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Test de Sonar 4 de Cakewalk - Sonar 4 U ?

Séquenceur roi aux Etats-Unis, Sonar entend bien s'imposer définitivement en Europe. Et si, face à lui, Cubase a su jusqu'à présent conserver son territoire, les choses pourraient bien changer avec cette version 4, qui regorge d'améliorations et s'ouvre au son multicanal de fort belle manière.

Cakewalk Sonar 4

Tandis que Sonar 3 mettait l’ac­cent sur le routage midi et les trai­te­ments audio, la version 4 apporte des nouveau­tés impor­tantes en matière d’édi­tion de pistes, permet de réali­ser un véri­table mixage surround et gère bien mieux la consom­ma­tion des ressources maté­rielles. Livré avec une offre logi­cielle d’ins­tru­ments virtuels, de plugins et d’ou­tils connexes, ce logi­ciel améliore par ailleurs certaines fonc­tion­na­li­tés déjà présentes dans les versions précé­dentes.

Après la décou­verte de l’offre, l’ins­tal­la­tion du produit et les premier signes de vie de Sonar 4, nous abor­de­rons les nouveau­tés concer­nant l’in­ter­face utili­sa­teur. Nous exami­ne­rons ensuite les inno­va­tions concer­nant l’édi­tion des pistes et les possi­bi­li­tés de mixage surround. Puis nous nous penche­rons sur les amélio­ra­tions de certaines fonc­tion­na­li­tés d’un apport non négli­geable pour l’uti­li­sa­teur. Enfin, nous verrons quels sont les instru­ments virtuels et les trai­te­ments sonores four­nis avec le logi­ciel et nous détaille­rons l’offre commer­ciale propo­sée.

Pour termi­ner, les « Sona­ristes » pour­ront lire un tuto­riel complet sur la gestion des fichiers audio depuis la version 2 !

Vous êtes prêts ? Allons-y…

Sonar, ouvre-toi !

C’est une belle boite verte, d’un vert plus clair que la version précé­dente, qui m’in­vite à en explo­rer le contenu. Au début, on est toujours impres­sionné par l’épais­seur du guide de l’uti­li­sa­teur – presque 900 pages – qui contient en fait la version anglaise, française et alle­mande. Le coffret, quant à lui, renferme un cd d’ins­tal­la­tion – trilingue égale­ment – et un dvd nommé «  addi­tio­nal content  ». Ce dernier contient cinq exemples complets de projets Sonar (dont un vidéo), signés par des profes­sion­nels et allant du rap au funk en passant par le jazz ou le r’n’b.

En parcou­rant rapi­de­ment le contenu du premier cd, je m’aperçois qu’un dossier contient des fichiers pdf propo­sant, dans la langue de son choix :

– un manuel utili­sa­teur deux fois plus complet que la version papier,
- une liste complète des raccour­cis claviers stan­dards, pour bien démar­rer.

Notons au passage que le manuel en version élec­tro­nique est d’une grande qualité, les illus­tra­tions sont en couleurs et son contenu s’adresse aussi bien aux débu­tants (avec les didac­ti­ciels d’ini­tia­tion) qu’aux utili­sa­teurs confir­més (grâce à l’ex­pli­ca­tion détaillée des nouveau­tés).

Je stocke tout ça mon disque et démarre enfin l’ins­tal­la­tion…

 

Sonar se met en 4

Cette première étape se déroule sans aucun problème. On retrouve les étapes suivantes : choix de la langue, numéro de série, sélec­tion des compo­sants, dossier d’ins­tal­la­tion, asso­cia­tion de fichiers, enre­gis­tre­ment des effets VST.

Cakewalk Sonar 4

Nous arri­vons alors à l’ins­tal­la­tion des compo­sants d’im­port/export pour les formats WMA 9 et Quick­Time 6.5.1. Si ce dernier est déjà installé, il suffira de sélec­tion­ner unique­ment l’ins­tal­la­tion des filtres. Sinon la prochaine étape sera l’ins­tal­la­tion de Quick­Time.

Ca y est ! L’ins­tal­la­tion est termi­née et, malgré mon impa­tience, je vais quand même appliquer le patch pour passer en version 4.0.1 avant de lancer sonar. Ce patch, dispo­nible sur le site de Cake­walk, consiste en un unique fichier qui met à jour n’im­porte quelle version ache­tée. L’opé­ra­tion est donc plus simple que le laby­rinthe de patchs de la version 3.

Avant de lancer Sonar, inté­res­sons à l’offre logi­cielle qui l’ac­com­pagne.

 

Le package Sonar 4

Project5 test drive est présenté comme un outil complé­men­taire avec son lot de synthés et d’ef­fets exploi­tables direc­te­ment dans Sonar. Cette version d’éva­lua­tion est limi­tée à 45 jours mais pour ma part, elle s’est achevé au bout de deux secondes. En effet, une boite de dialogue appa­raît immé­dia­te­ment pour m’in­for­mer que cette version n’est pas compa­tible avec le Service Pack 2 de Windows XP. En revanche, il est écrit que la version payante fonc­tionne avec tous les service packs… Utili­sa­teurs du SP2, passez donc votre chemin ou télé­char­gez la version démo sur le site de cake­walk.

En plus des plugins midi Cake­walk, nous retrou­vons la série habi­tuelle Musi­cLab (Rhythm’n Chords 2 Lite, Velo­Mas­ter Lite, Looper, Slicy­Drum­mer Lite) et Ntonyx (Style Enhan­cer Micro 2.0) auxquelles on ajou­tera JMT Orches­tra­tor 2.1 Lite, un petit nouveau dont nous parle­rons plus tard.

Côté utili­taires, on retrouve :

– Plugin Mana­ger, permet­tant de gérer les plugins audio et midi instal­lés sur votre système ainsi que les prédé­fi­ni­tions d’ef­fets par impor­ta­tion et expor­ta­tion de fichier,
- Cake­walk Audio Finder 3.3 qui va gérer les fichiers audio utili­sés dans vos projets Sonar,
- Disk­Wel­der Bronze en version d’éva­lua­tion limi­tée à 5 utili­sa­tions. Cet outil permet de graver un DVD Audio en 5.1 surround ou en stéréo. Bien évidem­ment, cet outil n’est inté­res­sant que si l’on exploite les possi­bi­li­tés de mixage surround.

Enfin, une mise à jour de l’en­co­deur MP3 de Cake­walk est four­nie et néces­site un numéro de série. Nous verrons plus loin qu’on peut main­te­nant oublier cet enco­deur anor­ma­le­ment payant car doré­na­vant, vous pour­rez expor­ter du mp3 comme bon vous semble avec Sonar 4.

