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Vos VIDEOS Live ou en répétition.

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Sujet de la discussion Vos VIDEOS Live ou en répétition.
Pour nous changer un peu de vous lire ou de vous écouter, n'auriez-vous pas quelques images de vous en train de bosser sérieusement :bravo: ?...

Du Live, de l'impro, du raté et du good -de vous-, au Zénith ou dans le garage des parents du batteur !...

C'est ici que ça se passe !

Quelle que soit la qualité, le style ou le niveau, on n'est pas là pour se moquer (le triangle jaune veille) mais bien pour partager.

Merci d'avance d'afficher éventuellement le minutage.
Respectez naturellement la législation ainsi que la charte (notamment pas de promo pour vos prochains spectacles -il y a un espace prévu pour ça-).
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2981
Ça je te crois. Et en effet, j'ai rarement travaillé l'impro.
Après j'ai deux souvenirs d'impros avec mon groupe qui ont fonctionné. Une fois en rappel d'un concert à Nantes, le chanteur était malade et ne voulait pas revenir. Alors on a fait une impro instru dub. C'était incroyable, tout ce qu'on essayait marchait. Le public était dingue et sautait de joie. Trente minutes de folie. L'autre fois, lors d'une répétition sur scène. Là encore, c'était totalement imprévu et magique. Les quelques potes qui étaient dans la salle nous ont dit que c'était terrible et qu'il fallait qu'on retienne ça pour en faire des morceaux. Mais on l'a pas retenu. Il y a des fois des moments de grâce comme-ça, complètement imprévisibles. Parce que sans ça, la plupart autres impros qu'on a pu faire en répèt' pour s'amuser ou se chauffer, je n'aurais pas voulu avoir à les écouter! :mrg:
2982
De mon côté, je privilégie désormais l'aspect improvisation sur tous mes projets (3) "live", de manière plus ou moins prononcée. Je fais pas mal de studio dans cette optique, mais l'enregistrement finit par "figer" la musique. L'approche via l'impro la libère. Pour avoir dans le passé fait pas mal de projets où tout est figé (tendance math rock/ progressif, donc avec beaucoup d'arrangements et de breaks au cordeau), j'ai l'impression d'être allé au bout de la musique vu comme la récitation d'une partition pré-écrite... Du coup, je me retrouve à 100% dans l'approche de Piergynt, même si pour moi ça répond à une envie assumée...
Le seul truc, c'est que pour démarcher les concerts ou faire un album, il faut "figer" une version. Du coup, j'enregistre tout puis je trie (c'est du boulot! en ce moment, j'ai pas mal de retard:oops:). D'autre part, je précise systématiquement quand je démarche que le projet est basé sur de l'impro, pour éviter les griefs du genre "vous n'avez pas joué tel morceau".
Bon, je ne désespère pas d'arriver au niveau d'organisation de Piergynt pour arriver à nous filmer (en studio et en live), mais vu qu'e j'ai récemment rajouté de la VJ, ça me semble de plus en plus compliqué...
2983
Merci pour les retours.
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Hors sujet :
J'avoue mon graal en impro : Miles Davis "Call it anything" = concert à l'isle de wight
C'est vrai que cela se travail. Pour la vidéo, je vous conseille un système de vidéo surveillance, seul inconvénient = filme en 12 images/secondes , avantage, filme tout le temps, pas besoin de penser à enregistrer... et ça coute vraiment pas cher !

Après, si je devais démarcher pour un concert : on a la chaine youtube avec pleins de vidéos qui donnent l'ambiance..
2984
Il est vrai que des musiques teintées de jazz se prêtent bien à l'impro..
2985
Pas que. L'électro aussi. Mais aussi le rock, le blues...
En rock et blues, ça reste de l'impro cadrée sur une grille. On ne peut pas vraiment (sauf à vraiment jouer avec des brutasses qui ont l'habitude) partir en impro libre.

La musique électronique s'y prête très bien pour peu qu'on ait les bons outils. C'est pas évident de faire de l'impro avec Live ou Maschine (à mon avis), ça l'est beaucoup plus avec une Octatrack et encore plus avec une Model:Cycles (justement raison principale pour laquelle je suis passé à ces machines), et probablement un Circuit et bien d'autres engins.

