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Sommateur/Sommation

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Sujet de la discussion Sommateur/Sommation
Bonjour.

Je me pose pas mal de questions concernant le sommateur.

- Qu'est ce qu'un sommateur exactement ? Comment l'utilise t-on ? ( branchements etc...)

- Quels sont les différences avec une table de mix analogique classique ?

En espérant des réponses,

Bonne journée,

Nyyx
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ici l'ami pov gabou ecrit tout un programme de comparaison de sommation 32 et 64 bit flottant, au milieu de tout ça, et dans les deux languages utilisés, on voit:

Citation :

S = A + B

 

ou

Citation :

int sum32(const float* in1, const float* in2, float* out, const size_t n)

 

moi j'y connais rien non plus, clairement, mais là sur les quelques exemples qu'on a sous la main, ça a pas l'air d'une complexité extrême.

42
Citation :
Pour une fois qu'il y a un informaticien sur audiofanzine on va pouvoir faire des découvertes.

Des informaticiens sur Af, il y en a plein. Cela dit, il ne suffit pas de savoir programmer pour savoir forcément comment fonctionne un logiciel qui fait du traitement audio.

Il faut avant tout avoir une formation en traitement du signal, et en plus savoir programmer.

En l'occurrence, Pov Gabou est docteur es sciences en traitement du signal, et programmeur. Tu peux faire une confiance aveugle à ses écrits (malheureusement il ne traîne plus sur AF). A peu près pareil pour Wolfen, Choc et Bara. Tu peux faire confiance aussi à Nonconforme (fondateur de Two Notes), Jan (qui enseigne les métiers du son en université)...

Moi j'ai suivi des études d'ingénieur en électronique, donc j'ai aussi eu les cours de traitement du signal. Bon c'est un peu vieux et c'était pas ce qui m'intéressait le plus à l'époque, mais pour la sommation, ça va, c'est vraiment la base. Aujourd'hui je fais essentiellement de l'informatique.


Citation :
une annotation détaillée du code afin de faire profiter les non-informaticiens (dont je fais partie) des subtilités de cette technique (de la vulgarisation en quelque sorte)

J'ai essayé d'expliquer ici comment ça fonctionne.

Et ici, un exemple de mixage / sommation sous forme de tableur (genre excell, mais c'est open-office, qui est gratuit) ! Il y a aussi un filtre passe-bas.

[ Dernière édition du message le 31/05/2011 à 21:29:46 ]

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merci

Studio de Mastering en ligne http://www.lvmastering.com/

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Bon voilà le code ultime : 1+1=10, finalement c'est tout simple !

Le plus dur, c'est quand c'est mou

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Citation :
Je veux bien les écouter mais je préferre ceux qui ont l'expérience et savent de quoi ils parlent.

Euh, alors tu vas pouvoir me lire (à défaut de pouvoir m'écouter), parce que j'ai l'expérience requise.

Citation :
Ce que j'ai voulu dire plus haut c'est que la sommation de 2 sons se fait par une bête addition comme vous le dites de manière professorale, mais lorsque l'un des sons se termine avant l'autre il n'y a plus sommation mais conservation du deuxième son. La fin de la superposition de 2 sons doit se faire non pas temporellement mais en vérifiant que chacune des courbes se termine par une valeur 0 sinon il y a un scratch.
Deux sons différents ne se terminent jamais au même moment car il faut bien terminer proprement la période en cours.

Je ne vois pas trop où tu veux en venir... Si tu évoques la gestion de buffers et les éventuels sauts de phases qui peuvent intervenir (si la gestion est incorrecte), oui. Mais là, ce n'est pas un problème intrinsèque à la sommation : c'est la gestion des bitstreams, des mémoires et des accès en lecture et écriture. Il "suffit" de savoir développer une application temps réel et c'est loin d'être insurmontable (même si quelques prises de tête peuvent survenir lorsque le nombre de traitements et le nombre de pistes peuvent être changés à la volé).


Effectivement, en amont de la sommation il convient de gérer convenablement l'échantillonnage puis la quantification. Mais ça fait longtemps que ce problème a été théorisé/formalisé (Shannon, Nyquist pour l'échantillonnage, pour la quantif.. ben c'est tellement simple qu'il n'y a même pas de "nom de grand scientifique" associé).

C'est le b.a.-ba de l'audionumérique.
Disons que si on ne sait pas gérer ce problème alors c'est qu'on ne sait rien faire en traitement du signal et qu'il faut retourner bosser un cours (Chapitre 2, celui qui suit le Chapitre 1 : "Notations" ).
Pour faire une comparaison, les constructeurs de voitures ne réinventent pas la roue : elles sont toutes rondes. Si un type ne sait pas ce qu'est une roue, je n'ose pas imaginer ce que ça va donner sur la boîte de vitesse :mdr:


Si tu fais de la synthèse il n'y a pas vraiment de problème. Si tu pars d'une prise son live... On peut raisonnablement penser que la carte son réalise l'échantillonnage correctement, même une Sound Blaster (je ne parle que de la partie où le numérique intervient, pas des éventuels choix de micro, pré-amp, qualité de la connectique, etc. qui sont ici hors sujet).

