rms vs peak
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ms82

alors voilà je suis débutant dans le mix et j'entend parlé souvent de rms et de peak.
d'après ce que j'ai pus en comprendre le niveau rms est le niveau moyen entre les niveau fort et les niveau faible, voir niveau ressenti et celà est mesurable.
et le niveau peak ce sont les niveau les plus fort.
si je fait un gain staging avant tout traitement, est-ce que je doit prendre chaque piste est régler le gain par rapport au peak ou au rms?
apparemment la norme pour un mix fini c'est -8dbrms, mais piste par piste de combien devrait-elle être en rms?
par exemple si j'ai un kick qui tape a -3db avec un rms a -25( c'est un exemple, je n'ai pas les rapport exact), est-ce qu'il vaut mieu ramener le niveau rms ou simplement s'occuper des peak?

ivanoff

le mail pour confirmer la supprission du compte
??
Perso j'enregistre suivant ce que tu expliques. et
il y a u truc qu'il faut que je vérifie demain....

Anonyme

Hors sujet :
Citation de ivanoff
Citation :le mail pour confirmer la supprission du compte
??oui, j'avais fait une pause de quelques années parce que l'ambiance était à l'image de ce thread (toujours avec le même intervenant), Jan s'est barré entre autre pour les mêmes raisons, et là vue que ça change pas, je préfère en rester là.

SWAT 987

Citation de Bob Katz
The recorded level of this calibration signal is set to -20 dBFS RMS (20 dB below full scale digital).
Ouch ! Si même Bob s'y met, on s'en sortira jamais... ;-)
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Jimbass


Musikmesser 2013 - Bullshit Gourous - Tocxic Instruments - festivals Foud'Rock, Metal Sphère et la Tour met les Watts

Anonyme

oh putain, j'avais pas vu le post de Danbei.
Citation de rroland
Juste un peu de lecture en attendant (j'ai été chercher chez Bob Katz, encore un mec qui n'y connait rien)
du coup quand on lit ce qu'il dit Bob Katz , ce qui est au dessus entre parenthèses prend un tout autre sens, et passe de sarcastique à 1er degré.
Hors sujet :
Te laisses pas faire Roger, tu devrais écrire un mail bien salé à Bob et à son éditeur, pour leur expliquer à quel point ils racontent des conneries
(ps: penses à joindre une photocopie de tes diplômes)
charriage "de bonne guerre", c'est pas méchant hein!
[ Dernière édition du message le 09/09/2018 à 08:52:07 ]

rroland

Je pense qu'avant de venir critiquer une intervention destinée à des débutants, il faut se mettre très dans la position de l'enseignant dont le devoir est de transmettre quelque chose d'exact, sans s'encombrer de grande théorie.
Si à l'enregistrement quelqu'un souhaite enregistrer une voix ou une guitare ou une percu, une basse, une caisse claire ou un charley, ou tout autre instrument, le niveau RMS sera très différent d'un instrument à l'autre (voir aussi la réaction d'un VU dont la balistique rend très mal les sons percussifs comme des claps ou un charley).
La plupart des home studistes disposent d'un ou deux micros et d'une carte son (et souvent rien d'autre) et ne savent pas calibrer via un test tone ou une mesure électrique.
En ce sens, comment leur conseiller de régler le gain ?
Le niveau RMS ne leur sera d'aucune utilité, puisque variable en fonction de la source. Basse ou charley ?
L'erreur la plus courante est d'aller chatouiller le 0 dBFS en crête et de louper la prise parce que une ou deux fois, le signal va clipper.
C'est pour cela que je conseille de se baser sur le niveau crête et de partir sur une base comprise entre -18 et -14 dBFS pour régler le gain de leur preampli, ce qui laisse une marge de sécurité suffisante (les points les plus hauts dans ce cas seront souvent de -10 à -8 dBFS et ne viendront pas bousiller la prise.
Et si je recommande de rester proche des -18 dBFS en crête pour des sons tenus (nappes, cello), c'est que le niveau crête ou RMS est très proche pour ce type de son, comme il le serait avec un test tone.
Dans la pratique courante des studios, mon conseil me semble pertinent, simple à comprendre même pour un débutant, et permet d'enregistrer avec une marge de sécurité suffisante pour éviter de saturer et de louper ses prises.
Quand mon fils aura terminé le montage vidéo, je le mettrai en ligne.
Et désolé si je t'ai froissé docks, je crois qu'on s'est tous les deux laissés emporter, je m'en excuse.
[ Dernière édition du message le 09/09/2018 à 09:26:18 ]

