Végétariens, vegans et végétaliens c'est par ici !
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Anonyme
Spacionot (ex Cola Verde)
Pour les questions écolo on en a déjà parlé en long, et en large sur ce sujet. Il suffit de remonter au début.
[ Dernière édition du message le 26/09/2021 à 22:03:20 ]
Anonyme
Ou bien
https://www.lemonde.fr/idees/article/2018/06/28/l-argumentation-biologique-soutenant-l-antispecisme-est-erronee_5322720_3232.html
Je ne sais pas vraiment sur quel pied danser.
[ Dernière édition du message le 26/09/2021 à 22:12:59 ]
chapolin
Faite cuire du riz.
Dans une casserole faite rissoler dans de l'huile d’olive quelques gousses d'ails finement émincées, de telle sorte que l'huile va se charger des parfums de l'ail, attention à ce que çà ne brûle pas ...
Puis au bout d'un moment mélangez le riz dans l'huile et l'ail.
D'autre part dans une petite casserole faites chauffer environs 2 ou 3 cuillères à soupe d'eau, puis délayez dedans 2 grosses cuillères à café de purée de cacahuète (attention, de la purée, pas du beurre !!)
Ajoutez 2/3 de cuillère à café de concentré de tomate
Mélangez bien, éventuellement ajoutez un peu d'eau
Puis au bout d'un moment ajoutez et délayez 2 cuillères à café de purée de sésame complet
Mélangez jusqu'à ce que ce soit bien liquide
Et enfin ajoutez une proportion de crème d'avoine, pour que çà fasse une bonne sauce
Vous pouvez poivrer, saler, ajouter un peu de muscade etc etc
Servez le riz bien huilé avec la sauce ... régalez vous !
Anonyme
C’est pour combien de personne et ça coûte quoi, environs ?
Anonyme
2 grosses cuillères à café de purée de cacahuète (attention, de la purée, pas du beurre !!)
purée de sésame
crème d'avoine
Disons, j’achète toussa.
Après, je ne vais pas tout utiliser et je ne sais absolument pas quoi en faire.
Je fais quoi des restes ?
chapolin
Je pense que tous les arguments végan que j'ai lu il y a peu sur ce fil sont hautement respectables et ils doivent être. Mais je pense aussi que le petit éleveur amateur, mais sérieux, car il s'en nourri, qui élève 5 ou 6 poules (ce qui est parfait pour une conso perso d’œufs) dans des conditions bien sympas, même si il les empêche de couver à loisir et provoque ainsi une certaine forme de maltraitance, doit être également, donc en contradiction avec les premiers. Pour cet éleveur sa conviction sera sans doute que la maltraitance est négligeable. Mais négligeable ou pas, à partir du moment où il consomme ses œufs, c'est à mon sens une prédation et les prédations sont dans l'ordre des choses, avec leur lot de souffrances, quand un requin dévore un phoque il y a souffrance, enfin justement c'est là qu'il faudrait étudier où sont les limites acceptables pour l'humanité et surtout tenables si on veut préserver notre monde. De la même façon; le pêcheur qui trempe sa ligne pour pêcher un poisson et le consommer, moi je ne le fais plus, c'est aussi respectable si la personne en tire sa subsistance. Si le pêcheur était une proie possible, le poisson pêché ne l'aurait sans doute pas raté mais tout le monde sait çà . A chacun d'avoir sa conviction et de choisir son mode de vie. C'est ainsi que je vois notre monde en harmonie, avec des végétariens et des végans et les autres. Ça n'empêche pas bien sûr d'évoluer, à chacun son chemin.
Par contre il y a un moment où ce n'est plus une affaire de conviction quand les choses deviennent ubuesques, industrielles, toxiques, nocives pour le monde et que clairement tout le monde est impacté. Il faut lutter contre ces horreurs. Je pense que l'élimination de ces petits qui sont balancés aux abattoirs dans la production laitière en fait déjà partie. Et puis arrêter de consommer de la viande est une urgence, une nécéssité climatique liée à notre propre survie. Après je me dis que de toute façon on ne peut pas survivre indéfiniment en étant cruel, inconscient et grossier comme l'humanité l'est actuellement.
Poser des limites est très complexe et en tout cas pour moi, végétarien et parfois pesco-végétarien, dans ce contexte d'horreures industrielles les réflexions véganes sont bienvenues. C'est une forme de recherche qui doit avoir lieu et des questions qu'on doit se poser de toute façon.
