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Sujet Sommation analogique ou numerique ?

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Sujet de la discussion Sommation analogique ou numerique ?

Je me pose la question de la sommation analogique ou numerique ?...
Du point de vue dynamique, couleure du son et de l'image stereo...?
Car les sommateurs analogiques ont le vent en poupe en ce moment(tous les constructeurs ou presque sortent des sommateurs analogiques: phenomene de mode ou reel apport au niveau du son?, a part le fait de diminuer le nombre de conversions si on veut passer par du matos externe au mix...), mais je n'ai jamais encore pu comparer un meme mix, l'un somme en analog et l'autre en numerique.
Je me demande il y a une difference audible favorable a l'analogique, voila...

Y en a t'il parmis vous qui ont effectue des comparasions...?

 

Edit de la modération : suite à d'innombrables pages de débats sur des années, il est ressorti ceci de la discussion :

 

 bon du coup apparement vous dites en gros que un sommateur ca sert a rien quoi ... ?

 Pas du tout. 

Si tu veux un résumé :
- d'aucuns (dont certains tout à fait dignes de confiance pour ma part) estiment qu'il apporte un plus au niveau sonore
- certains n'en sont pas convaincus sur les bases théoriques, sans pourtant nier que ça puisse être tout de même vrai
- personne ne semble à même de fournir des explications théoriques ou techniques justifiant du meilleur résultat sonore*. Ceux qui s'y risquent le font généralement en critiquant la sommation numérique en débitant de monstrueuses âneries.

* la seule explication logique qui ait pour l'instant été fournie est que la coloration induite par l'analogique apporte un plus musicial. Ce qui est en partie en contradiction avec la transparence vantée par les vendeurs de sommateurs haut de gamme.

Au final, à peu près tout le monde s'entend pour dire que l'investissement dans un sommateur analogique n'est clairement pas une priorité et n'est judicieux qu'après avoir investi dans bien d'autres choses plus essentielles au studio et probablement à condition d'avoir un certain nombre de périphériques hardware qu'on souhaite exploiter en bout de chaîne de mix.

 

 

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Ah bah, alors la, on est loin de "la barre de patch" en ce qui te concerne Globule !
J'ai pourtant lu, écouté tout un tas de tests comparatifs entre sommation ITB et OTB (je parle bien de sommation) et même sur des SM9, j'ai eu du mal à faire une différence notoire à niveau égal !
Alors attention je ne dis pas que ta méthode n'est pas plus ou moins valable qu'autre chose, puisque je n'ai jamais véritablement pratiqué la sommation analogique, si ce n'est avec un Presonus M80, qui m'a fois m'a donné cette sensation de largeur (surement du à des différences électrique entre gauche et droite, peut être un léger décalage entre gauche et droite ?) mais aussi la sensation de perdre beaucoup en qualité en définition (du à la piètre qualité de ce rack) !
J'avais également pu tester sur une Mackie Onyx il y a quelques années, et la par contre, de mon souvenir, le son sortant était vraiment moins bon !
1182
1183
Citation de moustick :
Ah bah, alors la, on est loin de "la barre de patch" en ce qui te concerne Globule !
J'ai pourtant lu, écouté tout un tas de tests comparatifs entre sommation ITB et OTB (je parle bien de sommation) et même sur des SM9, j'ai eu du mal à faire une différence notoire à niveau égal !


Un sommateur n'a absolument rien à voir avec une barre de patch. Il sert, comme son nom l'indique clairement, à sommer des signaux, c'est tout.
Comme je le disais plus tôt, comparer le résultat sur un mix fini n'a aucun sens puisque la principale influence se produit PENDANT le mix.
D'ailleurs, les mixes qu'il m'arrive de faire ITB ne sonnent pas moins larges ou je ne sais quel autre qualificatif que ceux sommés en analog. La grande différence, par contre, c'est le temps que je vais mettre à finir l'un ou l'autre pour un résultat équivalent.

Citation de moustick :

J'avais également pu tester sur une Mackie Onyx il y a quelques années, et la par contre, de mon souvenir, le son sortant était vraiment moins bon !


Ça ne m'étonne pas, ce n'est pas vraiment ce que j'appellerai une console de qualité...

Peace
Glob

L'abeille coule, l'abeille coule, l'abeille coule, l'abeille coule, l'abeille coule, l'abeille coule....

