Les conneries on stage
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Chouby
3303
Squatteur·euse d’AF
Membre depuis 22 ans
Sujet de la discussion Posté le 05/09/2003 à 14:25:01Les conneries on stage
Alors voila.. ici , c est pour expliquer a la populazione de Back/on stage toute les conneries qui vous etes arrive... Faites peter !
Une par exemple : tonton chouboudou monte sur scene et commence a souffler dans le bignou....bizard, on dirait qui sors rien... discretement je sors de la scene et change les piles de mon HF. Je me rends compte alors que j avais pas mis en route mon emeteur... Quel con qd j y repense ...
Une par exemple : tonton chouboudou monte sur scene et commence a souffler dans le bignou....bizard, on dirait qui sors rien... discretement je sors de la scene et change les piles de mon HF. Je me rends compte alors que j avais pas mis en route mon emeteur... Quel con qd j y repense ...
sonicsnap
85223
AF, je suis ton père
Membre depuis 18 ans
21181 Posté le 17/10/2022 à 11:49:27
Avec mon groupe, en fin de répétition, c'était toujours moi qui enroulait les câbles. Quand j'étais absent, j'étais sûr, la fois suivante, de trouver ces câbles bourrés en vrac dans la valise. Je ne saurai jamais si c'était de la fainéantise ou de l'incapacité de la part de mes collègues.
Will Zégal
75104
Will Zégal
Membre depuis 22 ans
21182 Posté le 17/10/2022 à 11:59:50
Connerie ON stage "évitée" samedi, mais les boules quand même, surtout vu les circonstances.
D'abord, disons que j'ai eu beaucoup de boulot ces derniers temps et que, pour des raisons familiales, je n'ai pas pris de vacances depuis janvier et que je suis rincé. Ce week-end chargé était le point d'orgue avant des congés bien mérités.
Donc, week-end chargé. Le vendredi, je faisais une création avec des amis autour de Joséphine Baker pour l'inauguration d'une rue à son nom.
Le samedi, je mixais pour l'apéro final d'une journée autour de l'ESS et des projets alternatifs. Ensuite, je devais filer à 45 mn de là jouer avec mon groupe BHT à un fest-noz en faveur de RESF.
Pour compliquer un peu ça, les deux premières prestations se faisaient avec ma sono. Elle sort rarement vu qu'il est désormais rare que je me sonorise moi-même. Mais là, il fallait.
Or je n'ai plus de voiture. Je ne circule quasiment plus qu'à vélo, transports en commun, etc.
Bon, une amie me prêtait sa voiture, mais entre temps, un autre pote me propose la sienne et comme il habite à 5 mn de chez moi, banco. En plus, la sienne est un picasso dans lequel le matos sera plus à l'aise que dans la polo de la copine, surtout que je dois aussi transporter une sinon deux personnes. Pas sûr que ça serait passé.
Vendredi :
un peu avant midi : récupération de la voiture. Le pote, qui m'avait prévenu que ça voiture (dans laquelle j'avais déjà été) n'était pas de première fraîcheur me prévient "la fenêtre conducteur s'ouvre bien, mais des fois, ça bloque un peu pour la refermer
- bon, mais ça ferme ?
- ouais, ouais... ah, et puis il y a un code qui ne marche pas
- pratique pour faire de la route
- non mais les phares marchent tous les deux
- ok
- ah, je me suis aperçu que j'ai oublié de faire le contrôle technique
- nickel : avec un feu HS, c'est arrêt garanti en cas de contrôle de keuf
- pour la ventilation, je ne comprends pas, mais ça ne marche plus à l'avant.
- ..."
Trop tard pour changer mes plans. Je prend la caisse et file à mon studio à 15 km charger la sono. J'embarque au passage un des musiciens de BHT qui était là-bas et venait chez moi comme souvent.
Sur le retour, je dois entre-ouvrir la fenêtre pour chasser la buée. A mi-chemin, je tente de la refermer, mais celle-ci s'ouvre complètement. Je m'apercevrai vite que tout le commodo conducteur déraille.
Bon tout le long du reste du trajet, je tente de fermer la fenêtre qui ne veut rien savoir. Heureusement, il ne pleut pas (encore) et il fait doux. Arrivé chez moi, pas de place autour de chez moi. C'est déjà chaud la plupart du temps, ça l'est encore plus le vendredi à cause de la mosquée voisine, et encore pire actuellement où un parking du personnel de l'hôpital voisin est fermé pour cause de travaux.
Toujours en cherchant à fermer cette putain de fenêtre, je tourne dans le quartier et finit par trouver une place non officielle, mais ne dérangeant vraiment personne. Sauf que la fenêtre n'est toujours pas fermée et que la voiture est pleine de matos... et que le ciel menace. Si je n'arrive pas à fermer cette p*** de fenêtre, je ne vois pas ce que je vais faire. Je ne peux quand même pas laisser la voiture ouverte pleine de matos en pleine ville ! Et faut pas rêver pour trouver un mur le long duquel me garer. Et de toutes façons, le ciel menace ++ et il va probablement tomber des cordes dans l'heure.
