Les conneries on stage
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Chouby
Une par exemple : tonton chouboudou monte sur scene et commence a souffler dans le bignou....bizard, on dirait qui sors rien... discretement je sors de la scene et change les piles de mon HF. Je me rends compte alors que j avais pas mis en route mon emeteur... Quel con qd j y repense
Pretextat
"Où après le set on plie " ... ch'ai pas moi .
will_bru
L'orga avait précisé quel modèle d'ampli serait prévu sur place ?
Y avait le détail, mais dans mon souvenir ils se sont fait planter par leur "fournisseur". Mais bon un p'tit coup de fil dès connaissance du pb, ça aurait fait moins de stress...
In the midnight hour, she cried more, more, more, with a rebell yell she cried more more more...
sonicsnap
Will Zégal
Déjà, trouver le backline avait été une plaie, le matos demandé étant assez exigeant (notamment côté batterie). Pour le reste, le groupe était endorsé par Gibson, donc ils m'avaient dit "il suffit d'appeler Gibson France et ils fournissent tout". Cool. Facile.
D'après eux, ça se passait aussi facilement un peu partout dans le monde... sauf avec Gibson France qui, joint des semaines à l'avance (sur le répondeur vu que le mec qui gérait Gibson France ne prenait jamais les appels), n'avait juste jamais rappelé malgré de nombreuses relances.
A la fin, j'avais hésité à appeler Gibson USA pour leur demander ce que leur représentant français foutait, mais j'ai juste pas eu le temps avec tout ce que j'avais à faire sinon je ne me serais pas privé.
Bref, j'avais trouvé à peu près tout en loc, sauf la basse Thunderbird pas hyper courante. Mais le bassiste compatissant m'avait dit "bah, tant pis pour eux, une bonne Fender fera la blague".
Bref, je vous laisse imaginer le bordel de préparation pour tout ça (et il y avait 2 autres groupes à gérer).
Et puis pour faire bonne mesure, je m'étais pété la guibolle 3 semaines avant la date et donc gérait toute l'orga entre deux béquilles.
Bref, jour J, il y avait des gens qui étaient allés chercher le backline réservé à Pigale. Ils étaient proches du retour quand le runner parti les chercher le groupe a Roissy m'appelle :
"le groupe est bien arrivé, mais il y a un petit souci : Air France a perdu leurs instruments".
Me voilà donc à joindre ceux partis chercher le backline pour qu'ils fassent demi-tour pendant que j'appelais Pigale pour trouver en dernière minute un samedi en fin d'après midi du matos Gibson correct pour le soir... avant la fermeture des magasins.
Plusieurs rappels avec les gars en mode "vous en êtes où ?
- bloqués dans les embouteillages"
A 2 km de Pigale.
Les gars ont fini par lâcher leur taxi plein de matos bloqué dans les embouteillage et courir à pieds jusqu'à Pigale avant la fermeture des boutiques, puis revenir chargés comme des mules retrouver leur tacos qui n'avait guère avancé.
Happy end : ils sont arrivés à temps. Le groupe a été absolument adorable et compréhensible et m'a même remercié à la fin du concert pour la qualité du backline. Et ils ont donné un super concert.
(et Air France a retrouvé leurs instruments le lendemain).
Un peu plus tard, je me suis retrouvé en compagnie du gars de Gibson France dans le bus Gibson garé dans les backstage des Vieilles Charrues. Comportement de melon XXXL, genre "je suis Gibson". Le mec "accueillait" les visiteurs du bus avachi dans un des canapés en sirotant un verre, jetais un vague coup d’œil sans doute pour voir s'il s'agissait d'une vedette à saluer puis sans répondre au bonjour détournait son regard sans doute trop précieux pour le consacrer à un vulgum peccus. A claquer.
J'ai réussi à ne pas lui rentrer dans le lard. En fait, je crois que c'était parce qu'il n'y avait presque personne quand j'y suis allé. Avec du public, je l'aurais allumé avec immense plaisir.
sonicsnap
A une époque avec des potes, on organisait des soirées au Batofar, il est arrivé qu'on ait un peut de matos à louer pour des groupes étrangers, mais jamais dans des conditions aussi stressantes.
Inversement il est arrivé qu'avec mon groupe, selon le mode de voyage, on doive demander à l'organisateur de louer du matos, mais dans ces cas là, on ne faisait pas trop les difficiles non plus. Une fois, j'ai du rebidouiller en catastrophe tous les programmes de mes samplers pour m'adapter au clavier qu'on m'avait trouvé. J'ai fini au moment précis où on devait attaquer le concert. C'était en Corse dans un endroit paumé. Déjà beau qu'ils aient trouvé en gros le matos dont on avait besoin.
