Ableton Live 12 Suite

Utilisateur de MAO depuis 25 ans j'ai pu utiliser tout un tas de DAW (j'ai commencé sur des trackers sous win98 !)
Live est pour moi le plus adapté à mon workflow, notamment avec son extension physique qu'est le push qui est un outil de composition, de recherche et de jeu génial.
La possibilité d'utiliser des plugins MAX est un super plus pour ajouter tout un lot de nouvelles fonctionnalités.
Question prix, ca se discute mais la version suite, lorsqu'elle s'achète en promo ou en upgrade se touche à moins de 400€ donc vu la qualité et ce qui est fournit avec cela ne fais pas débat. Rien qu'avec les stock plugins on peux déjà sortir du lourd.
Bref, live, c'est mon compagnon de son pour la life !

J'utilise Ableton Live Suite depuis la version 8. En fait, pour être plus précis, c'est en utilisant une version lite incluse dans un package de clavier MIDI que j'ai la première fois été en contact avec la bestiole. Et j'ai immédiatement accroché. Tout d'abord le workflow fluide qui incite à la créativité avec les 2 fameux modes session et arrangement. Aussi la consistance générale du produit avec une interface claire et unifée pour l'ensemble des devices. La stabilité et la possibilité de modifier tout et n'importe quoi en live sans arrêter la machine.
J'avoue avoir testé la version 8 de Live Suite quelque mois avec un crack... on ne dépense pas 600 e sans être sûr de l'investissement. Et je me suis mis en conformité en acquérant une licence quand la version 9 est sortie. Déjà cette version était bien fournie. Toutefois il est vrai que quelques stock plugins manquaient à l'appel et j'ai dû faire l'acquisition de certains plugins tiers. Synthés, effets, etc... aujourd'hui, avec la version 12, je dirais que ce n'est plus vrai. Les lacunes ont presque été toutes comblées et la qualité des derniers plugins n'a cessé de progresser. Il n'y a qu'à lorgner du côté de Roar, du dernier limiteur, d'Auto Shift, des nombreux MIDI tools version 12 pour s'en convaincre. Bien entendu, la difficulté pour Ableton est de contenter un maximum d'utilisateurs alors que les profils peuvent être très différents. Par exemple les besoins sont très différents entre un utilisateur qui fait du live, un beatmaker ou encore quelqu'un qui est plutôt dans le sound design expérimental. Mais avec la version 12, très exhaustive, chacun devrait pouvoir trouver son bonheur en picorant ça et là les outils qui lui conviennent. Et si ça ne suffit pas, créer ses propres outils avec Max For Live qui lui aussi n'a cesser d'évoluer et n'est pas en reste dans cette version 12. Jusqu'à présent j'utlisais plus Reaper pour les sessions de mixage pur mais... je migre de plus en plus sur du tout Live. Il n'y a que le mastering que j'effectue à part, principalement avec Ozone d'iZotope et quelques outils annexes (Kazrog KClip, Youlean meter, ADPTR Audio metric AB....). En conclusion, je dirais que Live me convient parfaitement mais qu'il est nécessaire de l'essayer avant de l'adopter car c'est vraiment un concept particulier: il peut convenir ou rebuter. Toutefois il peut s'adapter à chaque style de musique sans problème. Ce n'est pas vraiment le critère qui doit entrer en ligne de compte pour le choix. Il manque encore un vrai transient designer, un vrai déesseur et un EQ dynamique

Installé sur un Ryzen 7700 avec 32 Go de RAM (carte graphique intégré au processeur - ça marche.... mais ce sera plus fluide avec une vraie CG).
Utilisé essentiellement pour de la musique électronique.

J’utilise Ableton Live depuis… longtemps. Jusqu’à hier, j’étais encore sur la version 10, qui me convenait parfaitement. Mais face à l’avalanche de nouvelles fonctionnalités, j’ai fini par franchir le cap (celui des 600 boules) et j’ai installé cette dernière version — sans passer par la 11 donc.

Live 12 s’est installé sans souci à côté de Live 10 (dossier d’installation différent). Pourquoi garder les deux sur la même machine ? Parce que j’ai des projets en commun avec un ami qui est resté sur la 10. Il est tout à fait possible d’ouvrir un projet Live 10 avec la 12, mais l’inverse est impossible : si je bosse sur un projet avec la 12, mon ami ne pourra pas l’ouvrir avec sa version 10.
Quoi qu’il en soit, les deux versions cohabitent sans problème. Tous les anciens packs sont reconnus et fonctionnels, idem pour les bibliothèques.

J’ai rencontré une première difficulté au niveau de la détection des répertoires VST. Après l’installation, plusieurs de mes plugs n’étaient pas reconnus (certains Voxengo, Brainworx, certains Arturia et tous les WAVES). Je ne comprenais pas, ça m’a bien agacé. Je suis allé me coucher en me disant que j’allais contacter le support. Et là, miracle : au redémarrage, tout est en place... Bon !