Voici un exemple personnel des limites dont je voulais parler: j’essaie au maximum de ne plus consommer d’huîtres ouvertes à l'avance, car je pense que faire souffrir ainsi, ou même risquer de faire souffrir ainsi un être vivant n'est pas acceptable, en tout cas pour ma part. Vous imaginez qu'on vous arrache un bras et qu'on vous laisse ainsi pendant 2/3 heures avant de vous dévorer ? Donc si je veux consommer des huîtres, je les mange au moment de les ouvrir ou directement sur le rocher à marée basse, en bon prédateur respectueux de sa victime qui va le nourrir.
Après avec l'âge je finis par ne plus en consommer, c'est un cheminement personnel qui amène vers le paisible.
[ Dernière édition du message le 27/09/2021 à 09:04:07 ]
Spacionot (ex Cola Verde)
D'emblée pour elle, les humains sont les seuls êtres au monde doués de raison.
Pas la peine d'aller plus loin, elle est toujours au 18 éme siècle et n'a aucune idée de ce qu'est l'éthologie et de ce que cette science a produit comme travaux sur l'intelligence animale.
Voilà l'article de cet interview....Pour lequel je propose un autre titre : "le spécisme d'Ariane Nicolas est une expression ancienne du narcissisme humain".
https://www.marianne.net/societe/ariane-nicolas-l-antispecisme-est-une-expression-nouvelle-du-narcissisme-humain
[ Dernière édition du message le 27/09/2021 à 02:05:56 ]
Anonyme
Ça permet d’y voir plus clair.
La réponse, c’est à chacun.e de la choisir.
D’ailleurs j’ai une bonne amie ( qui le reste ) qui m’a répondu : « ça ne me gène en rien de manger de la viande, c’est normal, nous sommes des prédateurs au sommet de la chaîne alimentaire » . Le lait, les œufs sont juste des ingrédients pour faire des gâteaux.
Les amérindiens pensent aussi que le monde est fait ainsi et que les animaux sont là pour être mangés par les hommes.
Ce n’est pas mon avis.
Pour moi, il est temps de sortir de la barbarie y compris pour la sauvegarde de l’espèce humaine.
Quant aux vaches et aux cochons qui envahiraient les rues si on ne les mangeait plus, c’est un mauvais scénario de série B parce que leur nombre est contrôlé et voulu : par an, environ 200 milliards d’animaux sont abattus dans le monde pour être mangés (élevage industriel ou artisanal).
[ Dernière édition du message le 27/09/2021 à 12:34:52 ]
Anonyme
dsikolg, la seule question à se poser est : le traitement de tes poules que tu estimes être correct, est-ce que tu aimerais qu’un être plus fort, peut-être plus malin (mais pas forcément plus « intelligent »), te l’applique ?
Ça permet de voir plus clair.
La réponse, c’est à chacun de la choisir.
Ouais, franchement, ça ne me dérangerait pas.
Elles montrent aucune envie de se barrer, si j’ouvre la porte de l’enclos elles font leurs petits tours et reviennent avant la nuit, si une poule tarde à rentrer, il suffit de lui indiquer gentillement la direction sans avoir à lui courir après.
Les enfants jouent au milieu du poulailler, les poules sans aucune crainte sont curieuses des divers jeux des enfants.
Si elles entendent la porte d’entrée ou une voiture rentrer dans la cours, le premier reflex, c’est de courir vers nous.
Puis, elles sont à l’abri des prédateurs, des intempéries, ont à manger à volonté, se font soigner.
Non, je ne crois vraiment pas qu’elles soient malheureuses, souffrantes, soumises ou quoi que ce soit du genre.
Aussi, je l’avoue sans problème, je m’en fous un peu de la vie d’une poule, sans doute autant qu’elles s’en-foutent de la mienne.
Quant aux vaches et aux cochons qui envahiraient les rues si on ne les mangeait plus, c’est un mauvais scénario de série B parce que leur nombre est contrôlé et voulu : par an, environ 200 milliards d’animaux sont abattus dans le monde pour être mangés (élevage industriel ou artisanal).
Je disais ça, si on arrête et ouvre les clôtures des élevages du jour au lendemain, pour laisser 200 milliards d'animaux se faire une retraite.
Puis, le cochon « sauvag »e qu’on nouri pour la chasse, on connaît le résultat quand il y en a trop : agriculteur qui râlent parce qu’ils se font bouffer leurs cultures, le sanglier qui s’approche trop du milieu urbain, et ça fait peur, on les abat en pleine ville, toussa… ça existe aussi ça.
Pour Ariane Nicolas
Ok, itw sur marianne, je laisse tomber, c'est trop puant.
Après, l'antispécisme, pour moi il y a beaucoup trop d’incohérence pour que j’y comprenne quelques choses.
Anonyme
Aussi, je l’avoue sans problème, je m’en fous un peu de la vie d’une poule
Pour moi, toute vie a droit au respect, y compris pour être (et se) respecté (-er) soi-même.
Je disais ça, si on arrête et ouvre les clôtures des élevages du jour au lendemain, pour laisser 200 milliards d'animaux se faire une retraite.
Pas si compliqué, il suffit d’arrêter l'insémination, et leur nombre va vite retomber à un niveau qui pose aucun problème à quiconque.
[ Dernière édition du message le 27/09/2021 à 13:18:11 ]
Anonyme
Pourquoi ?
Pour moi, toute vie a droit au respect, y compris pour être (et se) respecté (-er) soi-même.
Une poule, ça bouffe ses congénères, si elles sont faibles, malades, nouvelle venu dans le poulailler.
Un humain aussi, s’il se trouve dans une situation de faiblesse au milieu des poules.
Je n’y vois pas un gentil animal de compagnie, même si ça peut être amusant d’en avoir, ça reste un animal auquel je ne peux rien apparenter au comportement ou à la sensibilité d’un humain.
Contrairement à d’autre animaux, notamment des mammifères, je n’éprouve aucun sentiment affectif pouvant provenir d’une intention de cet animal.
Le seul comportement que je peux attribuer à une poule, c’est de vouloir bouffer absolument tout ce qui l’entour, et de se reproduire.
Ce n’est pas pour autant que je vais avoir moi même un comportement violent ou irrespectueux, et en même temps je ne vais pas lui offrir un traitement identique à ce que je peux réserver à un humain.
Par exemple, une poule malade, je ne vais pas lui offrir des soins dont certain humain ne peuvent pas bénéficier eux même, et je vais réfléchir à deux fois entre dépenser 10 fois le prix d’une poule neuve en soin vétérinaire ou mettre directement fin a ses souffrances sous le tranchant d’une lame.
chapolin
Désoler pour les questions cons, mais c'est exactement des ingrédients que je n’utilise jamais.
Citation :2 grosses cuillères à café de purée de cacahuète (attention, de la purée, pas du beurre !!)
purée de sésame
crème d'avoine
Disons, j’achète toussa.
Après, je ne vais pas tout utiliser et je ne sais absolument pas quoi en faire.
Je fais quoi des restes ?
Les purées de cacahuète et sésame se gardent longtemps.
Tu peux aussi tartiner ta purée de cacahuètes sur du pain, utiliser la purée de sésame en petites quantités dans d'autres plats que tu as l'habitude faire, comme élément "santé" etc etc
Et puis cette recette que je donnais, tu peux aussi la refaire de temps en temps, ou même utiliser la sauce sur d'autre trucs, bref, tu vas découvrir de nouvelles saveurs etc etc, le mieux est de continuer
[ Dernière édition du message le 27/09/2021 à 14:44:19 ]
chapolin
Anonyme
Pas si compliqué, il suffit d’arrêter l'insémination, et leur nombre va vite retomber à un niveau qui pose aucun problème à quiconque
TU veux dire l'élevage des hommes ou des animaux ? A.Barrau, je ne sais pas pourquoi, mais je ne l'entend jamais parler de ça :

Bah, Si on veut laisser une place aux animaux, il faut peut-être commencer à en prendre moins en étant moins nombreux.
le mieux est de continuer
Je vais essayer ça
Mais sans être convaincu que soit une solution pour sauver le monde, hein.
LD55
Edit : je n'ai pas encore ecouté, mais pour aller plus loin (si on supporte Finkelkraut
[ Dernière édition du message le 27/09/2021 à 18:39:47 ]
Anonyme
et en même temps je ne vais pas lui offrir un traitement identique à ce que je peux réserver à un humain.
Il ne s’agit pas de payer l’apero aux poules, juste leur foutre la paix.
Tu disais que leur situation ne te déplairait pas ( en tous cas chez toi ), personnellement je n’aimerais pas qu’on mange les ovules de ma conjointe.
Elles ne s’en aperçoivent pas ? Il y a rien de moins sûr et même si c'était le cas, celui qui les élève le sait bien.
Aurélien Barrau, j’ai longtemps cru qu’on avait enfin trouvé le bon.
Malheureusement j’ai déchanté.
Il brosse un tableau assez clair de la situation mais les quelques solutions qu’il propose ne sont pas du tout adéquates ( ce n’est bien sûr que mon avis ) .
Je préfère quand il parle d’astrophysique.
Bon, il est végé , c’est déjà très bien...
Un autre débat.
[ Dernière édition du message le 28/09/2021 à 13:14:40 ]
Anonyme
Tu disais que leur situation ne te déplairait pas ( en tous cas chez toi ), personnellement je n’aimerais pas qu’on mange les ovules de ma conjointe chaque jour.
Ce que tu dis est assez utopique, à moins d’aller fouiller dans ta conjointe, je ne crois pas qu’on puisse lui manger ses ovules, et ce n’est pas du tout ce que l’humain ou l’animal fait avec l’œuf d’une poule.
Puis, prélever un œuf qui n’est pas fécondé, ne va rien changer à sa finalité, quelqu’un va le manger, l'ovule non, personne ne va le manger.
Elles ne s’en aperçoivent pas ? Il y a rien de moins sûr et même si c'était le cas, celui qui les élève le sait bien.
Elles pondent, puis quittent le pondoir et laissent la place à une autre poule qui va pondre au même endroit, il n’y a plus personne dans le pondoir à l’heure d’aller se percher pour passer la nuit.
Chez moi, ça se passe comme ça.
Après, il faut aussi faire attention aux poules qui ont goûtés à l’œuf, certaines y prennent goût et deviennent des piqueuses d’œuf, elles sont capables de détruire leurs propres œufs. Autant se servir avant.
Dans le cas d’œuf non fécondé, les poules abandonnent assez vite l'idée de couver leurs œufs et abandonne ainsi leurs œufs, y'a plus qu'à.
Effectivement en présence de coq dans un élevage , il va y avoir des poules « couveuses », mais ça ne concerne pas toutes les poules, seulement quelques-unes, qui vont défendre les œufs, et si elles en ont la possibilité, vont se cacher pour pondre et couver.
Souvent, dans de petits élevages, ce sont des poules dont on se « débarrasse » assez rapidement.
Et vu que la plupart des élevages utilisent des incubateurs, les poules perdent l’habitude de couver.
Je ne dis pas qu’elles ne s’en aperçoivent pas, évidement qu’une poule va montrer une résistance, une défense de ses œufs au moment de lui prendre, dans le cas où elle-même est encore dans le pondoir et qu’on va être obligé de bouger la poule pour prendre les œufs.
Mais je fais parfaitement la distinction entre un œuf non fécondé abandonné par une poule et un œuf fécondé qu’une poule est en train de couver.
chapolin
Tu disais que leur situation ne te déplairait pas ( en tous cas chez toi ), personnellement je n’aimerais pas qu’on mange les ovules de ma conjointe.
En fait dans une prédation on a pas le choix, jamais, je veux dire en tant que repas. En d'autre terme si un prédateur mangeait les ovules de ta conjointe, cette dernière n'aurait pas le choix. Après il y a des subtilités comme les fruits qui se font manger pour que les graines soient déféquées plus loin ... Mais bon dans le règne animal celui qui se fait manger n'a jamais "envie" de se faire manger, sauf peut-être si il est malade ou mourant ?
Je ne pense pas qu'une poule se rendra trop compte de la disparition de ses œufs, c'est un fait auquel elle s'adapte et une réalité qui lui échappe. Elle pond tous les jours sans se poser de question et bon si il y a un œuf et bien elle le couve, ou pas car parait-il, il peut leur arriver de manger leurs œufs. Lorsque je me suis occupé un été d'un poulailler de 16 poules il y a deux ans, je devais ramasser les œufs le matin pour éviter qu'elles prennent goût à manger leurs œufs. Pour l'anecdote je me suis retrouvé à m'occuper du jardin et du poulailler de mon assistante maternelle Tunisienne pendant un mois et demi alors qu'elle était rentré au pays. Je me suis retrouvé avec environ 250/300 œufs et je ne savais plus quoi en faire !! En même temps elles étaient supers cool les poules, elles me faisaient la fête quand je venais et elles aimaient se faire caresser, c'est vraiment sympa une poule, j'ai adoré bien que çà a été un sacré boulot. Elle adoraient particulièrement quand je leur rapportais des légumes (même bons, avec moi tout le monde a sa part) du jardin, c'était la fête !
