café du coin : analyse et commentaire de l'actualité poliltique
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tropdeg'

Je lance cette question : que pensez-vous de la suppression de l'ISF ?
[ Dernière édition du message le 16/04/2020 à 15:13:02 ]

Rifki



will_bru

Si je devais lui dire bonjour, je pense que j'aurais un geste de repli défensif, même hors période covid

In the midnight hour, she cried more, more, more, with a rebell yell she cried more more more...
[ Dernière édition du message le 23/11/2021 à 16:12:14 ]

Sos_maf

Filer des tests gratos revient a ne pas favoriser la vaccination, qui à tendance a s’essouffler
C'est l'argument "officiel", mais il s'avère faux en pratique.
Sur Geodes, les données SI-DEP montre un décrochage de seulement 100 000 tests par jour et des pointes à +140 000 les vendredi (même pas 25% du volume).
Mais si tu prend les chiffres de la vaccination sur doctolib, la fin de la gratuité n'a pas augmenté le nombre de "première dose" injectées ou infléchi la tendance de manière sensible .
Efficacité de la mesure sur cet objectif : 0
Pire, comme l'on a dissuadé les gens de venir se faire tester spontanément sans passer par un médecin, on a potentiellement réduit l'efficacité du dispositif "tester, tracer, isoler" et donc favorisé la reprise épidémique.
Mais le meilleur moyen de juger de l'utilité de la "gratuité" des tests serait de regarder quel était le taux de positivité de ces personnes. Mais je n'ai pas vu ces données.
[ Dernière édition du message le 23/11/2021 à 18:46:06 ]

iktomi

(avec un excellent mot de la toute fin que j'encourage à diffuser)
[ Dernière édition du message le 23/11/2021 à 20:00:38 ]

Anonyme

pinaise ça existe encore polemix et la voix off ! J'écoutais sur radio béton, ils ont fait de très chouettes émissions.

Dr Pouet

Citation :Sauf que, si tu fais une recherche, les 50 premiers sites rappellent l'importance capitale de maintenir les gestes barrières (gel, ou à défaut savonnage des mains). Même si Pouet est respectable pour pleins de choses, pour ses convictions, pour son ancienneté...J'aurais plutôt tendance à croire sur ce coup la en particulier ce que disent les articles. Alors autant continuer les gestes, même plus ou moins utiles, si on veut espérer passer Noël en famille au pied du sapin.Un des soucis est que le gouvernement n’a pas mis à jour les gestes barrières.
Or on a progressé dans les connaissances. On sait que se laver les mains n’a quasiment aucun effet. La transmission se fait à
- 30% par goutelettes (discussion proche et sans masque…)
- 70% par aérosol = l’air qu’on respire. Là il faut aération, filtrage ou masque FFP2. Si on reste plus de 30 minutes dans la même salle que quelqu’un de contaminé, on peut être contaminé même si la personne est éloignée, genre à l’autre bout du wagon.
Attention : oui il vaut continuer à se laver les mains.
Par contre il faut AUSSI faire le plus attention possible à l’aération.

Anonyme

Et en quoi ça te gêne que cela soit gratuit hein, dis???

Pire, comme l'on a dissuadé les gens de venir se faire tester spontanément sans passer par un médecin, on a potentiellement réduit l'efficacité du dispositif "tester, tracer, isoler" et donc favorisé la reprise épidémique

gromeul

Et les contrôles du pass à l’entrée des hôpitaux qui coûtent plus cher qu’embaucher et former des infirmier-es et d’ouvrir des lits, tu ne trouves pas ça plus grave ?
J' entend cet argument, mais on pourrait dire aussi la reprise épidémique se fait car les gens laissent tomber la vaccination, et les gestes barrières, au nom de je ne sais quelle liberté.
Concernant les gestes barrières, disons qu’ils prennent exemple sur nos « dirigeants » (ir)responsables


Wolfen

Et surtout si certains n'admettent pas un fond de vérité, à chaque fois, par commodité, et peut être par un poil de sectarisme.
Ou ça de la vérité ? Tu veux dire que tu n'as pas encore été inventer des faits cette fois ?

