Se connecter
Se connecter

ou
Créer un compte

ou

Sujet Trucs et astuces de pro en mixage.

  • 520 réponses
  • 99 participants
  • 84 950 vues
  • 139 followers
Sujet de la discussion Trucs et astuces de pro en mixage.
Bonjour,
J'aimerais que l'on réalise un sur ce forum, une compilation des petits trucs et astuces de pro en mixage.
Si chacun donne son secret, cela va nous donner une grande banque de suggestions et d'idées.

J'aimerais que ce soit des informations fiables et qu'utilisent les professionnels.
Donc merci de ne pas poster si vous n'êtes pas sur de votre information.

Je débute :

1) Le kick, le snare, et la basse doivent toujours être en mono, pour avoir plus d'impacts.

SawSine

 

Afficher le sujet de la discussion
231
Citation :
Les musiciens de plus en plus rares en studio pas convaincu du tout.. Disons que l'on y croise souvent les mêmes. Et je fais partie de ceux qui pensent qu'il est parfaitement illusoire de croire, même avec la technologie actuelle, que l'on peut faire absolument tout, tout seul. Déjà quid du regard extérieur sur ton travail ? Et ça, la technologie ne peut absolument rien y changer. Quant à la qualité que tu juges suffisante, il est toujours difficile d'être juge et partie..


Je ne suis pas en train de dire qu'un ingé son est inutile, loin de là. Je dis juste que pour un bon musicos ou un groupe de bons musiciens, il n'est pas inenvisageable de s'en passer à l'étape de l'enregistrement. Je vais parler pour le style que je connais le mieux, mais ca n'est pas bien compliqué pour un guitariste de rock ou de metal d'enregistrer proprement sa guitare. Déjà, il y'a toutes les possibilités simples d'accès que fournissent les POD et autres joyeusetés du genre, et même en cas d'enregistrement d'un vrai ampli, un SM57 ou 421 devant l'ampli n'est pas très difficile à placer (la méthode du bruit blanc est enfantine, même pour quelqu'un qui n'est pas ingé son). Le reste c'est de la manipulation dans une STAN et un peu d'étage de gain à respecter, et dieu sait qu’aujourd’hui, il ne faut plus avoir fait des études pour manipuler se genre de soft. La logique est la même pour un bassiste ou un chanteur. Pour peu qu'on ai une petite expérience de studio, il devient très abordable de s'enregistrer proprement. Reste, je te l'accorde, le problème des batteurs. Pas facil d'enregistrer proprement une batterie sans du métier et du matériel approprié. Ceci dit, les standards actuels sont de plus en plus fait avec des drums électroniques, VSTI et/ou trig (je parle toujours en rock... ou même en metal) que ca devient tout de suite bcp plus accessible pour un musicien. Personnellement, je suis batteur et une batterie electronique branchée dans superior drummer te donne quand même une sensation de jeu incroyable et un résultat inespéré pour un hoPe studiste. Et qu'on ne viennent pas me dire qu'on ne peut pas faire du PRO avec superior drummer (ou steven slate ou n'importe) parce que dans ce qui est sorti en 2013 des studios "pro" c'est quand même majoritairement ce qui à été utilisé pour les batteries (DREAM THEATRE, KORN, TESSERACT, et j'en passe). Donc à partir de ce constat, prenons l'exemple d'un BON groupe de rock qui veut se faire un album :

le groupe achète
- Une bonne batterie electronique + SUPERIOR DRUMMER = 2500€
- Un POD HD 500 pour les grattes = 800€
- Une bonne carte son du style RME = 1000€
- un bon micro dynamique pour le chant = 400€
- un préamp pas trop dégeu pour la basse et le chant = 800€
- UN STAN = 200€
- une bonne paire de Moniteur et quelques panneaux acoustique = 2000€
- un ou deux micro dynamique en plus pour faire joujou avec des amplis = 400€
- un petit pack de VSTI pour d'éventuel ajouts (komplete par exemple) = 700€

= plus ou moins 9000€ de budget...

C'est ce que leur couterait un mois de studio pour enregistrer un album

Partant toujours du fait que ca soit des bons musiciens, et bien ca ne devient vraiment plus compliqué pour eux d'enregistrer leur album à la maison avec l'avantage de pourvoir bosser à leur rythme, sans se déplacer (tout le monde ne vit pas à coté d'un studio pro et se tapper 300 bornes pour aller enregistrer, c'est parfois lourd) et pouvoir faire toutes les expériences qu'ils veulent à leur rythme sans que le compteur soit en marche.

Alors l'oreille extérieure. Certes un ingé son ca sert aussi à ca, mais rien n'empeche notre groupe de faire écouter les rough mix à des "monsieurs toulemonde". Au final, c'est quand même ces personnes qui vont écouter le produit fini.

