Pseudo-sciences et zététique, avez vous un avis debunké ?

Les fleurs de Bach sont des élixirs de plantes développés pour la première fois entre 1928 et 1935 par le chirurgien, homéopathe et bactériologiste Edward Bach en Angleterre. Ce dernier était persuadé que l’apparition de maladies ou de symptômes résultait de problèmes émotionnels et psychologiques. Il identifie ainsi 38 remèdes floraux qui portent aujourd’hui son nom.

Fleurs de Bach : comment ça marche ?
Les élixirs floraux sont obtenus à partir d’une méthode d’infusion de plantes capable de préserver leurs principes actifs. Ils libèreraient une énergie vibratoire qui transformerait des émotions perturbatrices en émotions positives. Elles permettraient soit de travailler sur le présent ou le passé, soit sur un point particulier ou bien sur plusieurs problématiques en même temps. On les utilise autant pour se débarrasser d’un traumatisme ou d’un choc émotionnel que pour corriger un trait de caractère ou encore faire la paix avec des souvenirs anciens et douloureux.

Avec les fleurs de Bach, tous les critères caractérisant une pseudo-médecine sont réunis, comme l’expliquait Richard Monvoisin, docteur en didactique des sciences et épistémologie à l’université de Grenoble, dans un article publié en 2005 dans les Annales pharmaceutiques françaises . On peut notamment citer l’édification d’un mythe fondateur («un homme seul, bon, mû par un destin, révolutionnant l’approche médicale envers et contre la médecine ’’officielle’’»), l’utilisation d’un jargon pseudoscientifique, une théorie basée sur l’intuition, le recours à un corpus de témoignages positifs pour justifier de l’efficacité des élixirs, l’absence de preuves scientifiques ou encore de nombreuses incohérences.

«un homme seul, bon, mû par un destin, révolutionnant l’approche médicale envers et contre la médecine ’’officielle’’»