donc match nul sur ce point.
Absolument pas


mais on pourrait dire aussi la reprise épidémique se fait car les gens laissent tomber la vaccination, et les gestes barrières, au nom de je ne sais quelle liberté.
Et hop encore une nouvelle phrase dans le recueil ! Ah moins que tu parles de ça ?
https://twitter.com/GuiraudInd/status/1463421419061194753?s=20
Développeur de Musical Entropy | Nouveau plug-in freeware, The Great Escape | Soundcloud

Anonyme

Et les contrôles du pass à l’entrée des hôpitaux qui coûtent plus cher qu’embaucher et former des infirmier-es et d’ouvrir des lits, tu ne trouves pas ça plus grave ?


[ Dernière édition du message le 24/11/2021 à 12:10:02 ]

gromeul


Dr Pouet


Sos_maf

Citation :J' entend cet argument, mais on pourrait dire aussi la reprise épidémique se fait car les gens laissent tomber la vaccination, et les gestes barrières, au nom de je ne sais quelle liberté.Pire, comme l'on a dissuadé les gens de venir se faire tester spontanément sans passer par un médecin, on a potentiellement réduit l'efficacité du dispositif "tester, tracer, isoler" et donc favorisé la reprise épidémique
Ha bon, les gens se font "dé-vacciner" ?

Pour la reprise épidémique, c'est un jeu d'équilibriste dans lequel tu as beaucoup de paramètre qui entrent en compte. Les gestes barrière et le vaccin ne sont qu'un aspect des possibilités.
Lorsque tu as une maladie, tu as deux stratégie de lutte :
- l'éradication
- l'atténuation
L'éradication, c'est l'exemple de la variole. La maladie est tellement immunisante que deux doses et vaccin que tu en ai débarrassé à vie et donc tu ne la transmet pas. Il est alors facile d'éradiquer la maladie sur un temps long.
La COVID n'est pas comme ça. Non seulement, on a maintenant la preuve que l'immunité ne dure pas mais nous savons aussi qu'un vacciné est aussi contaminant qu'un non vacciné. La seule différence est qu'il l'est sur une période "plus courte".
L'effet d'immunité collective ne fonctionne pas. Ca fait longtemps que l'on a vacciné plus de 60% de la population et on trouve quand même des gens pour défendre cet argument qui ne tient plus la route.
Ça signifie que la stratégie d'éradication ne peut pas fonctionner et qu'il faut passer à l'atténuation donc :
- Geste barrière pour limiter la propagation
- nettoyage régulier des surfaces
- test régulier pour limiter les risques qu'une personne contaminée (vaccinée ou pas) n'en contaminent d'autres.
- cibler la vaccination sur les gens qui ont de réel risque au lieu de se disperser notamment avec les moins de 20 ans qui font peu de forme grave.
Et les incitations du genre "non port du masque pour les vaccinés" ou "non gratuité des tests" sont des freins à une telle stratégie. Elle démontre que l'on est encore dans une stratégie d'éradication qui ne semble plus possible avec les données actuelle.
Bien sur, on nous dit que "peut-être" que la troisième dose nous permettra de passer à une immunité totale sauf que l'on sait qu'il y a des cas où ça ne fonctionne pas comme avec la grippe.
Et pour la notion de "coût" des tests, il faut aussi regarder le coût que cela risque de générer si l'on ne laisse pas les gens un peu respirer. S'il y a des émeutes comme cela apparaît dans certains pays, ça risque de nous coûter bien plus que "quelques millions d'euros".