srak


Anonyme

Hors sujet :
Citation de rroland
Hors sujet :Et désolé si je t'ai froissé docks, je crois qu'on s'est tous les deux laissés emporter, je m'en excuse.pas de soucis, t'inquiètes pas, je prend tout ça avec beaucoup de recul, et même si je charrie souvent, je suis pas rancunier, en tout cas pas pour ce qui peut être écrit sur un forum (y'a bien plus grave dans la vie)
Citation de rroland
Si à l'enregistrement quelqu'un souhaite enregistrer une voix ou une guitare ou une percu, une basse, une caisse claire ou un charley, ou tout autre instrument, le niveau RMS sera très different d'un instrument à'l'autre (voir aussi la réaction d'un VU dont la balistique rend très mal les sons percussifs comme des claps ou un charley).
voilà, c'est pour ça que toutes les normes ou recommandations sont basées sur un niveau de calibration RMS, et que cette calibration se fait avec un signal stable.(sinus 1Khz)
Et parce que ce que c'est quand même plus simple d'établir un référentiel à partir d'une valeur fixe (la valeur RMS d'un sinus 1 KHz sera invariable) plutôt qu'à partir du niveau instantané d'un signal périodique, qui par définition varie continuellement.
Citation de rroland
La plupart des home studistes disposent d'un ou deux micros et d'une carte son (et souvent rien d'autre) et ne savent pas calibrer au test tone.
En ce sens, comment leur conseiller de régler le gain ?
là je dirais chacun son approche, et je ferais pas de jugement de valeur là dessus.
Sur le forum, j'ai toujours privilégié de commencer par expliquer les choses (même si c'est technique) dans le détail, quite à y passer 10 pages, pour que la personne ne reparte pas simplement avec une "recette" (c'est pas péjoratif) qui en soit marche (pas de soucis là dessus) mais sans forcément avoir compris les tenants et aboutissants. (je fait pas mal de formation dans le cadre de mon job, et j'ai toujours pratiqué de la sorte). Donc perso je tenterais plutôt de leur expliquer comment calibrer correctement leur chaîne.
D'autres préfèrent aller droit à l'essentiel, mais comme dit au dessus, chacun son approche, je ne juge pas, l'important au final c'est que la personne reparte en sachant ce qu'elle peut/doit faire.
Mais si en plus elle peut repartir avec la compréhension du pourquoi du comment c'est comme ça qu'on fait, ben c'est tout bénef. (pour ceux qui expliquent parce que y'aura pas à le refaire en permanence, et pour la personne en question qui repart plus compétente qu'elle est arrivée).
Citation de rroland
Dans la pratique courante des studios, mon conseil me semble pertinent, simple à comprendre meme pour un débutant, et permet d'enregistrer avec une marge de sécurité suffisante pour éviter de saturer et de louper ses prises.
oui, et je suis aussi globalement d'accord avec ce que tu as écrit juste au dessus sur les niveaux conseillés.
Je pense malgré tout que -18 dB FS crête sur un son avec un facteur de crête élevé (genre caisse claire ou autre), ça fait un peu bas, surtout avec du matos cheap qui devrait pas avoir un SNR bien terrible, et qui sera donc rapidement dégradé si on sous-module, mais y'a pas mort d'homme non plus, noyé dans un mix, ça ne devrait pas poser trop de soucis.

SWAT 987

Citation de docks
Je pense malgré tout que -18 dB FS crête sur un son avec un facteur de crête élevé (genre caisse claire ou autre), ça fait un peu bas, surtout avec du matos cheap
Je suis d'accord et je reviens une fois de plus sur le conseil plein de bon sens de l'article de Nantho :
https://fr.audiofanzine.com/prise-de-son-mixage/editorial/dossiers/mais-dans-quel-etat-j-erre.html
On vise -12 dBFS en crête pour les sons percussifs et -18 dbFS en RMS pour tout le reste.
Il évoque ça dans la partie "gain staging" de la série mixage mais c'est totalement applicable pour les prises de son. D'ailleurs, pour ceux qui veulent comprendre pourquoi il ne faut pas taper trop haut en enregistrement (surtout avec du petit matos), un autre article du même auteur :
https://fr.audiofanzine.com/prise-de-son-mixage/editorial/dossiers/les-niveaux-d-enregistrement.html
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rroland