Côté interface : on est toujours sur Live — ouf ! On s’y retrouve tout de suite. Le navigateur a un peu changé, mais contrairement à ce que j’ai pu lire, le nouvel affichage n’est pas du tout déstabilisant, et le système de tags est franchement bien pensé. J’aime bien.

Fait rassurant : tout ce que je faisais avec la version 10 fonctionne toujours avec la 12. Je retrouve mes repères… mais de nouvelles possibilités sont apparues. Et là, il va falloir se plonger dans la notice et quelques tutos pour explorer toutes ces nouveautés, notamment du côté des clips MIDI qui ont énormément gagné en puissance. En vrac :

Génération de motifs rythmiques

Création de mélodies selon des contraintes définies

Génération d’accords en fonction du contexte harmonique (génial pour les non-musiciens 😉)

Fold to Scale pour n’afficher que les notes de la gamme (encore une fois, super pour ceux qui ne sont pas très musiciens)

Prise en charge du MPE

Travail possible avec différents tempéraments

La liste est longue, et il va falloir du temps pour tester tout ça et intégrer ce qui me sera utile. Il est évident que je n’utiliserai pas toutes les fonctionnalités : Live 12 cherche à répondre aux besoins de tous les profils, mais chaque utilisateur ne se servira que d’une partie de l’arsenal.

Petit bémol : Live 12 est clairement plus gourmand en ressources que la 10. Rien de catastrophique, mais c’est notable, surtout sur les projets un peu chargés ou avec beaucoup de devices. Heureusement, avec une config solide, ça reste fluide, mais à garder en tête si vous bossez sur une machine un peu juste.

Trop long de faire un inventaire complet ici, donc je me contenterai de mentionner deux gros coups de cœur :

Le nouvel effet Roar, une sorte de saturation/disto modulable à souhait, hyper créative.

L’instrument Granular 3, qui est une belle surprise pour les textures et le sound design.

À la question : pour qui est fait Live 12 ?, je répondrais : pour tout le monde — du débutant au cador. Même si, honnêtement, commencer aujourd’hui avec un tel niveau de possibilités peut faire un peu peur. Mais la documentation est extrêmement bien faite, et on trouve facilement toutes les ressources nécessaires en ligne, notamment sur le site d’Ableton, qui reste une référence en termes de clarté (doc, tutos, vidéos, packs, etc.).

Je ne connais pas assez les autres DAWs pour faire une comparaison objective, mais à mon niveau, j’ai clairement l’impression d’avoir tout ce qu’il me faut (et beaucoup plus) pour produire n’importe quel type de sons, musiques, pièces...

En fait j'ai presque l'impression de redécouvrir Live et surtout les nouveaux presets et packs qui l'accompagne, c'est grisant. Le problème potentiel c'est qu'il est possible que je reste un moment à bidouiller et écouter tout ça avant d'être réellement productif. Il me reste plus qu'à mettre mon téléphone en mode avion, fermer les volets et me faire porter pâle

Une réussite.

J'utilise Live suite depuis 2020 de la V9 à la V12 avec un MacBook Pro 16" (32Go SSD 1To), interface audio numérique Presonus StudioLive 64S. Il est remarquablement peu gourmand (2 à 4% en fonctionnement "normal"). Je n'utilise pas d'instruments virtuels (VST), que du hard, uniquement des effets FX collection et Ableton. Si on gèle les pistes ça passe car certaines réverbération à convolution sont gourmandes. J'utilise Live 12 surtout pour composer et pour le live avec le Push2. j'enregistre avec Presonus StudioOne 6 Pro que je préfère en session et surtout pour le mix et le Mastering. Je suis en cours d'élaboration d'un projet mêlant instruments acoustiques, séquences, Loops et voix, assez free jazz.
Sur Live 12 j'ai eu quelques problèmes d'intégration du Push2 qui, soit n'était pas reconnu, soit frisait au démarrage, ou pire, en cours d'utilisation. Tout mon hard a fonctionné en MIDI sauf mes NORD qui ne recevaient plus rien quand ils était connectés en USB (ça marchait très bien dans les versions antérieures). Alors prises MIDI et c'est OK ! Par contre le son se coupe lors d'envoi de PC ou de CC. J'en ignore totalement la cause et tout fonctionne parfaitement avec StudioOne !
L'interface, la possibilité de passer d'une fenêtre à l'autre a été repensé et c'est tant mieux !
Je regrette toujours l'absence d'un cloud dédié (comme sur ST6) permettant un travail collaboratif et surtout l'octroi que d'une seule licence (pour le prix, et face à la concurrence qui fait mieux) qui oblige son transfert lors du changement d'ordinateur.