#Houba

Ça signifie que la stratégie d'éradication ne peut pas fonctionner et qu'il faut passer à l'atténuation donc :
- Geste barrière pour limiter la propagation
- nettoyage régulier des surfaces
- test régulier pour limiter les risques qu'une personne contaminée (vaccinée ou pas) n'en contaminent d'autres.
- cibler la vaccination sur les gens qui ont de réel risque au lieu de se disperser notamment avec les moins de 20 ans qui font peu de forme grave.
Donc tu veux tester, qui, quand? Chaque fois qu'on monte dans un bus ou un train, chaque fois qu'on rentre dans un espace clos avec du public? C'est n'importe quoi.
Je suis totalement à l'opposé de ton point de vue. Non on n'éradiquera pas et ce n'est pas la question. Le seul moyen de soulager les services hospitaliers (qu'ils puissent aussi soigner les autres pathologies) sur la durée, mon souhait, c'est la vaccination obligatoire. On vaccine bien tout le monde contre la rubéole alors qu'elle ne touche que les jeunes enfants et qu'elle n'est dangereuse que pour le fœtus. L'atténuation on y arrivera par la vaccination, pas autrement.
Et non ce n'est pas seulement une question de moyens. Les médecins et les infirmiers en soins intensifs sont les plus long à former et depuis le début de l'épidémie beaucoup craquent, sont en burn-out voire abandonnent le métier, tout simplement parce qu'ils en ont marre de voir crever des patients dont la majorité s'en seraient sortis ou qu'ils n'auraient même pas vus s'ils avaient été vaccinés. Tu peux créer autant de lits en soins intensifs que tu veux il faut des professionnels pour s'occuper des patients. Et on peut raisonnablement espérer à moyen terme la sortie de nouveaux vaccins plus performants et aux effets plus durables.
Ce n'est pas une grippe, c'est beaucoup plus contagieux, beaucoup plus dangereux, beaucoup plus difficile à soigner.
Ex-producteur retraité de la musique en 2016

Anonyme

tout simplement parce qu'ils en ont marre de voir crever des patients dont la majorité s'en seraient sortis ou qu'ils n'auraient même pas vus s'ils avaient été vaccinés.
Tout simplement ? Clairement pas.
Ils disent avoir marre d'être maltraités, exploités, sous payés même après augmentation de 200€.
D'exercer un métier de soin, sans joie, sans respect des patients, sans mode de vie acceptable pour eux, faute de personnels.
Ils déplorent qu'on les pressent comme des citrons et que cela s'aggrave quand ils vieillissent, les obligeant à accepter plus de travail de nuit ou d'horaires décalés.
Ils déplorent l'idéologie d'entreprise, comptable, appliquée à l'hôpital public, le fonctionnement managérial, la tarification à l'acte, la mise en place des ARS.
Bref l'idéologie bourgeoise hiérarchique et autoritaire dont le but est de détruire l'hôpital public et la sécu et privatiser tout ce qui peut l'être pour leurs seuls profits.
Exclure les modestes du soin et les faire cracher eux ou l'Etat dans des complémentaires privées inutiles et non performantes.
[ Dernière édition du message le 24/11/2021 à 17:06:01 ]

pontchartrain

Il se dit " écoeuré ". La suite dans les jours qui viennent.
Bientôt les grandes vacances de Monsieur Hulot.


will_bru

In the midnight hour, she cried more, more, more, with a rebell yell she cried more more more...

