réactions à la news SONAR Platinum est de retour…

Juste un tout petit HS pour dire à tous que vous pouvez aller fouiner sur le site perso de Grebz. Son site regorge de trucs et d'infos intéressantes sur la MAO, mais pas que (émulation Amiga, etc. ). Je crois que son site est aussi vieux qu'AF. J'étais tombé dessus plus ou moins par hasard il y a plus de 10 ans, je crois, et c'est grâce à son site que j'avais découvert des VST comme les amplis LePou, entre autres, dont j'utilise encore aujourd'hui pour mon son de guitare saturé. De plus, le look quelque peu « web 1.0 » de son site me rend quelque peu nostalgique. Je ne connais plus que ce site ayant ce look « vintage ».

Il passe très bien sur ma tablette et ne fait pas trop old school.

Merci les gars. Je l'ai programmé à l'ancienne, avec un bloc-notes (et ça se voit ). Pas de WordPress, pas de Joomla, uniquement une page vierge, quelques tutos en HTML, CSS, un soupçon de PHP, de nombreuses heures passées à me demander "mais pourquoi ça marche pas ?" et hop ! Voilà un bon vieux look vintage parce que de toute façon, je ne sais pas faire mieux et que je tenais absolument à le faire moi-même. En revanche, désolé, mais depuis un certain temps, je n'ai justement plus le temps de le mettre à jour, donc il n'évolue pas beaucoup, il y a plein d'articles que j'aimerais refaire, mais bon... les journées ne durent que 24h.

Citation :

Merci Bandlab, même si je vois pas pourquoi! peut-être pour surveiller notre créativité?

Je pense que quand on veut espionner des gens, il y a bien plus efficace qu'une STAN utilisée par un petit pourcentage des musiciens.

Cakewalk, l'entreprise qui éditait Sonar, avait été rachetée comme bien d'autres par le groupe Gibson, lequel avait été pris comme beaucoup de marques de matos de musique par une folie des grandeurs et voulant se transformer en consortium. Cela n'a pas marché des masses et, avant même de se retrouver harcelé de partout pour les dettes qu'il avait faites, le PDG de Gibson a brutalement annoncé qu'il fermait Cakewalk.

Bandlab Technologies fondé par diplômé en maths et fils de milliardaire singapourien et un américain créateur du très malin JamHub et déjà éditrice d'un site de collaboration entre musiciens a décidé de reprendre l'entreprise et ses développeurs et de diffuser gratuitement Sonar maintenant appelé "Cakewalk by Bandlab".

Qui peut dire à quelle stratégie cela répond ?

Probablement déjà un formidable coup de pub mondial, le lâchage de Cakewalk par Gibson ayant fait pas mal de bruit, sa reprise par Bandlab a donné à celle-ci et son service une visibilité et une aura qu'elle aurait eu beaucoup de mal à obtenir par des moyens publicitaires habituels.

Ensuite, ils ont ainsi acquis des savoirs-faire des technologies qu'ils auraient autrement mis longtemps à acquérir. On peut imaginer qu'à terme, il y aura intégration de ces technos dans l'appli Bandlab et de Cakewalk intégrera leurs techno collaboratives. A terme, il y aura peut-être plus ou moins un fusionnement des deux, offrant ainsi une appli locale pour travailler traditionnellement, mais avec des fonctionnalités de collaboration et de partage par le web qui sont bien dans l'air du temps.

Ensuite, le modèle économique est une autre question, mais on ira probablement vers le classique "freemium", a savoir l'essentiel des fonctionnalités gratuites et on payera pour les fonctionnalités avancées, selon le volume de partage, d'hébergement en ligne, le nombre de projets partagés possibles, etc.

En terme de collaboration, la gratuité de Cakewalk a énormément changé ma façon de travailler avec ou pour d'autres musiciens.

Désormais, je n'ai plus à importer/ exporter sans cesse : mon client installe Cakewalk et on peut collaborer directement sur un même projet stocké dans le cloud. Dans mon groupe, les musiciens qui ne l'utilisaient pas encore passent à Cakewalk (fut-ce en complément de leur outil habituel) et ça permet à chacun d'intervenir sur les morceaux en cours de création entre deux répétitions, mais aussi de faire des choses aussi simples que de travailler le morceaux avec toutes les pistes sauf les siennes, en choisissant sa balance, etc.
Ils ont directement accès à toute la souplesse et la puissance de création ou répétition qu'offrent des enregistrements de répétition en multipistes sans que je doive me casser la tête à exporter des bouts, des mix personnalisés pour chacun, etc. Il me suffit d'héberger les projets dans le cloud.

Et on ne s'est pas encore beaucoup penchés sur les possibilités de Bandlab. C'est la prochaine étape.