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Végétariens, vegans et végétaliens c'est par ici !

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Sujet de la discussion Végétariens, vegans et végétaliens c'est par ici !
Histoire de ne plus polluer l'autre topic et comme c'est un sujet qui apparaît de temps en temps, on peut en discuter ici ! :bravo:
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141
Citation de Joeko :
Si on cessait de s'occuper, pardon exploiter, des vaches, cette espèce disparaîtrait, non ?


Marrant, ça me fait toujours penser au droit à l'avortement. Vaut mieux qu'un enfant ne naisse pas ou qu'il ait une vie de misère et de souffrance toute sa vie ?
142
Mouais, avorter ne fait pas disparaître l'espèce humaine, hein. Ce que je veux dire, c'est que la vache, de l'espèce Bos Taurus, est domestique, au sens où elle n'existe que parce que des aurochs ont été domestiqués par l'homme.
143
pourquoi une vache ne pourrait pas survivre sans l homme???
j ai l exemple d une vache de montagne qui c était barrée de son enclos. Elle a tenue 1,5 ans avant de se faire attraper...
144
Oui, certaines vaches sont sans doute capables de survivre dans certains espaces (une prim'Holstein en montagne, j'ai des doutes) mais je ne pense pas que l'espèce puisse se perpétuer sans l'intervention de l'homme. En tout cas, une vache sauvage, ça s'appelle un auroch, et c'est une espèce disparue.
145
Oui Joeko, j'avais compris ;) Mais ça ne change pas le sens de ce que je disais.

Qu'il ne reste que quelques membres de l'espèce Bos Taurus heureuses et en bonne santé dans des réserves naturelles prévues à cet effet par exemple, est-ce que ce serait un problème ?

Ou faut-il absolument qu'une espèce domestique perdure en grand nombre, peu importe les conditions de vie réelles des individus vaches ?
146
Citation :
Heu... on fait de la merde avec les végétaux autant qu'avec les animaux hein!? Pollution intolérable majeure n'est absolument pas l'apanage des éleveurs.
Si on est pragmatique, mettre en rapport la production de protéine animales et végétales pue du cul: c'est oublier bien vite la production non-food végétale qui déboise, nique les paysages et les gens... Dans son ensemble, toute la Production Humaine Intensive est merdeuse et suicidaire.


J'apporte une nuance, on ne fait pas de la merde avec les végétaux autant qu'avec les animaux mais on fait de la merde avec les végétaux pour créer cette merde avec les animaux.
Autrement dit, sans cette merde avec les animaux il y aurait dix fois moins de merde avec les végétaux ...

[ Dernière édition du message le 30/10/2018 à 14:53:23 ]

147
Ah mais je crois qu'ici on est tous d'accord pour dire que l'élevage industriel est monstrueux. Passé ce point les avis divergent. Je crois que je l'ai déjà dit plus haut, mais ma grand-mère avait, entre autres, des vaches élevées en plein air, chacune se reconnaissait au prénom qu'elle lui avait donné. Elle faisait aussi elle-même sa viande et avait un saloir. Je ne vois pas le mal là-dedans, au contraire.

Tout comme je ne vois pas le mal à conserver la tradition de la bonne cuisine, avec de bons produits, animaux compris. Ça n'empêche pas de consommer moins de viande et encore moins de vouloir que les animaux soit traités avec humanité.

Après ma réflexion sur les vaches, c'est quand même une interrogation vis-à-vis de ceux qui refusent toute exploitation des animaux, vu que l'existence même de l'espèce résulte de cette exploitation. Bon, on peut toujours dire que l'humanité s'est trompée pendant 20 000 ans et faire des réserves de vaches. Je me demande qu'elle gueule ça aurait...