Sos_maf

Le virus se transmet essentiellement par aérosols, un peu par gouttelettes, quasiment pas par contact, c'est bien documenté maintenant.
Les personnes en réanimation sont essentiellement (77%) des personnes âgées de plus de 60 ans. Donc on peut lâcher la grappe aux autres. Ca aussi, c'est bien documenté et ce n'est pas pour autant que les gens comme toi soutiennent de ne plus s'acharner sur les moins de 60 ans parce qu'ils ne sont pas majoritaire.
Donc tu veux tester, qui, quand? Chaque fois qu'on monte dans un bus ou un train, chaque fois qu'on rentre dans un espace clos avec du public? C'est n'importe quoi.
Pas plus "n'importe quoi" que de déclarer que passer 30 minutes dans un métro bondé est moins dangereux que de prendre un verre à la terrasse d'un café.
Pas plus "n'importe quoi" que de tester les "cas contact" vacciné dont la contamination serait hautement improbable d'après la doxa actuelle puisque les vaccinés ne peuvent pas contaminer les autres et ils ne peuvent pas contracter la maladie.
A partir du moment où tu cherches à freiner les contaminations et où tu admets l'existence de cas asymptomatique aussi bien chez les vaccinés que chez les non vacciné, tu es obligé de tester la population qui pourrait potentiellement transmettre le virus.
Alors qui ?
Soit des gens choisis au hasard car cela permet d'avoir une mesure "fiable" du taux d'incidence car l'échantillon sera représentatif, Soit tu choisis de maximiser les effets en se concentrant sur les gens qui prennent le plus de risque c'est à dire ceux qui vont dans des lieux collectif.
Mais cette dernière stratégie exige aussi à ne donner le pass sanitaire qu'a ceux qui ce sont fait testé et dire "adieu" au passe droit lié au vaccin.
Je suis totalement à l'opposé de ton point de vue. Non on n'éradiquera pas et ce n'est pas la question.
Au contraire, c'est la question car c'est la stratégie en place depuis le début. C'est la stratégie qui fait que l'on a voulu "pousser" la vaccination avec le pass sanitaire. C'est la stratégie qui a poussé à diaboliser le non vacciné, à le traiter d'irresponsable.
Et on voit bien que cette stratégie ne fonctionne plus de manière efficace et qu'elle présente plus d'inconvénients que d'avantages.
Le seul moyen de soulager les services hospitaliers (qu'ils puissent aussi soigner les autres pathologies) sur la durée, mon souhait, c'est la vaccination obligatoire. On vaccine bien tout le monde contre la rubéole alors qu'elle ne touche que les jeunes enfants et qu'elle n'est dangereuse que pour le fœtus. L'atténuation on y arrivera par la vaccination, pas autrement.
Le vaccin contre la Rubéole est encore un mauvais exemple. 1 à 2 doses dans l'enfance suffit à te protéger toutes ta vie. Ce n'est pas le cas avec le vaccin contre la COVID qui ne tient même pas 6 mois.
Si tu veux soulager les hôpitaux sur la durée, tu investis dans la santé. Avant la crise COVID, les hôpitaux étaient déjà surchargé au point qu'il fallait déclencher le "plan blanc" pour les épidémies saisonnières comme la grippe.
Ca veut dire :
- Arrêter de traiter la santé comme un coût et la considérer comme un investissement (je rappelle 12 milliards d'économie en 10 ans, 424 milliards de pertes sur 3 ans)
- Recruter et former du personnel médical en quantité suffisante
- Remettre en place les hôpitaux de taille intermédiaire (certains essayent de les reconstituer sous la forme de "maison médicalisées".
- Payer les volumes d'heures supplémentaire en stock
- Arrêter de payer les intérimaires plus cher que les permanents.
- Vu le retour à la mutuelle obligatoire au travail, supprimer les mutuelles privées et tout réintégrée dans la CPAM.
- Réinvestir dans le matériel médical. Il suffit de voir les temps d'attente pour voir qu'il y a un problème.
Et non ce n'est pas seulement une question de moyens. Les médecins et les infirmiers en soins intensifs sont les plus long à former et depuis le début de l'épidémie beaucoup craquent, sont en burn-out voire abandonnent le métier, tout simplement parce qu'ils en ont marre de voir crever des patients dont la majorité s'en seraient sortis ou qu'ils n'auraient même pas vus s'ils avaient été vaccinés.
La COVID n'a été que la goutte d'eau qui à fait déborder le vase. Dire que c'est la faute des "non vaccinés", c'est leurs mettre sur le dos la politique médicale des 30 dernières années.
Il y a une énorme perte de sens car on demande à beaucoup de personnel de bosser comme dans une usine et beaucoup ont le sentiment de traiter les gens comme des chiens parce qu'ils n'ont même plus le temps de faire leur travail correctement.
Je connais une personne qui travail en EHPAD et qui me disait que si jamais il y avait un incendie dans son établissement, les 3/4 des pensionnaires brûleraient dans leurs chambres car il n'y a pas assez de personnel pour évacuer. Qu'elles n'avaient même pas le temps de les aider à simplement se déplacer jusqu'au toilette et autres gestes quotidiens...
Et les hôpitaux ? C'est la même.
Le personnel traite les dossiers à la chaîne l'administratif à envahi les lieux alors que l'informatique aurait due permettre le mouvement inverse. Moralité, les consultation prennent encore plus de retard qu'il y a 25 ans.
Rajoute un manque de reconnaissance salariale et sociale et tu arrives à ce genre de situation.
Tu peux créer autant de lits en soins intensifs que tu veux il faut des professionnels pour s'occuper des patients.
Sauf qu préfère suspendre une partie du personnel pour des raisons idéologique tout en sachant que la situation est tellement tendue que la charge de travail sera reportées sur les autres et va générer des surmenages et des burnouts.
Et l'autre partie, elle va voir à l'étranger elle est mieux payé. Dans ma famille, j'ai une aide-soignante qui vie en France et travaille en Suisse car le salaire y est bien meilleur.
Et on peut raisonnablement espérer à moyen terme la sortie de nouveaux vaccins plus performants et aux effets plus durables.
C'est vrai qu'en France, on aime bien attendre un signe de la providence.
Ce n'est pas une grippe, c'est beaucoup plus contagieux, beaucoup plus dangereux, beaucoup plus difficile à soigner.
Sauf qu'en terme de stratégie vaccinale, la COVID réagit plus comme la grippe que comme la variole, la rougeole, les oreillons ou la rubéole : pas d'immunité de longue durée, fortes variations à cause des mutations, atteint principalement les plus âgés...
[ Dernière édition du message le 24/11/2021 à 19:54:47 ]