J’ar­rête ici les présen­ta­tions car il est temps de lancer mon nouveau Sonar…

Démar­rage contrôlé

Coco­rico

Depuis la version 3, la traduc­tion française s’est amélio­rée. Je ne retrouve pas les boutons «  Suppr.  » mais bien «  Annu­ler  ». En revanche, il reste encore «  Rack de bypass  » pour «  bypas­ser  » le rack d’ef­fets mais surtout, je découvre avec horreur un bug propre à la version française : l’im­pos­si­bi­lité de quan­ti­fier des notes midi à la triple-croche !!! Dans la boite de quan­ti­fi­ca­tion, on trouve écrit «  Triple-croche  » à la place de «  Trio­let de blanches  » et lorsqu’on choi­sit une réso­lu­tion de triple-croche, les notes sont quan­ti­fiées aux trio­lets de blan­che… Ne compre­nant rien à l’al­le­mand, je préfère donc instal­ler la version anglaise.

Lors de son premier lance­ment, Sonar nous invite à débu­ter son para­mé­trage en cher­chant les versions précé­dem­ment instal­lées.

Le mien a tout de suite trouvé le fichier de confi­gu­ra­tion de mon ex-Sonar et me propose de reprendre l’in­té­gra­lité des para­mètres déjà défi­nis.

Ensuite vient la série de tests effec­tués par l’ana­ly­seur wave afin de déter­mi­ner les perfor­mances de synchro­ni­sa­tion du maté­riel audio.

J’ar­rive donc sur le nouveau Sonar. Tous les para­mètres de mon ancienne version ont été conser­vés (défi­ni­tion des péri­phé­riques midi, ports audio utili­sés, options audio et globales, histo­rique des fichiers ouverts, …) En revanche, le modèle de couleurs a été appa­rem­ment réini­tia­lisé, il faudra donc passer par Options>Couleurs pour retrou­ver sa confi­gu­ra­tion de couleurs. Un conseil : si vous avez défini vos propres couleurs dans votre ex-Sonar, sauve­gar­dez bien votre preset avant de passer à la version 4.

Cakewalk Sonar 4

 

Moteur audio

Avant de tester les perfor­mances du moteur audio, réca­pi­tu­lons les confi­gu­ra­tions requises propo­sées par Cake­walk.

La confi­gu­ra­tion mini­male doit tour­ner sous Windows 2000/XP, avec un proces­seur cadencé à 800 MHz et 128 Mo de RAM. N’im­porte quel disque dur conte­nant au moins 100 Mo d’es­pace libre est néces­saire et n’im­porte quelle inter­face midi et audio compa­tible Windows est suppor­tée.

Cakewalk Sonar 4

Mais Sonar 4 fonc­tion­nera bien mieux sur la confi­gu­ra­tion recom­man­dée : Windows XP, vitesse du proces­seur à 1,2 GHz mini­mum, 512 Mo de RAM, disque dur EIDE/Ultra DMA/SCSI à 7200 tr/min, inter­face audio compa­tible WDM ou ASIO.

En ce qui concerne l’af­fi­chage, il est préfé­rable d’avoir une défi­ni­tion mini­male de 1280*960.

La confi­gu­ra­tion utili­sée pour cet article est la suivante : P4 à 2.53 GHz, 1 Go de RAM, disque UDMA 7200 tr/min avec 8 Mo de cache, affi­chage 1280*1024, drivers WDM.

J’ef­fec­tue le premier test sur un projet conte­nant 92 pistes dont envi­ron le tiers en stéréo, avec très peu d’ef­fets et en écou­tant seule­ment un petite dizaine d’entre elles (les autres étant seule­ment «  mutées  » et non archi­vées). Autant vous dire que mon objec­tif était de provoquer des décro­chages pendant la lecture. Avec Sonar 3, la charge disque était à 70% avec des décro­chages par endroits et la charge CPU indiquait 10–15%. Sur Sonar 4 la charge disque est nette­ment infé­rieure (entre 30 et 50%) et la charge CPU se stabi­lise autour de 30% avec de rares décro­chages.

En effec­tuant d’autres tests, on s’aperçoit rapi­de­ment que l’op­ti­mi­sa­tion des perfor­mances du moteur audio n’est pas seule­ment un argu­ment commer­cial. Sonar 4 semble mieux gérer la répar­ti­tion des charges et a donc l’air encore plus stable que la version précé­dente.

Tout nouveau, tout beau

Cakewalk Sonar 4

Le navi­ga­teur

Pour se repé­rer dans un projet conte­nant une centaine de piste, il faut être agile de la souris. Afin d’évi­ter une luxa­tion du majeur due à une utili­sa­tion abusive de la molette, Cake­walk crée la fenêtre de navi­ga­tion. Le concept n’est pas neuf mais s’avère très utile pour se dépla­cer rapi­de­ment d’une extré­mité à l’autre d’un même projet.

En bref, cette fenêtre contient un condensé graphique de la tota­lité du projet dans lequel un rectangle de visua­li­sa­tion repré­sente la vue en cours de la fenêtre prin­ci­pale. Il suffira de redi­men­sion­ner ou dépla­cer ce rectangle et la vue suivra ces chan­ge­ment. Cette fenêtre peut être inté­grée à la fenêtre prin­ci­pale et il suffira alors d’un clic pour la faire appa­raître/dispa­raître. Si vous dispo­sez de deux écrans, il est possible d’ou­vrir une fenêtre de navi­ga­tion indé­pen­dante que vous place­rez alors sur votre second écran. Sur un clic droit dans le navi­ga­teur, un menu contex­tuel vous propo­sera diffé­rentes actions de redi­men­sion­ne­ment ou d’af­fi­chage.

La vidéo

Sonar 4 nous propose une nouvelle piste, spéciale et unique, qui accueillera les images minia­tures d’une séquence vidéo impor­tée.

Les formats suppor­tés sont Video for Windows (avi), MPEG, Windows Media Video (wmv) et bien sûr Quick­Time (mov). L’im­por­ta­tion d’une vidéo insère auto­ma­tique­ment la bande son sur une nouvelle piste audio.

Cakewalk Sonar 4

La piste vidéo contient main­te­nant les images minia­tures pouvant être numé­ro­tées et sur lesquelles vous pour­rez cliquer pour posi­tion­ner la tête de lecture.

Je n’ai pas trouvé de raccour­cis clavier permet­tant de se dépla­cer image par image. Cela aurait été utile en matière de montage sonore. Il reste un solu­tion : dans la fenêtre vidéo – que l’on peut rendre indé­pen­dante de Sonar – les flèches gauche et droite permettent ce dépla­ce­ment à l’image près. Il suffira alors d’in­sé­rer un marqueur pour reve­nir faci­le­ment au même point par la suite.

Une fois les marqueurs créés, les images minia­tures peuvent être utiles pour se repé­rer globa­le­ment en gagnant de la place (au lieu d’ou­vrir la fenêtre vidéo si l’on ne dispose que d’un seul écran).