Je pense malgré tout que -18 dB FS crête sur un son avec un facteur de crête élevé (genre caisse claire ou autre), ça fait un peu bas,
Entièrement d'accord, je partirais plus haut égalent pour un son percussif, tout en gardant de la marge malgré tout (genre - 14 dBFS à -10 voire -8 si le batteur est régulier).

jfherts

Concernant Bob Katz :
The key is understanding how to use the calibrated monitor control. In simple terms, the monitor level control is calibrated so that the 0 dB position produces 83 dB SPL with a pink noise calibration signal (to be explained). The recorded level of this calibration signal is set to -20 dBFS RMS (20 dB below full scale digital). What this means is that a comfortably loud average SPL has been set to 20 dB below the peak ssystem level.
Ca se tient ici (en RMS) car on parle d'un signal "complexe", du bruit rose. Il s'agit de la calibration de l'écoute, donc d'un ressenti.
Une sinusoide d'1kHz n'a pas le même niveau en peak et en RMS (-18 dBFS (peak) = -21 dBFS (RMS)
Euphonix dit :
The root mean square (RMS) average, which describes the energy within the sine wave, is calculated using instantaneous voltages measured over a complete cycle. A sine wave has an RMS value of 0.707 times its peak value. On a logarithmic dB scale, the difference between a sine waveís peak and RMS average level is 3 dB.
Ca se vérifie facilement à la maison :

Et du coup, l'option "RMS +3 dB" (dans le digicheck notamment) prend tout son sens pour calibrer avec quelque chose de "familier" et remettre le RMS sur les rails par rapport au peak.
The reference value of the peak level is digital full scale (which means 0 dB = 7FFFH or 8000H in the digital signal). For the RMS level often a sine with full scale level is used as reference. This method allows an easy comparison of RMS and peak levels at usual (music or speech) signals. This mode is available via Settings and the option RMS +3dB.
Dans ce cas, effectivement, le niveau RMS et peak en dBFS deviennent équivalent.
Donc pour moi la référence reste toujours du peak (dans le cas d'une calibration, sinusoide d'1kHZ), et on "adapte" le RMS par rapport au peak.
Pendant mes années de report en postproduction, on alignait les niveaux avec des niveaux crêtes et non du RMS. Et je vous assure que c'était (et l'est toujours) un très gros studio


Anonyme

je rappel que dans le cadre de la calibration, ta référence est la tension efficace de la partie analogique. (+4dBu = 1.228 V RMS)
que tu ne mesures pas avec un crête-mètre, c'est un non sens.
Enfin le graphe est quand même clair, non? comment tu peux avoir des crêtes à -10, si ta référence à -18 est déjà du niveau crête?
Si on était 100% analo, tu ne ferais pas ta calibration avec un PPM?

jfherts

0 VU pour la partie analo => -18 dBFS (ok)
mais en RMS, j'ai dû mal à avaler.
Donc, si je suis le raisonnement... si -18 dBF (version RMS), ça équivaudrait à -15 dBFS (version peak), je parle toujours d'une sinusoide d'1 kHz dans le cadre d'une calibration (cfr mon beau printscreen).
Et dans l'autre sens aussi, s'il faut calibrer une machine analo : sinuoside d'1 kHz à -18 dBFS (peak) dans une DAW, on ressort vers la machine => calibration à 0VU.
A nouveau, une sinusoide à -18 dBFS (RMS) n'équivaut pas à -18 dBFS (peak). Je n'ai pas l'intention de faire de la mauvaise foi

[ Dernière édition du message le 10/09/2018 à 14:14:21 ]

