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Les conneries on stage

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Sujet de la discussion Les conneries on stage
Alors voila.. ici , c est pour expliquer a la populazione de Back/on stage toute les conneries qui vous etes arrive... Faites peter !

Une par exemple : tonton chouboudou monte sur scene et commence a souffler dans le bignou....bizard, on dirait qui sors rien... discretement je sors de la scene et change les piles de mon HF. Je me rends compte alors que j avais pas mis en route mon emeteur... Quel con qd j y repense :lol: ...
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21401
Il y a aussi certains endroits qui ne donnent qu'un seul ou deux cachets pour tout le groupe, parce que "pas les moyens". C'est le cas dans plusieurs jams sessions où moi et des copain.e.s jouons régulièrement, et à chaque fois seule la personne qui organise la jam est déclarée, les autres jouent gratuits.

Mes compositions (y compris les compos collectives et inspirées d'AF !) 

Mes démos de matos : Soundcloud - Youtube

Mon groupe Montoya

21402
J'ai envie de dire : "quand on a pas les moyens, on ne fait pas " .
21403
D'accord sur tout avec toi, Will. :bravo:

C'est d'ailleurs pour ça que je maintiens qu'il ne faut pas jouer gratuit. Parce que les plans que tu évoques sont clairement des choses qu'il faut considérer comme des exceptions (plans pour des potes, avec top conditions, ....) qu'on est tous susceptibles d'accepter un jour ou l'autre mais qu'il ne faut pas inclure dans les statistiques ou principes généraux.

Le gratuit n'excluant quand-même pas un défraiement.

Quant aux groupes gratuits qui commencent à se la raconter parce qu'il jouent souvent, mais sans réaliser qu'ils jouent parce qu'ils sont gratuits et qu'on veut leur faire plaisir, on en connaît tous. C'est triste mais ça existera toujours. Tant qu'ils ne deviennent pas trop pénibles, parce qu'aigris et agressifs, ils vaut mieux les laisser dans leur rêve et leur laisser croire qu'un jour ça peut marcher. Tant qu'on n'est pas obligés d'aller les écouter.... :ptdr:

C'est pas faux.

21404
Citation de melski44 :
moi et des copain.e.s jouons régulièrement


Tu dis "avec mes copains et mes copaines" ?

C'est galère l'inclusif, hein ? :mrg:

C'est pas faux.

21405
x
Hors sujet :

Citation de Percival :
Citation de melski44 :
moi et des copain.e.s jouons régulièrement


Tu dis "avec mes copains et mes copaines" ?

C'est galère l'inclusif, hein ? :mrg:

Non, je dis simplement "avec mes copaines" :) ou, encore plus facile, "avec mes potes"

Mes compositions (y compris les compos collectives et inspirées d'AF !) 

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21406
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Hors sujet :
Vous savez que le mot copain vient du moyen-âge ? Des milieux étudiants notamment qui, déjà à l'époque, partageaient des logements.
Le co-pain était donc celui avec qui on partage le pain.
Du coup, d'où vient le mot "copine"
21407
Citation de Will Zégal :
x
Hors sujet :
Du coup, d'où vient le mot "copine"


x
Hors sujet :
Je crois que la réponse est dans la question :mrg:

Putain Walter mais qu'est-ce que le Vietnam vient foutre là-dedans ?

21408
Citation de Will Zégal :
x
Hors sujet :

Du coup, d'où vient le mot "copine"



x
Hors sujet :
La co-pine était celle avec laquelle on partageait un cheval. C'est l'ancêtre du covoiturage.

C'est pas faux.