Une fois le montage son effec­tué, on pourra expor­ter la vidéo au format Video for Windows (avi), Windows Media Video ou Quick­Time. Les options d’en­co­dage vidéo au format avi seront fonc­tion des codecs instal­lés dans votre système.

Cakewalk Sonar 4

Confi­gu­ra­tion des vu-mètres

Depuis Sonar 3, l’ap­pa­rence et le compor­te­ment des vu-mètres sont tota­le­ment confi­gu­rables grâce à un menu acces­sible direc­te­ment à partir de la fenêtre prin­ci­pale.

Doré­na­vant, on pourra égale­ment modi­fier les perfor­mances des vu-mètres. Une nouvelle option permet d’édi­ter les para­mètres concer­nant leur balis­tique. On pourra alors agir sur :

– la fréquence d’ac­tua­li­sa­tion,
- la vitesse de dispa­ri­tion de crête (peak),
- le temps de main­tien de crête,
- durée d’ap­pa­ri­tion et de dispa­ri­tion des crêtes.

Le réglage de ces para­mètres est utile dans le sens où l’af­fi­chage en temps réel des signaux consomme des ressources et il peut parfois s’avé­rer indis­pen­sable d’al­lé­ger la charge proces­seur pour conti­nuer à travailler.

Une nouvelle manière de travailler

Cakewalk Sonar 4

L’ou­til Mute

Avant tout, signa­lons que Sonar 4 nous permet main­te­nant de muter (en français, rendre silen­cieux) un clip parmi ceux présents sur une piste.

Il suffira de sélec­tion­ner le clip et d’ap­puyer sur la touche 'Q’. Un symbole appa­raît en début de clip, indiquant que ce dernier ne sera pas audible pendant la lecture. Cette nouvelle fonc­tion nous dispense de créer une nouvelle piste, y copier les clips que l’on ne veut plus entendre et muter cette piste. Quel gain de temps !

Cakewalk Sonar 4

L’ou­til Mute, plus qu’une fonc­tion, repré­sente un nouveau mode d’édi­tion. Dans ce mode, nous pour­rons agir très rapi­de­ment sur des portions de clips afin de les muter ou non. Sans cet outil, l’opé­ra­tion aurait été possible en décou­pant le clip en plusieurs parties, en créant une nouvelle piste, en copiant les parties à muter sur cette piste et en «  mutant  » cette dernière.

En mode Mute, il nous suffira de sélec­tion­ner une portion du clip en glis­sant la souris :

– dans la partie infé­rieure du clip pour rendre la sélec­tion muette,
- dans la partie supé­rieure pour réta­blir l’au­di­tion sur la portion défi­nie.

Graphique­ment, il ne restera que les contours de la forme d’onde dans les portions silen­cieuses, les parties audibles restant remplies.

Cakewalk Sonar 4

De la même manière, nous pour­rons agir sur les clips midi. Dans ce cas, les notes mutées seront celles qui débutent dans la partie sélec­tion­née. Les notes concer­nées seront alors grisées pour signa­ler leur état silen­cieux.

Enfin, notons que le mute d’un clip entier conserve l’état des portions silen­cieuses ou audibles de ce clip, et l’on retrou­vera après «  demu­tage  » le clip tel qu’il était avant.

La possi­bi­lité d’agir sur des portions de clip prend toute sa dimen­sion quand elle est combi­née aux nouveaux outils d’édi­tion dont nous allons montrer la puis­sance dans la partie suivante.

 

Super­po­si­tion de clips

Cakewalk Sonar 4

Lors d’une séance d’en­re­gis­tre­ment, il arrive souvent d’en­re­gis­trer en boucle plusieurs prises pour en garder la meilleure. On obtient alors plusieurs clips dispo­sés sur plusieurs pistes qu’il va falloir écou­ter une à une puis sélec­tion­ner les parties dési­rées afin de construire la piste finale.

Pour ce genre de travail, Sonar propose une solu­tion qui lui permet­tra de se faire oublier : enre­gis­trez dans une seule piste et vous obtien­drez plusieurs pistes… dans la même piste ! Je m’ex­plique : il s’agit en fait d’une super­po­si­tion de clips dans la même piste, qui devient alors une piste multi­couches.

Pendant la phase de sélec­tion, le mode Mute présente des avan­tages nombreux.

Cakewalk Sonar 4

En utili­sant le mute de clip, un seul clic de souris permet­tra de rendre silen­cieux un clip entier (voir plus haut).

Si l’on veut écou­ter rapi­de­ment un seul clip de la série, il suffira d’ap­pliquer un Alt-Ctrl-clic sur le clip pour que tous les autres clips super­po­sés soient rendus muets – c’est une fonc­tion solo de clip en quelque sorte.

Si l’on désire rendre silen­cieux tous les clips sauf le clip 1 et seule­ment pendant la durée de ce dernier, une nouvelle action (menu contex­tuel du clip) appe­lée «  Isoler le clip  » rendra silen­cieux tous les clips sur la durée corres­pon­dant au clip 1.

Cakewalk Sonar 4

On peut égale­ment effec­tuer cette opéra­tion sur une portion de clip, qui rendra silen­cieuse, pour les autres clips super­po­sés, la portion défi­nie – une sorte de solo de clip exclu­si­ve­ment pendant sa durée.

Ces opéra­tions deman­de­ront un appren­tis­sage initial avec les combi­nai­sons des touches Alt et/ou Ctrl et de la souris. Cepen­dant, cet effort préli­mi­naire sera un bon inves­tis­se­ment pour votre future effi­ca­cité d’uti­li­sa­tion.

 

Cakewalk Sonar 4

Enfin, lorsqu’on approche la souris de la fron­tière sépa­rant deux clips super­po­sés, le curseur se trans­forme en outil de découpe qui suppri­mera le chevau­che­ment entre ces deux clips. On dépla­cera à sa guise le point corres­pon­dant à la fin du premier et au début du second clip.

Cette nouvelle capa­cité à super­po­ser des clips dans une même piste ne se limite pas à l’en­re­gis­tre­ment. En effet, lorsqu’on déplace un clip d’une piste sur un clip d’une autre piste, cette dernière rajoute auto­ma­tique­ment une couche pour le nouvel arri­vant, permet­tant à l’uti­li­sa­teur de bien visua­li­ser la super­po­si­tion des clips. On observe aussi le même compor­te­ment lorsqu’on enre­gistre sur une piste déjà remplie, qu’elle soit audio ou midi.

L’af­fi­chage des clips super­po­sés se révèle très pratique lorsqu’on travaille sur une seule piste : les ajouts de clips sont visibles d’un seul coup d’œil grâce au système de couches.

Quand on ne travaille plus sur une piste en couches, le menu contex­tuel de la piste nous permet de cacher les super­po­si­tions, rame­nant la piste dans un état normal. L’écran se retrouve alors moins chargé. Mais pour aller encore plus loin dans la lisi­bi­lité, Sonar 4 propose égale­ment les dossiers de pistes.

