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Sujet Les bourdes à ne pas faire avant d'envoyer son mix au mastering

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Sujet de la discussion Les bourdes à ne pas faire avant d'envoyer son mix au mastering
Je reçois souvent des mixages à masteriser qui sont inutilisables.
Et souvent cela tient à peu de choses. De plus, c'est en "voulant bien faire" que les mixeurs ont souvent détruit leur mix en ajoutant une "touche finale" qui a réduit la qualité de leur travail, souvent jusque là valable, à néant.

Le but de ce post est de faire partager les expériences de ceux qui connaissent le sujet du mastering à ceux qui voudraient le découvrir. Toutes les questions sont bienvenues, même les plus naïves. Pour les réponses, que ceux qui ne sont pas certains de leurs connaissances s'abstiennent ou précisent leurs doutes.

Que ce soit clair : on parle bien ici des erreurs à éviter AVANT d'envoyer son mix au mastering
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Ouais bon, le placement de micros sur un synthé repris en DI, d'un certain côté... Parce que même là on entend une différence de résultat. :clin:

Mébon. :tourne:

Malgré tous les progrès scientifiques, force est d'admettre que le pet reste quelque chose qui nous échappe...

http://www.cubamericas.com

http://www.ecoledeviolon.com

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Ben voila ça c'est une preuve.

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Pour en revenir au sujet principal,

l'une des choses à surveiller avant d'envoyer son mix au mastering est la compatibilité mono du mix.
:clin:
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Juste une mise en situation sur laquelle je me pose des questions maintenant

Hors sujet : (il est tard là pour moi, j'étais en tournage, je ne réfléchis plus à l'heure qu'il est, donc je m'en remets à vous)



Voilà 2 ans, dans le cadre d'une formation où j'étais, on enregistrais un max de classique, le matériel préampli+convertisseur c'était une digi02 qui entrait donc dans un protools au final
On travaillait en 16 bits 44.1kHz pour des raisons internes à la gestion de la section.
Par conséquent souvent pour éviter de sous moduler on était tenter de se rapprocher du taquet, et relativement fréquemment j'ai dépassé le 0dBfs (donc l'afficheur de protools disait qu'il clippait) sans qu'aucune saturation ne soit audible (les écoutes étaient une paire de grosses Studer comparables aux grosses PSI actuelles, les écoutes on les faisait à plusieurs, peu crédible que absolument personne n'est l'ai entendu si il y en avait, d'autant plus étant donné l'expérience de certains des enseignants)
De même quand bien même on arrivait pas jusqu'à clipper, on s'approchait fréquemment des -3dBfs, les CD étaient gravés ensuite, et JAMAIS nous n'avons entendu de saturation (il s'agissait quasi tout le temps de prises au couple, au max un couple principale+un couple appoint)

Bref, dans tout ce que je lisais précédemment (aujourd'hui j'ai seulement survolé je l'admet) j'ai l'impression qu'il n'est pas envisageable que dans ces conditions d'enregistrement, l'on entende pas de la saturation.

Où est la subtilité ???

PS: désolé pour la nouvelle couche, sinon j'ouvre un autre sujet si vous préférez disperser le propos

 

The only way to do it is to do it. (Merce Cunningham)

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Ben perso je différenci distorsion harmonique (qu'on trouve à n'importe quelle niveau d'utilisation de n'importe quel matos analo, c'est juste une question de taux après, donc parfois inaudible parfois clairement audible et même recherchée) et saturation qui pour moi veux dire que les tuyaux sont pleins,qu'on est hors capacités des composants, et là même sur du matos haut de gamme je suis pas sûr qu'une saturation soit agréable.Et jusque là, on a parlé que de distorsion harmonique peu agréable sur du matos cheap poussé à ses limites. :noidea:
Mais peut être que ca désigne la même chose en language technique électronique, moi là dessus, je suis une quiche. :lol:
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Hi-hi, celle-là je l'attendais, un petit peu... :ptdr:

Alors d'abord, en 16 bits, on a plus que 96 dBs de dynamique (comme sur un CD), et en musique classique, il n'est pas rare de trouver des dynamiques totales qui tapent à plus de 80 dB's. Donc c'est chaud, et il est du coup hors de question de sacrifier trop de plage d'entrée en sous-modulant pour avoir de la réserve.

Les solutions :

1/ Avoir un technico à la prise qui connaît son matos sur le bout des doigts et qui sait utiliser sa microphonie à la perfection.

2/ Faire de nombreux tests aux répétitions pour évaluer précisément la réserve dont on a besoin.

3/ Trouver la distance idéale pour obtenir le meilleur rapport de dynamique en fonction du matos sur le plateau, sachant que la distance, en augmentant, a pour effet de "casser" les écarts de dynamique.

