Les conneries on stage
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Chouby
Une par exemple : tonton chouboudou monte sur scene et commence a souffler dans le bignou....bizard, on dirait qui sors rien... discretement je sors de la scene et change les piles de mon HF. Je me rends compte alors que j avais pas mis en route mon emeteur... Quel con qd j y repense
Pretextat
sonicsnap
Surtout avec du numérique parce que l'ergonomie peut varier dans les menus, sous menus, boutons à fonctions multiples.
Avec de l'analogique c'est plutôt une fonction=1bouton et pas de deuxième couche.
Oui, pas évident de s'y retrouver avec les menus d'une console numérique qu'on ne connait pas. Même si j'imagine que ça fait partie du métier de sondier que d'être formé aux principales consoles auxquelles il est susceptible d'avoir affaire..
Al1r
sonicsnap
Will Zégal
S'il n'y a pas quelqu'un qui la connaît pour faire le patch, je dirais même que c'est mort pour le faire au pied levé pour un concert.
Je l'avais fait une fois sur une 01V. Il a fallut longtemps pour que je m'aperçoive que l'égalisation que je pensais faire sur la façade allait aussi dans les retours
Une fois le patch fait, ça se gère à peu près.
Dans un remplacement que j'ai fait ces derniers mois, j'ai dû aborder deux consoles numériques inconnues : une Behringer X32 et une Allen & Heath SQ6. Pour la première, ça a dû me prendre une journée 1/2 (surtout à mater des vidéos) pour la piger au point de pouvoir faire les patchs dont j'avais besoin et l'avoir suffisamment en main pour être rapide sur un live. Pour la seconde, plus logique et moins tordue, ça a quand même dû me prendre une journée au total pour l'avoir en mains.
Et on ne parle pas forcément de fonctions avancées nécessaires sur un gros live. Juste de router les entrées et les sorties, les aux, insérer les effets.
La palme revient quand même à la X32 qui est à la fois une des consoles à l'ergonomie et à la logique la plus tordue que j'ai pu aborder et probablement la moins documentée par son constructeur. Les manuels ? RAF. Il y a Internet et des gens bien gentils pour partager leurs connaissances.
Bon, j'avais dû assurer un (tout petit) live au pied levé avec la X32. Je m'en suis quand même à peu près sorti grâce à une mémoire présente dans la console, mais sans réussi à foutre le moindre effet
sonicsnap
Will Zégal
Et qui, en général, aura fait le patch envoyé avec la fiche technique.
Light'UP!
Donc le fait d'avoir le bon modèle à dispo ne te garantit pas nécessairement d'avoir tout bon...Pour ce qui me concerne c'est aussi un problème récurrent en lumière: Auparavant les consoles fonctionnaient à peu près toutes sur le même principe, DMX, patch numérique, mémoires, séquentiel, submasters... Les grosses consoles récentes et plus dédiées aux automatiques (Type GrandMA / Chamsys, Avolight...) ont apporté une logique supplémentaire différente, à cause des projecteurs automatisés de plus en plus présents, et qui ont de plus en plus de paramètres à gérer: D'une dizaine à plus de 80 par machine des fois, là à gérer sur des faders ça devient compliqué...
Et là chacun ses préférences de consoles, certaines étant beaucoup plus ergonomiques ou intuitives que d'autres, certaines plus dédiées à du théâtre et d'autre plus à du concert par exemple...
Et puis maintenant pour tourner on utilise beaucoup D::light, en tout cas en théâtre, un ordi portable, un boîtier DMX et un contrôleur midi et tu as toute ta régie dans ton sac (pour 120€ de licence par an, à comparer au prix des consoles et à l'ergonomie du transport...