Plan de merde !
Le temps que mon collègue me serve un café du thermos qu'il avait emmené et la fenêtre finit par bien vouloir se fermer. Ouf. On va pouvoir déjeuner tranquille.
Enfin, tranquille, pas trop puisqu'il faut être à 16h00 à 20 km pour l'installation.
- 15h45 : j'y suis. La configuration n'est pas celle annoncée par notre employeur (le bailleur social qui a bâti le quartier) : la mairie qui s'occupait des infrastructures a décidé de faire autrement. Donc, on a en bas de la rue la scène (couverte) et en haut de la rue, hors de vue, les barnums pour servir le pot.
Il fait beau, mais la météo a annoncé l'arrivée de la pluie à 18h00...
- 17h30 : début de l'inauguration officielle, discours (pas trop chiants, voire plutôt sympa)
- 18h00 : c'est l'heure du pot et... du début du concert. On a conçu un concert participatif avec les habitants. Pour ça, j'avais commandé plein de petites percussions à disposition des gens (eggs, shakers, tambourins, claves, etc). Sauf que évidemment, tout le monde se barre pour se rincer la glotte. Notre employeur nous dit qu'on peut commencer à jouer, "on vous entend de là-haut et les gens vont redescendre". Mouais. J'y crois pas trop. Entre être sous des barnums à boire des coups ou debout sous la pluie devant la scène, à mon avis, la question elle va vite être répondue.
Avec les copains, on a fait ensemble quelques morceaux en hommage à Joséphine Baker, puis ils devaient enchaîner avec leur répertoire à dominance latino tandis que j'irai dans la foule ambiancer les gens avec les percus et les encourager à jouer avec nous. Bon, on décide d'attendre les gens pour les morceaux hommages et les copains attaquent donc leur répertoire où je les accompagne comme je peux aux percussions.
On joue donc tout seuls devant une placette vidé mouillée par la pluie qui a commencé à l'heure prévue. Je le sens pas du tout.
Finalement, au bout de trois morceaux, les gens sont bien redescendus. Tout s'est bien passé. Le concert n'a pas été très participatif, les gens ayant embarqué les percussions pour leurs gamins (c'était prévu, mais après ) et ayant surtout les mains occupées par les parapluies et les gobelets. Les gens ont surtout beaucoup parlé entre eux, mais c'est ce que voulait notre employeur : créer du lien entre les voisins. Mission réussie. Concert apprécié. Habitants contents, officiels ravis, employeur content, donc nous aussi.
19h00 , on ramasse dans la pénombre puis la nuit.
Le retour est un enfer : en ce moment (je ne sais pas pourquoi, l'épuisement peut-être), je transpire dès que je fais des efforts physiques. En tous cas, ça fait un max de buée, mais il n'y a pas de ventilation. J'ouvre la fenêtre passager, mais ça ne suffit pas vraiment et il peut des cordes. J'ai quelques kilomètres de petite route non éclairée et tortueuse à faire avant d'arriver en ville. Avec la buée, la pluie et un seul code, c'est l'enfer dès que je croise une voiture. Je sacrifie mon chapeau de feutre pour essuyer comme je peux le pare-brise. Le mieux est léger. En plus, cette caisse de m*** est un Picasso de m*** et le pare-brise est donc super avancé.
A l'entrée en ville, dans une zone non éclairée, j'aperçois la silhouette noire d'un piéton sur le côté. Je ne l'avais pas vu traverser. Heureusement que je roule au pas. Le retour jusque chez moi est infernal.
A 20h30, après un morceau vite avalé, je suis en réunion au bar à bières près de chez moi pour préparer un évènement de la radio où je suis bénévole.
Samedi :
11h45 : départ pour installer mon matos pour la fin d'après-midi. C'est pas très loin (l'autre bout de la ville), mais je dois installer mon matos entre midi et deux heures, le lieu où je mixerai étant utilisé de façon intense juste avant ma prestation.
Sur place, ambiance sympa, plein de projets intéressants à découvrir, plein de connaissances sont là. Je m'installe, j'ai le temps de papoter un peu. Je renonce à partager le déjeuner avec tout le monde : j'ai du monde à la maison, je veux revoir un peu mon set et surtout, j'espère faire une sieste parce qu'il va falloir tenir au moins jusqu'à 3 heures du mat.
A 16h30, je suis à nouveau sur place. Pas eu le temps de faire une sieste, juste de m'allonger 1/4 d'heure. En arrivant, la fenêtre conducteur que j'ai dû ouvrir refuse de se fermer. Avec le biniouer de BHT qui m'a accompagné, on passe un moment dans la voiture. Pendant que je triture le bouton jusqu'à ce que cette p*** de fenêtre se décide enfin à se fermer, il me redis ce qu'il m'a dit plus tôt "c'est marrant, j'ai pas l'impression que je vais jouer ce soir.