Anonyme

Citation de jfherts
mais alors pourquoi toutes les stations de travail audionumériques sont en peak, ainsi que certaines consoles numériques et... ?
je dirais que c'est parce que en numérique, ce qui nous intéresse c'est la valeur crête.
Citation de jfherts
A nouveau, une sinusoide à -18 dBFS (RMS) n'équivaut pas à -18 dBFS (peak).
là dessus on est d'accord, je pense pas que quelqu'un ai dit le contraire.
Pour le reste de ton poste, je ne suis pas sûr d'avoir compris.
Que ça soit dans le sens Analo->Num ou Num->Analo, ça change rien, si +4dBu (1.223V RMS) = 0 Vu = -18 dB FS (RMS) , c'est valable dans les deux sens.
Le but de tout ça est de connaitre la tension efficace (=RMS) que "voit" ton matos analogique, parce que c'est surtout à cela qu'il est sensible.
Et le Vu-mètre, il mesure aussi un niveau moyen/efficace!
https://fr.wikipedia.org/wiki/Galvanom%C3%A8tre
Citation de wikipedia
Cadre mobile (ou magnéto-électrique)
Un galvanomètre à cadre mobile, appelé aussi magnéto électrique, ou mouvement d'Arsonval, est constitué d'une bobine montée sur pivot, baignant dans le champ magnétique d'un aimant fixe, sur cette bobine est fixée l'aiguille de visualisation et 2 ressorts , antagonistes , ou spiral(raux) , chargé(s) de rappeler l'équipage mobile dans la position indiquant le zéro,ainsi que d'alimenter la bobine mobile.
- La bobine de faible impédance est branchée en série dans le circuit où circule le courant à mesurer.
- Le courant, en traversant la bobine, induit dans celle-ci un champ électromagnétique, ce qui provoque un pivotement par répulsion des champs magnétiques. Plus le courant est intense plus la bobine bascule.
Ce système est le plus précis, mais aussi le plus fragile. Il ne fonctionne qu'en courant continu. Les appareils magnéto électriques mesurent des valeurs moyennes.
Ferromagnétique
Le galvanomètre ferromagnétique utilise deux palettes de fer doux à l'intérieur d'une bobine.
- L'une des palettes est fixe, l'autre solidaire de l'aiguille est montée sur pivot.
- Quand le courant passe dans la bobine, les deux palettes s'aimantent et se repoussent, quel que soit le sens du courant.
- Comme pour le cadre mobile un ressort est chargé de rappeler la palette dans la position indiquant le zéro.
Ce montage est souvent utilisé pour les afficheurs de tableaux. Il est de précision moyenne, mais fonctionne en alternatif ou en continu. Les appareils ferromagnétiques mesurent des valeurs efficaces.
Thermique
Un galvanomètre thermique est composé d'un fil dans lequel le courant circule. Ce fil s'échauffe et s'allonge, ce qui provoque le mouvement d'une aiguille.
Ce montage est le plus robuste des trois, mais c'est aussi le moins précis et il souffre aussi de réactions très lentes.
Il fonctionne aussi bien en alternatif qu'en continu et mesure des valeurs efficaces.
donc on a que des machins qui mesurent du RMS (ou quasi RMS suivant la techno du galva), alors pourquoi on irai aligner un niveau instatané là dessus, ça n'a pas de sens.
J'avoue ne pas comprendre ce qui vous choque, vous contrarie, ou simplement vous échappent.
Ok avec ton sinus 1KHz, les crêtes seront 3dB au dessus, et alors, ça sera le cas aussi en analo sur ton niveau instantané, on s'en fiche.
Il me semble que tu es ok sur le fait qu'on puisse parler de niveau RMS exprimé en dB FS ( post ou tu cites une doc RME), et tu dis que le graphe est clair, donc sachant que dans le cas de la calibration on part de niveau RMS (+4dBU et 0 VU) je ne sais plus trop quoi dire ni ou ça bloque.
[ Dernière édition du message le 10/09/2018 à 14:45:59 ]

static volatile

Oui, le graphe est très clair :
0 VU pour la partie analo => -18 dBFS (ok)
mais en RMS, j'ai dû mal à avaler.
Donc, si je suis le raisonnement... si -18 dBF (version RMS), ça équivaudrait à -15 dBFS (version peak), je parle toujours d'une sinusoide d'1 kHz dans le cadre d'une calibration (cfr mon beau printscreen).
Je pense que la calibration se fait avec un niveau crête dans le domaine numérique.
Il faut imaginer que cette histoire de calibration a été d'abord mise en pratique alors qu'il fallait convertir des studios pour utiliser un stockage numérique, en gros remplacer le gros magnéto à bandes par un système numérique, il y avait toujours la grosse console inline et les racks pleins de périphériques.
Je ne serais pas étonné que les premiers enregistreurs numériques ne mesuraient que les niveaux ce crête des signaux, d'abord par souci de simplicité (et donc de puissance de calcul) et aussi parce que, tant qu'on ne fait que stocker dans le domaine numérique (et non mixer et masteriser comme c'est le cas aujourd'hui), on se fout du niveau efficace.
On veut par contre être certain qu'en réglant les gains dans le domaine analogique et en monitorant les signaux avec les outils habituels (VU-mètre) qu'on ne clippera jamais un convertisseur (c'est ce que dit rroland quand il parle des "preamps qui saturent bien avant de clipper le convertisseur").
Donc, comment calibrer un système qui nous donne une valeur efficace dans le domaine analogique et une valeur crête dans le domaine numérique?
- on connait la différence entre les niveaux créte et efficace d'une sinusoide (3dB).
- avec une sinusoide, un VU-mètre affichera une valeur efficace constante.
- on règle le gain d'entrée avant le convertisseur pour que le signal numérisé module à -18dBFS (créte).
Cela nous laisse énormément de marge pour la numérisation de signaux complexes avec des facteurs de crête très différents.
Avec cette calibration, il faudrait monitorer au VU-mètre un signal avec un facteur de crête de 21dB pour commencer à clipper l'ADC!
Resistance is not futile... it's voltage divided by current