#Houba

Tu me diras qu'on entretien bien une armée pour une ou deux guerres par siècle sur le territoire français. Mais déjà maintenant les dépenses annuelles en soins de santé c'est 5X les dépenses militaires. Une guerre a d'autres conséquences en termes de mortalité, du moins dans l'état actuel des connaissances médicales, et c'est l'existence même de l'état qui est en jeu. Ne compte pas sur moi pour dire ça ne sert plus à rien, il n'y aura plus de guerre en France. Chaque fois qu'on a dit ça on s'en est pris plein la gueule. Dans les années 30 aussi il y avait des anti-militaristes jusque dans les rangs de l'assemblée qui trouvaient qu'on dépensait trop pour l'armée. On a vu le résultat en 39.
Les personnes en réanimation sont essentiellement (77%) des personnes âgées de plus de 60 ans. Donc on peut lâcher la grappe aux autres.
Comme visiblement la mortalité des vieux n'est pas un problème pour toi, je te signale quand même que si tu arrives jeune dans un sale état à l'hôpital et que c'est complet aux soins intensifs (en places ou en personnel) tu vas avoir un problème. Ou alors on passe directement à "soleil vert".
La vaccination c'est de la solidarité.
Ex-producteur retraité de la musique en 2016

Anonyme

La COVID n'a été que la goutte d'eau qui à fait déborder le vase. Dire que c'est la faute des "non vaccinés", c'est leurs mettre sur le dos la politique médicale des 30 dernières années.
Ils ont leur part mais moindre que celle que leur attribue les médiatisés le mettant en avant en se cachant derrière leur petit doigt.
On peut même pousser le bouchon historique et remonter jusqu'à la création de la Sécu et même avant en fait.
En tout cas concernant les discours de gestion, au lendemain de sa création, et plus généralement de tout ce qui touche les budgets de l'entraide sociale.
Les politiciens et les riches ont inventés il y a plus de 80 ans un discours créé de toute pièce, qu'ils avaient avant sur d'autres sujets... et instauré les politiques permettant de faire des coupes dans les budgets alloués à la sécu et l'hôpital au fil des ans.
Et les médias sont coupables d'avoir relayé ces mensonges, d'avoir réussi à faire croire à la population qu'il existait un "trou de la sécu".
Qu''il fallait appliquer à un organisme paritaire parfaitement financé et fonctionnel, l'idéologie et la comptabilité du marché, de l'entreprise.
Les politiciens ont enlevé les recettes liées:
- aux taxes sur l' alcool
- sur le tabac
- les industries polluantes
-la part des assurances auto
-la baisse de la cotisation des entreprises
-les recettes de la vignette auto jamais versées.
-etc...
Si quelqu'un se sent de continuer la liste de leurs crimes en cols blanc, il est le bienvenu.
Le résultat ce sont des morts, toujours des morts. Pour les vivants c'est l'accès au soin et la santé qui se dégradent. Et pour les pros de la santé, le déclassement et la souffrance psychique et physique, sauf à quitter le navire pour le privé.
C'est bien conçu, pervers comme il faut.
[ Dernière édition du message le 24/11/2021 à 20:41:29 ]