- qu'est-ce qui te fait dire ça ?
- je ne sais pas, mais je ne me sens pas comme dans un jour où je vais sonner" (sonner, c'est jouer du biniou ou de la bombarde).
Bon, je joue à 17h30. RAS, sauf qu'il n'y a quasi personne à danser, comme je m'y attendais : c'est la fin de la journée et la fin d'une semaine rallongée pour les participants qui sont rincés. Une partie se barre direct après le discours de clôture, l'autre démonte ses stands et tout le bordel. Je m'en étais douté, mais bon, les restants ont beaucoup apprécié de faire ça en musique et quelques personnes ont quand même profité en buvant des coups.
Plutôt cool, donc. Et le cachet est pas mal.
19h00 j'ai ramassé, on rentre chez moi : non seulement je veux déposer mon matos de mix, mais ma douce, partie plus tôt avec une de ses filles sur le lieu du fest-noz où il y avait des trucs dès l'après-midi, m'a averti de prendre de grosses chaussures pour la boue. Et puis afin de gérer ce p** de parebrise, je veux prendre une raclette.
P***, mais c'est la sortie du match de foot. Lorient est engorgé. On met un bout de temps à revenir chez moi. Bon, on est vraiment pas pressés : notre passage est prévu à une heure du matin. Mais à vélo, j'aurai mis 10 mn à rentrer. La voiture, quelle plaie !
Chez moi, on grignote un peu en surveillant Waze. A 20h30, le bordel semble complètement terminé et on prend la route.
M..., on a oublié la raclette !
Bon, on prendra un truc au studio où on s'arrête en chemin au studio pour décharger la sono, puis on trace vers le fest-noz.
P..., on a oublié de prendre un truc au studio pour le pare-brise. Heureusement, en déchargeant la sono, j'ai vu à l'arrière un truc en microfibres qui va nous sauver. ça fonctionne, on trace.
C'est pas folichon, surtout dès qu'il faut repasser en codes quand on croise une caisse, mais ça va question sécurité. Rien à voir avec l'enfer de la veille. Et au moins, les essuie-glaces marchent, eux. Pas selon le réglage du commodo, mais ils marchent.
Sur la route mon biniouer me redis la sensation qu'il a de ne pas aller en concert. Bizarre.
Ce fest-noz me tenais à cœur. Premièrement pour la cause (Réseau éducation sans frontières). Ensuite parce que c'est copains circassiens qui organisent ça, des gens que j'ai connus pendant l'occupation du théâtre à Lorient et on s'est beaucoup kiffés, mais on se voit rarement. Les connaissant, je savais que ça allait être sympa et bien organisé, mais j'avais eu un peu de mal à convaincre les copains du groupe qui ne les connaissaient pas : jouer gratuitement dans des trucs caritatifs, c'est trop souvent le plan foireux, avec conditions techniques dégueulasses, etc. Or, la musique de BHT est un peu exigeante niveau sono.
Ils avaient été rassurés et avaient dit oui quand notre ingé son a accepté de venir nous sonoriser et a même finalement proposé de sonoriser toute la soirée avec son matos.
Bref, on arrive sur place, au fin fond de la campagne morbihannaise.
Un peu d'inquiétude quant au parking boueux. Est-ce qu'on ne va pas s'enliser ? En plus, la voiture est une automatique et si je sais à peu près gérer un terrain gras en boîte manuelle, je ne l'ai jamais fait en automatique. Bon, je me rassure vite en me disant que les copains savent ce qu'ils font et qu'ils doivent avoir tout ce qu'il faut en cas d'enlisement. Il n'y aura effectivement aucun problème.
La soirée est sympa. Joli (grand) chapiteau à la toile bleue étoilée que je connais un peu pour avoir aidé une fois à le monter. Là, il y a plus d'espace donc il est complètement déployé. Il y a un peu de monde, mais on respire. Je retrouve les amis avec bonheur. Je suis rincé. Je retrouve ma douce. On va se boire une bière. L'accueil est pas foutage de gueule : on nous file un ticket pour 2 galettes, une crêpe et 3 bières. "on barrera ce que vous prenez, mais gardez le ticket : c'est votre pass musicien et une fois qu'il est consommé, vous avez la boisson à prix coutant, la bière à 1 €".
Correct. On se demandais justement comment gérer la boisson entre générosité normale et consommation raisonnable avec les bénévoles sur les évènements qu'on organise. Je pense qu'on va adopter ce système.
On va faire la bise à notre ingé son. Je lui dit "mais c'est pas ta console ! (il a une X32 et c'est une Midas M32 flambant neuve qui trône devant lui)
- si. J'ai fait une super affaire, un mec qui avait investi pour monter un studio mais qui est mort"
Sacré Marco !