[ Dernière édition du message le 12/02/2023 à 17:32:38 ]
will_bru
- bloqués dans les embouteillages"
A 2 km de Pigale.
Notre matos était pour ma part avenue Trudaine, donc pas loin de Pigalle
In the midnight hour, she cried more, more, more, with a rebell yell she cried more more more...
sonicsnap
TC Hotrod
Pretextat
Ca m'est arrivé de le faire remarquer plutôt gentiment aux intéressés qui me remercient mais ca reste décevant avec un sentiment de gâchis et dépenses en fric et énergie inutile .
[ Dernière édition du message le 12/02/2023 à 20:09:28 ]
Will Zégal
Si tu te la joues trop cool, tu as un gros risque de te retrouver avec des rats crevés. Je l'ai vécu.
Si t'es trop précis, les orgas galèrent. Plein de groupes dont les membres n'ont jamais rien organisé n'en ont pas conscience.
Ma soluce : plutôt précis dans les demandes et une phrase avec mon tel et celui de notre ingé son invitant à nous appeler en cas de difficulté.
Ceci dit, dans mes formations actuelle, pas de batterie, pas de guitare à amplifier. Cela simplifie vachement.
Par contre, mon stand machine pose toujours problème. "Ah ? une table de 70 cm de haut, ça ne le fait pas pour poser les machines d'un mec d'1m 87 qui joue debout ?"
Percival
Les "scènes" où il reste 1 mètre autour de la batterie une fois qu'elle est montée....
C'est pas faux.
[ Dernière édition du message le 13/02/2023 à 11:41:22 ]
darinze
Les "scènes" où il reste 1 mètre autour de la batterie une fois qu'elle est montée....
Pour cela il faut faire comme Pechouland et ne pas tout prendre de sa batterie
T'es pas obligé d'écouter toutes les conneries de DaRinze . Clip SONIC ON LOVE YOU
Nick Zefish
Les dimensions sur les fiches tech c'est super important.
Ca le serait beaucoup plus si les "dimensions minimum" correspondaient réellement au strict minimum. L'écrasante majorité des fiches techniques (y compris pros) stipulent sous le terme "dimensions minimum" ce qui relève plutôt des "dimensions souhaitées". Le plus souvent, les orgas proposent l'espace qu'elles ont et qui n'est modifiable qu'à la marge. Les premiers qui doivent réfléchir à l'espace minimum, ce sont les groupes.
Deux exemples :
je bosse avec une compagnie qui propose un spectacle jeune public. De base, on a besoin d'un plateau de 5x8m. Cette compagnie a fait une tournée dans les CCAS (colos de vacances d'EDF).
- c'est un bloc de 8 dates qui s’enchaînent sur 11 jours. Pour chaque membre de la compagnie, c'est une grosse dizaine de cachets (représentations + jours de préparation), c'est le quart du seuil de l'Intermittence en seulement 11 jours.
- les dates sont achetées rubis sur l'ongle, avec tous les frais pris en charge (hôtels, repas, transport...). On parle d'un budget total de 30.000 euros (et ce n'est pas énorme).
- les lieux d’accueil sont ultra variables.
- aucun matériel technique n'est fourni. Tout doit être monté et démonté le jour même, sachant que le matin, on se déplace d'un centre à un autre.
On a fait une résidence dans le seul but d'adapter la configuration et de la rendre tout-terrain. Nous avons réussi à jouer sur un espace de 4x5m... soit la moitié du départ! Si on avait estimé que ce n'était pas jouable, c'était à nous de refuser le contrat... et l'argent qui va avec.
Deuxième exemple: je bosse de temps à autre en accueil dans un théâtre à Paris, avec une scène minuscule. Les lighteux s'arrachent les cheveux pour adapter les plans de feux. Mais le théâtre achète (cession) des blocs de 14 dates sur 15 jours (là encore, on parle facilement de 25-30.000 euros), afin que le bouche à oreille ait le temps de se développer. Pour une compagnie, quand on te propose 14 dates consécutives à Paris, avec ce que ça représente comme programmateurs et critique presse qui viennent voir le spectacle, il faut vraiment une TRES, TRES bonne raison pour refuser. Certaines compagnies ont scié leur décors pour que ça rentre (si!). D'autres, qui savaient d'avance qu'elles seraient probablement programmées, ont construit leur décors en fonction des dimension de ce théâtre.
Un deal, dans le monde pro, c'est finalement assez simple: l'orga vous dit "j'ai ça à vous proposer comme conditions, je peux vous payer tant; Est-ce que ça vous intéresse ?". S'adapter, simplifier, réduire, ça fait partie du travail normal d'un groupe. Pas mal de groupes ont d'ailleurs des formules de taille variable (solo, duo, trio, big band...) pour s'adapter aux conditions techniques et financières des orgas.