Bla bla bla

1184
Ah si,par contre j'ai eu dans le passé une console Tascam M320b une vieille carcasse des années 80 qui apportait un truc ! Bon la je parle d'une utilisation des Eq, donc d'une modification du signal plus que d'une sommation seule ...Mais j'ai obtenu avec des résultats très intéressants, moins propre qu'ITB, mais tellement plus musicale ...( très subjectif)
J'avais à l'époque mixé avec un album DUB - Reggae et au final elle sonnait vraiment bien cette vieille chose ! Bon je l'avais un peu up-gradé et recapé (changement de tous les condos, des aop etc ...) mais faire du mixage à l'ancienne dessus fut un réel bonheur ! En soit c'est plus une histoire de méthode que de qualité, car je suis persuadé que j'aurais pu obtenir mieux ou différent (au choix) en faisant ITB !
1185
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Hors sujet :
Très HS, mais j'avais envie de répondre
Citation :
qui n'ont aucun diplômes ou formation et qui un jour se lancent dans le grand bain avec plus ou moins de réussite, et qui même si ils ont une approche parfois moins cartésienne voir moins scolaire (technique) du métier n'en sont pas moins d'excellents sondiers, technicien (ingé son) studios car ils y mettent tous leur coeur toute leur sensibilité ! Quoi qu'on en dise nos métiers sont des métiers artistiques, et l'ingénieur du son en fait parti, c'est tout de même plus un artiste qu'un mathématicien ou un physicien.


Attention à ne pas faire non plus passer l'idée qu'être autodidacte rendrait forcément meilleur, car plus sensible, expérimentateur, etc que ceux qui sont passés par une formation. C'est une idée très largement répandue... chez les autodidactes. Cependant, avec l'expérience (certes modeste, mais ça fait 25 ans que je fais du live et 15 ans de façon sérieuse), un ingé son passé par une formation ne sera pas moins créatif ou artiste pour autant.

Pour ce qui est du mastering, mon expérience est vraiment trop limitée pour m'exprimer. Par contre, j'ai un exemple récent en live. Lors de mon dernier concert, le son était assuré par un musicien, tout à fait charmant, pas du tout incompétent vu le son très correct qu'il a fait pour l'autre groupe.

Sauf qu'aux balances, je vais écouter la façade et je constate que mes machines sont une espèce de bouille dans lequel tout medium a disparu. On n'entend carrément plus les caisses claires et les claps.
On regarde la table : les EQ sont à plat.
Le mec se dépatouille en bourrinant l'EQ pour remonter les mediums. Problème : il n'a pas d'égalisation séparée pour les retours. On a joué un premier set avec les oreilles qui saignaient sur les coups de caisses claires et de claps rendus hyper agressifs et on n'entendait rien sur les passages où il n'y avait pas ces éléments.

A la pause, je vais voir le gars et lui suggérer que ça vient peut-être d'un problème de phase et de tester les inverseurs. Je le fais monter sur scène pour écouter au casque ce qui sort de ma carte son et de la console qu'il a souhaiter mettre sur scène pour regrouper toutes mes machines sur deux lignes.

Il a plus ou moins réussi à arranger les choses au fil du deuxième set. Au moins dans les retours parce qu'en façade, c'était apparemment très moyen.

Le lendemain, le mec m'envoie un SMS : "suite à discussion avec un vrai ingé son, le problème venait probablement d'un XLR soudé avec phase inversée ou défectueux".

Un vrai ingé son, ne voyant pas d'où venait le problème, aurait sans doute immédiatement tenté de changer les câbles.

J'ai rien contre les autodidactes. J'en suis moi-même un. Seulement, je crois que quand on est autodidacte, avoir connaissance de ses lacunes et des trous dans ses connaissances et son expérience et rester un peu modeste par rapport aux gens qui ont suivi une vraie formation, ça ne fait pas de mal. ;)

[ Dernière édition du message le 18/12/2015 à 18:45:49 ]

