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Les conneries on stage

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Sujet de la discussion Les conneries on stage
Alors voila.. ici , c est pour expliquer a la populazione de Back/on stage toute les conneries qui vous etes arrive... Faites peter !

Une par exemple : tonton chouboudou monte sur scene et commence a souffler dans le bignou....bizard, on dirait qui sors rien... discretement je sors de la scene et change les piles de mon HF. Je me rends compte alors que j avais pas mis en route mon emeteur... Quel con qd j y repense :lol: ...
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23126
C'est n'importe-quoi.

Putain Walter mais qu'est-ce que le Vietnam vient foutre là-dedans ?

23127
Je crois que ça a été réglé ces histoires d'interdiction pour les chauffeurs.
Sinon pour répondre aux femmes autorisées à porter des jupes, il y a l'option kilt pour les hommes 😜
Indéniablement masculin comme accessoire de mode (sans compter la légende qui va avec).
Bon le kilt en laine question confort d'été .... C'est vraiment pour être dans la provoc 🥵
23128
Oui. Réglé pour les nantais suite à l'usage de la jupe.
Dans le cas des chauffeurs nantais, j'ai cru comprendre qu'entrait aussi dans la question le fait qu'ils portent un uniforme fourni par la compagnie de transport. Laquelle ne voulait pas fournir des bermudas pour "quelques jours de chaleur par an".
23129
Quand on exige du personnel qu'il porte un uniforme, le moins que l'on puisse faire c'est de fournir une tenue d'été et une tenue d'hiver!
23130
En général c'est comme ça que ça se règle (plutôt qu'une prime) pour éviter les tenues "extravagantes" ou pour éviter que les salariés en fasse un usage personnel hors temps de travail.
En usine dans les ateliers c'est aussi un marqueur de classe selon que tu sois blouse blanche (cadre), cotte bleue (maintenance) ou cotte blanche (ouvrier de base). Ceux qui sont en tenue "civile" (c'était le terme employé) étant dans les bureaux.
Dans d'autres boîtes c'était la catégorie de téléphone portable qui marquait ton niveau hiérarchique. Résultat j'avais des collègues cadres incapables de se servir de leur portable.
Pour ma part j'ai toujours maintenu que si notre téléphone était le seul moyen de se faire reconnaître statutairement c'est qu'on ne valait pas grand chose dans son travail.
C'était pas l'avis dominant et le dire ne m'a pas valu que des éloges.
23131
Citation de sonicsnap :
Quand on exige du personnel qu'il porte un uniforme, le moins que l'on puisse faire c'est de fournir une tenue d'été et une tenue d'hiver!

Nous non, mais l'année dernière on avait évoqué l'idée de t-shirt au lieu de la blouse.
Mais on l'attend.
Et signe du temps, au lieu de 7 tenues fournies a l'embauche, on passe a 3.
23132
Oui, ben ça, pas de surprise. Tout ira toujours dans le sens des éconocroques dans ce qui est fourni au personnel.
23133
Citation de FrTh :
En général c'est comme ça que ça se règle (plutôt qu'une prime) pour éviter les tenues "extravagantes" ou pour éviter que les salariés en fasse un usage personnel hors temps de travail.
En usine dans les ateliers c'est aussi un marqueur de classe selon que tu sois blouse blanche (cadre), cotte bleue (maintenance) ou cotte blanche (ouvrier de base). Ceux qui sont en tenue "civile" (c'était le terme employé) étant dans les bureaux.
Dans d'autres boîtes c'était la catégorie de téléphone portable qui marquait ton niveau hiérarchique. Résultat j'avais des collègues cadres incapables de se servir de leur portable.
Pour ma part j'ai toujours maintenu que si notre téléphone était le seul moyen de se faire reconnaître statutairement c'est qu'on ne valait pas grand chose dans son travail.
C'était pas l'avis dominant et le dire ne m'a pas valu que des éloges.


Les marqueurs de classe sociale et de statut, c'est aussi dans la musique. Entre ceux qui ont du matos haut de gamme avec une gratte à 2000€, un pedalboard custom rempli de pédales boutique et un ampli lampes fait main, et ceux qui ont une pelle à 400 balles et un multieffet, on sent la différence de regard (même si c'est pas toujours explicitement exprimé)

Mes compositions (y compris les compos collectives et inspirées d'AF !) 

Mes démos de matos : Soundcloud - Youtube

Mon groupe Montoya

23134
Une différence de regard, dans les premières minutes certainement.
Mais il me semble qu'on ne s'attarde pas trop là-dessus, on passe assez vite à "ça sonne la mort, c'est quoi son matos ?" (et souvent c'est pas du dernier cri ni du haut-de-gamme) ou "joli matos mais son de merde", où finalement ce qui compte c'est pas ce que tu as, mais ce que tu en fais...