Citation :
De mon côté, je privilégie désormais l'aspect improvisation sur tous mes projets (3) "live", de manière plus ou moins prononcée. Je fais pas mal de studio dans cette optique, mais l'enregistrement finit par "figer" la musique. L'approche via l'impro la libère. Pour avoir dans le passé fait pas mal de projets où tout est figé (tendance math rock/ progressif, donc avec beaucoup d'arrangements et de breaks au cordeau), j'ai l'impression d'être allé au bout de la musique vu comme la récitation d'une partition pré-écrite...

Tout à fait. Que ce soit avec mon groupe ou en solo, on fonctionne désormais sur une large part d'impro avec des "rendez-vous". Ceux-ci sont des parties travaillées en détail : intros, outros, breaks, relances, etc.
Donc, le principe est que ces rendez-vous jalonnent le morceau, mais entre eux, c'est le plus improvisé possible.
Tout le répertoire n'est pas encore comme ça, mais presque tous les nouveaux morceaux sont basés sur ce principe. Il a fallu beaucoup de temps pour qu'on arrive à ça. Mais il y avait aussi beaucoup de choses à travailler d'une façon générale.

Pour les enregistrements, la démarche est différente : plutôt que "figer" un morceau, on construit une version studio. C'est le même morceau, mais l'approche est complètement différente parce qu'on utilise énormément les possibilités du studio. C'est souvent très produit. On enregistre live dans 95% des cas (pour l'énergie), mais on ne s'interdit rien ensuite.
Pour moi, même si c'est un même morceau, un live et un enregistrement sont deux objets artistiques différents. Ils se nourrissent l'un de l'autre, mais avec des esprits différents.

D'ailleurs, ça ma gonfle souvent quand je vais à un concert d'entendre jouer les versions studio à la note près.
2986
Citation de Will :


D'ailleurs, ça ma gonfle souvent quand je vais à un concert d'entendre jouer les versions studio à la note près.


Complètement d'ac avec ça!

Tant de bêtises concentrées dans de si petits êtres...

FELD

CHOC WAVE

CHOC WAVE

2987
De mon côté, je préfère en général les versions live aux versions studio pour les groupes de scène. Du coup, je juge inutile une version studio pour un groupe de scène. Et mon boulot de studio ne sort pas sur scène (ça serait inadapté pour toutes les raisons citées ci dessus... Et j ai trop de projets/ groupes pour avoir le temps et l énergie de tout porter sur scène). Après ça n exclue pas un gros travail d édit. Récemment, j ai fait des morceaux destinés à un album. J ai réduit les versions originales issues d impro "encadrées" de 10 / 12 minutes a 5 / 6 minutes en faisant plein de coupes. C est du boulot mais le résultat vautle coup, car on garde les meilleure partie tout en dynamisant le morceau et en densifiant les idées. Je pratique aussi les "rendez vous" (j appelle ça des "accroches" ). Par contre, mon approche modale fait que même les grilles d accord ou les riffs sont improvisés. Quand je refais les mêmes plans d une fois sur l autre, j ai même parfoisl impression de tricher ...:clin:

[ Dernière édition du message le 30/03/2022 à 09:38:30 ]

2988
Citation de Ema :
Quand je refais les mêmes plans d une fois sur l autre, j ai même parfoisl impression de tricher ...:clin:

Tu es vraiment intransigeant et sans concession en terme d'impro! sourire116.gif
2989
Citation :
Tu es vraiment intransigeant et sans concession en terme d'impro! sourire116.gif


Dans Seize, quand on "fait un single" (une blague pour dire qu'on finalise le mix d'un morceau), j'enlève la ligne de basse pré programmée du vivier dans lequel on peut puiser pour jouer, et on ne la rejoue jamais. C'est un peu (volontairement) extrême, mais ça permet (en théorie...) de ne jamais se répéter.

Sur mes groupes plus récents, je suis moins jusqu’au-boutiste (histoire de ne pas finir par ressembler à ton émoticône...).:clin:
2990