Il est visiblement ravi d'étrenner sa nouvelle console.
On va se manger une galette. Elles sont délicieuses, les bénévoles sont hyper sympa... Et sur scène, la musique est bonne. (je joue dans un groupe de musique bretonne, mais je suis loin d'être fan de tous les groupes avec lesquels on partage les scènes en fest-noz. Là c'est du tout bon).
On retrouve quelques collègues qu'on aime bien, on papote, on se donne des nouvelles, on se marre. C'est bien cool tout ça.
Notre accordéoniste arrive. Sa soeur l'accompagne. On se pose pour boire une bière. Comme d'habitude, il nous file la banane avec son entrain, son sourire pétillant et son humour. Ma fatigue s'est envolée. J'ai hâte de monter sur scène. Bon, il y a du retard, comme d'hab. Probable qu'on jouera plutôt vers 1h30, voire deux heures. On a l'habitude.
Les amis qui nous accueillent proposent de nous montrer des caravanes où on peut se reposer, piquer un roupillon et si on veut rester dormir après le concert si on veut rester faire un peu la fête à la fin. Je pense plutôt rentrer pour me faire une bonne grasse mat dans MON lit, mais c'est tentant.
On parle d'aller se reprendre une galette. L'accordéoniste dit "pas pour moi, j'ai un peu la nausée". On se rend compte qu'il a changé de couleur. Son teint tire sur le jaunâtre. "ça va pas copain ?
- euh... ben pas trop. Je me sens nauséeux et j'ai le bide en vrac.
- ...
- je ne sais pas si je vais pouvoir jouer. Je vous dis ça dans une demi-heure"
Il l'a dit avant : ça n'allait vraiment pas. Son teint était passé de jaunâtre à verdâtre, il transpirait... Visiblement, un début de gastro. Il risque de se vider sur scène. Assez moyen pour le spectacle et pour sa dignité.
Bref, on annule. On ne jouera pas. Il rentre précipitamment chez lui. Il a 40 mn de route et espère arriver avant que les symptômes ne se concrétisent (ça a été... juste). Heureusement que sa soeur va conduire.
Finalement, après tergiversations quant à rester quand même profiter de la fête ou pas, on décide dépités et crevés de rentrer à la maison.
Mais il faut encore éviter de tomber sur des flics. Donc Waze, on vérifie. Paf, un contrôle sur le trajet. Bon, va prendre une petite route. Je m'arrête pour programmer un autre trajet. Finalement, on fera deux petits détours pour rentrer dans rencontrer les condés.
Arrivée à la maison à 2h45, crevés, dépités.
Si j'osais, je dirais "fait chier !"
D'abord, disons que j'ai eu beaucoup de boulot ces derniers temps et que, pour des raisons familiales, je n'ai pas pris de vacances depuis janvier et que je suis rincé. Ce week-end chargé était le point d'orgue avant des congés bien mérités.
Donc, week-end chargé. Le vendredi, je faisais une création avec des amis autour de Joséphine Baker pour l'inauguration d'une rue à son nom.
Le samedi, je mixais pour l'apéro final d'une journée autour de l'ESS et des projets alternatifs. Ensuite, je devais filer à 45 mn de là jouer avec mon groupe BHT à un fest-noz en faveur de RESF.
Pour compliquer un peu ça, les deux premières prestations se faisaient avec ma sono. Elle sort rarement vu qu'il est désormais rare que je me sonorise moi-même. Mais là, il fallait.
Or je n'ai plus de voiture. Je ne circule quasiment plus qu'à vélo, transports en commun, etc.
Bon, une amie me prêtait sa voiture, mais entre temps, un autre pote me propose la sienne et comme il habite à 5 mn de chez moi, banco. En plus, la sienne est un picasso dans lequel le matos sera plus à l'aise que dans la polo de la copine, surtout que je dois aussi transporter une sinon deux personnes. Pas sûr que ça serait passé.
Vendredi :
un peu avant midi : récupération de la voiture. Le pote, qui m'avait prévenu que ça voiture (dans laquelle j'avais déjà été) n'était pas de première fraîcheur me prévient "la fenêtre conducteur s'ouvre bien, mais des fois, ça bloque un peu pour la refermer
- bon, mais ça ferme ?
- ouais, ouais... ah, et puis il y a un code qui ne marche pas
- pratique pour faire de la route
- non mais les phares marchent tous les deux
- ok
- ah, je me suis aperçu que j'ai oublié de faire le contrôle technique
- nickel : avec un feu HS, c'est arrêt garanti en cas de contrôle de keuf
- pour la ventilation, je ne comprends pas, mais ça ne marche plus à l'avant.
- ..."