 

Les dossiers de pistes

Ranger une pièce n’est jamais agréable, mais quel plai­sir une fois la tâche effec­tuée !!! Avec les dossiers de pistes, le range­ment devient plus rapide, plus effi­cace et prend même une autre dimen­sion pour l’édi­tion de pistes.

Cakewalk Sonar 4

 

Un dossier de pistes peut renfer­mer des pistes audio et midi. Le fait qu’une piste appar­tienne à un dossier ne l’em­pêche pas d’être utili­sée comme une piste normale. Les avan­tages graphiques du dossier de pistes sont les suivants :

– clas­se­ment rapide des pistes : votre projet devient une usine à gaz ? Rangez vos pistes dans des dossiers clas­sés par caté­go­rie !
- présen­ta­tion simpli­fiée : si votre batte­rie est compo­sée de pistes midi et audio et que vous voulez travailler sur la basse, enfer­mez tout ça dans un dossier de pistes «  Batte­rie  » qui pren­dra moins de place à l’écran !

A ces atouts graphiques s’ajoutent des possi­bi­li­tés d’édi­tion. En effet, il est tout à fait possible de copier, boucler, scin­der, étirer, redi­men­sion­ner un dossier de pistes. Cette action globale se réper­cu­tera sur les pistes appar­te­nant au dossier. En résumé, si vous éditez votre batte­rie par blocs, plus besoin de s’em­bê­ter à sélec­tion­ner les blocs à dépla­cer sur plusieurs pistes : enfer­mez-les dans un dossier de pistes et travaillez direc­te­ment sur ce dernier !

Cakewalk Sonar 4

Après avoir libéré de la place à l’écran, libé­rons les ressources !!!


Sonar freeze

La fonc­tion freeze (gel) va vous permettre de libé­rer des ressources dans votre projet. Ce nouvel outil consiste à faire le mixage tempo­raire d’une piste audio. Ainsi, tous vos effets temps-réel ainsi que toutes vos enve­loppes d’au­to­ma­tion vont être appliqués sans perdre les données d’ori­gine et votre piste pren­dra une couleur bleue «  free­zer  » indiquant qu’elle a été gelée. De cette manière, la charge cpu dimi­nue forte­ment.

Cakewalk Sonar 4

 

L’in­té­rêt est bien sûr de geler les plus grands consom­ma­teurs de ressources, à savoir les instru­ments virtuels. En deux clics, la fonc­tion freeze vous dispense de mixer votre instru­ment (bounce to track) et d’ar­chi­ver les pistes d’ori­gine, ce qui vous permet­tra de travailler rapi­de­ment et serei­ne­ment un autre instru­ment virtuel, par exemple.

Une fois la piste gelée, il est possible de la dége­ler (unfreeze) pour en modi­fier certains para­mètres. On peut égale­ment effec­tuer un dégel rapide (quick unfreeze) : dans ce cas, la piste gelée est cachée pour donner accès à la piste d’ori­gine. On peut alors éditer les para­mètres mais on n’en­ten­dra pas le résul­tat sonore. Pour cela, il faudra plutôt dége­ler norma­le­ment, modi­fier ses para­mètres puis rege­ler. On peut donc se deman­der si le dégel rapide est utile et dans quels cas d’uti­li­sa­tion ?

Pour ma part, j’au­rais aimé trou­ver une fonc­tion freeze géné­ra­li­sée, c’est à dire qui mixe rapi­de­ment un ensemble de pistes audio. L’uti­li­sa­teur aurait donc pu dimi­nuer aussi la charge disque. On pour­rait même rêver à un gel de dossiers de pistes… Peut-être dans la version 5 ?

Après ce passage en antarc­tique, allons faire un tour dans l’es­pace inter­si­dé­ral.

Le surround

Cakewalk Sonar 4

Sonar 4 propose 30 formats surround diffé­rents, du 2.1 au 8.1 en passant par le plus répandu, le 5.1.

Pour utili­ser le surround, il faudra vous munir de haut-parleurs (6 pour le 5.1) dont un, en géné­ral, pour les fréquences basses et sur lequel sera dirigé le canal LFE – pour Low Frequency Effect – vous savez, les basses fréquences des effets d’ex­plo­sion ou de trem­ble­ment de terre dans vos films préfé­rés !

Chaque haut-parleur sera asso­cié à une sortie audio mono­pho­nique de votre carte audio­nu­mé­rique, selon la confi­gu­ra­tion du format choisi.

Il suffira alors d’in­sé­rer un bus surround vers lequel doivent s’ache­mi­ner les pistes mono ou stéréo que vous voulez spatia­li­ser. Pour chacune de ces pistes, il faudra donc diri­ger la sortie vers le bus surround.

On remarque alors des chan­ge­ments dans les infor­ma­tions de ces pistes.

Cakewalk Sonar 4

Tout d’abord, la piste envoyée au bus surround présente main­te­nant autant de vu-mètres que de sorties utili­sées, permet­tant de contrô­ler les niveaux de sortie vers les diffé­rents haut-parleurs.

Ensuite, le pano­ra­mique a disparu. Il est remplacé par une petite sphère ainsi qu’un para­mètre d’en­voi au LFE. En effet, le LFE n’est pas concerné par la spatia­li­sa­tion du son, il ne s’oc­cupe que de repro­duire le son global sur lequel vous pour­rez défi­nir un passe-bas (option prévue dans Sonar) pour se limi­ter aux basses fréquences.

Cakewalk Sonar 4

La petite sphère appa­rue corres­pond à la spatia­li­sa­tion du son vers les autres haut-parleurs. Grâce à son menu contex­tuel, nous pouvons alors «  muter  » n’im­porte quelle sortie, défi­nir des contrô­leurs midi agis­sant sur les para­mètres surround, armer l’au­to­ma­tion globale mais surtout, ouvrir le panneau surround.

La panneau surround permet d’ef­fec­tuer tout modi­fi­ca­tion spatiale à la souris. Vous voulez muter un haut-parleur ? Cliquez dessus ! Vous voulez écou­ter en solo un autre ? Double-cliquez ! Vous voulez faire tour­ner le son ? Main­te­nez le bouton de la souris enfoncé et dépla­cez-vous comme bon vous semble sur cette surface circu­laire !

Les para­mètres surround sont les suivants :

– l’angle est celui formé entre le centre en façade et la source sonore tandis que le focus repré­sente la distance entre la source et le centre du cercle. Ce sont ces deux para­mètres qui varient selon le dépla­ce­ment de la souris,
- la largeur corres­pond à la largeur stéréo (indé­pen­dant du place­ment devant/derrière),
- la balance avant/arrière règle la balance entre les haut-parleurs en façade et les haut-parleurs arrières,
- le para­mètre LFE contrôle l’en­voi du son au canal LFE, que l’on peut mettre en solo grâce au bouton adja­cent.

