café du coin : analyse et commentaire de l'actualité poliltique
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tropdeg'

Je lance cette question : que pensez-vous de la suppression de l'ISF ?
[ Dernière édition du message le 16/04/2020 à 15:13:02 ]

Dr Pouet

Manifestation pour stopper la loi sécurité globale 17/11/2020 : un policier en civil provoque une charge de CRS en pousant un manifestant pacifique.
A 00:35 dans la vidéo on voit le pousseur brandir un tonfa et frapper une manifestante. A partir de 00:44, il rentre dans les rangs des CRS. C'est sur ces faits que je me base pour dire qu'il s'agit d'un policier.
Les CRS ne laisseraient pas un manifestant leur piquer un tonfa. Et encore moins s'en servir devant eux. Ils sont même a priori au courant qu'il est un collègue (déduction de leur non réaction par rapport à ses actions).
(Et pour info pour ceux qui distinguent mal les couleurs, il y a un cercle rouge qui permet de suivre le pousseur, si vous ne le voyez pas, essayez de suivre cette personne qui a un masque bleu et le crâne rasé.)
Courte vidéo et explications ici :
https://twitter.com/ginkoaloe/status/1328836933494206465?s=21

Shreddator

Et attends t'as pas vu la dernière : https://twitter.com/LinePress/status/1329077128722149376?s=20
En gros : Le journaliste en question (qui s'est fait mattraquer hier) ne s'est pas rapproché de la préfecture de police pour se signaler...
Donc maintenant il faut être approuvé par la préfecture de police pour couvrir un évènement lorsqu'on est journaliste. Et à priori ça ne fait même pas partie de la doctrine du maintien de l'ordre (qui elle même n'a pas force de loi) dont cet ordure parle, ça sort juste de ça tête.
La parole du mec fait loi donc, le royaume de l'arbitraire...
Je suis atterré...
C'est halucinant.
Ce qu'il dit est en dehors du droit mais ils seraient bien capable de modifier la loi pour encadrer encore plus le journalisme. Ça correspond à ce que demandent les syndicats de police et c'est pas demain que les députés-playmobils voteront différemment de ce que le gouvernement leur demande, c'est le fonctionnement habituel de cette majorité.
Le terme de «concours Lépine des idées d'extrême droite» utilisé par Clémentine Autain est bien trouvé, c'est exactement de ça dont il s'agit.

kruks

Les mots violences policières et répression ne sont pas acceptables dans un état de droit
Du coup comme visiblement l'état de droit c'est plus d'actualité, on a le droit d'employer ces mots ou pas ? Je suis confus

Two Beers or not two beers... ?

Shreddator

nous sommes en état de droit --> il n'y a pas de violences policières
la France est universaliste --> le racisme n'existe pas en France
etc etc
On l'a vu aussi avec darmanin et le contre-ses qu'il a fait sur la pensée de Max Weber.

W-Addict

Meanwhile in New Zealand :

La différence entre intégrer (je hais ce terme) et inclure.
Voilà voilà.

Dr Pouet

Le peuple de france peut être fier d'avoir fait barrage à l'extrème droite en 2017
Ce n’est pas un échec, c’est juste que ça n’a pas réussi.


kruks

Un État policier est un gouvernement qui exerce son pouvoir de manière autoritaire et arbitraire, par le biais des forces policières. Les habitants d'un État policier sont limités dans leur liberté d'expression et leur liberté de circulation, et peuvent faire l'objet de diverses coercitions, de tortures, être soumis à de la propagande, de la manipulation mentale, ou encore une surveillance de masse par un État, sous la menace de forces policières.
On coche combien de cases là ?
Two Beers or not two beers... ?