Trop tard pour changer mes plans. Je prend la caisse et file à mon studio à 15 km charger la sono. J'embarque au passage un des musiciens de BHT qui était là-bas et venait chez moi comme souvent.
Sur le retour, je dois entre-ouvrir la fenêtre pour chasser la buée. A mi-chemin, je tente de la refermer, mais celle-ci s'ouvre complètement. Je m'apercevrai vite que tout le commodo conducteur déraille.
Bon tout le long du reste du trajet, je tente de fermer la fenêtre qui ne veut rien savoir. Heureusement, il ne pleut pas (encore) et il fait doux. Arrivé chez moi, pas de place autour de chez moi. C'est déjà chaud la plupart du temps, ça l'est encore plus le vendredi à cause de la mosquée voisine, et encore pire actuellement où un parking du personnel de l'hôpital voisin est fermé pour cause de travaux.
Toujours en cherchant à fermer cette putain de fenêtre, je tourne dans le quartier et finit par trouver une place non officielle, mais ne dérangeant vraiment personne. Sauf que la fenêtre n'est toujours pas fermée et que la voiture est pleine de matos... et que le ciel menace. Si je n'arrive pas à fermer cette p*** de fenêtre, je ne vois pas ce que je vais faire. Je ne peux quand même pas laisser la voiture ouverte pleine de matos en pleine ville ! Et faut pas rêver pour trouver un mur le long duquel me garer. Et de toutes façons, le ciel menace ++ et il va probablement tomber des cordes dans l'heure.
Plan de merde !
Le temps que mon collègue me serve un café du thermos qu'il avait emmené et la fenêtre finit par bien vouloir se fermer. Ouf. On va pouvoir déjeuner tranquille.
Enfin, tranquille, pas trop puisqu'il faut être à 16h00 à 20 km pour l'installation.
- 15h45 : j'y suis. La configuration n'est pas celle annoncée par notre employeur (le bailleur social qui a bâti le quartier) : la mairie qui s'occupait des infrastructures a décidé de faire autrement. Donc, on a en bas de la rue la scène (couverte) et en haut de la rue, hors de vue, les barnums pour servir le pot.
Il fait beau, mais la météo a annoncé l'arrivée de la pluie à 18h00...
- 17h30 : début de l'inauguration officielle, discours (pas trop chiants, voire plutôt sympa)
- 18h00 : c'est l'heure du pot et... du début du concert. On a conçu un concert participatif avec les habitants. Pour ça, j'avais commandé plein de petites percussions à disposition des gens (eggs, shakers, tambourins, claves, etc). Sauf que évidemment, tout le monde se barre pour se rincer la glotte. Notre employeur nous dit qu'on peut commencer à jouer, "on vous entend de là-haut et les gens vont redescendre". Mouais. J'y crois pas trop. Entre être sous des barnums à boire des coups ou debout sous la pluie devant la scène, à mon avis, la question elle va vite être répondue.
Avec les copains, on a fait ensemble quelques morceaux en hommage à Joséphine Baker, puis ils devaient enchaîner avec leur répertoire à dominance latino tandis que j'irai dans la foule ambiancer les gens avec les percus et les encourager à jouer avec nous. Bon, on décide d'attendre les gens pour les morceaux hommages et les copains attaquent donc leur répertoire où je les accompagne comme je peux aux percussions.
On joue donc tout seuls devant une placette vidé mouillée par la pluie qui a commencé à l'heure prévue. Je le sens pas du tout.
Finalement, au bout de trois morceaux, les gens sont bien redescendus. Tout s'est bien passé. Le concert n'a pas été très participatif, les gens ayant embarqué les percussions pour leurs gamins (c'était prévu, mais après ) et ayant surtout les mains occupées par les parapluies et les gobelets. Les gens ont surtout beaucoup parlé entre eux, mais c'est ce que voulait notre employeur : créer du lien entre les voisins. Mission réussie. Concert apprécié. Habitants contents, officiels ravis, employeur content, donc nous aussi.
19h00 , on ramasse dans la pénombre puis la nuit.
Le retour est un enfer : en ce moment (je ne sais pas pourquoi, l'épuisement peut-être), je transpire dès que je fais des efforts physiques. En tous cas, ça fait un max de buée, mais il n'y a pas de ventilation. J'ouvre la fenêtre passager, mais ça ne suffit pas vraiment et il peut des cordes. J'ai quelques kilomètres de petite route non éclairée et tortueuse à faire avant d'arriver en ville. Avec la buée, la pluie et un seul code, c'est l'enfer dès que je croise une voiture. Je sacrifie mon chapeau de feutre pour essuyer comme je peux le pare-brise. Le mieux est léger. En plus, cette caisse de m*** est un Picasso de m*** et le pare-brise est donc super avancé.
A l'entrée en ville, dans une zone non éclairée, j'aperçois la silhouette noire d'un piéton sur le côté. Je ne l'avais pas vu traverser. Heureusement que je roule au pas. Le retour jusque chez moi est infernal.