rroland

Je ne serais pas étonné que les premiers enregistreurs numériques ne mesuraient que les niveaux ce crête des signaux, d'abord par souci de simplicité (et donc de puissance de calcul) et aussi parce que, tant qu'on ne fait que stocker dans le domaine numérique (et non mixer et masteriser comme c'est le cas aujourd'hui), on se fout du niveau efficace.
Effectivement : les MDM Tascam et les Adat à bandes (puis les mêmes sur disque dur), de même que les DAT ou même les Masterlink Alesis ne donnaient qu'une seule mesure (en crête).
En fait, je ne sais plus quoimais je pense quand même que c'est le niveau crête dont il est question sur le tableau. Quand on calibrait les Tascam, Adat ou DAT, on ne disposait que de niveaux crêtes et quand le préampli avec un VU-mètre correctement étalonné était à 0 VU, on tapait à - 18 dBFS sur le crêtemère de ces machines, qui ne donnaient rien d'autre comme mesure. Hier j'ai testé par défaut sur Samplitude, et RMS et Peak donnent la même chose (-18 dBFS), sauf que dans les paramètres l'option "+3 dB IEC" est activée par défaut, sinon le RMS est 3 dB plus bas que le niveau crête, ce qui semble en accord avec mes connaissances.
[ Dernière édition du message le 10/09/2018 à 20:21:37 ]

jfherts

J'avoue ne pas comprendre ce qui vous choque, vous contrarie, ou simplement vous échappent.
Ce qui me choque, c'est de mettre cette référence numérique à -18 dBFS (soi-disant RMS) au lieu de -18 dBFS (peak)
Je pense que la calibration se fait avec un niveau crête dans le domaine numérique.
complètement d'accord
Pourquoi ne pourrait-on pas calibrer un niveau efficace en sortie et mesurer ensuite un niveau crête en entrée ? Je ne vois pas d'incompatibilité vue que l'on passe du domaine analo (niveau efficace, RMS) vers numérique justement (crête).
Je ne serais pas étonné que les premiers enregistreurs numériques ne mesuraient que les niveaux ce crête des signaux, d'abord par souci de simplicité (et donc de puissance de calcul) et aussi parce que, tant qu'on ne fait que stocker dans le domaine numérique (et non mixer et masteriser comme c'est le cas aujourd'hui), on se fout du niveau efficace.
idem

Anonyme

Citation de rroland
Sauf erreur, en numérique, le crêtemètre ne correspond à aucune tension
le dB FS, non, on est parfaitement d'accord, mais c'est justement ce qu'on cherche à faire quand on aligne/calibre les niveaux entre un système analogique et un système numérique-> établir une correspondance. (variable selon le convertisseur utilisé et son niveau max admissible)
Citation de aab
Je pense que la calibration se fait avec un niveau crête dans le domaine numérique.
donc le graphe et les recommandations de l'EBU sont fausses?
J'aimerais vraiment que quelqu'un finisse par me répondre sur le fait qu'on ai un niveau crête 8 dB au dessus du niveau de calibration sur le graphe, et comment c'est possible si ce niveau de calibration est lui même un niveau crête....