Anonyme


boulooban



boulooban




[ Dernière édition du message le 18/11/2020 à 20:01:48 ]

Shreddator

Et je dis même pas ça pour rire (enfin pas complètement), je pense que dans un pays d'Europe de l'Ouest comme la France, le «pays des droits de l'homme» comme on dit, il est beaucoup plus difficile de reconnaître les dérives fascisantes et d'admettre qu'on est sur une mauvaise pente. Je dis ça en comparaison avec des pays d'Europe de l'Est ou d'Amérique Latine, par exemple, où on sait que les attaques contre la démocratie sont plausibles et fréquentes et donc prises plus au sérieux.
En France, quand on dénonce une dérive autoritaire, on est vu comme quelqu'un qui exagère ou qui dit n'importe quoi. C'est complètement de la pensée magique mais on part du principe que la France est une démocratie, progressiste et faut dire aussi qu'on se prend un peu pour le centre du monde. Il faut aussi voir qu'après un moment (sous Chirac) où la France commençait à reconnaître l'ampleur de la collaboration, les politiciens sont complètement revenus au roman national, que ça soit sur la 2è guerre mondiale (par exemple en disant comme Darmanin que la «vraie France» était à Londres et pas à Vichy) ou la colonisation (Macron, Castex, Blanquer...).
Enfin en gros tout est fait pour qu'on considère que par défaut la France = le bien, et partant de là toute critique est impossible.

samy dread

Non je ne mettrai pas de pull

kruks

On a vu le succès que ça a eu avec la gestion de la crise covid, particulièrement au début où on a simplement pensé que tout irait bien pour nous parce que c'est la France ma bonne dame, ça ne peut pas arriver chez nous enfin ! Alors qu'en Italie voisine ils mourraient déjà par centaines.
On a vu ce que ça a donné...
Two Beers or not two beers... ?

W-Addict



samy dread

Non je ne mettrai pas de pull

kruks

Quelle gestion de crise ? Y en a eu une de gestion ?
Bah non justement

On s'est cru plus malin, on a rien géré du tout et tout d'un coup... "ah bah c'est la merde"

Two Beers or not two beers... ?

W-Addict

Y a tout de même dans cette merde de beaux exemples de solidarités, et ça ça permet de garder de l’espoir.

Ipwarrior

Bon je décris les symptômes, le jour des 2 chocs, et la localisation du mal précisément dans l'oreille interne droite.
ça durait depuis 3 semaines en s'amplifiant.
le "médecin" me file ...un vulgaire calmant.
Il a fait le même coup à une femme enceinte d'une trentaine d'année.
Bon la femme en question est morte.
Donc l'espoir, c'est surtout de pas se tromper d'hôpital et trouver le bon médecin.
Pas le cassos de la médecine ...
Sauf qu'en médecine des cassos y'en a de plus en plus.
PS : j'avais chopé un virus : il fallait antibio + antiviraux sinon tu t'en sors pas. Si tu fais rien, après les nerfs, ça peut attaquer le système nerveux et là c'est une autre histoire.
Bref...

Anonyme

Sauf qu'en médecine des cassos y'en a de plus en plus.
tu as donné deux exemples tristes, mais ce ne sont que deux exemples.

#Houba

En France, quand on dénonce une dérive autoritaire, on est vu comme quelqu'un qui exagère ou qui dit n'importe quoi. C'est complètement de la pensée magique mais on part du principe que la France est une démocratie, progressiste et faut dire aussi qu'on se prend un peu pour le centre du monde.
Y a un peu de ça. Mais la dérive est vicieuse parce que tout le monde, ce n'est pas propre à la France, veut vivre en paix et en sécurité. La défense du territoire et le maintien de l'ordre ne sont pas les pouvoirs régaliens par hasard.
Personne ni à droite ni non plus à gauche n'a envie d'avoir un proche, un parent tué ou violé, personne n'a envie de retrouver sa porte fracturée et sa maison dévalisée même s'il n'a pas grand chose, personne n'a envie de retrouver sa bagnole incendiée, encore moins le pauvre qui n'a pas d'assurance tous risques, personne n'a envie de retrouver la porte de sa boulangerie ou de son libraire fermée parce que son commerce favori a été vandalisé (je liste volontairement du sécuritaire de droite pour la suite du discours sans pour autant oublier la sécurité sanitaire, financière, éducative...)
Bref le souhait d'une société ordonnée est normal et général. Dans une société saine l'adhésion à l'ordre en place est tel que le recours à l'autorité qui n'est pas contestée n'est nécessaire qu'à la marge. Le vice est dans le glissement progressif de l'autorité qui devient l'ordre lui-même par disparition de l'adhésion populaire à l'ordre, au nom des mêmes valeurs, ce qui rend l'autorité acceptable aux nostalgiques de l'ordre passé. Quand Darmanin lapsuse (ou pas) avec son «Le cancer de la société, c'est le non-respect de l'autorité» au lieu de "non respect de l'ordre social" on est dans cette logique là. Au lieu de changer l'ordre on laisse l'autorité la remplacer, c'est là que la dérive fascisante s'installe.
Ex-producteur retraité de la musique en 2016

Dr Pouet

Quand Darmanin lapsuse (ou pas) avec son «Le cancer de la société, c'est le non-respect de l'autorité» au lieu de "non respect de l'ordre social" on est dans cette logique là. Au lieu de changer l'ordre on laisse l'autorité la remplacer, c'est là que la dérive fascisante s'installe.
C’est très clair et très juste !


