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Sujet Sommation analogique ou numerique ?

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Sujet de la discussion Sommation analogique ou numerique ?

Je me pose la question de la sommation analogique ou numerique ?...
Du point de vue dynamique, couleure du son et de l'image stereo...?
Car les sommateurs analogiques ont le vent en poupe en ce moment(tous les constructeurs ou presque sortent des sommateurs analogiques: phenomene de mode ou reel apport au niveau du son?, a part le fait de diminuer le nombre de conversions si on veut passer par du matos externe au mix...), mais je n'ai jamais encore pu comparer un meme mix, l'un somme en analog et l'autre en numerique.
Je me demande il y a une difference audible favorable a l'analogique, voila...

Y en a t'il parmis vous qui ont effectue des comparasions...?

 

Edit de la modération : suite à d'innombrables pages de débats sur des années, il est ressorti ceci de la discussion :

 

 bon du coup apparement vous dites en gros que un sommateur ca sert a rien quoi ... ?

 Pas du tout. 

Si tu veux un résumé :
- d'aucuns (dont certains tout à fait dignes de confiance pour ma part) estiment qu'il apporte un plus au niveau sonore
- certains n'en sont pas convaincus sur les bases théoriques, sans pourtant nier que ça puisse être tout de même vrai
- personne ne semble à même de fournir des explications théoriques ou techniques justifiant du meilleur résultat sonore*. Ceux qui s'y risquent le font généralement en critiquant la sommation numérique en débitant de monstrueuses âneries.

* la seule explication logique qui ait pour l'instant été fournie est que la coloration induite par l'analogique apporte un plus musicial. Ce qui est en partie en contradiction avec la transparence vantée par les vendeurs de sommateurs haut de gamme.

Au final, à peu près tout le monde s'entend pour dire que l'investissement dans un sommateur analogique n'est clairement pas une priorité et n'est judicieux qu'après avoir investi dans bien d'autres choses plus essentielles au studio et probablement à condition d'avoir un certain nombre de périphériques hardware qu'on souhaite exploiter en bout de chaîne de mix.

 

 

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1221
ok,je te remercie, je vais essayer tout ca, effectivement j'avais tendance à me fixer sur le max du crête mêtre, merci pour ton aide precieuse
1222
OK à -18db effectivement je gagne en clarté et dynamique (enfin c'est une sensation)
par contre on est bien d'accord, j'ai été obligé d'utiliser le PAD.
(sinon je suis obligé de baisser les faders de sortie de piste du daw)

Pour ma part le son me parait très bien comme ça, beaucoup mieux qu'avec -12db (quand je me référais au max du crête mètre)

Par contre j'ai 3db d'écart entre gauche et droite au master quand tout est aligné avec les envoies de bruit rose sur toute les pistes (pFl) enclenché. Je vais essayé d'affiner , un "chouia" fois 48 ça doit jouer ...

Merci encore pour tes conseils super clairs et pragmatiques

Belles journées à tous

Thierry;)
1223
essaye de rentrer dans le return avec le même level peut être c est mieux.
1224
ça va apporter quoi ? parce que les effet viennent du daw ?
il n'y a pas d'envoie utilisé sur la midas , j'essayerai ...
1225
C eat juste pour faire avancer le schmilblik.

tu ne passes pas par les preamplis et pas de pad. Je ne me souviens plus si la H 3000 a des transfos en entrées

[ Dernière édition du message le 16/01/2016 à 11:52:36 ]

