Végétariens, vegans et végétaliens c'est par ici !
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Anonyme
chapolin
Ensuite j'ai explicitement écris que cette recette était intéressante pour ceux qui aiment la viande, de par sa richesse (fromage blanc de brebis, beurre, gruyère).
Après tu dis que tu fais la même recette mais bon vu la quantité d'ingrédients que tu utilises çà n'est plus la même recette.
Personnellement je n'utiliserais pas de chèvre sec rappé comme çà. Le chèvre sec je le mange simplement avec du pain, sinon c'est trop fort pour mon goût.
Anonyme
Le chèvre sec que j’évoque, nan, tu ne peux pas le manger avec du pain, trop puissant pour ça.
C’est un crottin de chèvre qui a tellement été brossé pendant toute la durée de l'affinage, qu’à la fin il fait juste la taille d’un dé.
chapolin
Connais-tu le pelardon (fromage du sud) ? il y en a des hypers secs ... carrément bon.
Anonyme
chapolin
Ils en produise pas mal, je pense que tu pourras en trouver chez un fromager ou dans les grands rayons spécialisés genre Leclerc ...
Sinon pour le genre de rendu, tu coupes un crottin en deux et tu le laisses une semaine à l'air libre dans le haut du frigo
Anonyme
Les mères ne sortent jamais de la stabulation.
Quand les vaches sont trop vieilles pour produire, elle sont vendues pour en faire de la viande hachée.
Concernant les chèvres, il y a également une exploitation plus artisanale non loin que j’ai visitée. C’est moins flagrant mais le principe est le même. La propriétaire nous a dit qu’en dessous d’une certaine quantité de lait produit, la bête n'était pas rentable et partait à l’abattoir.
Pour l’exploitante, c’était simplement « normal ».
Une des raisons pour lesquelles nous avons décidé, ma compagne et moi, de passer du végétarisme au végétalisme.
Il faut peut-être le voir pour que le déclic s’opère.
Puisque nous sommes sur un site musical, je viens de lire ce matin que le chanteur du groupe de métal « Sepultura » était végétalien ICI , une autre approche de ce style de musique.
Et pour se sentir moins seul, quelques vegan.e.s de différents milieux, dont des musicien.ne.s.
[ Dernière édition du message le 23/09/2021 à 13:54:48 ]
Spacionot (ex Cola Verde)
D'un point de vue diététique, il n'y a pas de risque pour la santé à supprimer le lait à part dans de rares cas (qu'il faut quand même considérer) un possible déficit en vitamine A qu'il est possible de complémenter avec des vitamines A de synthèse.
[ Dernière édition du message le 23/09/2021 à 14:24:37 ]
Anonyme
Content de voir quelqu’un qui a eu le même parcours même si j’ai pris + de temps que toi à comprendre que l’élevage « artisanal » ( d’ailleurs souvent défendu par des écologistes ) ne vaut pas tellement mieux que le reste.
Rappelons que pour les poules, même élevées en plein air, c’est pareil : dès qu’elles ne pondent plus, elles passent à la casserole.
Ne nous plaignons pas de l’injustice entre les hommes si eux-mêmes abusent de leur pouvoir sur les plus faibles en les exploitant de la pire des manières.
Une alternative aux fromages fait de lait animal ( rappelons aussi que la plupart des fromages d’origine animale utilisent de la présure pour la fermentation) :
ICI
[ Dernière édition du message le 23/09/2021 à 14:34:25 ]
Spacionot (ex Cola Verde)
Anonyme
Je ne connaissais pas le vinaigre de cidre et le sésame blanc moulu pour ça.
Merci pour le tuyau.
chapolin
Mais à priori j'aime le fromage et je ne suis pas sur de vouloir le remplacer par autre chose. Il faudrait trouver des producteurs qui respectent le bien-être des bêtes. Peut-être qu'on trouve plus cela chez des petits éleveurs en haute montagne, qui font eux-même leur fromage ?