Synthpunk

Un État policier est un gouvernement qui exerce son pouvoir de manière autoritaire et arbitraire, par le biais des forces policières. Les habitants d'un État policier sont limités dans leur liberté d'expression et leur liberté de circulation, et peuvent faire l'objet de diverses coercitions, de tortures, être soumis à de la propagande, de la manipulation mentale, ou encore une surveillance de masse par un État, sous la menace de forces policières.
Il peuvent nous pondre autant de lois a la c... qu'ils veulent, ce n'est pas ça qui m'empèchera de venir en manif avec mon Reflex APN , au cas ou ils auraient la matraque trop zélée. Et ce n'est pas ça non plus qui empèchera les manifestants de les filmer en cas de violences des forces répressives.
Ou alors qu'ils nous ponde des nouvelles lois interdisant de mettre des APN dans les téléphones portables, ou disant qu'ils n'autorisent seulement que les journalistes "Avec cartes de presse" dument sélectionné par le Sinistére de l'intérieur comme à l'époque de l'ORTF a prendre des Photos, ce serait moins hypocrite de la part des cranes d'oeufs du tout sécuritaire qui nous font de la m.... de plus en plus puante
Rappelons aussi qu'on a encore la chance en fRANCE qu'il n'aie pas eue encore l'idée de nous couper ou de nous ralentir l'Internet comme cela ce fait dans pas mal de dictatures et même dans certaines "Démocraties"*1 dés que cela chauffe un peu coté social et politique
*1Voir par exemple a ce sujet le site Netblock qui recense toutes ces entraves et censures du net au quatre coins du monde
https://twitter.com/netblocks?lang=fr
Mondialiste et Droit de l'Hommiste Fan des musiques populaires de la zone mondiale
[ Dernière édition du message le 19/11/2020 à 11:54:23 ]

JohnnyG

Je viens de chopper ca sur FB dans un sketch de Romain Frayssinet:
Finalement avec cette loi qu'est ce qu'on a ?
" Le gouvernement quand tu leur montre l'assassinat de G. Floyd, la personne qu'ils ont envie de punir c'est celui qui filme. "
Tristement vrai. Et ca serait interressant de voir les reactions des membre du gvt sur cette phrase.... COmment ils vont essayer de nous faire bouffer une couleuvre...
https://fb.watch/1RNqWqyVZf/
(a partir de 2m 30 )

