Chez Messier, Brahé et Galilée : la taverne du gentleman astronome

Voyager 2, une sonde spatiale lancée en 1977 qui a finalement fait son chemin de notre système solaire en 2018, enregistre des données étranges dans l'espace interstellaire.

Alors qu'il franchissait les limites de notre système solaire, Voyager 2 a pris une augmentation plutôt qu'une diminution de la densité des particules dans son environnement, selon ScienceAlert. Sur la base de l'hypothèse que c'est, eh bien, le vide de l'espace, les astronomes s'attendaient à ce que la densité de l'espace interstellaire baisse - mais maintenant Voyager 2 confirme des rapports similaires de Voyager 1 ans plus tôt.

Avant que l'une ou l'autre sonde Voyager ne quitte le système solaire, les scientifiques s'attendaient à ce que l'espace interstellaire ait une densité de plasma de seulement 0,002 électron par centimètre cube, rapporte ScienceAlert. Mais les sondes ont en fait mesuré des valeurs beaucoup plus élevées à la sortie du système solaire, selon une recherche publiée dans The Astrophysical Journal Letters. Voyager 1 a enregistré une densité de 0,055 en 2013, et Voyager 2 a enregistré 0,039 en 2019.

Depuis lors, les deux sondes ont mesuré des densités de plasma encore plus élevées, a révélé la recherche de l'Université de l'Iowa, suggérant que l'espace qu'elles traversent est en fait de plus en plus rempli de choses à mesure qu'elles s'aventurent plus loin.

Les scientifiques ont quelques explications possibles, comme des électrons d'interférence magnétique qui emballent autour de la frontière du système solaire ou des vents solaires créant un mur dense de particules qui soufflaient hors de portée. Mais il faudra peut-être une nouvelle génération de sondes spatiales pour savoir ce qui se passe vraiment.

"Il n'est pas certain", ont écrit les chercheurs dans leur article, "si les Voyagers seront en mesure d'opérer assez loin pour faire la distinction entre ces deux classes de modèles".