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Sujet vos conseils pour un couple de petites membranes

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Sujet de la discussion vos conseils pour un couple de petites membranes


Bonsoir tout le monde,

J'envisage l'achat d'un couple de petites membranes pour diverses applications: overhead batterie, instruments d'orchestre (dans toute leur diversité), choeurs, piano... J'aimerais donc des micros de qualité, qui si possible ne dépasseraient pas 500 euros. Pour info ils passeront dans les preamps XMAX du digimax d8. Je me suis déjà un peu renseigné, et j'ai mis commes options possibles les couples suivants: rode NT55, se electronics SE 4, 2x shure sm137... mais mon attention est fixée en ce moment sur les Oktava MK012 MSP6, pour deux raisons: le prix qui a l'air TRES intéressant chez thomann: 435 euros VS 550+ chez les autres vendeurs, et les différentes capsules fournies (hypercardio et omni) qui multiplient les usages possibles.

Maintenant, pour moi c'est pas un petit investissement alors je veux être sûr de mon achat... vos conseils?

merci!

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Ca s'agite, ça s'agite !
Reprenons. Je dirai encore une fois les choses sans détour. Il ne faudra pas le prendre trop mal, j'espère !

Alex. Tu comprendras que je sois un peu choqué que tu puisses parler sur un espace public d'une musicienne en ces termes. De plus, j'insiste, la comparaison est absolument sans objet entre sa prestation dans le baroque et l'extrait de piano/violon romantique. Elle fait très bien son métier dans l'enregistrement que tu nous proposes.
Tu peux fort bien admettre pour ta part ne pas rivaliser avec tel ou tel clarinettiste, mais je crois que tu n'aimerais pas que celui en qui tu as placé ta confiance, confié ton son, une part très personnelle, aille parler de ton niveau sur un forum de geeks comme nous. C'est indélicat, copine ou pas. Maintenant, sens-toi libre d'avoir avec elle les relations que tu voudras. Mais ça aurait été une inconnue, le problème aurait été le même !

Quand à dire si son instrument est bon ou mauvais, c'est une question qui finalement ne concerne pas ou peu le preneur de son. Il peut avoir son opinion, mais à moins de lui payer un strad, il n'a qu'à accepter et faire avec (d'autant que ce jugement n'engage que toi). Pourquoi ne pas passer à un Stradivarius ? C'est vrai au fait ? Pourquoi ? C'est pourtant simple... Ca ne vaut jamais que 800 paires de DPA !

Autre point finalement plutôt délicat : un forum de geek n'est sans doute pas le lieu le plus risqué pour un musicien classique, mais sait-on jamais ; dans ce métier, les critiques sont lues, relues (cela va dans le sens de ce qu'écrivait Poti plus haut). Une critique n'est pas anodine. Un employeur peut tomber sur une mauvaise appréciation, justifiée ou pas. Et dans un contexte très concurrentiel, c'est un risque pour le musicien. Risque de perdre ne serait-ce qu'un seul contrat, dans le contexte actuel difficile pour la musique.

Pour le reste, on dirait bien que nous sommes d'accord, finalement, et j'ai sans doute mal interprété le ton de ton message, en ressentant un agacement vis à vis des musiciens (qui psychotent, qui bougent sans arrêt, qui ont des égos surdimentionnés)... Alléluia !

[ Dernière édition du message le 29/04/2013 à 17:44:03 ]

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Citation de Fred2bern :
Citation de Potikinawah :

Cette année je vais avoir un ensemble avec piano, violon, alto, tous en instruments modernes, et cymbalum, vielle à roue. Aucune chance que l'ensemble fonctionne sans sonorisation.


Pourquoi?
A cause des instruments modernes?
Le lieu, c'est en plein air?

Aucun ton agressif dans ces questions mais juste un besoin d'explications techniques.
De base je ne vois pas pourquoi il n'y a aucune chance que cela ne puisse fonctionner sans sono...
Mais peut-être que tu connais déjà le répertoire à enregistrer et que l'écriture des pièces est mal faite. En ce cas on est à nouveau dans un problème de balance.


Je comprends Poti : la part de création sonore dans certaines oeuvres contemporaines appartient au processus créatif en tant que tel. J'ai eu la chance de participer à des concerts récemment à l'Ircam, avec le nouveau dispositif ambisonique (et sais plus quoi). Sources virtualisées, instruments projetés dans l'espace, différents jeux de traitements très élaborés. Le public en sort totalement ébahi.
Nous chantions également des polyphonies de Gesualdo. Un énorme travail de sonorisation/réverbération a été nécessaire pour recréer une ambiance sonore compatible avec ce style tout en restant dans l'esthétique du reste du concert. Chapeau aux techniciens ! C'est à la fois expérimental et exaltant. Le public prend une grosse claque.
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Dans ce dont je parle le problème vient du fait de vouloir joindre un grand piano moderne et un cymbalum + vielle à roue. Ici il y a un moment où même avec tous les efforts du monde, un piano moderne grand modèle aura vite fait de bouffer les 2 autres.
On a des instruments dont les niveaux acoustiques sont trop différents pour que les musiciens puissent les exploiter dans toutes leurs nuances en jouant ensemble.