Ces para­mètres peuvent être contrô­lés en midi ; on pourra donc enre­gis­trer leur auto­ma­tion. Sonar accepte le contrôle du surround par joys­tick qui devra être déclaré comme une surface de contrôle.

Cakewalk Sonar 4

Côté trai­te­ment du son, le seul effet vrai­ment surround fourni est un compres­seur de la suite Soni­tus. On peut y régler diffé­rentes compres­sions sur 4 groupes de sorties.

Ceci étant, nos effets habi­tuels pour­ront-ils s’ap­pliquer à un bus surround ? Aucun problème, lorsqu’on rajoute l’ef­fet, il y a autant d’ins­tances créées que de groupes de sorties.

Par exemple, en 5.1, on aura par défaut une instance pour les haut-parleurs gauche/droite de façade, une autre pour les gauche/droite arrières, une pour le haut-parleur central et une dernière pour le canal LFE. Toutes ces instances sont regrou­pées dans la fenêtre d’ef­fet.

La fenêtre d’ef­fet propose aussi un panneau «  Surround bridge  » permet­tant de modi­fier cette confi­gu­ra­tion à souhait ! La seule contrainte est d’as­so­cier 2 sorties maxi­mum à chaque groupe – c’est compré­hen­sible pour les effets stéréo.

En ce qui concerne l’au­to­ma­tion des effets utili­sés en surround, la varia­tion d’un para­mètre concer­nera par défaut toutes les instances de l’ef­fet. Mais on peut agir sur une seule instance ; il faudra alors décou­pler (unlink) le para­mètre ou l’ins­tance concer­née.

Cakewalk Sonar 4

Cette opéra­tion s’ef­fec­tue toujours dans le panneau «  Surround bridge  » où l’on pourra aussi, en un seul clic, rendre tous les contrôles indé­pen­dants, le temps d’en­re­gis­trer l’au­to­ma­tion d’une instance donnée.

Enfin, l’ex­por­ta­tion du mixage surround s’ef­fec­tue au format Wav PCM multi­ca­nal ou Windows Media Advan­ced Strea­ming Format.

Ceux qui n’ont pas de système 5.1 pour­ront détour­ner l’uti­li­sa­tion du panneau surround. Par exemple, on peut très bien imagi­ner d’as­so­cier les sorties surround à diffé­rents péri­phé­riques externes de trai­te­ment du son afin de réali­ser du morphing d’ef­fet circu­lai­re… A tester !

CEs petits rien qui changent la vie…

Raccour­cis claviers

Comme je l’écri­vais en début d’ar­ticle, dès le premier lance­ment de Sonar, j’ai retrouvé les raccour­cis-claviers que je m’étais aupa­ra­vant consti­tués. Mais si j’avais réins­tallé Windows, j’au­rais proba­ble­ment tout perdu…

Heureu­se­ment, il est main­te­nant possible de sauve­gar­der l’en­semble des raccour­cis dans un fichier ! Dans la fenêtre de défi­ni­tion des raccour­cis, deux nouveaux boutons sont appa­rus : import et export. Au prochain refor­ma­tage système, je n’au­rais pas à tout redé­fi­nir, quel bonheur !

De plus, Cake­walk a décidé de ratis­ser large, puisqu’ils four­nissent carré­ment des modèles de raccour­cis clavier prove­nant direc­te­ment de Cubase SX, Digi­tal Perfor­mer, Logic Audio, Nuendo, Sampli­tude et autres… qu’il suffira d’im­por­ter pour que les cuba­siens repen­tis (pour ne citer qu’eux) ne soient pas tota­le­ment perdus en arri­vant sur Sonar !

Au pire, la liste exhaus­tive des raccour­cis stan­dard se trouve dans un fichier pdf sur le cd d’ins­tal­la­tion.

 

Déca­lages

Si vous utili­sez la grille magné­tique lors de vos dépla­ce­ments de clips, il vous est sûre­ment arrivé de devoir bascu­ler sans arrêt entre déca­lage rela­tif et absolu.

La version 4 propose une faci­lité décon­cer­tante de dépla­ce­ment de clips : les déca­lages para­mé­trables.

Dans les options globales, trois déca­lages (nudge) peuvent être défi­nis. Il vous suffira alors de sélec­tion­ner un clip (ou un ensemble de clips) pour le(s) dépla­cer à l’aide des touches du pavé numé­rique !

Cakewalk Sonar 4

Ainsi, les touches 1 et 3 corres­pondent respec­ti­ve­ment aux dépla­ce­ments gauche et droite du premier déca­lage, 4 et 6 pour le deuxième, 7 et 9 pour le troi­sième. Les touches 8 et 2 permettent respec­ti­ve­ment de dépla­cer le clip sur la piste supé­rieure et infé­rieure. Enfin, la touche centrale 5 fait immé­dia­te­ment appa­raître la boite de dialogue permet­tant de régler ces déca­lages !

Chaque déca­lage peut être exprimé en temps musi­cal rela­tif (mesure, blanche, noire, etc), en temps absolu (seconde, mill­li­se­conde, échan­tillon, etc) ou bien pourra suivre le déca­lage défini dans la grille magné­tique.

On pourra, par exemple, posi­tion­ner un déca­lage absolu dans la grille magné­tique pour les opéra­tions souris et défi­nir un déca­lage para­mé­trable rela­tif pour les opéra­tions clavier, tout ceci augmen­tant terri­ble­ment l’ef­fi­ca­cité du travail d’édi­tion !

 

Expor­ta­tion audio et codage mp3

L’ex­por­ta­tion audio permet doré­na­vant de défi­nir la fréquence d’échan­tillon­nage du fichier à expor­ter. De plus, elle dispose main­te­nant de presets que vous pour­rez défi­nir selon vos habi­tudes.

L’énorme nouveauté dans cette partie est l’ex­por­ta­tion mp3. L’en­co­deur mp3 de Cake­walk est, comme on le sait, une version d’éva­lua­tion qu’on ne peut utili­ser que pendant la période d’es­sai. Sonar 4 nous propose une alter­na­tive : utili­ser un enco­deur externe de notre choix ! Comment faire ?

Cakewalk Sonar 4

Il faut d’abord bien choi­sir son enco­deur. Il doit être utili­sable en ligne de commande, c’est à dire dans une fenêtre dos. On trouve sur le net des enco­deurs gratuits : BladeEnc (que j’ai utilisé pour ce test), Lame, etc…

On lance ensuite, dans le menu Outils, Cake­walk Exter­nal Enco­der Confi­gu­ra­tion. C’est dans cette fenêtre que l’on four­nira à Sonar les rensei­gne­ments concer­nant l’uti­li­sa­tion de son enco­deur préféré.

Il faut pour cela connaître la syntaxe de ce dernier, la rensei­gner, four­nir son empla­ce­ment sur le disque ainsi que l’ex­ten­sion du fichier en sortie. On termine la confi­gu­ra­tion en lui donnant un nom (MonEn­co­deur par exemple) et en la sauve­gar­dant.