FrTh
C'est hyper chaud de faire le son avec une console numérique que tu ne connais pas.:
oui, et comme le disait sonicsnap : c'est pas mon métier à la base.
malgré pas mal de défauts l'UI24R est une bonne base pour découvrir le numérique. le patch "par défaut" est adapté à un usage standard, l'ergonomie assez logique.
pour ce qui est de sortir le manuel le soir du concert : si tu commences à faire ça, c'est que tu es déjà bien coulé !
j'ai eu eu à reprendre le manuel de la 02 R hors concert : 250 pages.
en live ça donnerait temps de concert 1h30 ; temps de balance 6h30.
FrTh
madame, messieurs, bon WE et à lundi !
[ Dernière édition du message le 07/06/2024 à 01:07:10 ]
Al1r
Je m'étonne de voir la maîtrise de certains régisseurs derrière leurs tables de mixage numériques avec des cursuers automatisés
Coup de bluff pour épater la galerie ou réelle utilité?
Je n'ai pas toujours perçu les subtilités de la manoeuvre, mais au moins ils onts compris comment fonctionne la mémoire et le rappel programme sur leus bécanes
[ Dernière édition du message le 07/06/2024 à 08:45:36 ]
Will Zégal

Je ne pense pas que ça soit pour épater la galerie :
- les sondiers savent que personne ne s'occupe d'eux sauf quand ça merde
- les sondiers que je connais, surtout de live, n'ont vraiment pas une mentalité à faire les kékés. Je parle évidemment des bons ou tout simplement de ceux qui sont professionnels (dans la stature, pas juste économiquement). D'ailleurs, je ne crois pas avoir rencontré un seul ingé son (ou simple tekos) qui frime. Encore une fois, je parle des pros. C'est plutôt la modestie qui règne dans le milieu. En tous cas par chez moi.
- les sondiers travaillent le plus souvent en équipe. Au minimum avec un régisseur lumière qui n'est la plupart du temps pas du tout ignorant des questions du son et des consoles. Un sondiers qui ferait n'imp, par exemple avec des tranches non affectées dont les faders n'agissent sur rien, juste pour frimer, se ferait vite bâcher par tout le monde et assurer une réputation pas très propice à lui apporter des contrats. Ce sont des métiers de réseau où l'adoubement par les pairs est important.
Bien sûr, il y a forcément des connards (qui sont super bons donc on les prend quand même) et des kékés. Mais ça reste hyper marginal et pas du tout représentatif.
Ingé son = discrétion, calme, diplomatie, modestie, professionnalisme.
Pour en revenir à ton histoire, quand tu connais bien ta console et ton patch, tu peux aller très vite. Au moins aussi vite qu'avec une analo puisque tous les contrôles sont concentrés sur une surface réduite, là où une grosse analo t'oblige à parfois aller chercher loin le contrôle voulu.
En plus, on est sur des faders à longue course qui permettent des mouvements rapides avec une précision plus que suffisante pour le live.
darinze
Ingé son = discrétion, calme, diplomatie, modestie, professionnalisme.
Pour franckmfs tu rajouteras 1 ou 2 bouteilles de Jäggi, merci.
T'es pas obligé d'écouter toutes les conneries de DaRinze . Clip SONIC ON LOVE YOU
darinze
? (j'ai bien une petite idée : caler les réglages généraux des différentes pistes : volumes&effets éventuels
).T'es pas obligé d'écouter toutes les conneries de DaRinze . Clip SONIC ON LOVE YOU
will_bru

Après c'est peut être une déformation professionnelle
In the midnight hour, she cried more, more, more, with a rebell yell she cried more more more...
sonicsnap
[ Dernière édition du message le 07/06/2024 à 11:55:33 ]
SmoothWax
Je m'étonne de voir la maîtrise de certains régisseurs derrière leurs tables de mixage numériques avec des cursuers automatisés
Coup de bluff pour épater la galerie ou réelle utilité?
Souvent sur les consoles numériques il y a plusieurs LAYERS sur un même groupe de faders, et lorsqu'on passe d'un à l'autre les faders motorisés s'animenten fonction. Sans parler des VCA !