Enfin il est vrai que les produits laitiers ne sont pas indispensables.
Cela dit j'aimerais pouvoir continuer à consommer du fromage, de manière récréative, je pense qu'il faudrait faire évoluer le label bio ...
Une petite recette gourmande très très facile:
Dans un petit plat qui va au four versez un peu d'huile de colza.
Pelez une banane par personne et roulez les dans l'huile de telle manière qu'elles soient bien huilées.
Mettez au four pendant 20 minutes à 200°c
Sortez le plat et plantez, tous les 5 millimètres sur toute la longueur des bananes, des pépites de chocolat noir. (comme si vous plantiez une graine dans la terre.
Laissez refroidir 15 minutes puis dégustez !
Ps: en guise de pépites j'utilise du chocolat à 85% que je coupe en tous petits morceaux. Et surtout ne mettez pas de sucre, à la limite si vous aimez vraiment sucré, utilisez des bananes très mures ...
Anonyme
'ai commencé à avoir des infos sur la production laitière vers 2000 et me suis tourné vers les produits au lait de chèvre bio, pensant que la production était plus douce pour les caprins surtout en bio. Mais la réalité est que chaque année, les petits chevreaux sont envoyés à l'abattoir. Une personne que je connais et qui est élue écologiste et (végane) essaie chaque année de placer des chevreaux issus de l'élevage laitier de ses parents. Et c'est clair que l'alternative est soit l'adoption, soit l'abattoir.
Mais donc, c’est quoi ta vision de vie de chèvre pour que tu puisses manger du fromage ?
Chèvre, animal domestique qui, pour vivre, dépend de l’homme, nan ?
En fait, je crois, pour toi, la seul condition est que personne ne mange la viande avant la fin de ses jours.
Perso, je garde mes poules jusqu’à la fin de leur vie, elles ne sont peut-être pas rentables,mais continuent de pondre jusqu’au dernier jour.
Bon, c'est aussi que, à trop attendre, ça devient très rapidement de la vieille carne immangeables.
TU veux dire, que tu mangerais du fromage, si par exemple les vieilles chèvres avaient un Epad à tondre des talus d’air d’autoroute ou un truc du genre ?
sonicsnap
Spacionot (ex Cola Verde)
Pour ce qui est des animaux d'élevage qui seraient dépendants de l'homme pour exister, en réalité, beaucoup de ces animaux ont la capacité à reprendre une vie sauvage et surtout, il n'est pas vraiment important que toutes les espèces et variétés perdurent. Il restera suffisamment d'espèces rustiques sur terre, si tant est qu'on leur laisse des espaces vitaux et des ressources pour exister.
Le fait que des cochons de 400 kilos soient incapable de perdurer naturellement ne me gêne aucunement, on pourrait très bien se contenter de voir vivre en liberté des cochons sauvages comme en Corse.
Pour un vegan, l'idée n'est pas de les manger ni de les exploiter, ni d'obtenir du lait ou autre sous produit car, par définition, le véganisme refuse toute exploitation animale.
Sonicsnap, tu peux jeter un oeil sur le site de L214, il contient beaucoup d'infos.
[ Dernière édition du message le 24/09/2021 à 14:35:06 ]
Anonyme
Mais à priori j'aime le fromage et je ne suis pas sur de vouloir le remplacer par autre chose.
Je comprends bien. J’ai entendu souvent cet argument à propos de la viande : « j’aime ça, je n’ai pas envie de m’en passer » ( donc le reste m’importe peu ).
C’est une question de choix personnel.
Je ne suis pas un « militant » de la cause végane. J’estime que la réflexion sur le sujet doit venir de soi-même. Culpabiliser, imposer, aboutit à un effet contraire.
Ceci dit, chacun peut raconter son expérience.
Je ne peux pas dire que ça a été très facile d'arrêter le fromage d’autant que, en France, nous habitons en Auvergne, pays du St-Nectaire.