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Hors sujet :
Je suis entièrement d'accord avec ce que tu écris Will !! Il faut (de mon point de vue) différencier le live du studio, ce sont 2 métiers différents pour moi. J'ai du reste bien précisé dans mon message sondiers, techniciens studio !!
Je pense que l'aspect technique passe avant l'aspect artistique sur une prestation live ! Je fais moi même du live, j'ai sonorisé des petites salles des fêtes au fin fond du Morbihan mais aussi de bien plus grandes comme le Palais des sports à Paris; la salle 3000 à Lyon ou quelques Zenith, et j'ai à chaque fois eu une approche très technique, car il ne faut pas se louper, quelle que soit la taille de la salle, il n'y a pas le droit à l'erreur, et seule la technique aquise lors d'une formation donne l'assurance de ne pas se louper ! je suis du reste ingé façade qui est aussi à différencier de l'ingé retour (quand il y en a un), la aussi l'approche est différente !
Mais tout ce que tu dis est exacte, je suis un autodidacte et j'ai eu la chance que des productions me face confiance pour de grosses prestas, et je peux assurer à tous ceux qui me liront, qu à mes débuts j'aurais bien aimé avoir eu une formation technique, car elle m'aurait bien été utile dans la validation de mes choix (j'espère me faire comprendre) ! Avec le temps j'ai énormément appris, des autres, de ceux qui m'ont accueilli quand s'était le cas, d'audiofanzine qui a toujours une réponse quelque part sur un forum etc ... Non je ne dénigre pas les formations, c'est important d’acquérir ce baguage technique qui rassure, qui donne des certitudes ! Mais une fois que tout est bien calé, alors l'artistique revient au galop et durant le show c'est le plaisir de (faire sonner) la musique, c'est ce moment la qu'est la démarche artistique !

Pour ce qui est du studio, il n 'y a pas cette pression du live, on a le temps de faire des conneries et de les corriger et surtout d'avoir une démarche plus créative du métier d'ingé son, la technique est toujours la et nécéssaire, mais je trouve que c'est vraiment différent du live ...
Non je ne suis pas anti école, c'est très bien de faire une école ... Juste qu'une école ça ne donne pas la démarche artistique du métier (c'est mon avis) , mais une assurance technique nécéssaire, et je suis bien placé pour le savoir car j'ai au final passé beaucoup plus de temps qu'un étudiant pour tout comprendre
1187
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Hors sujet :
Mouais bon, il faut pas non plus généraliser, connaissant quelques vieux renards qui ont commencé alors que toutes les formations actuels n'existaient pas encore, presque entièrement en autodidacte, qui ont suivit l'évolution du métier, peuvent presque revendiquer la paternité de quelques techniques d'aujourd'hui, sont allés jusqu'à enseigner dans les écoles... C'est essentiellement des personnes qui ont étudiés bien plus que d'autres sur un banc d'école, et sont aussi allés voir ailleurs que l'aspect uniquement technique, beaucoup de pratiques, d'expèrience... Le coup du XLR inversé, je crois que j'ai découvert mon premier il y a une 15ène d'années, un classique, et sans me proclamer ingé son... manque de bouteille de ton autodidacte, qui je crois, pas mieux, le XLR n'est pas forcement détecté sur le coup par un ingé de formation sortant fraîchement d'école.
Pour moi la formation n'est pas suffisante, il faut beaucoup d'implication personnel, et de l'expérience. Un autodidacte peut être tout aussi bon, dans la mesure où il connaît les limites de ses compétences, qu'il cherche de l'enseignement, un encadrement qui permet de progresser dans la bonne direction, et qu'il s'implique pour étudier.
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Hors sujet :
Citation :
e pense que l'aspect technique passe avant l'aspect artistique sur une prestation live ! Je fais moi même du live,

Je ne suis pas completement d accord.
1189
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Hors sujet :
Formation ne veut pas forcément dire école.
Traditionnellement, le métier d'ingénieur du son est un système de mentoring. Les écoles sont un phénomène (business) relativement récent (et lucratif).


Peace
Glob

L'abeille coule, l'abeille coule, l'abeille coule, l'abeille coule, l'abeille coule, l'abeille coule....

Bla bla bla

[ Dernière édition du message le 19/12/2015 à 01:17:45 ]

1190
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Hors sujet :
Pour moi, le mentorat sous l'aspect bénévole ou/et sous forme d'échange équitable, une relation interpersonnelle, il n'y a pas de cycle éducatif.... le mentoré suit un bout de chemin du mentor, assiste la profession/l'art du mentor.

Aujourd'hui on confond « mantoring/coaching » qui sont aussi devenu un business lucratif, en groupe, en entreprise, dans les écoles, où le formateur,les enseignants prennent le nom de mentor à partir du moment où ils effectuent un suivit, une assistance ponctuelle d'un cursus de formation...