Die Cabine • Pelle, Hache & Rock n' Roll

CCQUEEN • Le son lourd et aérien

23135
complètement d'accord avec krash.
pour ma part j'estime avoir du matériel bien supérieur à mon niveau de jeu. comme ça c'est clairement dit. au moins si ça merde je ne peux m'en prendre qu'à moi.
et je vois des gars sous-équipés qui m'épatent vraiment. d'autres sur-équipés qui sont quelconques.
en général comme tout le monde je vais zieuter le matos avant un petit concert, et après j'écoute. bah il y a des surprises dans les deux sens.
on parlait de big joe williams dans un autre sujet : tu trouves sa guitare dans la rue, pas sûr que tu te baisses pour la ramasser, à la limite tu prends une photo pour "gratte moche land". après tu l'écoutes, et tu te retrouve tout con.

[ Dernière édition du message le 30/04/2024 à 12:44:47 ]

23136
Citation de FrTh :

Dans d'autres boîtes c'était la catégorie de téléphone portable qui marquait ton niveau hiérarchique. Résultat j'avais des collègues cadres incapables de se servir de leur portable.

Ta boite pourrait quand même former à l'utilisation de Garageband :facepalm:

Christian

23137
Citation :
ça sonne la mort, c'est quoi son matos

une anecdote (vraie je crois) d'un première rencontre entre van halen et vai : chacun s'extasie sur le matos de l'autre et le son qu'il en tire. ils font un échange. devine quoi : chacun sonnait comme lui même quel que soit le matos.
23138
Citation :
'utilisation de Garageband

tu crois pas si bien dire. il y a longtemps j'ai pu faire financer sur le plan de formation 2 semaines à l'Institut National de l'Audiovisuel alors que je travaillais dans le médico social !
bon honnêtement j'avais quand même un autre bagage qui venait du conservatoire, sinon je n'aurais pas passé le stade des sélections.
d'après ce qu'on m'a dit à l'époque j'ai dû être un des premiers non professionnel à pouvoir faire une formation à l'INA.
23139
Le coup du matos de musique pour se monter le col ou "faire genre", c'est clair.
Chez les DJs, notamment : combien de fois je tombe dans des bars sur des gars qui ont un Mac dernier cri, des grosses platines Pioneer (CDJ quelque chose), une console Pioneer haut de gamme, tout ça prenant une place folle, et qui jouent des mix très très quelconques en ne faisant qu'enchaîner les morceaux.

Bien sûr, dans ceux-ci, il peut y avoir des gens qui sont par ailleurs hyper créatifs et qui "font le job" dans les bars. Vu ce qu'ils ont dépensé pour leur matos, je peux comprendre qu'ils n'en rachètent pas du plus compact et léger. Et il faut reconnaître que le matos Pioneer est plutôt agréable à utiliser.
Mais bon, j'ai quand même un doute. Depuis que je me suis mis au mix techno et créatif, même quand il m'arrive de faire ce que j'appelle de la discomobile (c'est devenu rare), mes mix ne se résument pas à un simple enchaînement de titres qui me fait maintenant un peu chier et je m'amuse avec tous les outils créatifs de mon arsenal.

Bref, ça sent quand même grave la hyper et la frime.

A côté de ça, j'ai tout un réseau de jeunes qui mixent souvent dans différents endroits dont des bars, sur des contrôleurs basiques, voire parfois des quasi-jouets, et qui font des trucs de tuerie.

Le plus drôle, c'est que les premiers vont bien galérer à rentabiliser leur investissement matériel (s'ils arrivent un jour à le rembourser par le prix de leurs presta) alors que les seconds l'auront amorti en quelques soirées. :mrg:

Je sens un peu moins cette hype du matos chez les musiciens électroniques. L'intérêt est plutôt pour la configuration utilisée, les astuces de celle-ci ou le caractère de certaines machines. Je n'ai jamais trop senti l'effet "wow" sur une pseudo aura du matos. De toutes façons, comme avec une simple guitare, le matos ne fera pas longtemps illusion s'il n'est pas exploité.