Mais pour être en accord avec ses idées, il faut parfois faire un effort.
Je rassure les hésitants, les habitudes de goût s’estompent avec le temps. Il y a 4 mois, nous avons passé quelques jours en Crête et j’ai voulu goûter à nouveau de la fêta que j'appréciais beaucoup quand je mangeais du fromage. Et bien au bout de 3 bouchées, ça m’a dégoûté. J’avais l’impression de mastiquer au cul de la chèvre, l’animal était là, dans l’assiette.
Pareil pour les œufs; alors que j’aimais ça, maintenant juste l’idée d’en manger me débecte.
Il existe dans le commerce des fromages végétaux pas trop chers surtout à base de noix de coco. Mais c’est vrai que le fromage vegan à base de noix de cajou n’est pas donné.
Le mieux est de le faire soi-même si on a le temps.
chapolin
Mais en fait en écrivant au dessus, je ne voulais pas dire que je ne peux pas me passer de fromage, mais plutôt que si je ne consomme pas de fromage je ne ressentirais pas le besoin de le remplacer par autre chose. C'est d'ailleurs la même chose avec la viande; il est vrai au départ quand j'ai arrêté que je recherchais des choses pour la remplacer, j'étais par exemple obsédé par l'idée de fabriquer des pâtés végétaux, mais au final on découvre d'autres choses et c'est suffisant.
Pour le fromage quand même je caresse l'idée que dans l'idéal on peut élever une chèvre de manière a ce que son bien-être soit préservé et sans massacrer se petits et faire ainsi du fromage qui deviendra une denrée précieuse. Je pense que cette idée idéale va tout à fait avec la décroissance qui est nécessaire si on veut avoir un avenir vivable. Le contraire de l'industrialisation, même à petite échelle.
Un article très intéressant à ce propos:
https://magazine.laruchequiditoui.fr/des-eleveuses-font-le-pari-du-fromage-qui-ne-tue-pas-les-chevres-2/
Anonyme
Pour le fromage quand même je caresse l'idée que dans l'idéal on peut élever une chèvre de manière a ce que son bien-être soit préservé et sans massacrer se petits et faire ainsi du fromage qui deviendra une denrée précieuse.
C’est ce que pense ma conjointe à ce sujet : « si on élève un animal et qu’en échange de bons soins on lui prend un peu de lait, alors rien ne s’oppose à ce que l’on mange du fromage ».
Personnellement, je suis plus mitigé.
L’échange, oui, parce que un des principes fondamentaux de la vie est l’échange.
Le problème avec le lait produit artisanalement est que l’on ne sait pas si l’animal est d’accord avec ce deal d’abord parce que sa liberté est altérée et qu’il reste soumis à ses maîtres. Et je suis opposé à toutes sortes de soumissions.
J’applique le principe : « Ne fais pas autres autres, animaux compris, ce que tu n’aimerais pas qu’on te fasse ».
Concernant la décroissance, c’est un autre grand débat.
[ Dernière édition du message le 24/09/2021 à 15:14:05 ]
Spacionot (ex Cola Verde)
Anonyme
Ce qui est certain, c'est que dès qu'il y a des clotures ou des chiens de berger (pour ramener les animaux "égarés") l'animal n'a pas le choix.
Je suis d’accord.
Et je n’aimerais pas être ramené chez moi par un chien de berger qui aboie, Donc je ne cautionne pas l’élevage dit « artisanal ».
Ce qui est marrant c’est que les éleveurs de mon village français expliquent qu’ils assurent le bien-être animal parce qu’ils ont installé dans leur stabulation des trucs sur lesquels les vaches peuvent se gratter.
De toutes façons, m’ont-ils dit : « les vaches sont des animaux paresseux, ça les arrangent de se faire apporter du foin ».
Certains hommes sont capables de belles d’acrobaties mentales pour se persuader qu’ils ont la conscience tranquille.