Le plein air justifie la sonorisation de façon quasi-systématique, ici c'est l'instrumentarium qui la justifie de fait. J'aurai peut-être une surprise avec un piano joué fermé ou petite béquille et sytématiquement retenu, mais j'en doute sérieusement.

 

The only way to do it is to do it. (Merce Cunningham)

714
Le cymbalum, ça peut envoyer du bois !
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Toutes mes excuses, je n'avais pas compris que c'était de l'electroacoustique....
Autant pour moi et j'en prends note

Edit:
pas vu ta réponse Poti, j'avais sous les yeux le message de Kriktop et j'ai pensé avoir eu un drop net .
Ta réponse est pleine de bon sens, jouer la balance au maximum c'est clair. Et merci pour tes explications.

[ Dernière édition du message le 29/04/2013 à 18:01:13 ]

716
C'est qu'il y a plusieurs messages conjoints qui traitent au fond de la même problématique : comment recréer le naturel.
Ce sujet est d'autant plus crucial qu'il est à la jonction entre la technique et l'esthétique... Pour ne pas dire le philosophique !
717
Là-dessus on n'est pas totalement d'accord.
En tant que technicien j'aime aussi pouvoir me défaire du naturel, c'est ce dont je parle que je suggérais le droit de créer des chimères. L'enregistrement est aussi fait pour donner à entendre les oeuvres comme on ne pourra jamais les jouer live, si tant est qu'on le fait avec bon goût et dans le respect du sujet.

 

The only way to do it is to do it. (Merce Cunningham)

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bé si. On est quand même d'accord. Du moment que les chimères sont plausibles et accordées au style qu'on est sensé servir :
- un style "naturel" et disons respectueux des timbres et de l'espace pour des musiques dites classiques. Ce respect peut passer suivant les cas par un déploiement minimaliste ou au contraire un énorme truc de dingue.
- Un style plus inventif pour des musiques plus expérimentales, où le processus de création sonore est lié à l'aspect de recherche technique.
719
Citation de Potikinawah :
Là-dessus on n'est pas totalement d'accord.
En tant que technicien j'aime aussi pouvoir me défaire du naturel, c'est ce dont je parle que je suggérais le droit de créer des chimères. L'enregistrement est aussi fait pour donner à entendre les oeuvres comme on ne pourra jamais les jouer live, si tant est qu'on le fait avec bon goût et dans le respect du sujet.


Et cette option (historique et artistique), le choix de la balance? dans l'idée respectable, elle est basée sur quoi?
On part d'un cas théorique sur une formation qui fonctionne, balancée, pro, finalement ca existe...

Pour moi l'ingé son sert la formation. En aucun cas par bidouille de balance il va faire sa propre sauce.
Là je dois dire que je suis contre cette idée.
L'ingé son devient créateur? faut quand même dire stop à un moment...
L'ingé son il n'est certainement pas là pour créer quoi que ce soit. On reste dans le domaine de la musique classique...ce sont les artistes qui créent.
La création de l'ingé son c'est de fournir aux artistes un moyen technique pour servir l'artistique. les bons mics les bonnes directivités pour faire que ça roule dans une acoustique pas bonne etc.
Il ne faut pas confondre ingé son et directeur artistique.
720
J'imagine que nous parlons des cas (fréquents) où l'ingé son est aussi directeur artistique.
Mais ces cas (que j'ai souvent rencontrés) impliquent tout de même une synergie totale entre le DA/preneur de son et le directeur musical, ou la direction musicale collégiale lorsqu'il n'y a pas de chef.
Les membres d'un quatuor à cordes, par exemple, qui savent mieux que personne comment doit sonner leur instrument, doivent aussi faire confiance au DA qui aura une vue d'ensemble sur le projet. Ils devrons donc accepter les propositions de balance, et valider les choix techniques. Puis faire confiance.
C'est d'autant plus difficile qu'il y a souvent peu de temps pour mener à bien un enregistrement, alors que les points à débattre peuvent être très nombreux. C'est un travail en bonne intelligence !
Je trouve ça passionnant !

[ Dernière édition du message le 29/04/2013 à 20:29:06 ]