21409
COPAIN n. est la forme dénasalisée (1838) de l’ancien et moyen français compain (→ compagnon), déjà relevé après 1450 (Molinet) sous la forme coppin. Un exemple isolé (1708), avec un sens peu explicable, « homme grand, sot et niais », ne représente peut-être pas le même mot. La graphie actuelle s’est imposée définitivement au xxe s. au détriment de la forme compaing (1883), compain (1919). La graphie copin, attesté par copine, copinage... semble avoir disparu au début du xxe siècle.
❏ Le mot est un terme du registre familier désignant un bon camarade, avec une nuance affective qui le situe entre le simple camarade et l’ami. Il est parfois pris avec une idée péjorative de « complice » (les copains et les coquins). Il fournit (1895), comme petit ami, une désignation euphémistique d’« amoureux », « amant » mais, par ailleurs, s’oppose à amoureux dans la locution en copain. Il est employé comme adjectif attribut après des verbes d’état (notamment dans être copain-copain). ◆ Le mot s’emploie parfois en appellatif ; il est usuel en français de Nouvelle-Calédonie. ◆ Dans l’argot « des jeunes », l’abréviation COPS n. m. a cours.
◇ En sont dérivés le féminin COPINE (av. 1883), qui signifie aussi « petite amie, maîtresse », et également « homosexuel » dans l’usage des homosexuels (un dérivé péjoratif COPAILLE n. f., disparu, est à l’origine de lope*), et, au xxe s., COPINER v. intr. (1774, répandu au xxe s. : 1928). ◆ Copiner est à l’origine de COPINERIE n. f. (1936) et COPINAGE n. m. (1960). Ces mots sont parfois employés par péjoration, en particulier en parlant de certains usages complaisants dans la presse (spécial copinage).
© Dictionnaire historique de la langue française 2017
21410
Merci pour ces explications les copins :mrg: :bravo:

Du coup l'astérisque * pour lope : rapport avec lopette ?

Putain Walter mais qu'est-ce que le Vietnam vient foutre là-dedans ?

21411
Le dictionnaire passe sous silence les racines latine cum panem , où on partage le pain littéralement .
21412
x
Hors sujet :
D'où le lien entre copine en français et cum en anglais ?
Pardon, je sors

C'est la mode des Revival, 7 titres (ré) enregistrés avec mon ancien groupe d'il y a 15 ans Cosmic Trip Avengers

21413
x
Hors sujet :
Citation :
Pardon, je sors
:oops2: ah ben c'est bien le moment :facepalm:

T'es pas obligé d'écouter toutes les conneries de DaRinze  .  Clip SONIC ON LOVE YOU

EcEcoutez Sonic "On Love You"

21414
x
Hors sujet :
Pour revenir à la question de ne pas jouer gratuitement, je suis globalement d'accord avec ce qui s'est dit ici avec quelques nuances... Comme cela a été dit on peut aussi avoir envie de jouer gratuitement par solidarité ou militance et c'est quand même beau d'avoir ce type d'engagement (en posant bien sûr des limites) !

J'aurais aussis envie de réagir aux propos de Perceval :
Citation :
Et puis, jouer gratuitement, ça peut prendre du travail à d'autres musiciens professionnels, qui, eux, se seraient fait payer et, au final, ça nuit gravement à l'ensemble de la profession.


Au fond, les amateurs qui se font payer pas grand chose (genre tarif associatif) peuvent prendre du travail aux pros "locaux" qui essayent de cachetonner pout survivre, mais ces pros "locaux" aux tarifs abordables peuvent prendre du travail à des pros plus reconnus et plus chers, qui eux même peuvent prendre du travail aux artistes d'envergures nationales ou internationales qui, eux, se font payer une fortune (via tourneurs et tout le toutim)... Les petits gênent les plus gros à toutes les échelles. Et les "tout petits" qui jouent gratuitement ne font pas autrement. Mais c'est vrai que à ce jeu-là ce sont sans doute les "pros locaux" qui s'en prennent le plus dans la tronche des deux côtés.
21415
Les pros qui vivent de leur musique, je veux dire qui ne font que ça, ne font peut être pas non plus les mêmes concerts ou les mêmes scènes que les amateurs (non pros).
Ce que j'apelle "un pro qui vit de la musique", c'est quelqu'un qui a une certaine notoriété dans le milieu, qui a de l'expérience et donc une "image", et qui reçoit un salaire qui le fait vivre en provenance de ces prestations.
Une "image", ou une notoriété cela se construit avec l'expérience et donc quelqu'un qui veut vivre de la musique et qui débute dans le monde "pro" galère forcément pour se faire une place; c'est ce qu'on appelle malheureusement la concurrence.
Ne pas jouer "gratuitement", cela se comprend parfaitement (surtout pour le pro) et dépend de son niveau sur l'échelle professionnelle. Mais quelqu'un qui veut commencer à faire un concert (par exemple dans un troquet ou une kermesse du village) et qui ne demande pas forcément de cachets, mais accepte un paiement en nature (en boissons, ou en cacahuètes, ou merguez:mrg:) peut être tout à fait satisfait des conditions avec lesquelles il va faire sa prestation, dans le cas où on (l'organisateur) ne lui vend pas du rêve non plus. Je ne pense pas que cette personne là va oter le pain de la bouche à un professionnel, ou alors ce n'est pas exactement ce que j'appelle un professionnel.