Sinon, pour un neuneu-newbie-inconnaisseur du son : "faire le patch" cela signifie quoi précisément?
ça signifie configurer toutes les entrées/sorties sur le boitier de scène et la console, ce pour tous les groupes prévus à la suite, dans l'ordre inverse de la programmation.
It don't mean a thing if it ain't got a swing !
darinze
CE qui est dit depuis quelques temps est extrêmement intéressant, mais pour un non-pratiquant c'est de l' :alerte-jargon: quasiment à chaque mot![]()
c'est absolument pas pour critiquer, hein, juste souligner que même "musicien" bah y a des pans entiers de notre art qui nous échappent parfois
T'es pas obligé d'écouter toutes les conneries de DaRinze . Clip SONIC ON LOVE YOU
Al1r
Or connaissant les morceaux sur le bout des doigts, je peux témoigner que tout ce qu'il fait à longueur de set en agissant sans cesse sur la console et sur certains effets, est parfaitement justifié et souhaitable
Mon propos n'est pas mettre en doute le professionnalisme de certains sondiers, (les bons
.
Mais plutôt de me poser la question lorsque l'effet n'est pas perceptible, n'est-il pas à la recherche du paramètre a corriger? Perdu dans ses innombrables "pages" qu'offrent les non moins innombrables possibilités de la nouvelle technologie offre.
Avant, on agissait sur une ou deux tranches en live et "toujours en souplesse". Il fallait "suivre" pour les enchaînements pour avoir le son.
En "analo", un simple coup d'oeil donnait le statut de toutes les tranches, et il était assez facile visuellement de repérer certains problèmes.
En numerique,suis-je sur la bonne page? Suis-je dans le bon programme? Tiens! mon effet ne démarre pas, pourquoi?
Sans une période d'éssai (plus ou moins longue) préalable, c'est du suicide de partir en live.
Ce n'est que mon humble avis.
[ Dernière édition du message le 07/06/2024 à 12:50:48 ]
Will Zégal
Pour un petit live pour un groupe classique, une fois le patch fait et le fonctionnement global de la console expliqué (surtout de son interface), n'importe quel ingé son doit pouvoir assurer, quitte parfois effectivement à tâtonner un peu entre les différentes pages, générant des mouvements de faders impressionnants visuellement.
Pour un gros truc avec un patch un peu complexe, t'as intérêt à bien connaître la console ET le patch ET les morceaux du groupe, ET le matos des musiciens.
Mais c'est justement à ça (entre autres) que servent les résidences.
FrTh
Sinon, pour un neuneu-newbie-inconnaisseur du son : "faire le patch" cela signifie quoi précisément? (j'ai bien une petite idée : caler les réglages généraux des différentes pistes : volumes&effets éventuels
).
pour moi faire le patch c'est plutôt décider quelle(s) piste(s) tu orientes vers quel(s) effet(s), quel sous-groupe (ex un sous groupe batterie qui te permet de changer le niveau de toute la batterie sur un curseur. idem pour les effets).
quand on a des mémoires par groupe (X groupes à sonoriser sur une soirée) on parle plutôt de "scènes".
ça nécessite d'avoir des intentions préalables sur la gestion de la façade.
en gros et très résumé.
Will Zégal
Contrairement à une console analogique où une entrée va directement dans une tranche et les bus et aux ont chacun leur sortie physique, sur une console numérique, les entrées et les sorties sont des entités indépendantes de toute piste ou bus.
Faire le patch consiste donc à décider quelle entrée va dans quelle piste, quelles pistes sont groupées en stéréo, quelles pistes vont dans quel bus ou sont contrôlées par quel VCA, ce qu'on met comme effet dans quelles pistes et quels bus ou slot d'effet et sur quelles sorties physiques tout ce beau monde sort.