Il y a ensuite l'étape de quantification, qui apporte un bruit de quantif (toujours au niveau de la carte son). Les précisions sont telles que le bruit apporté est largement négligeables et bien plus bas que ce qu'apporte le bruit thermique (le souffle) de la plupart des appareils analogiques.
Pour fixer les ordres de grandeurs, le SNR d'un CD c'est 91dB et il est obtenu sur 14bits, alors sur 32bits...



Une fois que tous les signaux sont échantillonnés à la même fréquence (la fréquence d'échantillonnage), que les phases sont correctement alignées (gestion des temps de latence ou, informatiquement parlant, des buffers), et qu'ils sont quantifiés, la somme se déroule de manière très simple : avec un (ou plusieurs) "+" sur chaque échantillons de chaque signal...

Le pire scénario ça serait un dépassement de la capacité de calcul : le résultat serait trop grand pour être stocké et il faut écrêter le résultat... Tu as la même chose en analogique : la saturation.

M'enfin, encore une fois, les capacités de calcul des machines actuelles (et même d'il y a 20 ans) sont largement suffisantes pour que ce scénario n'arrive jamais. Les marges et les réserves sont largement surdimensionnées : je te garantis que la version analogique sature bien avant la version numérique.

S'il y a bien une opération transparente c'est la sommation.


Ensuite, il y a une étape, à la fin, à la toute fin, un peu délicate : c'est le dithering... problème qui se pose de toute façon au moment de la gravure sur un support numérique ou d'un encodage en mp3 quand la réduction du nombre de bits est nécessaire.
Comme pour l'échantillonnage, c'est un problème connu et réglé depuis longtemps. Les publi scientifiques sur le dithering et des algos libres de droit qui fonctionnent de façon optimale on en trouve à la pelle.

Note bien que si tu prévois de ré-injecter des pistes enregistrées sur le disque pour les remixer, il ne faut pas réduire le nombre de bits de quantif, et le problème du dithering ne se pose plus (il ne devrait même pas se poser si tu travailles correctement).


Je pense qu'il est plus que raisonnable de penser que quelque soit le DAW (Ableton Live, Logic, Cubase, PT, etc.) il implémente correctement la gestion de la fréquence d'échantillonnage, des buffers, du multithreading et du dithering final éventuel.
Si une différence est perçue elle est d'ordre psychologique ou publicitaire, ou alors, c'est que l'on ne travaille pas correctement et que l'on introduit des traitements qui ne devraient pas l'être.


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Hors sujet :
Citation :
C'est parce que j'ai écrit un tel programme que le la ramène sinon je la fermerai.
Franchement, je trouve que c'est légèrement déplacé.
MathSup / MathSpé, un diplôme d'ingé en électronique et informatique, un DEA en math appliquée, une thèse en traitement du signal, 8 ans d'expérience en traitement du signal à faire rentrer des algo au forceps dans des FPGA ou sur des DSP et pourtant, je choisis souvent de la fermer parce que l'on n'est jamais à l’abri de se planter :-p
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J'apprécie les personnes qui prennent le temps d'expliquer les choses, je viens sur ce forum pour apprendre.

Le plus dur, c'est quand c'est mou

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Ah bah voila, un message claire est indémontable au moins... Quoique je ne suis pas sure que le monsieur pas content va rien trouver à redire...
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pour alimenter le débat, je me suis construit un petit sommateur 8:2 passif pour un prix dérisoire, que je couple avec un double préamp (le manley par exemple :) :) :) ) pour remonter le niveau et colorer un peu... L'intéret sur le son est de pouvoir utiliser les préamps qu'on veut selon le son qu'on veut obtenir.... en plus de limiter le nombre de conversions si on utilise des periph hard sur les groupes.... Ca fonctionne très bien !

Site officiel et boutique en ligne du Studio Delta Sigma https://www.studiodeltasigma.com

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Citation :
je me suis construit un petit sommateur 8:2 passif pour un prix dérisoire

Avec des AOP en parallèle ?

Tu pourrais nous donner le détail de ton montage pour que l'on s'amuse à estimer sa distorsion harmonique, le bruit thermique qu'il apporte et sa limite de saturation ? (Oui ! Moi ça m'amuse ! :-p )
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   Citation :

Avec des AOP en parallèle ?

 

Je ne connais pas bcp de circuits passifs avec des AOP   icon_mrgreen.gif

 

Un simple jeu de resistance en parallèle.