"On parle d'écriture inclusive alors que les femmes n'arrêtent pas de dire qu'elles s'en "battent les couilles""

21416
Citation de Tonka :

Au fond, les amateurs qui se font payer pas grand chose (genre tarif associatif) peuvent prendre du travail aux pros "locaux" qui essayent de cachetonner pout survivre, mais ces pros "locaux" aux tarifs abordables peuvent prendre du travail à des pros plus reconnus et plus chers, qui eux même peuvent prendre du travail aux artistes d'envergures nationales ou internationales qui, eux, se font payer une fortune (via tourneurs et tout le toutim)... Les petits gênent les plus gros à toutes les échelles. Et les "tout petits" qui jouent gratuitement ne font pas autrement. Mais c'est vrai que à ce jeu-là ce sont sans doute les "pros locaux" qui s'en prennent le plus dans la tronche des deux côtés.


Ouais, sinon, ce que tu décris là, c'est, en gros, le système de la concurrence qui existe dans tous les domaines, si on considère que les "gratuits" sont les gens qui se font le travail eux-mêmes pour pas avoir à payer des pros.

Par contre, là où c'est différent avec la musique, c'est que tu vois pas des comptables aller passer gratuitement la serpillère chez des gens juste parce que le ménage c'est leur passion, ou des dentistes faire les plombiers bénévoles tous les week ends parce que ça les éclate, et tant pis pour les femmes de ménage et les vrais plombiers à qui ça prend du boulot dont ils ont peut-être besoin....

C'est pas faux.

[ Dernière édition du message le 10/12/2022 à 14:52:57 ]

21417
Citation :
Les pros qui vivent de leur musique, je veux dire qui ne font que ça, ne font peut être pas non plus les mêmes concerts ou les mêmes scènes que les amateurs (non pros).
q
Ça peut largement se chevaucher.
Notamment dans le secteur des bars, mais aussi les évènements organisés par des assos, etc.
Faut pas croire qu'un pro, ça soit forcément une vedette. C'est juste quelqu'un qui fait assez de dates par an pour en vivre et les dates dans les cafés, restos, évènements associatifs et mini festivals peuvent souvent faire la différence entre accéder ou pas à l'intermittence.
21418
Citation :
Ça peut largement se chevaucher

Oui tout à fait, c'est vrai qu'un pro n'est pas forcément une vedette, et un amateur avec un bon niveau et avec les mêmes moyens que le pro à qui il risque de prendre "le contrat" est pour moi injuste; n'y a t-il pas de lois la dessus ? etant donné qu'un amateur ne vit pas de la musique et qu'un pro oui, n'y a t-il pas des lois pour inciter les associations par exemple à prendre un pro? Est ce qu'un contrat payé donné à un amateur ne pourrait il pas être considéré comme du travail au noir sauf si l'amateur paie les caisses aux intermittents du spectable par exemple?
Je vois un peu le besoin d'une association comme un "appel d'offre" et les artistes qui y répondent comme des entreprises, je ne sais pas si on peut réellement faire le parallèle ou peut être que ma comparaison est simpliste.

"On parle d'écriture inclusive alors que les femmes n'arrêtent pas de dire qu'elles s'en "battent les couilles""

[ Dernière édition du message le 10/12/2022 à 16:40:44 ]

21419
Citation :
n'y a t-il pas des lois pour inciter les associations par exemple à prendre un pro? Est ce qu'un contrat payé donné à un amateur ne pourrait il pas être considéré comme du travail au noir sauf si l'amateur paie les caisses aux intermittents du spectable par exemple?


Mais est-ce que les amateurs n'ont pas aussi le droit de faire de la scène ? et comme ils engagent des frais (matos, essence...) n'est -ce pas normal qu'ils puissent aussi se faire payer, en tant qu'assoce, ce qui permet de faire vivre l'assoce (rembourser les frais, investir en matos, etc.)? Si effectivement le but est de se faire payer pour faire du fric, faut faire un cachet sinon c'est du black et c'est mal. ;-)
21420
Les amateur.ice.s qui ne se font pas payer, ou bien juste une bière et un sandwich, ont un impact délétère sur l'ensemble de la filière pro, parce qu'un bar préférera faire 10 concerts payés au black ou au chapeau que 3 ou 4 bien payés avec cachets pour tout le monde. Dans mon coin, par exemple, plein de bars organisent des jams sessions parce que c'est moins cher de rémunérer une seule personne qu'un groupe entier, et par contre réduisent le nombre de concerts, voire les arrêtent complètement.