Cakewalk Sonar 4

Une fois les infor­ma­tions four­nies, je me lance dans l’ex­por­ta­tion de mon projet et… surprise : dans la liste des types de fichiers s’est rajouté un nouveau format : MonEn­co­deur !

Je le sélec­tionne et je valide. Je vois alors appa­raître une fenêtre dos indiquant que mon enco­deur est en train de travailler. Le tour est joué, je retrouve mon fichier mp3 à l’en­droit indiqué…

En fait, il est possible de four­nir n’im­porte quel programme prenant un fichier wav en entrée, ce qui ouvre l’ex­por­ta­tion audio à tous les délires imagi­na­bles… C’est beau la tech­no­lo­gie…

 

Les clips groove

L’édi­tion des clips groove (boucles synchro­ni­sées au tempo) a été sensi­ble­ment amélio­rée. Dans la fenêtre spéci­fique, vous pour­rez défi­nir diffé­rentes valeurs de gain, de pano­ra­mique ou de hauteur pour un clip groove donné. Les modi­fi­ca­tions s’ef­fec­tue­ront par coupe, une coupe étant défi­nie par l’es­pace entre deux marqueurs groove.

Gain, pano­ra­mique et hauteur seront alors repré­sen­tés par des enve­loppes à angles droits sur lesquelles on pourra tenter les pires expé­rien­ces…

 

Métro­nome audio

En matière de métro­nome dans Sonar, nous avions le choix entre le bip sacca­geur du PC ou bien l’uti­li­sa­tion de notes midi que l’on devait redi­ri­ger vers un instru­ment, ce qui n’était pas toujours sans soucis.

Cakewalk Sonar 4

Le nouveau métro­nome est arrivé : il est audio, génère ses sons sur la sortie de votre choix et vous propose un éven­tail de 38 sons diffé­rents (kick, claves, stick, conga, hihats, etc). On pourra régler le niveau sonore et le son asso­cié au premier temps sépa­ré­ment des autres. J’au­rais appré­cié la présence d’un bouton d’au­di­tion au lieu de faire des aller-retours pour choi­sir le son de mon tempo…

Enfin, ce métro­nome audio consomme peu de ressource (j’ai constaté un légère varia­tion de ma charge cpu de 1% envi­ron) et son écoute est plutôt agréable. Ceci-dit, rien ne vous empê­chera de garder l’an­cienne méthode si vous y tenez.


Autres nouveau­tés

Pour termi­ner, voici en vrac quelques amélio­ra­tions annexes qui méritent d’être citées.

On peut choi­sir parmi six règles de compor­te­ment de pano­ra­mique celle qui corres­pond à nos besoins. Ces règles concernent la correc­tion du niveau de signal entre un réglage extrême gauche/droite et un réglage centré – selon les besoins, on pourra appliquer une dimi­nu­tion de 6dB au centre, une augmen­ta­tion de 3dB sur les extrêmes, etc…

Pendant l’édi­tion d’un effet, il est main­te­nant possible d’uti­li­ser en même temps les raccour­cis de trans­port de Sonar (arrê­ter la lecture, reve­nir en début de projet, etc…). C’est un gain de temps par rapport aux versions précé­dentes où il fallait chan­ger de fenêtre active.

Il est possible d’écou­ter unique­ment les clips sélec­tion­nés. Après sélec­tion des clips, l’au­di­tion sélec­tive se fait par un simple Shift-espace.

Plug-ins et DXi

Cakewalk Sonar 4

Côté midi, un nouveau compo­sant fait son appa­ri­tion, JMT Orches­tra­tor 2.1 Lite, qui est appa­rem­ment un arran­geur. S’ap­puyant sur une tech­no­lo­gie nommée «  Musi­cal Object Morphing  », ce module midi va en fait vous géné­rer des accom­pa­gne­ments dont vous pour­rez para­mé­trer le style, la tona­lité, et bien d’autres carac­té­ris­tiques.

Son utili­sa­tion n’a pas l’air évidente au premier abord mais une docu­men­ta­tion en ligne vous permet­tra sûre­ment de maîtri­ser l’en­gin.

Aucun nouveau plugin audio n’est à signa­ler, mis à part :
- le compres­seur Soni­tus Surround­Comp qui reprend les mêmes carac­té­ris­tiques que son équi­valent stéréo,
- la version surround de la reverb Lexi­con.

Cakewalk Sonar 4

On retrouve comme dans la version précé­dente, la suite Soni­tus – d’ex­cel­lente facture, la reverb Lexi­con Pantheon, le simu­la­teur d’am­pli Reval­ver ainsi que les effets Cake­walk habi­tuels. Concer­nant les instru­ments virtuels, on retrouve la Dream­Sta­tion, le Cyclone, etc…
Vous pour­rez avoir un aperçu de ces plugins et instru­ments virtuels dans l’ar­ticle précé­dent.

La grosse décep­tion du dernier Sonar est l’ab­sence de Vsam­pler, ce qui va faire regret­ter à certains de ne pas avoir pris le train Cake­walk avant… Signa­lons tout de même que pour conser­ver la dernière version de Vsam­pler (mise à jour grâce au patch Sonar 3.1.1), nous serons obligé de lais­ser la version 3 instal­lée. Au pire, on pourra désins­tal­ler Sonar 3 et réins­tal­ler unique­ment Vsam­pler mais qui se retrou­vera alors en version 3.01…

Sonar change d’ex­pan­deur et remplace l’an­cien Virtual Sound Canvas par le TTS-1 dont le son est signé Roland. Le TTS-1 est un expan­deur compa­tible GM2, multi­tim­bral 16 parties, poly­pho­nique 128, possé­dant 256 sons prédé­fi­nis, 9 sets de batte­rie et 512 mémoires utili­sa­teur. On pourra diri­ger les sons vers 4 sorties indé­pen­dantes (compre­nez 4 pistes audio stéréo dans Sonar).

Cakewalk Sonar 4

L’en­gin est doté d’une reverb et d’un chorus géné­raux et pour chacune des 16 parties, on pourra agir sur les para­mètres suivants : filtre, carac­tère, équa­li­seur sommaire, enve­loppe, vibrato, tuning, porta­mento, profon­deur de modu­la­tion, inter­valle de «  bend  ». On pourra asso­cier un contrô­leur midi à chacun de ces para­mètres par canal/numéro de contrô­leur ou par appren­tis­sage auto­ma­tique.
Il ne faut pas s’at­tendre à une dyna­mique sonore extra­or­di­naire mais ce petit expan­deur peut dépan­ner à coup sûr dans pas mal de situa­tions…

Passons main­te­nant à la doulou­reuse partie qui nous rappelle que Sonar n’est pas un free­ware.

Combien ça coûte ?