Pour ce qui est de l'aspect psychologique, Une fois de plus, je suis 100% d'accord avec le fait qu'un bon ingé son c'est avant tout un mec qui sait mettre le musicien à l'aise (et pour avoir travailler avec un gros CON, je ne peux que confirmer vos dire) mais... en quoi est-ce psychologiquement difficile d'enregistrer chez soi? Y'a pas mieux pour être à l'aise que de pouvoir bosser à la maison. Surtout que les musiciens en question ont probablement bosser leurs instruments et fait leurs gammes chez eux, c'est donc un environnement tout à fait connus pour eux; je ne vois donc pas pourquoi il ne serait pas à l'aise. J'aurais même envie de dire "que du contraire", quand t'es seul, tu peux te permettre d'essayer des choses que tu n'oserais pas avec un tierce personnes présente par peur d'être juger.


D'ailleurs, il y'a, de nos jours, (toujours dans le style que je préconise) beaucoup d'albums qui sont enregistré à la maison, et pas que des daubes. AYREON, Porcupine tree, foo fighters, tesseract, transatlantic,... bref, que des perles qui ont toutes été produites par les musiciens eux mêmes.


Je le repète, je ne dit pas qu'un ingé son est inutile, loin de là! C'est un métier à part entière, mais le fait d'etre un musicien qui s'enregistre soi même ne veut pas dire que le musicien devient ingé son. C'est exactement le même principe que le mec qui construit sa maison seul. NON il n'est pas un professionnel de tous les corps de métier du batiment, mais pour son projet à lui, il a les compétences nécessaire pour le mener à bien.

Doit-on en déduire que le métier d'ingé son est amené à disparaitre? CERTAINEMENT PAS! Il y'aura toujours des musiciens qui ne veulent pas (ou n'arrivent pas à ) s'enregistrer seul et qui auront besoin des compétences des gens du métier. Et puis, je pense aussi et surtout que les ingés sons seront toujours très fort demandés par les "moins bons musiciens" justement. Parce que là, sans un bon ingé son, ces musiciens ne valent pas grands choses. Quand j'écoute de temps en temps de la musique au mètre style RN'B ou HIP HOP, je me dis que dans certains cas, les vrais artistes ce sont les producteurs et les ingés sons qui arrivent à rendre audible des morceaux totalement vides et insipides. ET pour arriver à ca, il en faut déjà de l'expérience et du savoir faire!
232
x
Hors sujet :
Citation :
foo fighters, tesseract, transatlantic,... bref, que des perles qui ont toutes été produites par les musiciens eux mêmes

'tention quand même: il y a du monde avec eux, cf. Foo Fighters avec Butch Vig à la production et James Brown (l'ingé son, pas la sex machine) aux manettes.
233
x
Hors sujet :
Citation de stoofy_stoof :
effectivement en écoutant les tracks by track de Bowie, Aerosmith, Queen, il y a pleins d imperfections dans le jeu, mais tout est en place, le son est là, et la magie des pistes ensemble.... est magique....


Ca me fait penser à la chanson satisfaction des stones



à 1.36, le guitariste lead est mechamment à la bourre à l'attaque du refrain et ca n'as pas emepecher de faire un tube. aujourd'hui on recallerait ca tout de suite pil poil...

[ Dernière édition du message le 06/03/2014 à 16:13:07 ]

234
x
Hors sujet :
Ce qui me semble quand même essentiel, et c’est je pense pourquoi il y a souvent confusion sur l’approche à adopter et divergence, c’est que la musique a très largement évoluée et évoluera plus vite encore.
Et les termes « mixage », « ingé sons », « pros » ne reflètent déjà plus les même notions que par le passé.

Comme l’a introduit, Reno sur le metal, les pratiques de mixage par exemple peuvent être différentes.

Ok, pour le «un bon musicien, un bon micro, un bon placement,... , ». Cette vérité nue, est une vérité et le restera. J'y adhère.

Mais posons nous la question : Que peut on apporté au jeune artiste qui répondrai : « Ok, très bien, Monsieur, je comprends mais je n’utilise pas de micro dans ma musique. »


Dans la musique électro par exemple, le mixage fait partie intégrante du processus créatif. Il est donc tout à fait légitime, que le musicien ait été tenté de s’approprier à sa manière cette technicité. Le home studio y prend tout son sens et c'est une des raison de son succès car c'est un laboratoire de recherche que les anciennes structures d'enregistrements ne sont plus. Notamment justement en partie à cause de ce discours académique, qui bride parfois la créativité.
D'autant que, j'ai peine à croire que même les techniques de prises de son les plus académiques et qui font aujourd'hui consensus, ne se sont pas heurtées en leur temps à certaines réticences.

Dans un monde idéal, le pro à autant à apprendre de l'amateur qui bidouille que celui-ci
à profiter de l'expérience éclairée du premier. Et c'est a minima une certaine indulgence, à défaut d’intérêt qui peut fera évoluer la musique.

Que pensez, d'un ingé son qui interprète un glitch comme un clip numérique dû a une grossière erreur de manipulation amateur ? Posons nous la question.