1226
J'ai pas tout lu le sujet (enfin, si, mais ça fait déjà des années et j'ai pas lus les 3 dernières années).

Dans une récente interview, il y a quelque mois (avec Fab Dupont) j'ai enfin un peu plus pigé pourquoi il pouvait être profitable d'utiliser un sommateur analo. Pour ce que j'en ai compris, c'est surtout au niveau de la réserve/gestion du gain et de la perception pendant le mixage, mais au final ça ne remet pas en cause ce que nous savons de la théorie, à savoir que cela n'apporte rien, sur le papier, sauf distorsions harmoniques douces et plaisantes musicalement (si le sommateur n'est pas 100% transparents). En fait, l'avantage concerne bien plus l'écoute de ce qui sort du sommateur, avant la sommation en elle-même, donc pendant le mixage. Dans cette interview, c'est la première fois qu'un ingé son réussis (selon moi) à justifier sont utilisation sans tomber dans des légendes urbaines et autres trucs invérifiables. C'est la première et la seule fois ou j'ai vraiment compris (enfin, un peu plus) l'utilité de ce type d'engin. Sinon, je fais partie des « rationnels » qui pensent que de sommer en analo juste pour sommer en analo, ça ne sert à rien (hors coloration du son).

Voici l'article : Quand Fab parle d'enregistrement

Citation de extrait :
C’est vrai, j’avais oublié. La sommation analogique en elle-même est un sujet très controversé...

Vraiment ?

Oui. Certains ingés son disent qu’ils ne peuvent pas s’en passer, mais d’autres jurent que ça n’a aucun effet et que c’est juste un effet de mode. Je parle de pros reconnus là. Et vous, qu’est-ce que la sommation vous apporte ?

Ça me donne plus de réserve de puissance, et ça compte vraiment. Ça me donne plus de marge de manœuvre pour jouer avec les effets. Avec le mixeur d’un STAN récent, prenons le nouveau mixeur de Pro Tools en utilisant les faders maîtres, vous pourriez en théorie réorganiser à l’infini votre niveau de gain sans jamais saturer. Mais le problème, c’est qu’à chaque fois que vous touchez au niveau de gain, tout réagit de façon différente. L’envoi et le retour de la réverbe, la compression parallèle et la compression du bus stéréo sont affectés. Du coup, l’infini devient très compliqué à gérer. C’est vraiment bizarre. On est passés de mixeurs de STAN qui n’étaient pas au niveau à des mixeurs de STAN qui pourraient théoriquement être satisfaisants, mais quand on se retrouve en territoire inconnu avec une infinité de possibilités on finit par se perdre. Il faut disposer de repères, un espace de travail [maîtrisable]. Au final, si vous n’y allez pas trop fort, l’enregistrement aura une dynamique de 10 dB. Il a vocation à être joué sur un système d’écoute aux capacités très limité. Donc, vous travaillez en gardant à l’esprit ce moment où le morceau sera joué sur un système à la dynamique limitée n’approchant même pas les 24 bits, peut-être 6 bits tout au plus. Donc passer de l’infini à 6 bits, c’est l’enfer. En passant par un sommateur, comme le Dangerous 2-Bus+ que j’utilise, c’est comme si vous mixiez sur une console. Si vous allez trop loin, vous l’entendez et vous pouvez corriger. Ça vous oblige à travailler dans la bonne zone, le « sweet spot ». C’est génial ! Donc vous avez cette très bonne réserve de puissance, et si vous poussez un peu, ça s’entend, vous obtenez un son avec quelque chose d’analogique, un peu de saturation, et vous pouvez utiliser votre matériel vintage, ou du matériel moderne comme le Bax EQ, le Dangerous Compressor on mon égaliseur vintage Neumann, à leurs réglages optimaux. Parce que l’utilisation d’une sommation analogique gère en quelque sorte l’ensemble de l’étage de gain à votre place. Et tout se retrouve en place d’une manière particulièrement élégante, et ça c’est bien plus compliqué à obtenir « in the box ».


Note: C'est moi qui ai mis en gras.

Voilà, ce n'est donc pas tant le fait de sommer, en fin de chaine, qui importe, mais plutôt la gestion des étapes précédant la sommation, qui diffèrent — en cours de mixage — avec l'utilisation d'un sommateur!