A 20h30, après un morceau vite avalé, je suis en réunion au bar à bières près de chez moi pour préparer un évènement de la radio où je suis bénévole.
Samedi :
11h45 : départ pour installer mon matos pour la fin d'après-midi. C'est pas très loin (l'autre bout de la ville), mais je dois installer mon matos entre midi et deux heures, le lieu où je mixerai étant utilisé de façon intense juste avant ma prestation.
Sur place, ambiance sympa, plein de projets intéressants à découvrir, plein de connaissances sont là. Je m'installe, j'ai le temps de papoter un peu. Je renonce à partager le déjeuner avec tout le monde : j'ai du monde à la maison, je veux revoir un peu mon set et surtout, j'espère faire une sieste parce qu'il va falloir tenir au moins jusqu'à 3 heures du mat.
A 16h30, je suis à nouveau sur place. Pas eu le temps de faire une sieste, juste de m'allonger 1/4 d'heure. En arrivant, la fenêtre conducteur que j'ai dû ouvrir refuse de se fermer. Avec le biniouer de BHT qui m'a accompagné, on passe un moment dans la voiture. Pendant que je triture le bouton jusqu'à ce que cette p*** de fenêtre se décide enfin à se fermer, il me redis ce qu'il m'a dit plus tôt "c'est marrant, j'ai pas l'impression que je vais jouer ce soir.
- qu'est-ce qui te fait dire ça ?
- je ne sais pas, mais je ne me sens pas comme dans un jour où je vais sonner" (sonner, c'est jouer du biniou ou de la bombarde).
Bon, je joue à 17h30. RAS, sauf qu'il n'y a quasi personne à danser, comme je m'y attendais : c'est la fin de la journée et la fin d'une semaine rallongée pour les participants qui sont rincés. Une partie se barre direct après le discours de clôture, l'autre démonte ses stands et tout le bordel. Je m'en étais douté, mais bon, les restants ont beaucoup apprécié de faire ça en musique et quelques personnes ont quand même profité en buvant des coups.
Plutôt cool, donc. Et le cachet est pas mal.
19h00 j'ai ramassé, on rentre chez moi : non seulement je veux déposer mon matos de mix, mais ma douce, partie plus tôt avec une de ses filles sur le lieu du fest-noz où il y avait des trucs dès l'après-midi, m'a averti de prendre de grosses chaussures pour la boue. Et puis afin de gérer ce p** de parebrise, je veux prendre une raclette.
P***, mais c'est la sortie du match de foot. Lorient est engorgé. On met un bout de temps à revenir chez moi. Bon, on est vraiment pas pressés : notre passage est prévu à une heure du matin. Mais à vélo, j'aurai mis 10 mn à rentrer. La voiture, quelle plaie !
Chez moi, on grignote un peu en surveillant Waze. A 20h30, le bordel semble complètement terminé et on prend la route.
M..., on a oublié la raclette !
Bon, on prendra un truc au studio où on s'arrête en chemin au studio pour décharger la sono, puis on trace vers le fest-noz.
P..., on a oublié de prendre un truc au studio pour le pare-brise. Heureusement, en déchargeant la sono, j'ai vu à l'arrière un truc en microfibres qui va nous sauver. ça fonctionne, on trace.
C'est pas folichon, surtout dès qu'il faut repasser en codes quand on croise une caisse, mais ça va question sécurité. Rien à voir avec l'enfer de la veille. Et au moins, les essuie-glaces marchent, eux. Pas selon le réglage du commodo, mais ils marchent.
Sur la route mon biniouer me redis la sensation qu'il a de ne pas aller en concert. Bizarre.
Ce fest-noz me tenais à cœur. Premièrement pour la cause (Réseau éducation sans frontières). Ensuite parce que c'est copains circassiens qui organisent ça, des gens que j'ai connus pendant l'occupation du théâtre à Lorient et on s'est beaucoup kiffés, mais on se voit rarement. Les connaissant, je savais que ça allait être sympa et bien organisé, mais j'avais eu un peu de mal à convaincre les copains du groupe qui ne les connaissaient pas : jouer gratuitement dans des trucs caritatifs, c'est trop souvent le plan foireux, avec conditions techniques dégueulasses, etc. Or, la musique de BHT est un peu exigeante niveau sono.
Ils avaient été rassurés et avaient dit oui quand notre ingé son a accepté de venir nous sonoriser et a même finalement proposé de sonoriser toute la soirée avec son matos.
Bref, on arrive sur place, au fin fond de la campagne morbihannaise.
Un peu d'inquiétude quant au parking boueux. Est-ce qu'on ne va pas s'enliser ? En plus, la voiture est une automatique et si je sais à peu près gérer un terrain gras en boîte manuelle, je ne l'ai jamais fait en automatique. Bon, je me rassure vite en me disant que les copains savent ce qu'ils font et qu'ils doivent avoir tout ce qu'il faut en cas d'enlisement. Il n'y aura effectivement aucun problème.