Sos_maf

Je veux bien entendre un sous-investissement médical avant le covid, maintenant faut trouver les moyens mais c'est un autre sujet. Par contre aucun état au monde ne peut entretenir des capacités hospitalières pour supporter une épidémie qui arrive une ou deux fois par siècle.
Encore une fois, tu nies le problème de base. Le plan blanc, il n'est pas déclenché 2 fois par siècle mais bien plus souvent :
- canicule de 2003
- gastro-entérite de 2005
- grippe de 2017
Comme tu le vois, notre système hospitalier n'est même plus capable d'encaisser les épidémies saisonnières sans déprogrammer. Quand à comparer les capacités hospitalière, nous sommes en-dessous des moyennes de l'UE et même derrière certains pays d'Europe de l'Est. Évidemment, il y a sûrement plein de disparité mais ça donne quand même un ordre de grandeur intéressant.
Alors bien entendu, les services "com" vont présenter ça sous les termes "économies", "efficacité", "flexibilité" ... mais la réalité, c'est que l'on cherche à cacher les vrais problème. Mais ça fini toujours par réapparaître.
Si l'on se fie au 19 000 lits de soin critique, il faut savoir que lors de la première vague, nous sommes arrivé à "seulement" 7019 lit occupé pour Covid. L'augmentation pour encaisser une telle charge n'est pas forcément aussi énorme que certains veulent nous le faire croire.
Et puis, il n'y a pas que les épidémies à traiter, il y a aussi tout un tas de risques naturel, vague de terrorisme et catastrophe industrielle à traiter. Tu peux transférer certaines personnes mais lorsque le temps pour sauver une personne est compté, ça ne fonctionne pas.
Tu me diras qu'on entretien bien une armée pour une ou deux guerres par siècle sur le territoire français. Mais déjà maintenant les dépenses annuelles en soins de santé c'est 5X les dépenses militaires..
Comparer les postes de dépense, c'est l'argument de ceux qui considèrent la santé uniquement comme un coût. Mais si tu la réduis au niveau des dépenses militaire, tu va te retrouver avec le même type de problème que pendant 14-18 où la moitié des soldats blessés ne mourraient pas de la gravité de leurs blessures mais de septicémies.
C'est d'ailleurs cette logique qui a fait que nos dirigeants n'ont pas renouvelé l'achat de masques alors que cela est stratégique aussi bien en terme de santé qu'en terme militaire.
Citation :
Les personnes en réanimation sont essentiellement (77%) des personnes âgées de plus de 60 ans. Donc on peut lâcher la grappe aux autres.
Comme visiblement la mortalité des vieux n'est pas un problème pour toi, je te signale quand même que si tu arrives jeune dans un sale état à l'hôpital et que c'est complet aux soins intensifs (en places ou en personnel) tu vas avoir un problème. Ou alors on passe directement à "soleil vert".
Mais nous y sommes déjà. Rappelle toi le scandale provoqué par certains médecins lorsqu'ils ont dit qu'il faisaient un tri durant la première vague. Beaucoup de politiciens et de responsables du système de santé ont botté en touche et essayé de mettre la poussière sous le tapis.
Ce que je disais à propos de l'âge, c'est que que tu es prêt à mettre de côté un mode de propagation que tu considères comme "mineur" mais que tu n'appliques pas le même raisonnement lorsque ce sont des moins de 60 ans non vaccinés alors qu'ils sont aussi en minorité dans les services de réanimation.
Tu va sans doute me dire "oui mais les non vaccinés contaminent". La dessus, je te répondrait que les vaccinés aussi. Regarde l'exemple de Gibraltar. 99% de vacciné et encore des cas de contamination au point d'avoir remis des restrictions et annulé les fêtes de noël.
Donc si tu parles de "solidarité" sous la forme d'immunité collective : c'est faux.
Si tu parles de "solidarité" sous la forme d'une diminution du nombre d'hospitalisation : tu ne verra même pas la différence. Les moins de 40 ans représentent moins de 6% des hospitalisations. Même en vaccinant les 0-40 ans, tu va gagner quoi, 2% du total ?
Si tu veux réellement freiner l'épidémie, tu retires le passe-droit vaccinal du pass sanitaire afin d'augmenter le nombre de tests effectué et tu mets des effectifs sur le traçage des cas contacts qui seront détecté.