[ Dernière édition du message le 26/09/2021 à 11:13:36 ]
Anonyme
Ce qui est certain, c'est que dès qu'il y a des clotures ou des chiens de berger (pour ramener les animaux "égarés") l'animal n'a pas le choix.
Perso, je ne comprends rien à rien.
Si tu fais ça, pas de chien, pas de clôture, du jour au lendemain.
La vache chute de la falaise, le cochon va croquer les fesses du policier municipal, l’âne va défier le TGV, le chat va faire les poubelles, les poules vont se faire manger par le renard, le mouton va brouter les fleurs de madame Michou , les canards vont squatter les piscines, les oies vont faire la loi dans les squares, va y avoir des accidents de chevaux avec des bus scolaires, et caca partout, nan ? Osef ?
Spacionot (ex Cola Verde)
Observe les herbivores sauvages : Cerfs, bouquetins, antilopes, zébres, bisons, ils n'ont rien à faire de coopérer avec les humains ou d'être protégés...Au contraire, ils fuient les humains.
De plus, pas d'accord...Laisse des chèvres en montagne et il y a fort à parier qu'une bonne partie de débrouille pour survivre, les lapins idem, les poules aussi....Les vaches ont besoin d'herbe et d'eau.
On appel cela le phénomène de féralité (ou marronage)
Pour les nuisances potentielles, ce sont des nuisances crées par l'homme en élevant les animaux massivement...Et en considérant que tout l'espace vitale (ou presque) lui appartenait.
Pour les animaux "dépendants", il y a des sanctuaires qui s'occupent d'animaux sauvés de l'élevage ou des labo de pharmacie.
[ Dernière édition du message le 26/09/2021 à 20:11:28 ]
Anonyme
Observe les herbivores sauvages : Cerfs, bouquetins, antilopes, zébres, bisons, ils n'ont rien à faire de coopérer avec les humains ou d'être protégés...
Oui, mais l’élevage ce sont des animaux domestiqués depuis plus de 10 000, rien à voir avec des animaux sauvage qui savent encore se débrouiller dans ce qui reste de nature.
La plupart des animaux domestiques sont incapables de se démerder sans l’homme.
.
Laisse des chèvres en montagne et il y a fort à parier qu'une bonne partie de débrouille pour survivre, les lapins idem, les poules aussi....
Chèvre, sans prédateur, genre le loup, oui.
Lapin aussi.
Poules non
Les vaches ont besoin d'herbe et d'eau.
En hiver en montagne ? Migration ?
Question encore, je cherche uniquement à comprendre, en comme à peu près n’importe qui, je n'ai jamais pris plaisir à faire souffrir un animal.
Avec le défit énergétique, par exemple fin des tracteurs ? Pour cultiver des végétaux, végétaux qu’on protège des animaux pour pas qu’ils mangent nos cultures.
Dans le passé, on a utilisé des animaux pour le travail de la terre, les transports, le chauffage des logements, la manutention.
Quid ?
Sans élevage, ça veut dire, qu’on prend la pelle et le râteau et qu’on tire nous même la remorque à 70 ans pour subvenir à nos besoins.
Donc, t'es ok avec ça ?
[ Dernière édition du message le 26/09/2021 à 20:26:38 ]
Spacionot (ex Cola Verde)
https://vegan-pratique.fr/pourquoi/idees-recues/
Notamment sur le fait que cela se ferait progressivement.
Des tracteurs électriques, bio-diesel, hydrogéne ne me posent pas de problème si le pétrole vient à manquer.
Anonyme
Je suis très peu sensible à ce que je peux lire chez eux, je suis peut-être d’accord à seulement 20 % avec ce qui écrit sur leurs fiches.
En même temps je reconnais et j’approuve parfaitement le travail de dénonciation qu’ils font.