La soirée est sympa. Joli (grand) chapiteau à la toile bleue étoilée que je connais un peu pour avoir aidé une fois à le monter. Là, il y a plus d'espace donc il est complètement déployé. Il y a un peu de monde, mais on respire. Je retrouve les amis avec bonheur. Je suis rincé. Je retrouve ma douce. On va se boire une bière. L'accueil est pas foutage de gueule : on nous file un ticket pour 2 galettes, une crêpe et 3 bières. "on barrera ce que vous prenez, mais gardez le ticket : c'est votre pass musicien et une fois qu'il est consommé, vous avez la boisson à prix coutant, la bière à 1 €".
Correct. On se demandais justement comment gérer la boisson entre générosité normale et consommation raisonnable avec les bénévoles sur les évènements qu'on organise. Je pense qu'on va adopter ce système.
On va faire la bise à notre ingé son. Je lui dit "mais c'est pas ta console ! (il a une X32 et c'est une Midas M32 flambant neuve qui trône devant lui)
- si. J'ai fait une super affaire, un mec qui avait investi pour monter un studio mais qui est mort"
Sacré Marco !
Il est visiblement ravi d'étrenner sa nouvelle console.
On va se manger une galette. Elles sont délicieuses, les bénévoles sont hyper sympa... Et sur scène, la musique est bonne. (je joue dans un groupe de musique bretonne, mais je suis loin d'être fan de tous les groupes avec lesquels on partage les scènes en fest-noz. Là c'est du tout bon).
On retrouve quelques collègues qu'on aime bien, on papote, on se donne des nouvelles, on se marre. C'est bien cool tout ça.
Notre accordéoniste arrive. Sa soeur l'accompagne. On se pose pour boire une bière. Comme d'habitude, il nous file la banane avec son entrain, son sourire pétillant et son humour. Ma fatigue s'est envolée. J'ai hâte de monter sur scène. Bon, il y a du retard, comme d'hab. Probable qu'on jouera plutôt vers 1h30, voire deux heures. On a l'habitude.
Les amis qui nous accueillent proposent de nous montrer des caravanes où on peut se reposer, piquer un roupillon et si on veut rester dormir après le concert si on veut rester faire un peu la fête à la fin. Je pense plutôt rentrer pour me faire une bonne grasse mat dans MON lit, mais c'est tentant.
On parle d'aller se reprendre une galette. L'accordéoniste dit "pas pour moi, j'ai un peu la nausée". On se rend compte qu'il a changé de couleur. Son teint tire sur le jaunâtre. "ça va pas copain ?
- euh... ben pas trop. Je me sens nauséeux et j'ai le bide en vrac.
- ...
- je ne sais pas si je vais pouvoir jouer. Je vous dis ça dans une demi-heure"
Il l'a dit avant : ça n'allait vraiment pas. Son teint était passé de jaunâtre à verdâtre, il transpirait... Visiblement, un début de gastro. Il risque de se vider sur scène. Assez moyen pour le spectacle et pour sa dignité.
Bref, on annule. On ne jouera pas. Il rentre précipitamment chez lui. Il a 40 mn de route et espère arriver avant que les symptômes ne se concrétisent (ça a été... juste). Heureusement que sa soeur va conduire.
Finalement, après tergiversations quant à rester quand même profiter de la fête ou pas, on décide dépités et crevés de rentrer à la maison.
Mais il faut encore éviter de tomber sur des flics. Donc Waze, on vérifie. Paf, un contrôle sur le trajet. Bon, va prendre une petite route. Je m'arrête pour programmer un autre trajet. Finalement, on fera deux petits détours pour rentrer dans rencontrer les condés.
Arrivée à la maison à 2h45, crevés, dépités.
Si j'osais, je dirais "fait chier !"
kosmix
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21183 Posté le 17/10/2022 à 15:07:55
Hébé sacré roman, quelle aventure ! Si c'est tous les jours comme ça non-stop depuis janvier je comprends que tu sois crevé
Je dirais que tu as bien géré au vu du nombre de COS potentielles que tu as évité
Petite déception car finalement tu ne t'es pas embourbé sur le parking
Je dirais que tu as bien géré au vu du nombre de COS potentielles que tu as évité
Petite déception car finalement tu ne t'es pas embourbé sur le parking
Putain Walter mais qu'est-ce que le Vietnam vient foutre là-dedans ?
sonicsnap
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21184 Posté le 17/10/2022 à 15:09:04
L'aventure, c'est l'aventure! Enfin dommage que ces journées héroïques qui auraient pu au final très bien se passer, se terminent par une annulation du fait de la gastro de ton collègue. Je compatis. C'est injuste vue l'énergie déployée pour que tout se fasse comme il faut..
