café du coin : analyse et commentaire de l'actualité poliltique

Pour ce qui est des reformes, du changement de société, rien ne sera vraiment possible sans des grosses poignées de mains velues, en se regardant dans les yeux, et en donnant enfin du crédit aux engagements. En mettant l'accent sur la sécurité des biens et des personnes. Arrêter de croire que tout le monde est pote, tout le monde est gentil, non, en fait chacun cherche plutôt à entuber l'autre.

Si tu élèves des enfants sans esprit de compétition, avec de la bienveillance (non, je n'ai pas écrit "laisser-aller"), de la culture variée et une ouverture d'esprit, je t'assure que ça change la donne.

Il faut se méfier de tout le monde, et en toutes circonstances, c'est ma devise. Je me base sur mon expérience professionnelle, ou tu n'a pas d'amis, mais seulement de bons collègues, ce qui n'est pas tout à fait la même chose. Cela dit, on est pas obligé d’être un ours non plus.

Citation :

Si tu élèves des enfants sans esprit de compétition, avec de la bienveillance (non, je n'ai pas écrit "laisser-aller"), de la culture variée et une ouverture d'esprit, je t'assure que ça change la donne.

Mouais....Enfin, sans étaler trop sa vie privée, mes gamins ont tous une bonne situation, et une bonne éducation. Tout dépends de son propre angle de vision de la société. Il faut se méfier de tout le monde, et en toutes circonstances, c'est ma devise. Je me base sur mon expérience professionnelle, ou tu n'a pas d'amis, mais seulement de bons collègues, ce qui n'est pas tout à fait la même chose. Cela dit, on est pas obligé d’être un ours non plus.

 rien ne sera vraiment possible sans des grosses poignées de mains velues

eh ben, avec une vision comme ça, je te plains.

Si tu élèves des enfants sans esprit de compétition, avec de la bienveillance (non, je n'ai pas écrit "laisser-aller"), de la culture variée et une ouverture d'esprit, je t'assure que ça change la donne.

Citation :

eh ben, avec une vision comme ça, je te plains.

Non, faut surtout pas me plaindre. Aujourd'hui, j'ai tout ce qu'il me faut, et même plus. Manque plus que la santé encore longtemps. Les collègues de boulot, pour en revenir à ça, vous font de grands sourires par devant et vous baisent dès le dos tourné. Y a pas d'autres mots. Encore une fois, j'ai employé les mots se méfier, pas enterrer, c'est pas pareil. Ça se vérifie dans un grand nombre de cas. Ceux qui comme moi ont travaillé dans l'industrie, le bâtiment, ou même la fonction publique l'apprennent vite. Par contre, il y a l'inverse une vraie solidarité lorsque qu'un collègue se retrouve malencontreusement a la rue et dors dans sa bagnole.

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Hors sujet :

Citation :

Je suis assez d'accord avec Bontempi sur les collègues (toujours se méfier au départ). Par contre, du coup, je pense que, de fait, il faut être un ours.

Merci. J'ai effectivement démarré avec un Bontempi en plastoc gris, avec des touches toutes molles, une amplification presque muette, et des sons qui évoquaient tout sauf du piano. Un instrument de gauche, probablement.

Donc oui faut éveiller les enfants au fait qu'ils affronteront des compétitions dans la vie, mais pas forcement glorifié la compétition à tous prix.
Sous entendue, poussé un(e) gamin(ne) a faire un tournoie de foot, ou un concourt de musique c'est bien, le blâmé parce qu'il n'est pas le meilleur beaucoup moins, l'essentiel c'est de participer et d'essayé quoi ? C'est pas tant la destination que le chemin pour y arriver quoi...

Oui, l'essentiel c'est de participé.

Des consultants dont je n’ai personnellement jamais vu la tête ont reçu un cahier des charges qu’il est impossible de consulter, ils ont pondu des documents auxquels personne n’a jamais pu avoir accès, malgré les demandes insistantes des syndicats, ils ont piloté une « expérimentation » (une version locale de la nouvelle administration en gros) suite à laquelle aucun résultat n’a jamais été publié et dont il n’est rien sorti. Ils ont réécrit les fiches de poste de l’ensemble des agents sans les avoir rencontrés et enfin, ils ont mis en place un fonctionnement qui repose massivement sur le recours…aux cabinets de conseil dont ils sont bien sûr les premiers bénéficiaires (quasiment tous les contrats que passe mon administration avec des cabinets de conseil depuis sont avec E&Y).

La mainmise des cabinets de conseil sur l’Etat, c’est donc des milliards d’euros d’argent public détournés au profit d’intérêts privés contre l’intérêt général, c’est un scandale de corruption qui rappelle que la France est régulièrement montrée du doigt pour son absence de politique réelle de lutte contre ce fléau ; c’est aussi un scandale d’évasion fiscale. Mais c’est aussi des services publics qu’on sabote de l’intérieur et des agents publics qu’on piétine et qu’on écrase dans toutes les administrations. En Macronie, les scandales de harcèlement se suivent et se ressemblent : c’est une secrétaire d’Etat accusée de harcèlement par son cabinet, c’est un directeur de think tank, ami de longue date d’Emmanuel Macron qui drogue une collaboratrice, c’est des agents brutalisés par un directeur de service gouvernemental, c’est des fonctionnaires du ministère de la transition écologique qui ne savent plus comment faire leur travail…

L'analogie avec le sport collectif est parlante, on ne fait pas une équipe qui gagne juste en additionnant les meilleurs joueurs (tiens, ça me fait penser à une équipe de foot en particulier... )