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DEBAT : est-ce qu'on a moins de profondeur/niveau avec un mix seulement software/ordi?

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Sujet de la discussion DEBAT : est-ce qu'on a moins de profondeur/niveau avec un mix seulement software/ordi?
Bonjour,

une petite question.
Je viens de me mettre au mixage d'album rock. J'avais une assez longue expérience dans la production de musique électronique et j'ai eu envie de me diversifier.

Mes premiers mixs sonnent bien, les labels et artistes sont content. Cependant, perfectionniste dans l'âme, j'ai un petit soucis. Bien qu'il ne soit pas encore masterisé, j'ai l'impression que mes mixent manquent de profondeur, d'un peu de niveau, de présence... C'est difficile à expliquer. J'arrive progressivement à améliorer ce problème en renforçant l'image stéréo, la compression, en triggant la batterie, etc. Mais même après des heures passées à bosser de très bonnes prises réalisées dans un studio pros, j'ai toujours ce petit problème de rondeur-puissance-profondeur qui me manque un peu...

Alors ma question est :

- est-il possible d'avoir un mixage excellent, puissant et prifond, juste avec des plugs ins (sans hardware, ni table de mixage)?
- est-ce que le mastering amène réellement de la profondeur au mixage?
- est-ce que ce manque de grain, de pêche est le revert de la médaille d'utiliser uniquement un ordinateur?

Me conseillerez vous de repasser à la fin toutes mes pistes mixées dans une ssl ou une neve et de corrigier le tout pour gagner un peu en grain et en pêche?

MERCI ;)
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Citation de : Dr Pouet

Si je ne m'abuse, c'est justement là qu'il faut idéalement remplacer chaque sample par une fonction sinc (sin(x)/x) (de la même amplitude).

Tu ne t'abuses pas icon_wink.gif

892

Dr Pouet: Quelle partie ? L'intégration en analogique, ou l'intérêt de l'intégration en analogique ?

 

[ Dernière édition du message le 10/11/2010 à 18:51:51 ]

893

Bon, faut que je parte là, alors je me lance dans le vide, et je corrige un erreur au passage.

On considère un signal d'entrée de la forme f(t)= a * cos(2 Pi * f * t)

Au passage attention: "t" désigne le temps qui passe, "T" la durée entre deux prélèvements mrgreen

Conversion du signal originel en direct: la condition de non saturation de pente impose:

 T < Delta / (2*Pi*a*f)

Delta=1, Pi=Pi bravo , a= 8388608 (24 bits divisés par deux), f=22500

On obtient T= 8,6e-13, soit une fréquence d'échantillonnage supérieure à 1100 Ghz.

Conversion du signal intégré: la condition de non saturation de pente devient T < Delta / a

Donc du coup j'obtiens T < 1,1e-7, soit une fréquence d'échantillonnage supérieure à 8.3 MHz.

On se rapproche des 6,1 évoqués plus haut, mais j'ai peut-être laissé passer une coquille, et je ne connais pas la Fe de ces engins.bave

 

[ Dernière édition du message le 10/11/2010 à 19:27:14 ]

894

je suis complètement largué! icon_fou.gif

C'était quoi déjà la question? Smiley lol.gif

Citation :

mais à priori effectivement il explique que le bruit de quantification en sigma delta est rejeté vers les hautres fréquences

  il y a un lien entre le BDQ et les fréquences? headscratch.gif

 

[ Dernière édition du message le 10/11/2010 à 19:41:49 ]

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Oui. Sur un convertisseur classique, le bruit de quantification est réparti équitablement sur tout le spectre (c'est du bruit blanc, quoi). Le but du noise-shaper, c'est de faire diminuer la densité de bruit en basse fréquence (entre 0 et f/2, f étant la fréquence d'échantillonnage après décimation), avec pour effet secondaire de l'augmenter en hautes fréquences (entre f/2 et F/2, F étant la fréquence d'échantillonnage réelle du convertisseur).

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un genre de quantification non uniforme en fait, mais au lieu que la quantification dépende du niveau, elle dépend de la bande de fréquence, c'est ca?

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Oui, on peut voir ça comme ça.

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https://medias.audiofanzine.com/images/thumbs3/1896153.gif

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Citation :

Sur un convertisseur classique, le bruit de quantification est réparti équitablement sur tout le spectre (c'est du bruit blanc, quoi)

Je suis d'accord sur ce modèle lorsque le signal analogique varie beaucoup en fréquence ou présente de grandes amplitudes, mais ce n'est pas tout le temps le cas :

Il arrive parfois que le bruit de quantification ne soit pas aléatoire et non uniforme. Par exemple lorsque le signal analogique est relativement stable pendant la durée de plusieurs échantillons ou quand les niveaux sont très très faibles.

Dans ces cas, la distribution du bruit de quantification est fortement corrélée à l'amplitude du signal analogique en entrée.

Par exemple, pour un signal analogique d'amplitude presque constante pendant plusieurs échantillons (+/- 0,5 LSB), le signal numérisé va rester bloqué sur une même valeur d'échantillon, même si le signal analogique varie de +/- 0,5 LSB.

Dans ce cas, au lieu d'être un bruit additif aléatoire, l'erreur de quantification va ressembler à un effet de seuil ou une étrange distorsion.

900

Citation de Playskool :

Pi*a*f

Excuse moi mais lol tout de même.

Il y a deux moyens d’oublier les tracas de la vie : la musique et les chats.
Albert Schweitzer