Genre de texte L214 pour faire peur :
Parce qu’il ne s’agit pas directement de la chair de l’animal, on considère souvent que manger des œufs n’est pas cruel. Si vous pensez que la production d’œufs ne fait pas de victimes, détrompez-vous : les poussins mâles, inutiles pour les producteurs, sont gazés ou broyés vivants.
Oui, ce sont des pratiques qui existent, mais absolument pas une généralité chez les petits producteurs.
A mon échelle, chez moi, une poule pondeuse vie un peu plus de 7 ans, je n’ai jamais tué un seul poussin, puis je ne suis pas producteur.
Mon volailler, chez qui j’achète de la volaille vivante ou morte, ne gaze pas, ne broye pas, oui bon, ok il vend de la viande au marché et quelques œufs...
Broyage, gazage, non, on ne peut pas nommer chef de camps nazi tous les producteurs sous prétexte que les plus gros se comportent de la sorte,
Ça, c’est typiquement du L214 qui explique que des œufs c'est pas possible autrement, alors que non.
De plus en plus de personnes décident de sauver des poules des élevages ou de l’abattoir et de leur offrir une nouvelle vie. À les voir gambader joyeusement dans nos jardins, on peut s’interroger : pourquoi ne pas consommer leurs œufs ? Il serait cependant impossible de sauver toutes les poules d’élevage et de répondre à la demande actuelle.
Pourquoi, sources autre que L214 ?
Ils sont quand même un peu ouf de na pas vouloir consommer les œufs des poules qu' on sauve d'un élevage.
Perso, j'ai déjà acheté des poules sorties d’un élevage indus après 1 an de ponte, moins d’1 euro la poule...
Ça pond encore un peu, sauf que.
La vrai raison de ne pas pouvoir les sortir, c’est qu’elle sont malades, les œufs sont de mauvaise qualité, c’est le genre de poules qui ne m’ont jamais tenu plus de trois ans sans mourir, et en se chiant dessus, totalement grippés et déplumés.
Voilà, mais ça ne représente absolument pas ce qui peut se faire dans d’autres conditions.
De plus en plus d’animaux dits « d’élevage » deviennent des compagnons : lapins, ânes, chevaux… Des animaux dans des refuges (1) ou en semi-liberté (2) pourraient mener une vie heureuse tout en contribuant à l’entretien des espaces boisés ou des pâturages qu’ils brouteraient. Ils bénéficieraient bien sûr d’abris, de soins et de nourriture si besoin. D’ailleurs, nous ne mangeons pas les chiens et les chats et ils n’ont pas pour autant disparu.
Poney club et tondeuse à gazon quoi, c’est de l’élevage, mais en fait ce n’est pas de l’élevage.
Bon, ok pourquoi pas. Le chien de berger il est gentil, on remplace le berger allemand par un pékinois, puis les clôtures par des lignes blanches.
Bref L214, t'expliques des trucs uniquement à sens unique, uniquement leurs sens quoi, mais franchement ça n’en fait pas une unique vérité.
On peut citer du L214 infiniment, et y répondre deuxfiniment de fois.
C'est sans fin avec eux.
Des tracteurs électriques, bio-diesel, hydrogéne ne me posent pas de problème si le pétrole vient à manquer.
Bio diesel, ça mange ce que tu manges, n peu comme les animaux, c’est toi ou le tracteur, il faut choisir.
L'hydrogène c’est encore de l’ordre du fantasme, l’électrique, ça dépend de l’énergie qui sert à faire de l’électricité ou de l'hydrogène..
Là on rentre plus dans des problèmes écologique, le tracteur, comme la voiture, c'est absolument pas garantie qu'on puisse encore en avoir dans quelques années, et cela quelques soit l'énergie.
[ Dernière édition du message le 26/09/2021 à 21:25:48 ]
Anonyme
Et je suis là, car j’admire les gens qui arrivent à se passer de viande dans un pays comme la France.
Chapeau ! ce n’est pas facile
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