompier en chef du pays jugeant sévèrement l’impréparation du pays pour faire face aux transformations du climat, réclamant la fermeture des centrales au charbon. L’Australie est le plus grand producteur mondial de houille.
La veille du jour de l’An, le même journal a publié une « nouvelle » présentée comme « exclusive » niant encore une fois l’importance des bouleversements climatiques.
Rien ne change
L’Australie est dominée depuis des décennies par des gouvernements et des médias climatosceptiques. Le pays offre un cas d’espèce sur l’alliance des sphères politique et médiatique pour fabriquer un consensus autour de cette position idéologique.
Le premier ministre libéral Scott Morrison, climatosceptique notoire, a répété ces dernières semaines qu’il en faisait déjà suffisamment contre les réchauffements du climat et que sa politique environnementale ne pouvait pas être tenue responsable des incendies.
Là encore, rien ne change. Les gouvernements conservateurs de Canberra restent à la solde des industries des énergies fossiles depuis des décennies. L’auteur Richard Flanagan, dans un texte publié le 3 janvier dans The New York Times, a écrit que son pays était en train de commettre un « suicide climatique » et que ses dirigeants semblaient « déterminés à l’envoyer à sa perte ».
Un classement mondial (le Climate Change Performance Index 2020) vient de placer l’Australie au 56e rang des 61 pays analysés pour ce qui est des effets combinés de ses émissions de gaz à effet de serre, de sa consommation énergétique, de son utilisation des énergies renouvelables et de ses politiques environnementales. Le Canada, classé au 55e rang, ne fait donc pas mieux.
Les États-Unis arrivent en dernière place, précédés en queue par l’Arabie saoudite. L’Australie glisse à cette toute dernière place pour les politiques climatiques, avec une note de 0 sur 100.
Rien ne bouge
La concentration de la presse place aussi la contrée australe tout en bas de la classe mondiale. L’Australie serait le troisième pays de la planète (après l’Égypte et la Chine) où les médias sont les plus concentrés.
News Corporation et les filiales du groupe Murdoch possèdent près de 90 % des quotidiens du pays. Par comparaison, le même Murdoch Group contrôle le tiers (32,5 %) du marché au Royaume-Uni, selon une enquête universitaire de la Nouvelle-Zélande datant de 2016. The Australian et The Courrier-Mail appartiennent à News Corp.
L’empire médiatique surpuissant du magnat conservateur Rupert Murdoch inclut aussi The Times de Londres, The Wall Street Journal et Fox News. The New York Times a publié en avril une enquête fouillée montrant comment la famille Murdoch a « déstabilisé les plus importantes démocraties de la planète ». Le réseau de télévision Fox a notamment contribué à faire élire Donald Trump et continue d’appuyer le président américain presque sans réserves.
En novembre, lors d’une réunion d’actionnaires de sa compagnie, le milliardaire de 88 ans Rupert Murchoch a assuré qu’il n’y avait pas d’opinions climatonégationnistes dans ses médias. Dès le lendemain, The Oz le contredisait en diffusant un texte parlant de « pollution des esprits », niant les effets des gaz à effet de serre.
Les journalistes et les chroniqueurs des sites et des journaux de News Corp n’ont eu de cesse également d’attaquer les politiques environnementalistes, de dénigrer la jeune militante Greta Thunberg, de s’en prendre directement aux médias concurrents qui relaient ou appuient les conclusions de milliers de scientifiques sur la réalité, l’ampleur et les conséquences des changements climatiques.
Ces autres médias continuent le boulot attendu sur la dévastation du pays. Les reportages et les chroniques en manchette alignent les références infernales pour faire comprendre la tragédie qui se joue dans l’Australie ignée « où le jour ressemble à la nuit », avec des flammes dépassant les 50 mètres, des tornades de feu, des millions d’acres déjà dévastés (dont une forêt classée au patrimoine mondial de l’UNESCO), peut-être un demi-milliard d’animaux brûlés et au moins 24 morts humaines.
Les récits plus classiques évoquent les tableaux d’esthétique diabolique de Jérôme Bosch ou de Brueghel l’Ancien. Les chroniqueurs plus de leur temps renvoient au monde de Mad Max. Et la saison des incendies va s’étendre sur encore plusieurs mois.
Une librairie du village de Cobargo en Nouvelle-Galles du Sud a placardé cet avertissement en vitrine : « La section des fictions postapocalyptiques a été transférée aux affaires courantes. » Le contraste avec les médias et le gouvernement australiens ne pourrait être plus ardent…
https://www.ledevoir.com/monde/asie/570296/l-australie-et-ses-medias-contre-les-changements-climatiques
[ Dernière édition du message le 08/01/2020 à 15:05:26 ]
Anonyme
L’Australie brûle et ses médias jouent de la lyre
C'est vraiment vilain de se moquer des autres, quand notre presse française - Le Monde y compris - est dans le bas du classement en termes de liberté de la presse.
J'imagine par exemple que l'Amazonie ne brûle plus... sinon, bien sûr que Le Monde en parlerait.
Bref, on reconnaît les coqs à leurs pieds pleins de merde et leur chant criard.
[ Dernière édition du message le 08/01/2020 à 15:26:52 ]
Dr Pouet

Dr Pouet
En 2016 et 2017 : +4%
En 2018 : +2,85%
En 2019 : +1,5%
Les survols représentent plus de 50%, les vols domestiques seulement 13% (donc environ 37% de vols internationaux avec départ ou arrivée en France).
Le trafic baisse depuis fin septembre (-2,5% en décembre).
Anonyme
Soot_and_Stars
Lola Tance
will_bru
In the midnight hour, she cried more, more, more, with a rebell yell she cried more more more...
Djardin
J'avoue prendre l'avion de temps en temps pour voir la belle famille dans le sud ouest, mais là avec 2 enfants c'est devenu un luxe, bref merci à eux je réduis mon empreinte carbone(à quand la téléportation?)
Pour traverser la France métropolitaine, faudrait réouvrir plein de lignes !
Sans forcément toujours passer par Paris.
et remettre des trains de nuit.
et baisser les tarifs, en subventionnant et en taxant (ou en arrêtant de subventionner) l'aérien et le routier.
Puis faudrait surtout avoir bien plus de vacances !
Parce que faire 8h de train pour un week-end, c'est raide. Faire 8h de train pour une semaine de vacance ou deux, ça se fait !
Référence en matière de bon gout capillaire et vestimentaire.
homme à tête de zizi.
Soot_and_Stars
Citation de Before_ :J'avoue prendre l'avion de temps en temps pour voir la belle famille dans le sud ouest, mais là avec 2 enfants c'est devenu un luxe, bref merci à eux je réduis mon empreinte carbone(à quand la téléportation?)
Pour traverser la France métropolitaine, faudrait réouvrir plein de lignes !
Sans forcément toujours passer par Paris.
et remettre des trains de nuit.
et baisser les tarifs, en subventionnant et en taxant (ou en arrêtant de subventionner) l'aérien et le routier.
Puis faudrait surtout avoir bien plus de vacances !
Parce que faire 8h de train pour un week-end, c'est raide. Faire 8h de train pour une semaine de vacance ou deux, ça se fait !
tout à fait d'accord , le changement de train à Paris quelle galère (j'arrive de la Gare du Nord ...)
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