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Mon groupe Montoya

21421
Citation :
n'est -ce pas normal qu'ils puissent aussi se faire payer, en tant qu'assoce,

Beaucoup d'amateurs que l'on voit jouer dans des cafés ne font pas forcément parti d'associations. Par exemple, un groupe qui joue dans un café, fait il forcément parti d'une association? Ca peut être un accord entre le patron du café et un groupe d'amateurs qui veut simplement jouer et partager un moment musical. Si ce moment musical est payé, le groupe devrait le déclarer comme un revenu perçu.

Citation :
Les amateur.ice.s qui ne se font pas payer, ou bien juste une bière et un sandwich, ont un impact délétère sur l'ensemble de la filière pro

Entièrement d'accord, c'est comme les produits asiatiques peu chers par rapport aux produits européens ou français. C'est de la concurrence, mais comme ils ne sont pas payés et comme le dit Tonka, ils ont bien le droit de jouer.

"On parle d'écriture inclusive alors que les femmes n'arrêtent pas de dire qu'elles s'en "battent les couilles""

21422
Entièrement d'accord avec toi. Surtout quand il s'agit d'amateurs au potentiel (presque....) pro qui n'ont pas eu les burnes de lâcher leur job pour se consacrer à la musique, et qui cassent les prix parce qu'ils veulent jouer et qu'ils savent que, de toute façon, leur salaire d'assistant de direction va tomber à la fin du mois.

Et je ne parle pas non plus des profs de musique fonctionnaires, en manque de crédibilité parce qu'ils ont voulu jouer la sécurité plutôt que de se lancer, et qui paieraient presque pour jouer et pouvoir dire qu'ils font des dates. Je n'englobe surtout pas là dedans les musiciens qui donnent des cours à côté. Surtout pas la même chose.


Citation de melski44 :
Les amateur.ice.s

Par contre, c'est amateur.trice.s.

C'est galère l'inclusif, hein ? :mrg:

C'est pas faux.

21423
Se faire payer pour faire des COS
ou jouer gratos pour la bonne cause ?
En tant qu’amateur je n’ai pas peur
de jouer à l’œil au "Noël des aïeuls"
une première partie modeste qui, c’est sûr
valorise les pros qui derrière assurent.

(& merci pour tous vos témoignages de pros)

[ Dernière édition du message le 10/12/2022 à 20:11:33 ]

21424
Citation :
et un amateur avec un bon niveau et avec les mêmes moyens que le pro à qui il risque de prendre "le contrat" est pour moi injuste; n'y a t-il pas de lois la dessus ?

Le code du travail.
Logiquement, un amateur qui délivre un niveau pro, c'est juste quelqu'un qui a choisi de vivre d'autre chose que faire des concerts.
C'est rare que ces gens là jouent gratuitement, en tous cas que ça soit une habitude. Généralement, ce sont des gens qui jouent plutôt au noir.
Sinon, un amateur qui joue ponctuellement gratuitement et que ça enlève une date aux pros, je ne vois pas le problème. C'est pas parce que certains en font un métier qu'une pratique doit leur être réservée. :mrg:

Quant aux jams dans les bars, les sessions irlandaises, tous ces trucs ou les musiciens se retrouvent pour partager un moment en étant "payés" par un verre où deux, j'aimerais tellement qu'il y en ait beaucoup plus, que beaucoup plus de bars en accueillent, que beaucoup plus de musiciens en fassent.
21425
Citation :
Quant aux jams dans les bars, les sessions irlandaises, tous ces trucs ou les musiciens se retrouvent pour partager un moment en étant "payés" par un verre où deux, j'aimerais tellement qu'il y en ait beaucoup plus, que beaucoup plus de bars en accueillent, que beaucoup plus de musiciens en fassent.

Entièrement d'accord.:clin:

"On parle d'écriture inclusive alors que les femmes n'arrêtent pas de dire qu'elles s'en "battent les couilles""