Sujet Aux ingés-mastering:qui demande de pousser le volume pour être compétitif ds la Loudness War ?
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JolX
Salut tout le monde
Voilà, la question est dans le titre ! Je me demande d'où vient la demande de réduire la dynamique et de pousser de plus en plus le "loudness" des morceaux.
Dans beaucoup articles, je lis que ça vient des artistes eux-mêmes, qui veulent avoir un son "compétitifs". Ca se voit de manière très claire sur ce forum, où beaucoup d'amateurs veulent faire du "loud" pour paraître pros.
Dans d'autres, je lis que ça provient d'une pression du producteur/directeur artistique/de la maison de disque.
Je me doute que ce ne sont pas les ingés sons qui impulsent ce phénomène, quoi que, peut-être que c'est rentré dans les moeurs des techniciens du son. Un ingé son qui a masterisé l'album à -13dB RMS se dira peut-être qu'il a pas mal de dynamique, alors que c'est bien peu par rapport aux albums des années 70 dont il n'est pas rare qu'ils affichent -20 dB RMS.
Alors je me demande, dans le fond, comment ça se passe. Comment est négocié le volume moyen de l'album, quelles personnes prennent part à cette négociation, qui avance quels arguments.
Est ce que vous avez des trucs à dire là dessus, est ce que vous avez des anecdotes à raconter ? Ca m'intéresse énormément.
Merci !
Dr Pouet
JolX
Au contraire, en mix ciné, on maitrise le système de diffusion, et on a des auditeurs attentifs, donc on peut se permettre un mix avec de la dynamique.
JM
Anonyme
Pour le grave, je parle bien des enregistrements, pas du live.
Dr Pouet
Pour le grave, je parle bien des enregistrements
Et donc selon toi c'est les sons (instruments / samples) qui sont comme ça ; et non pas le mixage ou mastering qui a viré tout ce qui risquait de mettre à mal un HP de 5 cm ?
Du genre : tout le monde utilisait la Linndrum (ou la TR909) et les sons étaient tout maigrichons ?
[ Dernière édition du message le 19/05/2010 à 14:59:25 ]
Anonyme
Par contre, on en trouvait depuis longtemps dans les enregistrements classiques ou de musique comptemporaine ou éthnique. D'ailleurs, je ne pense pas que beaucoup de ce type de productions ont été mixées sur des NS10.
JM
JolX
JolX
Il me semble qu'on trouve le même phénomène pour le SACD. Un ami m'a dit que les morceaux de la couche SACD étaient moins compressée que les morceaux de la couche CD (certains SACD ont donc 2 couches : 1 SACD et 1 CD).
Comment l'expliquer ? Parce que le format est tellement peu répandu qu'il n'y a pas besoin de rentrer dans cette logique de concurrence ? Parce qu'on s'adresse clairement à des audiophiles ?
[ Dernière édition du message le 25/05/2010 à 20:16:07 ]
pemberton
Par contre (peut etre que je joue à l'idiot) mais est ce que le procede employé avant la gravure des vinyles ( RIA (ou un truc dans le genre)) et le le truc qui se trouve en preamplification de l'entrée phono, ne jouent ils pas un role plus important que prevu dans la qualité sonore (ou du moins ce que notre oreille de commun des motels trouve plus "joli").
C'est une question ne me meter au pilori si c'est une connerie svp..
Anonyme
Cela ne se fait pas sans dégâts, et sans laisser une empreinte sur le son. Certains peuvent la trouver intéressante (ils n'y connaissent rien ).
La différence essentielle ne se trouave pas là, mais dans la manière d'utiliser les caractéristiques des supports. Le vinyl n'apporte rien (bien au contraire) de positif au son, c'est éventuellement en amont, la compression douce de la bande analogique qui faisait le charme de l'enregistrement analogique.
De même, c'est bien la détestable habitude de vouloir abuser de limiteurs et de compresseurs qui détruit d'abord la qualité sonore.
H"las, on trouve toujours régulièrement, ici même sur AF, des gens qui font la promotion de la compression à la prise pour "améliorer" le rapport signal sur bruit de l'enregistrement. Je dois avouer que ça fait partie des trucs qui font plus que m'agacer. D'une part parce ces gens sont assez sourds pour ne pas entendre les dégâts qu'ils font à leur propres productions, et pour certains ne peuvent même pas comprendre qu'ils n'améliorent rien. On le démontre assez souvent, mais ça ne sert à rien.
JM
[ Dernière édition du message le 25/05/2010 à 23:55:51 ]
Dr Pouet
Il me semble qu'on trouve le même phénomène pour le SACD. Un ami m'a dit que les morceaux de la couche SACD étaient moins compressée que les morceaux de la couche CD (certains SACD ont donc 2 couches : 1 SACD et 1 CD).
Comment l'expliquer ? Parce que le format est tellement peu répandu qu'il n'y a pas besoin de rentrer dans cette logique de concurrence ? Parce qu'on s'adresse clairement à des audiophiles ?
Déjà je crois que beaucoup de gens on noté que pour un CD X, la version CD qui est sur le SACD est dégradée par rapport à celle du "CD tout court." Le but est que l'acheteur du SACD entende une différence nette entre le SACD et ce qu'il croit être la version CD (la couche CD de son SACD), pour le conforter dans l'idée que le SACD c'est bien.
En effet, les 24 bits 96kHz sont bien peu nécessaires, voire totalement imperceptibles sur le support final. Et ce n'est pas avec la tendance à la compression de dynamique que les 24 bits vont devenir nécessaires.
Cela dit, peut-être qu'il y a parfois un mastering moins compressé sur les SACD, ce serait logique, et de toute façon ce serait une bonne chose d'avoir un version moins compressée, en plus de celle "spéciale walkman dans un environnement hyper bruyant"...
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