Après évidemment dans l'idéal la poule couvera jusqu'aux poussins et il y a tout un tas de mécanismes instinctifs mêlés d'émotions, de tendresse, de quiétude etc etc, la beauté de la vie partagée par tous les êtres vivants.
Donc deux cas de figures, Ose music qui ne consomme pas d’œuf et respecte le vivant jusqu'à un niveau sacralisé, une forme ultime de paix et de respect et dsikolg qui lui élève quelques poules pour manger leurs œufs et là on est dans une relation classique naturelle qui à mon sens est saine du moment que les poules ont de l'espace, son bien nourries, peuvent aller à l'air libre et exprimer leur vie de poule, certes en captivité, mais ne sommes nous pas nous aussi humains captifs de nos villes et nos maisons ? Si les poules avaient une réelle conscience du fait que leurs "enfants" se font manger, et qu'elles en souffrent je pense qu'un certains nombres de gens qui en élèvent pour leurs œufs ne le feraient plus. Je pense que ces deux points de vue, de convictions, de choix sont nécessaires et des facettes complémentaires du phénomène de la vie.
D'un point de vue moral, par contre, je pense qu'il faut légiférer en matière de souffrances organisées, c'est à dire dès qu'on est dans un élevage qui provoque une concentration dans un espace qui clairement restreint différentes perspectives qui sont des conditions au bien-être. Je pense ainsi qu'un énorme pourcentage d'élevages pros de poules devraient fermer ou bien être revus, presque tous sans doute. Ce qu'a d'ailleurs fait en partie mon assistante maternelle un an plus tard quand ils ont doublé la surface de leur poulailler le rendant vraiment confortable, très propre, hyper bien entretenu avec donc un espace important. Maintenant il faudrait à mon sens offrir à leur poules un terrain vague en herbes en plus ... Et alors je serais prêt sans aucun problème à leur payer 4€ les 6 œufs ... C'est un autre débat mais je pense qu'on augmentera pas le bien-être animal sans payer un prix plus juste pour ce que nous mangeons, nourritures végétales y compris ...
[ Dernière édition du message le 28/09/2021 à 21:56:40 ]
Anonyme
En même temps elles étaient supers cool les poules, elles me faisaient la fête quand je venais et elles aimaient se faire caresser, c'est vraiment sympa une poule
Qu’est-ce qui te fait dire qu’une poule te fait la fête où qu’elle aime se faire caresser ?
Alors oui, les poules viennent vers toi, perso j'interprète ça comme :
humain = donner à manger
premiers arrivés = premier servi.
Elles ne te font pas la fête, elles se concurrencent être elles pour être les premières à manger et pour manger le plus.
Se faire caresser, pour moi dans ce cas, elles ont un comportement qui ressemble plus à celui de la tortue qui rentre dans sa carapace, elles sont dans une situation où elles se tapissent, et dans ce cas tu peux la caresser.
Autrement, je n’ai jamais vu une poule venir réclamer un câlin, comme un chat ou un chien.
chapolin
La plupart des humains devant un bon plat ressentent de l'enthousiasme, ils salivent, ils gesticulent, rigolent et pourquoi pas les poules ? devant la perspective de manger, si possible des choses dont elles raffolent ? Elles ressentent bien sur elles aussi de l’enthousiasme tout simplement parce que ce sont des mécanismes psycho-physiologiques: nous rigolons et elles caquettent. Ce qui n'est pas incompatible d'ailleurs avec "humain égal donner à manger" et "premier arrivé, premier servi" puisqu'on voit aussi ce genre de comportement chez les humains, par exemple en cas de panique: "premier sorti premier sauvé" ... car il faut savoir qu'en réalité contrairement à ce que tout le monde croit et le fameux adage "les femmes et les enfants d'abord", dans les naufrages ce sont en général les femmes et les enfants qui périssent en premier ...