[ Dernière édition du message le 13/02/2023 à 19:31:26 ]
Will Zégal
Cela doit vraiment être un dialogue. Régulièrement, j'ai des bars qui m'appellent pour faire jouer mon groupe de musique électro-bretonne BHT.
On discute rapide, mais je sais déjà qu'ils ont très rarement le budget pour ce groupe. Mais souvent, c'est la taille de la salle qui pose problème. Avec un biniou dans le groupe, ça implique un certain volume sonore et si le lieu est trop petit, soit le son de façade sera déséquilibré, soit on fait péter le sonomètre et on rend tout le monde sourd.
Je me suis aussi retrouvé dans des situations où c'était une vraie plaie pour arriver à caser le matos. Genre faire des live machine dans des booth DJ. C'est une des raisons (outre le fait de désormais me déplacer essentiellement à vélo et en transports) qui me fait contenir la taille de mon setup. Plus il y a d'endroits où ça passe, plus je peux jouer.
Ceci dit, là où c'est rageant, c'est quand l'organisateur ne respecte pas ce qui était prévu ou ne prévient pas que ses conditions ne correspondent pas aux exigences de la fiche tech ou du rider.
Vu récemment sur une date où notre ingé son n'était pas dispo : le mec n'avait même pas assez de DI. On s'en est sorti en passant une partie des instruments en mono, ce qui n'est pas une catastrophe sur du live, mais c'est un peu rageant quand tu as peaufiné le son en résidence pour gérer une belle spatialisation avec du son compatible live de voir tout réduit en mono parce qu'un ingé son n'est pas foutu d'amener 4 DI supplémentaires.
(bon, là, tout le reste était à l'avenant. J'ai dû apprendre au mec de plateau ce que voulait dire "ground lift" et le mec de la face a réussi à nous faire du larsen avec un groupe qui joue en ears !)
sonicsnap
Will Zégal
Le problème vient souvent des organisateurs amateurs et inexpérimentés.
Combien de groupes de sont fait avoir par un patron de bar leur disant "t'inquiète, on a une console" pour se retrouver face à une mixette DJ ? Un patron de bar, c'est pas un ingé son.
Quand je dis au patron d'un bar que je fais un "live machines", je pense que beaucoup ne savent pas réellement ce que ça veut dire. Je lui dit que j'ai besoin d'1m50 de large et il dit que la régie DJ fait plus de 2 m. Il oublie de dire qu'une grande partie est prise par le matos à demeure et qu'il n'y a pas d'autre endroit où le mettre et de toutes façons il faut le laisser pour le DJ qui enchaîne après.
Tout ça s'anticipe avec l'expérience, mais c'est pas toujours simple. Aujourd'hui qu'avec mon groupe, on a notre ingé son, c'est lui qui se charge de régler les aspects techniques en amont avec l'orga. Mais quand on devait gérer ça nous même, on n'avait pas toujours le temps de courir après l'orga pour avoir les coordonnées de l'ingé son d'accueil (l'interlocuteur qui te signe n'étant pas toujours celui qui s'occupe de la régie), puis courir après l'ingé son d'accueil pour tout checker avec lui.
Il y a bien quelques négriers qui s'en branlent (patrons de bars), mais ils sont rares. Il y a quelques organisateurs pas faciles, mais ils sont aussi assez rares.
Les problèmes viennent souvent des gens pleins de bonne volonté, mais incompétents. Et j'emploie le mot sans connotation péjorative : quand t'es pas musicien avec un peu d'expérience ou ingé son, la gestion d'une scène, ça ne tombe pas du ciel.
Nick Zefish
Bon, il me semble que le cas les plus courant c'est que le groupe envoie sa fiche technique à l'organisateur qui voit s'il peut fournir. Là dessus, on discute et on voit si on peut s'arranger sur les points de détail. En tant que groupe, je n'ai, je crois, jamais vu le cas de l'organisateur envoyant sa fiche technique au groupe qui devrait s'adapter.. .
Détrompes-toi! Le cas dominant, c'est que les fiches circulent dans les deux sens. La question n'est pas de savoir qui en a la responsabilité, mais de sécuriser le plus possible. Quand tu te retrouves dans la mouise, dire que c'est la faute de l'organisateur (ce qui est peut-être vrai) ne te sort pas de la mouise. Que les musiciens eux-même ne s'en occupent pas directement ne me gêne pas: c'est le boulot de leur ingé-son ou de leur lighteux. Quand aux tourneurs... en général ils ont la fiche d'il y a deux ans. Voilà pourquoi en tant qu'ingé-son d'accueil, il faut "courir après l'ingé son du groupe pour tout checker avec lui".