Concer­nant les tarifs, l’offre est encore plus agres­sive que celle de Sonar 3 car Cake­walk propose ce produit à 499 euros à tous les posses­seurs d’un Cubase, Logic, etc…
Par ailleurs, les posses­seurs de Sonar 3 Produ­cer désin­té­res­sés par le Surround pour­ront s’of­frir la Sonar 4 Studio à 99 euros !!! Cepen­dant, ils devront accep­ter certaines restric­tions :

– aucune carac­té­ris­tique surround (mixage, édition, effets),
- pas de piste d’aperçu vidéo,
- une version light de la reverb Lexi­con Pantheon,
- absence de la suite Soni­tus (c’est dur !)
- pas d’équa­li­seur par piste et pas de contrôle d’ef­fets assi­gnables (ouille !),
- ni POW-r dithe­ring, ni MPEX (algo­rithme avancé de time-stret­ching).

Pour finir, voici la liste exhaus­tive des tarifs présents sur le site du distri­bu­teur. La version Produ­cer coûtera 629 euros sans mise à jour. Sinon, le tarif sera de :

  • 179,01 euros (le calcul a du être savant !) à partir de Sonar 3 Produ­cer,
  • 229 euros à partir de Sonar 3 Studio,
  • 249 euros à partir de Sonar 1 ou Sonar 2,
  • 299 euros à partir de Project5 ou Pro Audio,
  • 349 euros à partir de tout autre produit Cake­walk,
  • 499 euros à partir de Cubase, Logic, etc…

Pour la version Studio, le prix sera de 299 euros ou bien :

  • 99 euros à partir de Sonar 3,
  • 119 euros à partir de Sonar 1 ou Sonar 2,
  • 149 euros à partir de Project 5 ou Pro Audio,
  • 199 euros à partir de tout autre produit Cake­walk.

L’in­ves­tis­se­ment est toujours aussi inté­res­sant au vu des tarifs de mise à jour !

Conclu­sion

Contrai­re­ment à l’in­dus­trie du disque, l’heure est à l’ou­ver­ture dans le domaine tech­no­lo­gique et Cake­walk ne s’y trompe pas : Sonar 4 parle main­te­nant dans une tren­taine de formats surround, il commence à dialo­guer avec divers formats vidéo et permet d’uti­li­ser n’im­porte quel codeur mp3. De plus, Sonar four­nit des confi­gu­ra­tions de raccour­cis claviers tirés de ses concur­rents pour faci­li­ter la tâche des nouveaux adeptes.

En revanche, j’ai éprouvé moins d’en­thou­siasme concer­nant l’offre logi­cielle, même si elle reste assez four­nie (suite Soni­tus, reverb Lexi­con Pantheon, expan­der TTS-1, Cyclone, etc…). Il est regret­table que Vsam­pler ait disparu si vite. Par ailleurs, le bug de quan­ti­fi­ca­tion à la triple-croche dans la version française est dur à digé­rer quand on est amené à l’uti­li­ser.

Ceci dit, la version 4 exploite mieux les ressources maté­rielles et donne à l’uti­li­sa­teur la possi­bi­lité d’agir sur les perfor­mances du logi­ciel (fonc­tion freeze, balis­tique des vu-mètres). L’in­ter­face graphique a été quelque peu amélio­rée grâce à son navi­ga­teur mais permet surtout un clas­se­ment et un édition globale des pistes (dossiers de pistes).

Enfin, sans obli­ger l’uti­li­sa­teur à chan­ger ses habi­tudes, de nouveaux outils (super­po­si­tion de pistes, mute de clips, …) rendent le travail plus souple et plus effi­cace, à condi­tion de les assi­mi­ler bien sûr.


Points forts :

[+] 30 formats de Surround suppor­tés (2.1 à 8.1)
[+] Fonc­tion freeze et dossiers de pistes
[+] Utili­sa­tion d’un enco­deur mp3 externe de son choix
[+] Edition de clips super­po­sés sur une même piste

Points faibles :

[-] Plus de Vsam­pler dans l’offre logi­cielle
[-] Dans la version française seule­ment, impos­sible de quan­ti­fier à la triple-croche.

Annexe : Gérer les fichiers audio avec Sonar

Où sont mes fichiers audio ?

Avant d’ap­prendre à confi­gu­rer la gestion de vos fichiers audio dans Sonar, vous aurez peut-être envie de savoir où se trouvent les fichiers asso­ciés aux clips audio de vos projets actuels…

Cakewalk Sonar 4

Pour connaître en un instant l’em­pla­ce­ment de tous les fichiers audio d’un projet donné :

– ouvrez votre projet,
- ouvrez la fenêtre «  Project Files  » acces­sible par le menu «  File > Project Audio Files…  ».

Vous obtien­drez ainsi une liste de noms de fichiers asso­ciés au projet en cours, avec leur empla­ce­ment et leur taille respec­tive.

Cakewalk Sonar 4

Pour savoir quel fichier audio est utilisé par un clip donné, cliquez droit sur le clip et sélec­tion­nez «  Clip Proper­ties…  » dans le menu contex­tuel (vous pouvez égale­ment sélec­tion­ner le clip et appuyer sur Alt-Entrée).

Sélec­tion­nez ensuite l’on­glet «  Audio Files  » et vous obtien­drez le nom du fichier audio asso­cié au clip, avec son empla­ce­ment sur le disque.

Voyons main­te­nant comment Sonar gère les fichiers audio en géné­ral.


Comment ça fonc­tionne ?

Dans Sonar, votre projet peut être sauve­gardé sous deux formats diffé­rents :

– CWP (Cake­walk Project) qui ne contient que les réfé­rences aux fichiers audio utili­sés,
- CWB (Cake­walk Bundle) qui contient les fichiers audio. Ce format est donc très volu­mi­neux et servira plutôt à l’ar­chi­vage.

Dans le cas du format CWP (le plus couram­ment utilisé), il est parfois très utile de savoir où sont situés les fichiers audio asso­ciés. Depuis la version 2, Sonar propose deux confi­gu­ra­tions :
- la première consiste à stocker tous les fichiers audio de tous les projets dans un dossier spéci­fique (nommé par défaut  » WAVE­DATA "), dont vous pour­rez bien sûr modi­fier le chemin.
- la seconde permet d’af­fec­ter un dossier audio par projet. Ce dossier contien­dra unique­ment les fichiers audio du projet.


Comment ça se para­mètre ?

Cakewalk Sonar 4

Le choix de gestion des fichiers audio s’ef­fec­tue dans l’on­glet «  Audio data  » (menu Options > Global). Dans le champ «  Global Audio Folder  », il faut préci­ser le dossier qui accueillera tous les fichiers audio de tous les projets.

Si vous optez pour la solu­tion un projet/un dossier audio asso­cié, il faudra cocher, tout en bas de cette fenêtre, la case «  Use Per-Project Audio Folders  ».