#Houba

Comparer les postes de dépense, c'est l'argument de ceux qui considèrent la santé uniquement comme un coût.
tu mets des effectifs sur le traçage des cas contacts qui seront détecté.
Sinon j'entends bien tes arguments même si je reste en faveur d'une vaccination obligatoire. Il n'empêche que dans l'état actuel de la connaissance du virus la vaccination réduirait la transmission, entre 40 et 60%, ce qui n'a rien de négligeable lorsqu'il s'agit de sauver des vies.
Ex-producteur retraité de la musique en 2016
[ Dernière édition du message le 25/11/2021 à 10:22:07 ]

Wolfen




Oui proposer un programme n’a aucun sens si on l’a pas budgetisé correctement, et oui il va falloir mettre des sous dans l’hopital en plus d’arrêter l’hémorragie des fermetures de lits, des soignants qui partent par dépit, en changeant l’idéologie de gestion de l’hopital public
Pour le traçage idem, j’ai lu ci et la sue ça n’avait de sens que lorsque le nombre de contaminations est faible pour éviter que ça reparte, mais comme tout le monde s’habitue aux taux d’incidence hauts...
Par contre pour la vaccination obligatoire non. L’objectif c’est de vacciner un nombre de personnes le plus important possible, et des études ainsi que des recommandations ont montré que l’obligation au lieu de chercher a convaincre créé trop de défiance et donc limite le plancher qu’on atteint en pourcentage de population. Donc du point de vue moral et totalement pragmatique, l’obligation n’est pas une bonne idée, c’est ce sue je retiens

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Anonyme

Au contraire, c'est la question car c'est la stratégie en place depuis le début. C'est la stratégie qui fait que l'on a voulu "pousser" la vaccination avec le pass sanitaire. C'est la stratégie qui a poussé à diaboliser le non vacciné, à le traiter d'irresponsable.
Et on voit bien que cette stratégie ne fonctionne plus de manière efficace et qu'elle présente plus d'inconvénients que d'avantages.
Le gouvernement à dit qu'il n'y aurait pas de nouveau confinement, pour rassurer la populace, or, il faut voir l 'hypothèse plausible ou ça tournerait au vinaigre, notamment fin décembre et courant janvier, on va se farcir des restrictions style confinement local, ou plus généralisé. Et du coup faire foirer les fêtes de fin d'année.
Oui proposer un programme n’a aucun sens si on l’a pas budgetisé correctement, et oui il va falloir mettre des sous dans l’hopital en plus d’arrêter l’hémorragie des fermetures de lits, des soignants qui partent par dépit, en changeant l’idéologie de gestion de l’hopital public

Soot_and_Stars

Et du coup faire foirer les fêtes de fin d'année.
Si ça peut éviter des massacres de gallinacés...
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