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Sujet café du coin : analyse et commentaire de l'actualité poliltique

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Sujet de la discussion café du coin : analyse et commentaire de l'actualité poliltique
Un endroit qui fleure bon la France et ses discussions interminables au comptoir pour parler de politique.

Je lance cette question : que pensez-vous de la suppression de l'ISF ?

[ Dernière édition du message le 16/04/2020 à 15:13:02 ]

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11281
linn 134 :
Citation :
Je ne sais pas quel bord politique s'y mettra en acceptant que l'idée appartient à tout le monde. D'ailleurs je m'en fous. Tout ce que je sais c'est qu'il est impossible d'arriver à la cohésion nécessaire avec les visions partisanes. C'est encore une fois l'ego démesuré des politiques qui nous prive des solutions. Et là je vise tout le monde sans distinction, y'en a plein le dos des grandes gueules.
Bravo, tu exprimes bien tes pensées, en tout cas beaucoup mieux que moi. J'aurais jamais du arrêter l' école en 3eme. je clique sur +1 tout de suite.

Je pourrais rajouter des slogans de campagne (fictifs...) a propos de la politique actuelle :
Z + MLP = virons les étrangers, ça nous fera de la place.
Droite et assimilés = Payons les employés 700 euros par mois, reculons encore la retraite à 70 ans, ça relancera l’économie.
LFI = On vous promets un véritable paradis sur terre, pour ceux qui portent la barbe, on rase gratis.
LREM = Ben, désolé, j'ai rien trouvé, faut que je cherche.:mdr:

Je déconne.
11282
C'est compréhensible quand on est ancré dans une logique militante.
Mais c'est totalement contreproductif, exactement comme le syndicalisme est le pire ennemi de lui-même.

Qu'on regarde avec attention les abus de gens qui concentrent des richesses sans trop d'effort me paraît normal, la régulation n'est pas le mal. Mais sans intelligence elle est sera notre perte. Surtout quand on régule a posteriori, les premiers sont passés avant et ont déjà bien flingué le dossier..

Foutre la paix ce n'était pas le forcément le bon terme. En réalité ça serait plutôt "connaître les limites de son incompétence et savoir quand il est raisonnable de ne pas trop l'ouvrir". Ça ne veut pas dire se taire, juste d'avoir une bonne dose d'expertise avant de critiquer un travail qu'on est incapable de faire soi-même.

Et c'est un peu le grand mal actuel, on a des tas d'experts autoproclamés partout. Donc ça oblige à perdre un temps fou en déroulage de CV, en justification et en vulgarisation pour enfin pouvoir dire "euh, ça n'est pas une excellente idée, attendez cinq minutes qu'on revienne avec une solution".

Mais bon, l'amateurisme est la nouvelle norme, en politique comme ailleurs. Et comme les titres et les diplômes n'empêchent pas de dire des conneries, on en arrive à une sorte de médiocrité généralisée où le point de vue de Jean-Michel Éric est comparable à l'avis étayé d'un gars reconnu par ses pairs.

Il y a un truc sur lequel on ne peut pas se permettre de partir en nawak idéologique : pour faire les choses il faut du fric. Donc, en attendant que Robin des Bois ait fini de récupérer le pognon de l'exil fiscal et des fraudes, il faut bien en trouver ailleurs.

Ailleurs c'est auprès des investisseurs, c'est en redonnant une utilité et une éthique au PPP, en faisant 50/50 entre l'État et le privé pour que tout le monde y gagne.

C'est possible. Ça se fait. Et il y a des boîtes qui sont ravies de mettre la main au portefeuille et de fournir du matos, des compétences, des garanties.

Le 50/50 c'est l'avenir. Ça régule de fait le privé et ça assure du blé pour l'État. On a tout à y gagner. Mais ce sont toujours les mêmes qu'il faut surveiller. Les politiques.

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11283
Citation de #Houba :
Oui +1 sur tout mais "zones franches" ou "foutre la paix aux porteurs de projets" ça sonne aux oreilles de certains comme "avantages fiscaux au capital" et "politique pour les patrons" et ça leur provoque des poussées d'urticaire.

Si les cadeaux/largesses faites au patronnat avaient servi l'intérêt de l'entreprise ou des employés a minima ça se saurait.
Au lieu de ça on precarise un peu plus la situation.
Et les fameuses heures supplémentaires n'ont qu'un message : pour un salaire décent, il faut se vendre sans compter ses heures....
11284
C'est encore un problème politique : si le contrat n'est pas respecté et que les entreprises ne jouent pas le jeu, il y a peut-être nécessité de taper du poing sur la table. Ne rien dire et laisser faire est un tort, une faute.

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11285
Genre le CICE :clin:?
11286
Pas seulement le CICE. :clin:

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11287
A ma modeste échelle, je ne ferai pas d'heures supplémentaires pour le fric.
Juste récupérer le temps ça peut s'envisager....
11288
Citation de linn134 :
Le 50/50 c'est l'avenir. Ça régule de fait le privé et ça assure du blé pour l'État. On a tout à y gagner.
Ça fait longtemps que je défends le principe des entreprises mixtes. Rendement potentiel moins élevé mais plus stable et respect des intérêts collectifs et nationaux couplés à la rigueur de gestion exigée par le privé. Ça marche souvent assez bien (même si je m'attend à recevoir une liste de contre-exemples)

Ex-producteur retraité de la musique en 2016


11289
Le 50/50 que j'ai côtoyé était sous la forme des "fameux" PPP utilisés en urbanisme/TP. Le bilan est mitigé, très mitigé. Certains ont pris le parti de jeter le bébé avec l'eau du bain en refusant même d'y réfléchir.

Pourtant on a de quoi mettre au point des partenariats public-privé (PPP) fonctionnels et équitables. Il y a des prérequis mais ce sont toujours les mêmes : honnêteté, supervision, équité, implication des deux côtés.

Des associations locales parviennent même à faire fonctionner ce genre de deal alors que personne dans l'équipe n'est spécialiste du business. Et les deux exemples d'échecs qui me viennent en tête à ce petit niveau local sont étrangement liés à la présence de suceurs de mandats. Les deux tout aussi curieusement "politiquement impliqués". Pas dans le bon sens du terme évidemment.

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11290
Citation :
Mais ce sont toujours les mêmes qu'il faut surveiller. Les politiques.
Oui, dans un autre ordre d'idées, surveillons les politiques comme le lait sur le feu. Un système d'obligation de résultats serait pas mal, pour commencer. Ça rendrait les campagnes électorales convaincantes, et ça attirerait le client pour voter, j'en suis convaincu. Après comment mettre ça en place, c'est une autre affaire.
Je suis ardent défenseur du service public ( surtout ne jamais dire, ou même penser que les fonctionnaires sont des fainéants et des improductifs...) D'un autre coté si une grosse boite même cotée en bourse se met à embaucher du personnel et le paie correctement, ça me va. Finalement, on est dans le 50/50, ou a peu près.