[ Dernière édition du message le 30/04/2024 à 13:13:38 ]

23140
Je sur très d'accord avec la dernière proposition de Will. Et même, électronique ou pas, je trouve que la frime du matos cher ou "dernier cri" n'est plus du tout ce qu'elle était dans les années 70 par exemple.
Je me souviens même d'une époque où tu te pointais quelque part avec une guitare électrique d'entrée de gamme, ça suffisait pour avoir tout le patelin à tes pieds.. :mrg:
23141
avec le dernier groupe que je sonorisais régulièrement, quand ils voyaient le matos qu'on amenait, ne serait-ce que par le volume en m3, c'était pareil, les patrons n'avaient pas l'impression qu'on se foutait d'eux (en plus musicalement ça tenait la route).
d'ailleurs, puisqu'on est dans les COS (au départ) : un bistrot qui nous reçoit et ne fait pas de pub du tout (un autre n'avait même pas utilisé les affiches faites spécialement pour lui).
je pense qu'en rapport cachet/public c'était la répétition la mieux payée du coin ! 15 personnes maxi, mais la patronne contente de nous dire qu'on était dans les 5 meilleurs groupes qu'elle avait reçu sur plusieurs années.
23142
Cinq personnes une fois avec mon groupe des années 80. Le patron nous a dit que normalement ça aurait dû être bourré, mais là, il y avait un festival incontournable à coté, etc. On a fait un de nos meilleurs concerts tant on était reconnaissants aux "cinq" d'être venus..
23143
Ça m'est arrivé aussi 5 personnes dans une salle des fêtes. En plus c'est moi qui avait démarché la mairie pour que le concert ait lieu.
j'en ai encore honte.
Se planter ça fait partie du jeu. Mais à ce point là c'est dur.
23144
Se planter occasionnellement oui, c'est la vie. Il faut juste que ça ne devienne pas une habitude! :clin:
23145
un festival incontournable à coté,
Ça c'est un des 2 trucs mortels. Le second c'est de faire un collage d'affiche pendant les périodes électorales ! Outre que les gars sont parfois de vrai tarés (qqs le parti) tu es instantanément recouvert.
Ça me rappelle une fois où on collait de nuit en bordure d'une cité un peu chaude. Un groupe de gars se dirige vers nous. Tous mes potes se barrent vers la camionnette. Moi confiant je leur dit que ça va aller vu que c'est juste un concert. En plus j'étais convaincu que j'en connaîtrais au moins un gars dans le lot (le truc quand même incertain, j'étais pas de la cité). Ben en fait si donc on se salue, on papote et tout va bien (mes courageux camarades reviennent). En fait ils venaient s'assurer qu'on était pas d'un parti extrêmiste, auquel cas ils nous auraient fait la peau (je cite). Rock 'n'roll
23146
Jouer devant le Club des Cinq, c'est quand même la classe. Le chien Dagobert a aimé la musique ? :mrg:

Christian

23147
Après tout Beyoncé a bien loué l'accor Arena juste pour répéter son concert au stade de France : pourquoi pas nous ?
23148
Hou hou, pas grand monde ici en ce moment. Je relance le bouzin avec « mon » spectacle john cage.
J’avais été contacté par un collègue de ma mère qui organisait le tout. L’ossature du spectacle était une « causerie », probablement le « discours sur rien ». Le principe en étant de répéter lentement et inlassablement un texte bref (le récitant avait besoin d’un métronome lumineux pour conserver le rythme lancinant), perturbé par des événements extérieurs iconoclastes, dont moi.
Mon petit rôle était de descendre des cintres du théâtre au bout d’une corde, en tenue de spéléologue (je pratiquais assidûment). Une petite quinzaine de mètres, à faire assez lentement, avec un atterrissage au milieu d’un ensemble de percussions. Ensuite je devais ramper en traversant la scène, avec une pause pour regarder le public genre : mais que font-ils tous dans ma grotte ?
Descente sans problème si ce n’est que le technicien son envoie un bruit d’avion à réaction au lieu d’un bruit de chute d’eau ! Le public déjà bien pris dans l’ambiance iconoclaste ne fait pas la différence (il n’était plus à ça prêt) ! Moi par contre je me demandais si j’étais vraiment parti au bon moment (en fait oui). J’atterris comme prévu au milieu des percussions. Petite pause et début de la séance de rampe. J’entends un premier vrombissement, puis un deuxième, alors que je n’avance pas. Une sangle de mon matériel s’était prise dans le support des gongs (genre portant à vêtements pour 3 gongs) et j’entrainais tout le matos à la traine en faisant vibrer les gongs ! Public mort de rire, qui cette fois devait bien comprendre cet imprévu, pourtant si bienvenu dans le contexte.
La fin de ma prestation et du spectacle se sont déroulés aussi normalement que peut l’être un spectacle de John Cage : piano préparé, un faux spectateur excédé qui tente d’assassiner le récitant, mais se fait lui-même shooter par un sniper … normal quoi.
23149
Oh m...:mdr: on veut la vidéo, si si absolument!!!:ptdr::bravo:
23150
désolé ça devait être en toute fin des 70's, pas de portable. reste les souvenirs qu'on peut partager en rigolant:D:.