4/ Prendre chaque couple sur deux pistes stéréos séparées (soit un total de 4 pistes par couple) dont la deuxième est "rentrée" de 6 à 8 dB par rappoort à la première en ce qui concerne les gains d'entrées, surtout s'il y a des chanteurs.

Dans ce genre de cas, on se retrouve très près des conditions de travail que les "vieux" ont connu avec les 8 pistes analos : taper au plus près de la disto sans qu'elle s'entende, ce que l'on ne se privait pas de faire soit dit en passant... :clin:

Mais une distorsion de préampli haut de gamme, quand elle n'est pas exagérée, passe très bien. Elle contribua même à faire la réputation de grandes maisons de disques. Et tout le monde s'y est habitué, de même que les craquements du vinyl ne dérangeaient personne du moment que le signal passait suffisamment sur le bruit.

Là dessus, le fait que pas mal de convertos ou leurs préamps jouent un rôle de mini-limiteur sur un à trois dB's quand ils arrivent au taquet, saupoudré du fait que seulement quelques transitoires éparses ont souffert du traîtement évoqué (transitoires qui sonnent très fort, donc l'oreille se "replie" à leur arrivée), ben il est possible de réaliser de fort jolis enregistrements avec 16 bits calés à leur limite...

Mais attention tout de même : il faut en général beaucoup de compétence pour s'en tirer correctement.

Maintenant, l'enregistrement fait par Mr untel au fond de son home studio, avé le bô compresseur flambant neuf de chez Behr en entrée de console, elle même en limite de satu sur une Sound-Blaster des familles restée connectée sur son entrée micro, ah là ça va pas sonner du tout pareil... :non:

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Citation : Maintenant, l'enregistrement fait par Mr untel au fond de son home studio, avé le bô compresseur flambant neuf de chez Behr en entrée de console, elle même en limite de satu sur une Sound-Blaster des familles restée connectée sur son entrée micro, ah là ça va pas sonner du tout pareil...


à relativiser quand même, car avec la soundblaster des familles édition collector, on peu enregistrer en 192kHz full HD THX 16.1 ... et la ca pète à en saigner du nez
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Hors sujet : Ah ? Alors là je m'incline... :fou:

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Citation : 2/ Faire de nombreux tests aux répétitions pour évaluer précisément la réserve dont on a besoin.

3/ Trouver la distance idéale pour obtenir le meilleur rapport de dynamique en fonction du matos sur le plateau, sachant que la distance, en augmentant, a pour effet de "casser" les écarts de dynamique.

4/ Prendre chaque couple sur deux pistes stéréos séparées (soit un total de 4 pistes par couple) dont la deuxième est "rentrée" de 6 à 8 dB par rappoort à la première en ce qui concerne les gains d'entrées, surtout s'il y a des chanteurs.



Précisément la méthodologie qu'on nous apprenait là bas (c'est marrant, en même temps j't'ai déjà dit que j'avais eu une formation très très "old school" pour mes débuts)

Donc ok pour moi, avec en plus une différenciation que je n'avais plus en tête à ce moment du sujet, la distortion harmonique à différencier de la saturation comme le désignait docks

Citation : Alors d'abord, en 16 bits, on a plus que 96 dBs de dynamique (comme sur un CD), et en musique classique, il n'est pas rare de trouver des dynamiques totales qui tapent à plus de 80 dB's. Donc c'est chaud, et il est du coup hors de question de sacrifier trop de plage d'entrée en sous-modulant pour avoir de la réserve.



D'où certains frittages que j'ai eu sur ce même forum avec des mecs qui m'affirmaient qu'il n'y avait aucun sens à ce que j'enregistre au plus près du taquet dans les conditions évoquées dans mon précédent post.
J'ai mis en gras le terme "sous-moduler" c'est précisément ce que je n'ai jamais réussi à faire comprendre, les gens le lisaient, mais s'en fichaient.

Hors sujet : pour les résultat j'dois en avoir quelques uns sur mes DD qui trainent, avec un peu de chance la "musique pour cordes, percussion et célésta" de Bartok et "je ne sais plus trop quoi" pour piano seul, enregistré avec la sphère schoeps qui n'était pas placé du tout pour cette pièce là du concert, on s'y rend compte de certaines capacités de ce couple que j'avais trouvé incroyables dans les aigus

 

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"Old School" peut-être, en attendant, il n'y a pas 36 manières de gérer cette config pour obtenir un bon résultat. Un cas typique où il n'y a guère de place pour l'improvisation, n'en déplaise à certains... :noidea:

J'ai enregistré pas mal de classique dans ma carrière, avec beaucoup de matériels différents. C'est une école fabuleuse, avec beaucoup de subtilités : un vrai régal, en fait. :bravo2:

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