Si vous avez choisi d’uti­li­ser un dossier audio par projet, vous serez peut-être confronté à deux situa­tions :

1. Vous voulez sauve­gar­der un projet déjà exis­tant, mais avec votre nouvelle orga­ni­sa­tion (un dossier par projet). Dans ce cas :

– ouvrez le projet,
- File>Save as,
- cochez « copy all audio in project »
- sélec­tion­nez le dossier dans lequel seront placés vos fichiers audio (pour plus de sûreté, créez-le avant),
- Enre­gis­trez : c’est fait.

2. Vous créez un nouveau projet :

Cakewalk Sonar 4

– Nouveau projet (File>New…),
- Dans le deuxième champ (Loca­tion), indiquez le réper­toire du projet (mais pas celui des fichiers audio),
- Si besoin est, modi­fiez dans le champ suivant le nom du dossier qui contien­dra vos fichiers audio,
- rensei­gnez le nom du projet (premier champ) : ce sera le nom de votre fichier CWP,
- l’unique case présente doit être cochée,
- choi­sis­sez votre template (Normal ou autre),
- Appuyez sur OK.

 

Signa­lons que parfois, Sonar propose le nom de dossier suivant : «  Audio…  ». Or si vous avez créé un dossier « Audio », il faudra alors enle­ver les trois petits points après «  Audio  ». En géné­ral, véri­fiez bien que les noms de dossiers dans Sonar soient exac­te­ment les mêmes que sur le disque.

Penchons-nous main­te­nant sur la main­te­nance des fichiers audio de Sonar grâce à son outil dédié.

 

Comment utili­ser Audio Finder ?

 

Confi­gu­ra­tion

Cake­walk Audio Finder, fourni avec Sonar, vous donne une vision globale des fichiers audio par projet et permet de faire le grand ménage !

Cakewalk Sonar 4

Une fois lancé, le première opéra­tion consiste à confi­gu­rer le moteur de recherche. Appuyez sur le bouton «  Confi­gu­re…  ».

Dans la liste  » Drives to search ", sélec­tion­nez le lecteur dans lequel vos projets (fichiers CWP) sont stockés. Si ces derniers sont dispat­chés sur plusieurs lecteurs, sélec­tion­nez-les tous en main­te­nant la touche Ctrl appuyée.

Sélec­tion­nez les types de fichiers que vous voulez cher­cher dans la zone «  File exten­sions  ». Si vous n’êtes pas sûr, sélec­tion­nez toutes les exten­sions.

Le champ «  Global Audio Folder  » doit conte­nir l’em­pla­ce­ment à partir duquel la recherche des fichiers audio va débu­ter. Tous les sous-dossiers conte­nus dans cet empla­ce­ment vont être sondés. Si vos fichiers audio sont dispat­chés sur plusieurs disques, vous pour­rez soit lancer autant de recherches (confi­gu­ra­tions diffé­rentes) que de disques, soit créer un réper­toire qui contien­dra des raccour­cis vers les diffé­rents empla­ce­ments et four­nir ce réper­toire fédé­ra­teur.

Nous verrons par la suite qu’il est très impor­tant de couvrir l’in­té­gra­lité des lecteurs conte­nant vos projets ainsi que de four­nir un «  Global Audio Folder  » conte­nant tous vos fichiers audio. Pour ce faire, n’hé­si­tez pas à réor­ga­ni­ser vos disques et faisant une sauve­garde préa­lable, pour plus de sûreté.

La confi­gu­ra­tion effec­tuée, il ne reste plus qu’à appuyer sur «  Ok  » pour vali­der les para­mètres que vous avez modi­fié.

 

La recherche

Lancez main­te­nant la recherche (bouton «  Find  » de la fenêtre prin­ci­pale) et si les lecteurs sélec­tion­nés sont de grandes capa­cité, allez boire un café car l’opé­ra­tion risque d’être assez longue.

Une fois le sablier disparu, le bouton «  Find  » réap­pa­rait, indiquant que la recherche est termi­née. Exploi­tons les résul­tats !

A condi­tion de bien avoir préa­la­ble­ment confi­guré votre recherche, vous obte­nez :
- tous vos projets dans la liste supé­rieure,
- tous les fichiers audio dans la liste infé­rieure.

Vos fichiers audio peuvent avoir trois statuts :
- Refe­ren­ced : le fichier est asso­cié à un ou plusieurs projets, aucun problème.
- Orphan : le fichier est orphe­lin, c’est à dire qu’au­cun des projets affi­chés ne l’uti­lise,
- Missing : le fichier est réfé­rencé dans un ou plusieurs projets affi­chés mais n’a pas été trouvé pendant la recherche.

Dans le cas des fichiers orphe­lins, il faut faire très atten­tion. Soit le fichier n’est vrai­ment plus utilisé et vous pouvez l’ef­fa­cer, soit le projet asso­cié n’a pas été réper­to­rié – dans ce cas, véri­fiez bien votre confi­gu­ra­tion de recherche et en parti­cu­lier la liste «  Drives to search  ».

Concer­nant les fichiers manquants, la situa­tion est simi­laire : soit le fichier n’existe plus nulle part, soit vous avez mal rensei­gné le champ «  Global Audio Folder  » dans votre confi­gu­ra­tion de recherche.

 

Exploi­ta­tion des résul­tats

Cakewalk Sonar 4

En cliquant sur un projet, les fichiers audio asso­ciés sont auto­ma­tique­ment sélec­tion­nés dans la liste infé­rieure.

En sens inverse, si vous cliquez sur un fichier audio réfé­rencé, le projet conte­nant est auto­ma­tique­ment sélec­tionné dans la liste supé­rieure.

Pour affi­cher les fichiers audio par statut (réfé­rencé, orphe­lin, manquant), il vous suffira de cliquer sur le champ «  Status  » pour ordon­ner la colonne et cliquer à nouveau pour en inver­ser l’ordre.

En géné­ral, l’uti­lité de l’ou­til Audio Finder consiste à effa­cer les fichiers orphe­lins et à repé­rer les fichiers manquants.

Cakewalk Sonar 4

Pour effa­cer les fichiers orphe­lins, sélec­tion­nez-les et appuyez sur le bouton «  Delete Wave…  » qui vous propo­sera de les dépla­cer ou non dans la corbeille.

Pour élimi­ner les fichiers manquants de vos projets, sélec­tion­nez le fichier manquant pour connaître le projet conte­nant, ouvrez ce projet, repé­rez les clips audio vides et effa­cez ces clips de votre projet.

  • 30 formats de Surround supportés (2.1 à 8.1)
  • Fonction freeze et dossiers de pistes
  • Utilisation d'un encodeur mp3 externe de son choix
  • Edition de clips superposés sur une même piste
  • Plus de Vsampler dans l'offre logicielle
  • Dans la version française seulement, impossible de quantifier à la triple-croche.
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