Après quand tu donnes des choses qu'elles aiment aux poules, elles sont tout simplement "contentes" au même titre qu'un être humain savourant sont plat dans un restaurant. Bon l'humain entamera sur une discussion philosophique certes (ou ne tarira pas de propos basiques sur la nourriture, c'est selon) et la poule elle restera poule et je ne sais pas ce qui passe par la tête d'une poule, mais en tout cas, avoir un bon truc dans la bouche ou le bec provoque des sentiments de bien-être, de plaisir etc etc, qu'on soit poule ou humain, tout simplement parce que le plaisir de manger, le plaisir du goût est l'un des rouages essentiel de la survie, sans doute le même pour tout ce qui a une langue ...
Anonyme
Le problème pour savoir ce que ressent un animal, c’est qu’il n’a pas la parole pour te le dire, alors tu vas interpréter différents signes en les comparant à notre attitude d’humain.
Dès la naissance, les animaux ont des comportements innés, qui leur permettent d’agir de manière instinctive, sans réfléchir.
Par la suite, ils développent un comportement acquis, on peut dire par l'apprentissage, signe d’intelligence.
Puis, à cela, viennent se mêler différents reflex, certains innés qui contribuent à l’apprentissage, d'autres qui se développent et se complexent par l’apprentissage, ou encore ils peuvent être des mécanismes de défense : exemple fermer les yeux pour les protéger.
Tu vas interpréter une poule qui ferme les yeux comme un signe d’apaisement, parce que oui, si toi on te fait un massage, il se peut que tu fermes les yeux, donc automatiquement la poule aussi.
Mais en fait, peut être que non, car grattouiller le cou, à proximité des yeux, ça peut aussi simplement être une forme de continuité d'un reflex de protection des yeux, tout comme un nourrisson humain ferme les yeux si tu le touche au dessus du nez, pour le bébé humain, ça se nomme le reflexe glabellaire, ce n’est pas un signe d’apaisement, c’est un reflex.
Dans le cas que tu mentionnes, il me semble, qu’aucun de nous soit capable d’affirmer avec certitude que la poule présente un signe d’apaisement ou non, moi non.
Et pourtant, fermer les yeux d'une poule, c'est une expérience que je connais très bien.
Voir amuser les enfants en leur apprenant à endormir une poule...
chapolin
En tout cas on voit très bien quand elles ont peur et on ne se pose pas la question, alors pourquoi faire une différence avec l'apaisement et chercher forcément d'autres raisons ? Nous sommes nous aussi des animaux et en ce sens de parfaits modèles ...
Anonyme
En tout cas on voit très bien quand elles ont peur et on ne se pose pas la question, alors pourquoi faire une différence avec l'apaisement et chercher forcément d'autres raisons ?
Simplement, je ne suis pas convaincu qu’il y ait un lien avec l’apaisement.
Toi même tu fermes les yeux dans des situations de peur, de danger, de douleur, face à l’inconnu, au vide, etc...
Le cou est l’endroit le plus vulnérable chez la poule, et chez beaucoup d’animaux, elle n’aime pas qu’on y touche, et montre un comportement de défense. C’est aussi à cet endroit que beaucoup de prédateur s’attaquent en premier, et toi même ça ne te viendrait pas à l’idée de l’attraper par le cou.
Dans le cas où tu l’habitues à se faire tripoter par l’humain, qui est une méthode pour rendre une poule « docile », en lui montrant par apprentissage répété que tu n’es pas un danger pour elle, évidement en passant par des étapes où tu forces la poule à avoir un contact avec toi, ce qui n’est absolument pas un choix naturel pour elle, à l’usure, elle ne bouge plus et se laisse saisir.
À partir de ce moment, tu peux commencer à lui faire des grattouilles dans le cou, qui demandent quand même un certain blocage de la poule pour pouvoir être réalisé, c’est-à-dire sous une forme de soumission, ça me parait évident que tu observes un mécanisme de défense et non un apaisement.
Ou alors, c’est qu’elle est perchée, déjà à moitié endormie, et qu’il est simplement l’heure pour elle d’aller au lit.
LD55
Anonyme
mais je pense qu'on augmentera pas le bien-être animal sans payer un prix plus juste pour ce que nous mangeons, nourritures végétales y compris ...
Ce n’est pas en ajoutant encore une contrainte qui va toucher les plus pauvres que les choses vont s’arranger; au contraire.
La solution est ailleurs.
Un autre débat effectivement.
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