Cette explication m'apparait bcp plus crédible et réaliste que certaines autres qu'on entend souvent. Pour faire une mauvaise analogie, dans le cas de Fab Dupont, c'est un peu comme si son sommateur fait office (lui sert) de moniteurs « ghetto blaster » lui permettant de mixer à l'intérieur de « paramètres » (et d'une écoute) analogique avec les contraintes correspondantes... ...au lieu de mixer sans aucune contrainte (sa référence à « l'infini ») en tout numérique...

L'on peut donc en conclure au moins une chose : tout faire (mixer) ITB pour seulement sommer ensuite le tout, au final, avec un sommateur analogique, ne sert strictement à rien (hors coloration intentionnelle, s'il y a, avec le sommateur), comme la théorie la tjrs démontré! ;)

"Si t'enregistres à Poudlard, avec l'ingé son Dumbledore, les lois physiques tu peux t'en foutre. Mais dans l'monde réel, les lois physiques, les mesures, le dBFS, tout ça existe bel et bien." youtou

1227
Citation :
Au final, si vous n’y allez pas trop fort, l’enregistrement aura une dynamique de 10 dB. Il a vocation à être joué sur un système d’écoute aux capacités très limité. Donc, vous travaillez en gardant à l’esprit ce moment où le morceau sera joué sur un système à la dynamique limitée n’approchant même pas les 24 bits, peut-être 6 bits tout au plus. Donc passer de l’infini à 6 bits, c’est l’enfer.


Hein ? Mais qu'est ce qu'il raconte ? On dirait un gloubibgoulba de mec qui a tout mélangé : résolution audionumérique, dynamique accecptable dans un environnement acoustique déplorable (genre métro, rue, etc..), système d'écoute pas top, etc....

Par ailleurs, la gestion de la dynamique finale appartient à l'ingé mastering, et les arguments (pour le moins douteux, on va être poli) avancés par Fab Dupont sont totalement hors sujet...
Et qui, contrairement à son explication venue de l'espace, utilisent tout simplement -parfois- des moniteurs appelés shit boxes, qui simulent des conditions d'écoute déplorable.....
1228
Citation de youtou :
Hein ? Mais qu'est ce qu'il raconte ? [...]


Je te trouve un peu sévère Youtou. Je ne suis pas un pro, mais je pense très bien piger l’essence de ce qu’il veut dire...

...Qu’avec les DAW, comme il le dit, les capacités sont maintenant infinies (en 32bit float, l’on a une marge de dBFS phénoménal avant de saturer) et qu’il est donc facile de mixer/s’égarer puisqu’on est « safe » de toute façon. Alors qu’en mixant avec le son qui passe — pendant le mixage — dans une console/sommateur analo, ben nous sommes « encadrés », en quelque sorte, dû aux limitations de l’analo.

Pour une fois qu’un mec ne fait pas juste prétendre qu’un sommateur améliore le son, comme par magie, en fin de chaine, faudrait peut-être être un peu plus indulgent et tenter de saisir les raisons qui le poussent à en utiliser un (surtout que le mec obtient de bon résultats!). Dans le fond, il ne fait que justifier/partager pourquoi il préfère mixer/ajuster en écoutant le son qui sort de son sommateur. Peu importe qu’on soit d’accord ou non avec lui, ça ne concerne pas, comme c’est habituellement le cas, la sommation comme telle (qui transformerait le son d’un mixage fini, comme par magie), en elle-même, mais juste le confort qu’il est possible d’éprouver — en mixant — le son qui sort d’un sommateur analogique (et qui aura donc incidence sur les ajustements apportés pendant le mix). Pour ce que j’en ai compris, il s’agit surtout d’une préférence personnelle, lors de la phase de mixage. ;)

Citation de youtou :
Par ailleurs, la gestion de la dynamique finale appartient à l'ingé mastering


Bah, oui (je vois ce que tu veux dire) et non. C’est quand même dépendant du mix et des rapports de dynamique entre chaque élément. Ce n’est pas pour rien que les ingé mastering renvoient parfois des mix pourraves. Si tout est déjà écrasé, ben c’est mort! Et s’il reste de la marge, globalement, mais que tout est « écrasé » entre 2, 3 éléments ou que l'un d'eux sature, c’est pas le mastering qui va faire disparaitre la saturation et tout arranger. :??:

Citation de youtou :
Et qui, contrairement à son explication venue de l'espace, utilisent tout simplement -parfois- des moniteurs appelés shit boxes, qui simulent des conditions d'écoute déplorable.....