Silverfish Imperatrix

Bon, apparement l'amitié entre Trump et AMLO est plus fore que la justice, d'autant que le type doit savoir beaucoup de choses et a beaucoup d'mis très haut placés.
Du Guardian:
La décision choquante des États-Unis d'abandonner les charges retenues contre un ancien ministre mexicain de la Défense accusé de trafic de drogue et de blanchiment d'argent a suscité la célébration, la consternation et la stupéfaction.
Le général Salvador Cienfuegos a été arrêté à l'aéroport de Los Angeles le mois dernier et accusé d'être au cœur d'un complot de plusieurs millions de dollars pour faire passer d'énormes cargaisons de drogue aux États-Unis.
Les procureurs ont allégué que pendant ses six ans à la tête de l'armée mexicaine, l'homme de 72 ans avait accepté des pots-de-vin pour aider un cartel ténébreux à déplacer «des milliers de kilogrammes de cocaïne, d'héroïne, de marijuana et de méthamphétamine» au nord de la frontière. Il a nié les accusations.
Cienfuegos était le plus haut responsable mexicain à avoir été arrêté pour de tels crimes et l'affaire a secoué l'establishment politique et militaire de la deuxième plus grande économie d'Amérique latine.
Cependant, mardi, dans une tournure surprenante, le ministère américain de la Justice a annoncé qu'il chercherait à faire rejeter les accusations portées contre Cienfuegos.
Les procureurs ont déclaré au juge que «les considérations sensibles et importantes de politique étrangère l'emportent sur l'intérêt du gouvernement à poursuivre l'accusé».
Un juge de New York a approuvé la pétition mercredi matin, malgré ce qu'elle a appelé «des accusations très graves contre un personnage très important» , ce qui signifie que le général peut désormais retourner au Mexique .
Les avocats de Cienfuego étaient ravis, disant à Vice News que c'était une victoire pour «un homme qui a fait tant de bien pour son gouvernement et sa communauté».
Le ministre mexicain des Affaires étrangères, Marcelo Ebrard, a également salué ce qu'il a appelé un «geste de respect» envers le Mexique et ses forces armées, et non une «voie vers l'impunité» pour un criminel présumé.
Ebrard a nié que la décision était liée aux élections américaines, dont le chef nationaliste mexicain, Andrés Manuel López Obrador, n'a pas encore reconnu.
La décision de ne pas reconnaître la victoire de Joe Biden a conduit certains à interpréter la décision américaine d'abandonner son dossier contre Cienfuegos comme une récompense de Donald Trump à son homologue mexicain.
Mike Vigil, l'ancien chef des opérations internationales de la Drug Enforcement Administration, a déclaré à AP que la décision «absolument décourageante et décevante» était «un énorme cadeau» de Trump.
Fernando Belaunzarán, un haut fonctionnaire de l'ancien parti du président mexicain, a déclaré au Wall Street Journal : "Il ne fait aucun doute que c'est la dernière faveur de Trump à López Obrador, c'est le point culminant de leur belle amitié."
Ces affirmations ont amené les analystes à se demander pourquoi le gouvernement mexicain tenait tant à rapatrier Cienfuegos, que les contacts de la pègre auraient appelé «El Padrino» ou «le parrain».
«Nous ne savons pas», a écrit mercredi l'expert en sécurité Alejandro Hope dans le journal El Universal, «mais il est fort possible que la pression des forces armées ait joué un rôle décisif.
Les hauts gradés militaires mexicains - une source cruciale de soutien pour l'administration de López Obrador, il y a deux ans - auraient été apoplectiques lors de l'arrestation de Cienfuegos sur le sol étranger, plaçant potentiellement le président sous une pression intense pour qu'il agisse.
Chris Dalby, rédacteur en chef d'InSight Crime, a déclaré que pour López Obrador, le retour à la maison de Cienfuegos représentait une sorte de victoire politique.
«Parmi ses partisans, il y a eu un tollé que Cienfuegos avait été arrêté à l'insu du gouvernement mexicain. Donc, le retour de Cienfuegos jouera certainement bien à sa base.
Mais le revirement des États-Unis a également soulevé des questions inconfortables sur l'impunité et la corruption et a alimenté les craintes qu'un homme contre lequel les responsables de la justice pensaient avoir un dossier solide ne soit jamais traduit en justice.
«Les procureurs [d'Amlo] vont devoir évaluer quelles sont les preuves contre Cienfuegos et si elles sont suffisamment solides pour justifier un procès très public, contre la loyauté de l'armée et à quel point il veut maintenir l'armée à ses côtés», a déclaré Dalby m'a dit.
Comme de nombreux observateurs, il doutait que le général soit un jour jugé par un tribunal civil. Il a dit: "Cienfuegos a beaucoup d'amis dans les hauts lieux."

Mon thread sur le jazz, principalement bop et post bop:

Synthpunk

Mike Vigil, l'ancien chef des opérations internationales de la Drug Enforcement Administration, a déclaré à AP que la décision «absolument décourageante et décevante» était «un énorme cadeau» de Trump.
Le pire étant que AMLO est un président classé proche de la "gauche", ayant été élu sur des promesses de combattre la corruption du parti de droite de Vicente Fox son prédécesseur
Vite oubliée aussi a première vue ses déclarations,ou il disait que Trump était une Brute irresponsable qu'il avait faite lors de sa campagne de 2018
Et pour ce qui est de la gestion du covid, il a été tout autant irresponsable et incompétent que pas mal d'autres en Europe et en Amérique du Nord
Mondialiste et Droit de l'Hommiste Fan des musiques populaires de la zone mondiale
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