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Pseudo-sciences et zététique, avez vous un avis debunké ?

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Sujet de la discussion Pseudo-sciences et zététique, avez vous un avis debunké ?
Voila, on a un thread sur les ondes, un sur les ovnis, un sur les chemtrails, et même un sur le foot, alors je me dis qu'on a aussi droit a un espace d'expression dédié au lol zetetique, parce que quand même, ces gens sont bien funs.

J'inaugure avec une émission appelée a entrer dans la légende de la zetetique, l'interview de jacques grimaud par la TeB :



Le rat taupe nu !
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Une petite série dont je ne suis pas fan de la forme, mais dont le fond est intéressant.





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Voyons voir si j'ai bien compris. La sociologie permet d'étudier les élections de drosophiles au royaume des mouches mais pas la poulpitude chez le rat-taupe nu. J'ai bon ? Ça va pas être simple.

L'avantage des science dures, c'est que beaucoup d'équations sont transposables.
Loi d'Ohm U = R * I
d = v * t puisque v = d / t (pour la vitesse)
f * t = nV puisque f = nV / t (pour la fréquence)
λ = c * T (longueur d'onde)
On change les termes mais c'est la même formule. On sait où l'on nage. En sociologie, apparemment, il faut adapter le type d'équation en fonction de la nature des termes. Et quand on a des termes nouveaux, il faudrait inventer un nouveau type d'équation, le bon de préférence. Je me répète, mais ça va pas être simple. Et la non reproductibilité laisse beaucoup de place aux charlatans. Différentier les honnêtes sociologues des endormeurs de foule va s'avérer encore plus compliqué que de comprendre la discipline.

En plein déménagement. Disponibilité aléatoire.

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(je n’ai regardé que la première pour l’instant)
La falsifiabilité prend aussi en compte le contexte dans les sciences « dures ». En physique les équations et théories ont leur domaine de validité, l’exemple le plus classique étant la physique quantique et la relativité générale qui n’expliquent pas la nature aux mêmes échelles. C’est vrai cependant qu’on y tend vers une théorie du Tout, le propos serait qu’il n’est pas souhaitable, ou vain, de chercher des principes universels en sciences sociales ?
Bon la suite m’éclairera peut-être.
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En effet.

Citation :
le propos serait qu’il n’est pas souhaitable, ou vain, de chercher des principes universels en sciences sociales ?


En fait, il montre qu'elles fonctionnent selon un régime complètement différent. Et qu'effectivement, poser des thèses de sciences sociales en modèle universel est non seulement vain, mais contre-scientifique, comme il le démontre par l'exemple dans les vidéos suivantes. Dans la dernière en fait, en revenant sur la vidéo citée dans la première et sur les études (deux !) auxquelles elle fait références. Etudes qu'il démonte comme qui rigole.
Etudes qui, en tentant d'appliquer (d'ailleurs fort mal) des processus de sciences expérimentales à un champ de sciences sociales, foutent tout à côté.
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Citation de Will Zégal :

En fait, quand il expliquait l'interpretation de la courbe, j'ai cru que DK etait juste un autre nom pour cet effet. Je ne vois pas, au final, le probleme d'appeler cela l'effet DK, meme s'il peut se decomposer en deux sous effets plus "classiques". J'ai bien aussi le fait que la fameuse courbe de DK telle que toujours montree n'existe absolument pas et n'a aucune source scientifique.
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Boulet :8O: l'avait oublié celui-là...

Alain Souchon n'est pas un film

[ Dernière édition du message le 26/09/2024 à 19:27:22 ]

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J'avais vu cette vidéo d'hygiène mentale et je ne l'ai pas partagé parce que je suis assez réservé sur son raisonnement. Il parle surtout de la surconfiance, de la sur-évaluation de son savoir qui serait une généralité, mais pas de ce qu'on évoque généralement quand on parle de l'effet DK qui serait une évolution de cette évaluation.

Après, j'ai pas tous les tenants (notamment les études), mais j'ai l'impression qu'il tire des conclusions à partir d'un raisonnement sur un phénomène annexe ou connexe à l'effet DK.

Généralement, ce genre de vidéo est une révélation pour moi : sur des trucs auxquels je n'ai pas forcément pris le temps de réfléchir, ça fait un "bon sang mais c'est bien sûr" image.php et le contenu de la vidéo (ou de l'article, ou du podcast, etc) résonne avec mon sentiment, mon vécu.
Là, ce n'est absolument pas le cas. Au contraire, j'ai l'impression - en tous cas dans nos domaines que sont les techniques du son, la MAO et la synthèse sonore - de croiser sans arrêt l'effet DK. Je dirais surtout en techniques du son. Sans qu'il soit du tout universel : énormément de gens ont conscience de l'étendue de leur ignorance (1).
Mais ne peuvent-ils pas être justement dans la vallée de l'humilité ?

1920px-2019-06-19_effet_dunning_kruger.png

Après, je n'exclus pas que ça soit un biais : connaissant l'effet DK, je lui attribue des cas (surconfiance ou son inverse) alors que ça peut relever d'autres phénomènes.

Pour en être sûr, il faudrait connaître les personnes sur des années, suivre leur évolution dans la maîtrise d'un domaine et celle de leur perception de cette maîtrise. Ce que je n'ai pas fait sur un échantillon qui puisse être en quoi que ce soit représentatif.

L'article de WP dit bien d'ailleurs que
L'effet Dunning-Kruger ne fait pas consensus au sein de la communauté scientifique. L'effet, ou son interprétation par Dunning et Kruger, est remis en question par d'autres études et comparaisons entre différentes cultures.

Pour ma part et jusqu'à plus ample informé, je préfère penser que l'effet DK est loin d'être universel, mais existe chez certains individus.

(1) Il y a un autre phénomène qui me semble aller en faveur de la surestimation de sa maîtrise sur un sujet ou domaine qu'on a commencé à étudier et au contraire une sous-estimation de ses compétences quand on a acquis un peu de maîtrise. Le bon exemple est la musique dont on dit souvent que plus on progresse, plus on voit le chemin qu'il reste à parcourir. Il me semble que c'est vrai pour pas mal de domaines.

C'est assez normal : quand on débute, on n'a finalement qu'une vision assez restreinte du domaine qu'on aborde et on se dit donc, une fois quelques trucs appris et compris, qu'on a atteint un bon niveau, même si on voit qu'il y a encore beaucoup à apprendre. En progressant, on découvre qu'on a beau avoir appris encore plus, le champ de ce qu'on ne maîtrise pas encore s'est agrandit. Ce n'est qu'avec le temps, en constatant la façon dont les autres vous considèrent, notamment ceux qu'on estimait experts dans le domaine (et qui l'ont largement prouvé par ce qu'il ont accompli) qu'on finit par se dire que oui, on a atteint un certain niveau de maîtrise. La meilleure connaissance du domaine et nos propres accomplissements nous permettent aussi de mieux connaître nos forces et nos lacunes.

Ce n'est pas vrai partout, évidemment. Par exemple le sport, car là, ce sont les résultats qui parlent. Et quand on voit quelqu'un courir telle distance en tel temps ou encore un skateur ou un roller-skateur faire des tricks incroyables, on a beau ne pas pouvoir mesurer tout le travail, les essais, les gamelles qu'il a fallu se manger pour y arriver si brillamment, on sait de façon évidente qu'on est très loin du compte.