Will Zégal
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Will Zégal
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21185 Posté le 17/10/2022 à 16:06:16
Citation de kosmix :
Si c'est tous les jours comme ça non-stop depuis janvier je comprends que tu sois crevé
Pas à ce point, mais c'est pas mal chargé, oui.
Et pour faire bonne mesure, il y a les joies de la technique. Récemment, mon Minilogue m'a lâché. Heureusement, j'ai un pote qui en a un dont il ne se sert pas en ce moment, ce qui me laisse un peu de temps pour voir si le mien est réparable ou si j'en rachète un ou autre chose.
Mais contacter les connaissances qui ont des Minilogue pour savoir si je peux leur taxer, aller chercher l'engin et refaire tous mes sons, ben c'est bien une semaine de perdue.
Et puis des accidents d'anticipation : par exemple, la création autour de Joséphine Baker, je pensais que ça allait être une journée de boulot perso et une demi-journée de répétition. Eh non. En fait, ça nous a demandé deux demi-journées de répétition et l'équivalent de presque deux jours de travail pour moi.
[ Dernière édition du message le 17/10/2022 à 16:06:51 ]
kosmix
46340
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21186 Posté le 17/10/2022 à 16:17:33
Tu ne sauvegardes pas tes patches ? Genre un dump en sysex et hop. Perso j'ai toujours peur de ce genre de panne qui ne prévient pas alors je sauvegarde systématiquement tout sur PC. Patches, séquences, samples, configs...
Putain Walter mais qu'est-ce que le Vietnam vient foutre là-dedans ?
[ Dernière édition du message le 17/10/2022 à 16:18:06 ]
sonicsnap
85223
AF, je suis ton père
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21187 Posté le 17/10/2022 à 16:18:29
Oui, je faisais ça aussi avec mes appareils..
Donc Will, après cette bousculade, tu es en congés? J'espère que tu vas décompresser comme il faut!
Donc Will, après cette bousculade, tu es en congés? J'espère que tu vas décompresser comme il faut!
[ Dernière édition du message le 17/10/2022 à 16:22:12 ]
Will Zégal
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Will Zégal
Membre depuis 22 ans
21188 Posté le 17/10/2022 à 16:42:33
Oui, je suis enfin en congés. C'est plus sûr parce que j'ai vraiment tiré sur la couenne ces derniers temps. Je ne voudrais pas faire comme ma douce dont le corps à lâché pour cause de surmenage.
On devait avoir aujourd'hui une réunion avec le label pour la sortie de notre album, mais compte tenu de l'état de santé de l'accordéoniste, ça sera la semaine prochaine.
kosmix : il faudrait encore que je puisse le faire. Je n'ai jamais réussi à sauvegarder quoi que ce soit avec ce Minilogue. Au delà des galères avec le driver de merde de Korg, surtout sur PC, je suppose que mon exemplaire a un problème depuis le début vu que je n'ai non plus jamais réussi sur Mac.
J'avais donc de toutes façons l'intention de le changer. Soit à nouveau pour un Minilogue, soit pour un XD, soit carrément pour autre chose. Le problème, c'est que là, c'est prématuré et que je comptais changer un autre élément de mon setup avant et que je ne peux pas me permettre de faire les deux en ce moment.
Sinon, oui, je sauvegarde tout.
On devait avoir aujourd'hui une réunion avec le label pour la sortie de notre album, mais compte tenu de l'état de santé de l'accordéoniste, ça sera la semaine prochaine.
kosmix : il faudrait encore que je puisse le faire. Je n'ai jamais réussi à sauvegarder quoi que ce soit avec ce Minilogue. Au delà des galères avec le driver de merde de Korg, surtout sur PC, je suppose que mon exemplaire a un problème depuis le début vu que je n'ai non plus jamais réussi sur Mac.
J'avais donc de toutes façons l'intention de le changer. Soit à nouveau pour un Minilogue, soit pour un XD, soit carrément pour autre chose. Le problème, c'est que là, c'est prématuré et que je comptais changer un autre élément de mon setup avant et que je ne peux pas me permettre de faire les deux en ce moment.
Sinon, oui, je sauvegarde tout.
[ Dernière édition du message le 17/10/2022 à 16:44:41 ]
kosmix
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21189 Posté le 17/10/2022 à 18:37:45
Et un MIDI dump par la prise Din ne fonctionne pas non plus ? Pas besoin de driver, donc si ça ne marche pas c'est effectivement ton synthé qui a un problème.
Putain Walter mais qu'est-ce que le Vietnam vient foutre là-dedans ?
Will Zégal
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Will Zégal
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21190 Posté le 17/10/2022 à 19:53:18
Non, ça ne marche pas. Et j'ai des trucs zarb sur MIDIox : le Minilogue envoie des notes, pas de sysex.
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