Ça me fait penser du coup : dans l’antispécisme, on donne quel statut aux chiens et aux chats ? On ne les mange pas, donc ça irait ? Mais le chat qui est pris pour chasser des souris dans une épicerie, ou le chien d'aveugle ou celui de sauvetage ? Ils sont exploités ou ils rendent service ?
148
Citation de Joeko :

Après ma réflexion sur les vaches, c'est quand même une interrogation vis-à-vis de ceux qui refusent toute exploitation des animaux, vu que l'existence même de l'espèce résulte de cette exploitation.


Ben justement, pour la plus grande partie de "ceux qui refusent toute exploitation des animaux" ce n'est pas l'existence de l'espèce qui importe le plus, mais les conditions de vie des individus.


Citation de Joeko :

Ça me fait penser du coup : dans l’antispécisme, on donne quel statut aux chiens et aux chats ? On ne les mange pas, donc ça irait ? Mais le chat qui est pris pour chasser des souris dans une épicerie, ou le chien d'aveugle ou celui de sauvetage ? Ils sont exploités ou ils rendent service ?


Il n'y a pas un antispécisme mais des antispécismes avec des auteurs pas toujours d'accord sur tout, tout le temps.
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Des réponses sur l'éventuelle "disparition" des espèces exploitées en élevage
https://vegan-pratique.fr/idees-recues/animaux-disparaitre/

Des réponses à diverses questions typiques
https://vegan-pratique.fr/pourquoi-devenir-vegan/idees-recues/

Et une interview de Lewis Hamilton (pas que je sois pro-sports automobiles mais ça illustre bien la compatibilité des régimes végétaux avec la performance physique)
https://www.vegactu.com/actualite/lewis-hamilton-a-propos-du-veganisme-une-fois-que-vous-franchissez-la-ligne-vous-ne-pouvez-pas-revenir-en-arriere-26327/?fbclid=IwAR2N0nEWZ77Xmawc-b-AKkBSUEp68-qxBy57KLRtG4mZIQ4YR4Zxo4Mubj4
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Le problème, même si la philosophie est fondamentale, c'est qu'on est progressivement en train de glisser d'une situation préoccupante, urgente, à une situation sans retour au niveau du climat. C'est bien beau les quelques vaches élevées par grand-mère mais que sont-elles dans le débat face au gigantisme du massacre industriel ?
Tous les curseurs sont au rouge, le bateau coule dans les flots sanguinolents de milliards d'animaux sacrifiés à la bêtise et au caprice humain et l'on se préoccupe pour justifier son bout de viande dans son assiette de rêveries à propos d'animaux élevés dans la sagesse et l'amour ?

L'enjeu est simple, il y a des millions de gens qui arrêteront de manger de la viande si leur médecin et la science leur disait qu'il n'y a aucun soucis à le faire, bien au contraire. Mais encore ils ne pourront pas arrêter si on ne leur explique pas comment se nourrir autrement. C'est aussi bête que çà.

Dans les faits l'immonde industrie de la viande n'est plus soutenable pour des raisons morales et philosophiques (comme cela devrait pourtant être le cas), mais plus soutenable à cause du désastre écologique que cela provoque. C'est pragmatique, mathématique.

Il y a un moment où un enfant doit se raisonner parce que sinon çà va mal se passer. C'est pareil aujourd'hui à l'échelle de l'humanité. Hier par exemple en faisant mes courses pour le sandwich du midi j'ai replacé dans le rayon le thon que j'avais pris, à contre cœur, parce que j'adore çà. Mais je me suis dit "stop", laisses le vivre le thon et fais toi un sandwich avec autre chose d'aussi nourrissant. J'ai n'ai pas passé au bout du compte une moins bonne journée et çà ne m'a pas empêché d'aller trouver en foret l’après-midi une bonne fricassée de lépiotes élevées, il y avait même un cèpe. Et je n'en ai pas moins apprécié la soirée au cinéma, ni le livre que j'ai lu à mon retour ...

[ Dernière édition du message le 30/10/2018 à 15:38:49 ]