Là, je te trouve carrément de mauvaises fois. Juste cette année, ça fait au moins 3 fois que je vois de grosses pointures du mixage, dans les interviews de Mike Levine, sur AF, qui disent vérifier le résultat sur des « shit boxes ».

:noidea:

Bref, autant je condamne souvent et que je réagis lorsque certains balancent des croyances et des légendes urbaines sur AF, autant, pour le coup, je trouve que tu réagis un peu vite et sans nuance. Dupont n'est certainement pas un taré qui n'y connaît rien au point de mélanger tout ce que tu as relevé. Je crois que tu interprètes un peu rapidement ses propos.

"Si t'enregistres à Poudlard, avec l'ingé son Dumbledore, les lois physiques tu peux t'en foutre. Mais dans l'monde réel, les lois physiques, les mesures, le dBFS, tout ça existe bel et bien." youtou

1229
Citation :
ça fait au moins 3 fois que je vois de grosses pointures du mixage, dans les interviews de Mike Levine, sur AF, qui disent vérifier le résultat sur des « shit boxes ».


heu, oui, c'est à peu près exactement ce que j'ai écrit au mot près. :-D
Mais encore une fois, vouloir vérifier ça via une sommation analogique c'est franchement comme expliquer la physique quantique par le saucisson.
Citation :

Pour ce que j’en ai compris, il s’agit surtout d’une préférence personnelle, lors de la phase de mixage. ;)


ha mais tout à fait, mais ensuite justifier cette préférence personnelle par une explication technique totalement à la ramasse, c'est pas jojo.

Citation :
Je crois que tu interprètes un peu rapidement ses propos.


j'ai pas lu l'ITW en entier, je ne fais que réagir à des propos que tu cites toi même.
Pour le reste, je porte aucun jugement sur Fab Dupont, juste sur certains de ses propos présentés comme vrais via un certain argument d'autorité.

On peut être un cador et raconter totalement n'importe quoi, de la même manière qu'on peut raconter n'importe quoi et arriver tout de même à un excellent résultat.

[ Dernière édition du message le 14/09/2017 à 11:38:20 ]

1230
Citation :
Je te trouve un peu sévère Youtou. Je ne suis pas un pro, mais je pense très bien piger l’essence de ce qu’il veut dire...

Idem.

Je traduirais ça en quelque sorte par : ITB, on n'a plus que des niveaux relatifs. Qu'on soit à - 18 dB ou à 0 dB en crête au master, ça sonne pareil. Et même si une poignée de pistes dépassent le 0 dB. Avec un sommateur, si on tape trop haut ou trop bas, ça s'entend. Donc, pour lui, le sommateur lui permet de travailler dans ce qu'il estime être la bonne zone de puissance et de dynamique.

Et on est effectivement plus sur un question d'ergonomie et de repères de travail que sur une amélioration magique du son.

Par ailleurs, son explication sur les bits tient aussi très bien la route. J'en ai compris qu'on a beau disposer de la dynamique offerte par 24 bits dans sa STAN (en fait, c'est même plus puisque les 24 bits concernent les fichiers audio, mais que les STANs bossent en 32, voire 64 bits à virgule flottante), une fois le morceau terminé, l'ensemble de la dynamique tiendrait dans 6 bits de quantification. Il aurait pu parler en dB, mais comme il explique que c'est pour lui une conséquence ergonomique du travail en tout numérique, c'est plus parlant de parler en bits.

Franchement, je pourrais comprendre que l'explication puisse être très obscure pour un débutant en son et en audionumérique, mais pour quelqu'un d'un peu au fait, ça me semble assez clair. :bravo: