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réactions à la news Dodeka réinvente la notation musicale

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Sujet de la discussion Dodeka réinvente la notation musicale
Dodeka a décidé de simplifier la vie des musiciens en herbe en créant un nouveau système de notation musicale et des instruments qui vont avec.

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Ce thread a été créé automatiquement suite à la publication d'une news pour ce produit. N'hésitez pas à poster vos commentaires ici !
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141
Citation :
Il transgresse la base tonale pour durant un temps établir une autre structure (d'où la profusion de dièses ou de bémols dans certaines mesures


Ne s'agit-il pas de ce qu'on appelle une modulation ?
142
Citation :
Suite à quelques demandes, nous allons vous transmettre le lien vers quelques comparatifs de partitions classiques. Elles ont été faites à la main. CoLa partition Moonligth de Beethoven est en Do dièse mineur (4 dièses à la clé).


Nous mettons à disposition des personnes que cela intéresse des exemples de partitions DODKEKA.
Comme il n'est pas aisé de placé plusieurs fichiers PDF sur ce site, vous pouvez obtenir ces partitions en les demandant par le petit formulaire présent sur le site www.dodeka.info
Parmi ces partitions, il y a le début de la Sonata 14 de Beethoven "Moonligth", opus 27 n°2.

Comme il est possible de le voir sur cet exemple, la tonalité effective est indiquée dans la première "échelle" m = mineur, M=majeur. Par ailleurs, la note présente dans cette échelle indique l'unité de base (croche dans ce cas). Avec la vision temporelle, il n'est pas forcément nécessaire de mettre les silences (ils sont toutefois présents dans la "Lettre à Élise").
Sur un plan graphique, c'est effectivement moins poétique. Par contre, on visualise immédiatement la note à jouer. Comme les espaces entre les notes sont effectifs, on y distingue aussi les constructions harmoniques des compositeurs. Il reste évidemment un grand travail pour arriver à jouer les morceaux complexes.

Dans le cas de "Moonlight", il y a quatre dièses à la clé, plus de nombreuses altérations en cours de route. Ainsi, je le consens, malgré mes connaissances de solfège, j'ai beaucoup de peine à savoir quelles sont les notes indiquées (même en calculant, ligne par ligne). Au vu de l'attachement de certains au système traditionnel, il y a effectivement des génies qui arrivent à déchiffrer cela à la volée. Je l’avoue, ce type d'exploits m'est inaccessible (même en y travaillant de nombreuses années). C'est donc sans doute à cause de ce déficit mental (j’ai aussi une tendance à la dyslexie) que j’ai créé un système bien plus limpide (les partitions DODEKA avec l’indication de la position de chaque note conviennent aussi aux aveugles).
143
Citation :
Je ne suis pas sur que les musiciens en général prennent suffisamment le temps de penser leur pratique et les outils qu'ils utilisent. C'est une occasion de le faire.


Ce qui peut arriver aussi comme occasion c'est qu'un jour un élève se pointe avec un tel clavier ! Du coup si c'est un grand débutant ce sera l'occasion de tester ce nouveau concept.

Un peu dans le genre il y a eu toute une vague qui est apparue avec les vidéos youtube où on voit "un clavier qui défile".

Sinon j'ai téléchargé les exemples de partitions dodeka et je pense comprendre comment çà marche. C'est assez évident.
Je pense que c'est un judicieux système de mise en pratique musicale, pour jouer de manière pratique donc, à confirmer toutefois. Mais cela dit j’émets quelques réserves sur l'aspect de la "grammaire" musicale et donc de l’intelligibilité de la musique et de la retranscription de ses lois physiques que justement la notation solfégique traditionnelle simplifie immensément. Par exemple dans le solfège classique on a 8 noms de notes avec lesquels ont construit des gammes. Des suites logiques de sons donc. Il suffit d'en altérer quelques unes suivant un système logique pour se transposer dans d'autres suites ayant la même structure, des gammes donc, avec toujours la même logique. Wiski7 c'est justement ce que vous nommez "structures", des gammes. Du coup pour pallier le système des altérations vous multipliez les noms de notes.
Si d'un côté manuel, comme pour le piano roll qu'on utilise en MAO, la pratique est tout de suite intelligible au contraire de la notation "solfégique" qui contient des abstractions, pour ce qui est de la compréhension musicale grammaticale (si je puis me permettre de hasarder ce dernier terme), du fait de cette multiplication on se retrouve comme alourdi. Et là je n'arrive pas à imaginer comment contourner ce problème.

Je pense que votre système pourrait avoir un succès énorme mais je ne vois pas trop comment il pourra remplacer l'autre. D'ailleurs faut-il remplacer un système pour un autre ?
Au contraire les deux sont sans doute complémentaires d'un certain point de vue. Par exemple on rencontre dans nos écoles, parmi beaucoup d'autres, deux types d'élèves : ceux qui viennent apprendre des morceaux, simplement quelques morceaux finalement et qui aiment les pratiquer sans rien attendre d'autre et surtout sans vouloir plus réfléchir, seulement se détendre, surtout ne pas comprendre ce qu'ils font, simplement "danser" et planer. Et puis il y en a d'autres qui veulent au contraire comprendre, s'immerger complètement dans la grammaire car cela leur permet de créer, ou de re-créer quand ils sont interprètes.
Je ne vois aucune raison pour privilégier plus les uns que les autres car leurs aspirations sont légitimes.
144

Citation de chapolin800

Et puis il y en a d'autres qui veulent au contraire comprendre, s'immerger complètement dans la grammaire car cela leur permet de créer, ou de re-créer quand ils sont interprètes.

 Je suis tout à fait d'accord avec ça et dans ce cas apprendre le système n'est plus un problème. C'est même un plaisir et ça devient un espace de liberté. 

145
Citation de chapolin800 :
Au contraire les deux sont sans doute complémentaires d'un certain point de vue. Par exemple on rencontre dans nos écoles, parmi beaucoup d'autres, deux types d'élèves : ceux qui viennent apprendre des morceaux, simplement quelques morceaux finalement et qui aiment les pratiquer sans rien attendre d'autre et surtout sans vouloir plus réfléchir, seulement se détendre, surtout ne pas comprendre ce qu'ils font, simplement "danser" et planer. Et puis il y en a d'autres qui veulent au contraire comprendre, s'immerger complètement dans la grammaire car cela leur permet de créer, ou de re-créer quand ils sont interprètes.
Je ne vois aucune raison pour privilégier plus les uns que les autres car leurs aspirations sont légitimes.
Dans l'univers des autodidactes, des guitaristes et des ukulélistes plus encore, il y a aussi ces deux profils d'élèves au départ. Les seconds, généralement, s'équipent des outils conventionnels et n'ont aucun mal à échanger et partager avec les musiciens formés aux mêmes sources donc pour eux pas de soucis.
Pour ce qui est des premiers, ils sont même capables dans leur isolement forcé ou désiré, de s'inventer un codage personnel pour traduire et franchir les difficultés qu'ils rencontrent.
Ensuite tout peut arriver: cela peut rester en état ou cela peut, bien souvent lorsqu'ils se retrouvent à échanger avec d'autres, évoluer vers une adaptation ou carrément un réapprentissage des notions de base du solfège où chacun se donne des limites pratiques du style "je ne creuses plus loin que si j'ai besoin".
C'est un peu de cette manière que je me suis construit, l'utilisation de la MAO et la programmation de rythmes ayant un peu orienté mes avancées. Mon partenaire, par exemple, a lui commencé la pratique de la guitare en puisant des docus (principalement des tab et des textes avec accords car il y avait peu de vidéo de tuto à l'époque) sur le net.
Cela fait 10 ans qu'on bosse ensemble et, à la longue, après avoir travaillé avec des guides rythmique (Loop, Bar, BT), il a bien assimilé la notion de temps, ou de pulsation, mais se contre fiche de la notion de mesure. Et ça ne l'empêche pas de prendre du plaisir à jouer et à le faire en rythme. Si dans un morceau on doit pour se comprendre aller plus loin, ou pour coder de manière conventionnelle, il me laisse le faire et me fournit ses éléments que je traduis, mais il s'en contre fiche.
Nos documents de travail n'ont pas exactement les mêmes indications, mais ça ne nous empêche pas de jouer les mêmes titres sans que cela se ressente. Par contre, cela est rendu possible par le fait que l'on utilise tout de même la même base, la même terminologie commune: Je ne suis pas certain que sans un effort des uns et/ou des autres, des musiciens formés au système solfégique et d'autres au système Dodéka puissent travailler ensemble comme on le fait.

Qui réfléchit peu se trompe beaucoup

[ Dernière édition du message le 07/01/2017 à 09:49:30 ]

146
C'est bien la principale faille que je vois à Dodeka : le fait d'introduire de nouveaux noms de notes qui, de fait, coupent ses pratiquants du langage parlé par ceux qui maîtrisent le système classique. Et pas que puisqu'il y a bon nombre de musiciens qui ne savent pas lire ou très mal et savent cependant à quoi correspondent do, do#, ré...

Citation :
Je pense que votre système pourrait avoir un succès énorme mais je ne vois pas trop comment il pourra remplacer l'autre. D'ailleurs faut-il remplacer un système pour un autre ?

Je ne le crois pas.

Citation :
Au contraire les deux sont sans doute complémentaires d'un certain point de vue. Par exemple on rencontre dans nos écoles, parmi beaucoup d'autres, deux types d'élèves : ceux qui viennent apprendre des morceaux, simplement quelques morceaux finalement et qui aiment les pratiquer sans rien attendre d'autre et surtout sans vouloir plus réfléchir, seulement se détendre, surtout ne pas comprendre ce qu'ils font, simplement "danser" et planer. Et puis il y en a d'autres qui veulent au contraire comprendre, s'immerger complètement dans la grammaire car cela leur permet de créer, ou de re-créer quand ils sont interprètes.
Je ne vois aucune raison pour privilégier plus les uns que les autres car leurs aspirations sont légitimes.

Absolument.
J'ai aussi constaté que les deux types de musiciens ne sont pas prédéfinis, c'est à dire qu'on ne peut pas savoir au départ si un débutant va devenir un vrai mordu, voire un musicien pro, s'il se contera d'apprendre quelques morceaux pour le plaisir de jouer, souvent seul ou s'il abandonnera rapidement.
Les destinations des musiciens seront aussi différentes. En matière de lecture, les besoins ne sont pas du tout les mêmes pour quelqu'un qui va jouer du classique, du jazz, dans un groupe de pop-rock ou de metal ou faire de l'électro.

Je pense que rien n'empêche quelqu'un de débuter avec le système Dodeka qui me semble bien plus facile à aborder (là, je ne parle que de la lecture). Puis, ensuite, s'il compte aller plus loin, d'aborder le solfège classique. Je pense que celui-ci sera plus facile à aborder pour quelqu'un qui lit déjà le Dodeka et surtout, a déjà acquis une certaine maîtrise musicale.

Pour le clavier, par contre, il ne sera peut-être pas facile à quelqu'un qui aura appris sur un clavier Dodeka de jouer sur un clavier "classique", mais même cela n'est pas sur. Après tout, les guitaristes arrivent bien à se mettre à des accordages complètement différents même après des années de pratique en accordage "standard" et beaucoup de musiciens pratiquent des instruments différents demandant des doigtés différents, voire des gestuelles complètement différentes (par exemple, un guitariste ou un pianiste qui joue aussi d'un instrument à vent).

Pour moi, l’écueil principal de Dodeka est ces noms de notes différents. Mais même ça n'est pas insurmontable. Le musicien formé Dodeka qui commencera à jouer avec d'autres musiciens pourra utiliser dans un premier un tableau de correspondance avant de faire la traduction de tête. Après tout, beaucoup de soufflants qui utilisent des clous en Sib, en Mib, en Sol ou en La sont souvent capables de jouer directement une partition en Do en la transposant de tête en même temps qu'ils la lisent.
147
Citation :
Pour moi, l’écueil principal de Dodeka est ces noms de notes différents. Mais même ça n'est pas insurmontable.


Avec Dodeka nous n'avons donné un nom qu'aux 5 notes manquantes, les autres gardent leurs noms, soit dans leurs versions latines (do-ré-mi...), soit dans leurs versions anglophones (ABCD...).

Ce n'était pas facile de concilier les noms et les lettres. Pour cela nous avons dû trouver des noms de deux lettres en cherchant une logique. La note "pi" par exemple est sur une ligne (la troisième, 3.14 , comme la note "mi". La note Hi s'illustre par le graphisme de la barre du H. Elle est au centre. Par ailleurs, il fallait que ce nom commence par une lettre qui ne soit pas prise dans la notation anglophone. Globalement, c'est très facile de dire Ka ou K, à la place de "do dièse" ou "ré bémol". J'utilise toutefois volontiers la référence conventionnelle pour me faire comprendre.

À l'usage, on peut même remarquer que le nom des notes à moins d'importance, car, comme toutes les notes sont sur une portée, on les situe mentalement sur leur position. Ainsi, lorsque l'on fait jouer une partition à des novices, ceux-ci savent ou ils doivent jouer sans forcément connaître le nom de la note (il l'apprenne à l'usage). Apprendre 5 noms n'est toutefois pas difficile, même si DODEKA se construit davantage dans une vision structurelle. Ainsi, grâce à son architecture collant à la musique réelle, il est très facile de lire un morceau dans une tonalité et de le jouer dans une autre (sans calculs), il est aussi très facile de construire un accord mentalement. Je suis évidemment l'un des seuls à connaître les deux systèmes. De fait, même si je ne serai jamais un virtuose, je vous assure que le gain apporté par DODEKA est incalculable et que serait pour moi une torture de revenir à l'ancien.

Des musiciens ou des enfants travaillants sur cette base peuvent très rapidement accéder à des niveaux je jeux ou de compositions inaccessibles autrement. On peut par exemple faire jouer du Mozart à une classe en donnant à chacun une mélodie à jouer. Comme, chaque note à sa position, la complexité du morceau est définie uniquement par sa densité et son rythme.

Je ne dis pas tout cela pour faire de la pub, car sans la détermination de mon fils, ce système serait resté un outil dédié à mon usage personnel. Notons qu’à ce jour, il n’est pas encore dit (comme le soulignent certains commentaires) qu’il réussisse à s’imposer :|
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Notons qu’à ce jour, il n’est pas encore dit (comme le soulignent certains commentaires) qu’il réussisse à s’imposer :|

Espérons que non. La musique est l'un des rare domaine où il existe UN langage permettant de se faire comprendre à peu près n'importe où. Si chacun commence à développer sa pseudo-écriture dans son coin, on va au devant de sérieux maux de tête. Tout cela me rappelle une citation d'Asimov : Souvent les gens prennent leurs propres lacunes pour celles de la société qui les entoure, et cherchent à réformer ladite société parce qu’ils sont incapables de se réformer eux-mêmes.

149
cette réponse m’attriste, pourquoi vouloir qu'un système ne fonctionne pas ?
tu ne veux pas l'utiliser ne le faits pas, de la a espérer qu'il ne se crée pas une place dans le monde musical. dommage.

belle citation sinon.

le plus gros virus sur un ordinateur c'est son utilisateur

       respect existence Or expect resistance

 

- bonjour! je voudrais un microprocesseur.

 

- un quoi?

- un micro pour ta soeur ?

 

 

[ Dernière édition du message le 13/01/2017 à 19:48:13 ]

150

Citation de Wiski7

Apprendre 5 noms n'est toutefois pas difficile, même si DODEKA se construit davantage dans une vision structurelle.

 Si on fait le rapport par rapport aux 12 notes, c'est quand même pas mal. Et si apprendre 5 noms supplémentaires ne posent pas de problème, je ne vois pas en quoi c'est gênant d'en apprendre que 12 d'autant qu'elles s'identifient aisément avec les deux petits signes # et b, on a vu pire en matière d'apprentissage et de mémorisation...