Bon, mais mon expérience est celles de salles dédiées au spectacle, de festivals, etc. Les bars, c'est un autre monde. Tu peux leur envoyer la fiche technique que tu veux, de toute façon, ils ne savent pas l'interpréter. Même dans les circuits pros, j'ai déjà eu des soucis parce que les gens de l'administration ne saisissement pas la différence entre une sono et un ampli guitare ( oui oui, il y a un ampli...) Peut-on leur reprocher ? Ce n'est pas leur métier, c'est tout.
[ Dernière édition du message le 14/02/2023 à 15:51:30 ]
sonicsnap
[ Dernière édition du message le 14/02/2023 à 16:44:42 ]
kosmix
Putain Walter mais qu'est-ce que le Vietnam vient foutre là-dedans ?
JohnnyG
Même petit groupe on avait les moyens d'être autonome. Après on faisait de petits bars.
Will Zégal
Mais c'est aussi une plaie. Une des raisons pour lesquelles nous avons arrêté ce groupe était le volume de travail. Quand en plus de devoir assurer ton concert, il faut assurer toute l'installation de la sono (même modeste), le calage du système, puis faire la balance en gérant toi-même en même temps que tu joues, puis tout redémonter et tout décharger au studio s'il n'y a pas de date le lendemain, ça use. En tous cas quand les dates s'enchainent.
Arriver sur une scène installée, n'avoir plus que son propre matos à installer et câbler, ne pas avoir à stresser s'il y a un problème de son parce que ça ne dépend pas de nous et qu'il y a des pros pour le régler, ne pas devoir aller se foutre à 4 pattes devant des racks d'amplis ou des DI, pouvoir torcher la balance en 15-20 mn max parce qu'on a notre ingé son et qu'on gère nos retours nous même, puis aller se poser en loges en attendant que ça soit notre tour de jouer, c'est quand même pas les mêmes conditions de travail.
Light'UP!
melski44
- En amont du concert : un projet pas hyper bien ficelé, on répète dans un endroit à 100km de notre ville parce que c'est là-bas que se trouve l'ingé son du groupe... qui au final n'était pas dispo sur la date.
- Le responsable décide d'ajouter un claviériste au dernier moment, on fait une répète avec lui et finalement c'est une autre personne qui a pris sa place car l'autre "ne faisait pas l'affaire". On a donc dû revoir les grilles (heureusement très simples) au moment des balances
- projet tout nouveau, qui se lance et n'est pas très connu, mais l'artiste qui chapeaute le tout décide, pour le tout premier concert, de louer une grande salle municipale (dans laquelle ont doit emmener tout le matos)
- Il y a plein de guests de toute la France, mais pas de budget pour les lumières... (du coup, c'était vraiment ambiance de soirée d'anniversaire niveau éclairage)
Le jour J (aujourd'hui) :
- on vient me chercher chez moi avec mon matos, dix minutes après le camion tombe en panne en centre ville ! grosse panique, la personne qui doit le réparer met bien trois quart d'heures à venir... Heureusement, d'autres gens qui allaient au concert sont venus avec leurs voitures, et en dix minutes le matos était transbordé et est arrivé en temps et en heure devant la salle
- salle qui n'ouvre qu'à 17h, alors que le début du concert est fixé à 19h30, et qu'il faut installer tout le système son
- on n'avait que trois prises de courant pour toute l'installation (vive les multiprises à la chaîne, heureusement tout s'est bien passé niveau élec)
- j'apprends le soir même qu'il va y avoir un DJ set au milieu du concert !
Résultat : un concert qui commence une heure en retard, beaucoup de mal à entendre ce qu'on joue (avec tous les pains que j'ai fait ce soir, je peux ouvrir une boulangerie - et quelle idée d'avoir ramené une guitare baryton sur laquelle j'ai pas encore bien mes repères), devant une trentaine de personnes au beau milieu d'une salle vide. Heureusement, il y avait une bonne ambiance sur scène et au final on s'est éclaté.e.s avec tous les artistes qui sont monté.e.s jouer et chanter avec nous. Mais des plans galère comme ça, avec autant de stress, je n'en veux plus !
Mes compositions (y compris les compos collectives et inspirées d'AF !)
Mes démos de matos : Soundcloud - Youtube
Mon groupe Montoya
Jæckel
C'est la mode des Revival, 7 titres (ré) enregistrés avec mon ancien groupe d'il y a 15 ans Cosmic Trip Avengers
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