Pour ma part, je vois dans mon home studio, une sorte de labo ou je peux me permettre des choses expérimentales impossible à réaliser en studio. Ce ne sont pas des trucs de pros, juste des bidouilles, mais j'aime beaucoup ça.

Par exemple, la technique du réamping, en ce qui me concerne va bien au dela de l'enregistrement des guitares a posteriori. L'utilisation d'une enceinte de monitoring réenregistrée permet des choses assez intéressantes pour créer des rooms ou des réverbes particulières. Tout comme l'utilisation d'une grosse enceinte poussée à fond dans un bien trop petite pièce peut apporter une compression sur des basses difficilement reproductible de façon classique. Placé sur une enceinte, une caisse claire retournée apportera une certaine vie à une snare de boite à rythme. Ma seule limite étant celle de mon imagination.

Je n'hésite pas à modifier le tempo de quelques points sur différents passages pour donner une impulsion ou inversement radicalement freiné brutalement en insérant un micro blanc dans le son.

J'aime également détourné de leur fonction première certain plug pour complétement déstructurer, le matériaux sonore d'une voix, j'ai en tête Izotope qui peut largement être utilisé autrement que pour de la restauration audio. Ou faire des routing d'eq en side chain. Pareille, le découpage en bande de fréquence permet des choses intéressantes sur les saturations, les compressions, etc...

Il m'arrive de contrarier la réponse d'un micro en le plaçant dans un tuyaux de PVC.


Alors comme, vous pouvez l'imaginez, c'est avec grand intérêt que je suis vos discussions techniques, amateurs comme pro et j'apprécie à leur juste valeur ce qu'elle peuvent apporter. Ou pas.


On m'a fait écouter récemment un enregistrement dont la voix a été réalisé dans un casque de studio (même pas un bon), c'était parfait, surréaliste :
les Beatles présentaient un nouveaux titre à la radio !

« Je garde l'idée « m'a-dit l'ingé son avec un sourire.


[ Dernière édition du message le 06/03/2014 à 16:21:38 ]

235
Citation de Reno :
(la méthode du bruit blanc est enfantine, même pour quelqu'un qui n'est pas ingé son).

Une explication, un p'tit lien? C'était dans ce sujet d'astuces (j'ai zappé?!)
236
Citation de Ykar :
Citation de Reno :
(la méthode du bruit blanc est enfantine, même pour quelqu'un qui n'est pas ingé son).

Une explication, un p'tit lien? C'était dans ce sujet d'astuces (j'ai zappé?!)


on vient de me contacter par mail pour la meme question

je te copie-colle ma réponse



En fait c'est tout con. C'est un concept mis au point par STAVROU. (chasing the flame) Tu prends un fichier de bruit blanc que tu charge dans ta DAW, tu le route vers une sortie hardware en niveau ligne et tu branches dans ton ampli (ne met pas trop de volume )... Du coup tu vas avoir ton ampli qui fait un bruit blanc "filtré par sa couleur sonore" qui est facilement identifiable à l'oreille.



Tu enfiles alors un casque fermé, tu prends ton micros en main, tu écoutes dans ton casque la résultante du micro (piste en monitoring) et tu déplaces le micro jusqu'au moment ou tu retrouves le plus fidèlement possible ton bruit blanc "filtré"

regarde ca ->


c'est pas mal expliqué


EDIT : je crois que le terme bruit blanc n'est pas le bon, ca devrait plutot etre "bruit rose" me semble t'il

bref, voici celui que j'utilise -> https://dl.dropboxusercontent.com/u/30049114/Bruit%20pour%20ampli.wav

[ Dernière édition du message le 06/03/2014 à 16:47:33 ]

237
Tout con, effectivement :bravo:
238

Mon Foo fighters à moi en auto prod(appart' studio).   facepalm 

C'est sur que j'aurai bien aimé que Butch Vig me file un coup de patte, car tout faire seul, c'est effectivement compliqué. 

Ne serait ce que pour dire:" putain t'es faux,on refais!" "ou bien "ta gratte est naze,prend la Gibson!" mrgreen

 

 

 

239
Tu confonds pas avec ce sujet, par hasard?
240
Citation :
Et puis, je pense aussi et surtout que les ingés sons seront toujours très fort demandés par les "moins bons musiciens" justement. Parce que là, sans un bon ingé son, ces musiciens ne valent pas grands choses.


Comme je ne sais pas par où commencer je me contenterais d'un : :8O: parce que là, c'est quand même prendre clairement de haut une bonne partie des zicos .. icon_facepalm.gif

Citation :
mais rien n'empeche notre groupe de faire écouter les rough mix à des "monsieurs toulemonde". Au final, c'est quand même ces personnes qui vont écouter le produit fini.


Et donc qui sont réellement ces personnes lambdas ? Ceux qui potentiellement vont être amenées à acheter ta musique? c'est ça? N'y vois aucune malice dans cette question Reno, c'est une vraie interrogation..;)