static volatile

Sauf erreur, en numérique, le crêtemètre ne correspond à aucune tension, il indique simplement la marge entre la modulation et la distorsion totale.
Oui, il montre le rapport (dB) entre une valeur donnée et la valeur maximale pouvant être représentée par le convertisseur (FS -> Full Scale -> Pleine Échelle).
en 24 bits:
N_dBFS = 20 ** log(N / (2**24 - 1))
C'est à ça que sert la calibration: faire correspondre à une certaine valeur numérique une grandeur mesurable dans le domaine analogique, par exemple, on fait correspondre la valeur crête d'une sinusoide ayant un niveau efficace de +4dBu à un niveau de crête de -18dBFS.
Resistance is not futile... it's voltage divided by current

rroland

J'aimerais vraiment que quelqu'un finisse par me répondre sur le fait qu'on ai un niveau crête 8 dB au dessus du niveau de calibration sur le graphe, et comment c'est possible si ce niveau de calibration est lui même un niveau crête....
Tu parles de la ligne blanche indiquant le "nominal peak level" ?
Ne serait-ce pas ceci, l'explication :

[ Dernière édition du message le 10/09/2018 à 20:22:33 ]

static volatile

J'aimerais vraiment que quelqu'un finisse par me répondre sur le fait qu'on ai un niveau crête 8 dB au dessus du niveau de calibration sur le graphe, et comment c'est possible si ce niveau de calibration est lui même un niveau crête....
Avec une sinusoide, il n'y aura dans tous les cas jamais une différence de 8dB entre les valeurs crête et efficace.
La valeur efficace d'une sinusoide sera toujours
V_rms = V_pk / sqrt(2)
Par contre, dans un système calibré afin que [sine @ 0VU -> -18dBFS (crête)], si un signal a un niveau crête de -10dBFS, c'est qu'il a un facteur de crête de 11 dB.
Je n'ai pas l'expérience en prise de son, mais est-ce qu'un tel facteur de crête est plutot commun, plutôt large, plutôt faible (m'étonnerait que ça soit faible)?
Est-ce que le graphe ne montre pas tout simplement ce qu'on peut s'attendre à voir?
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jfherts


Je ne suis pas fou je pense, mais EBU Digital 24 bit est en échelle dBFS et à gauche, on parle bien de "peak level" ("nominal peak level") - (les 2 encadrés en rouge)
Si les niveaux en dBFS étaient en RMS, ils auraient dû mettre "nominal RMS level", non ??
Donc, pour une sinusoide à 1kHz, 0 VU = -18 dBFS (EBU, nominal peak level)
[ Dernière édition du message le 10/09/2018 à 16:01:09 ]

Anonyme

Citation de jfherts
Si les niveaux en dBFS étaient en RMS
je n'ai jamais dit que les dB FS étaient forcément un niveau RMS.
Ils peuvent être peak, RMS, ou même n'importe quoi d'autre (moyenne arithmétique si ça servait à quelque chose)
Sur le graphe, on voit :
référence pro level à -18 dB FS (RMS) car il correspond à 0 Vu (RMS) et à +4dBu (RMS) et on on voit AUSSI un niveau crête 8 dB plus haut que tout ça. (et aligné entre tout le monde)
Le fait qu'une mesure soit crête ou RMS dépend de comment on l'effectue (avec quoi), pas de l'échelle sur laquelle on l'effectue.

fivesstringer

Et on a déjà dit que ce signal là est celui qui a été considéré pour établir le graphique puisqu'il y a 8 dB entre la ligne blanche "nominal peak level = -10 dBFS sur la colonne EBU 24bits et la ligne blanche "reference pro level = - 18 dBFS sur cette même colonne EBU 24 bits. (et ces 8 dB d'écart entre RMS et peak sont valables dans toutes les colonnes, dB "FS" ou pas...)
Bon et puis simple question:
Si le niveau de - 18 dBFS du graphique EBU 24 bits était un niveau peak, à quoi correspondrait le niveau -10 dBFS de la ligne blanche du dessus, dans la même colonne EBU 24 bits ?
Un niveau double peak ?


jfherts

référence pro level à -18 dB FS (RMS) car il correspond à 0 Vu (RMS)
Mais non, -18 dB FS (peak)

Si le niveau de - 18 dBFS du graphique EBU 24 bits était un niveau peak, à quoi correspondrait le niveau -10 dBFS de la ligne blanche du dessus, dans la même colonne EBU 24 bits ?
Car l'un parle d'une référence (-18) et l'autre d'un niveau nominal (-10), nominal = pratique. Et entre -10 et 0, on a un peu de réserve pour que ça ne clippe pas.
Au tout début du numérique, il y avait déjà cette référence, et les appareils n'affichaient que du niveau crête (ce qui est encore le cas pour la majeure partie du matériel numérique).
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