Et quelques fois même, comment tout ça est réparti sur la surface de contrôle (l'interface utilisateur, c'est a dire notamment les banques de faders)
Et comme il a été dit, les entrées et sorties physiques sont la plupart du temps sur des boitiers de scène sur le plateau, donc tout ceci se fait en partie en coordination avec l'ingé son de plateau qui gérera non seulement les branchements (avec son équipe), mais les balances des retours musiciens.
FrTh
je peux témoigner que tout ce qu'il fait à longueur de set en agissant sans cesse sur la console et sur certains effets, est parfaitement justifié et souhaitable.
ça n'en a peut être pas l'air, mais ce n'est pas que de la technique, c'est aussi un art qui nécessite d'avoir une oreille musicale. effectivement s'il s'agissait juste de brancher des câbles, un électricien suffirait (sans mépris pour la profession).
c'est un vrai boulot de suivre en live selon les morceaux. par expérience perso je dirais même que c'est plus complexe avec un groupe de reprises : impossible d'avoir un son similaire sur des morceaux très différents qui par exemple nécessitent de savoir que sur tel morceau la basse doit être montée ou réduite, que le chant lead et les chœurs ne sont pas faits par les mêmes chanteurs, où il faudra booster la guitare au bon moment pour le solo, accentuer la réverb sur un passage (whole lotta love par exemple) ... bref de connaitre le répertoire aussi bien que les musiciens.
pour un groupe avec des compos dans un même style j'ai tendance à trouver ça plus facile, mais il y a quand même toujours des subtilités à prendre en compte pour mettre le groupe en valeur.
après c'est effectivement un rôle d'homme de l'ombre : si c'était bien, le groupe a bien joué ; si c'était mal, le sondier a mal fait son travail. celui qui veut jouer les "m'as tu vu" ne choisit pas ce job là.
de temps en temps tu as des gens qui viennent te féliciter du son, c'est toujours bon à prendre. le pire pour moi c'est ceux qui ne sont même pas en face des enceintes, voir en terrasse du lieu quand tu joues à l'intérieur, et qui viennent te dire qu'on entendait pas ci ou ça ! je les adore.
les plus rigolos c'est ceux qui viennent me demander si j'arrive à maitriser tout ça (le plus souvent admiratifs, mais parfois dubitatifs).
SmoothWax
Une autre façon de le dire :
Contrairement à une console analogique où une entrée va directement dans une tranche et les bus et aux ont chacun leur sortie physique, sur une console numérique, les entrées et les sorties sont des entités indépendantes de toute piste ou bus.
Faire le patch consiste donc à décider quelle entrée va dans quelle piste, quelles pistes sont groupées en stéréo, quelles pistes vont dans quel bus ou sont contrôlées par quel VCA, ce qu'on met comme effet dans quelles pistes et quels bus ou slot d'effet et sur quelles sorties physiques tout ce beau monde sort.
Et quelques fois même, comment tout ça est réparti sur la surface de contrôle (l'interface utilisateur, c'est a dire notamment les banques de faders)
Et comme il a été dit, les entrées et sorties physiques sont la plupart du temps sur des boitiers de scène sur le plateau, donc tout ceci se fait en partie en coordination avec l'ingé son de plateau qui gérera non seulement les branchements (avec son équipe), mais les balances des retours musiciens.
Quel art de la synthèse ! Tu devrais donner des cours
It don't mean a thing if it ain't got a swing !
FrTh
Et comme il a été dit, les entrées et sorties physiques sont la plupart du temps sur des boitiers de scène sur le plateau, donc tout ceci se fait en partie en coordination avec l'ingé son de plateau qui gérera non seulement les branchements (avec son équipe), mais les balances des retours musiciens.
oui, quand il y a quelqu'un pour ça ! le plus souvent je bosse sur des scènes de 200-250 personnes maxi. en solo intégral : branchements micros et lignes, branchements de la façade, gestion du son façade et des retours musiciens. des fois je préfère avoir à tout gérer plutôt qu'avoir des intervenants de bonne volonté qui font n'importe quoi (genre sur un changement de micros batterie entre deux groupes).
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