Un pompon blanc sur son logo rouge, le Cubase nouveau débarque comme chaque année à quelques jours de Noël. Reste à voir ce que Papa Charlie a mis dans sa hotte pour cette symbolique version 10...
Comptant parmi les séquenceurs les plus utilisés du marché, Cubase arrive enfin en version 10. Même si ce chiffre est un rien trompeur (depuis la sortie du tour premier Cubase, on compte en réalité une quinzaine de mises à jour payantes), il ne s’en dégage pas moins une aura symbolique qui crée un peu plus d’attente encore qu’à l’accoutumée. De fait, on espère non seulement que le logiciel va combler ses vieilles lacunes, mais aussi qu’il nous surprenne avec des nouvelles fonctionnalités, Steinberg figurant au nombre des rares éditeurs capables d’accoucher de fonctions originales. Sans même parler des révolutions que furent VST, ASIO ou encore le Drum Edit en leur temps, on se souviendra ainsi de VST Expression / Note Expression, de la Control Room, de l’éditeur logique ou encore du récent métronome qui sont autant de très bonnes idées que l’on doit à Cubase et qui n’ont pas d’équivalent chez les concurrents pour la plupart.
On attend donc du neuf pour cette version dix, à commencer par le petit coup de peinture de rigueur au niveau de l’interface ou de l’ergonomie. Vous pouvez découvrir tout cela en vidéo ou dans le texte qui suit :
Cubase 9.6 ?
Même si on est très loin d’une vraie refonte de cette dernière, on notera tout d’abord que les couleurs ont évolué vers le plus sombre pour les icônes et fenêtres comme vers le plus acidulé pour les pistes. Steinberg nous informe que le moteur d’affichage est désormais compatible avec le 4K, ce que les possesseurs de grands moniteurs apprécieront, même s’il n’est toujours pas possible de passer le logiciel en plein écran sur Mac. C’est d’autant plus regrettable qu’on grappillerait bien quelques pixels sur un Macbook où la longueur de certains menus et la densité des contrôles réclamerait plus d’espace. L’éditeur profite aussi de cette version 10 pour revoir la façon dont Cubase gère la coloration des pistes et des tranches, et nous propose pour ce faire une fenêtre dédiée offrant plus de souplesse que l’ancien système sans pour autant être réellement plus pratique vu qu’avec ses menus bavards et ses sous-fenêtres, elle semble obéir au vieil adage : pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué. En marge de cet outil qui ne semblait forcément primordial, on déplorera surtout que la coloration de la tranche entière ne soit toujours pas possible dans la console, ce qui est pourtant bien plus pratique en mixage que les minuscules vignettes qu’on aperçoit en bas de chaque tranche.
Refusant toujours de céder à cette demande, Steinberg se rattrape toutefois en permettant (enfin!) de générer une vignette d’aperçu pour tous les plug-ins de tierce partie. Cette possibilité qui aurait dû être là dès la 9.5 se voit rejointe par une autre demie-nouveauté : on peut désormais remplacer un instrument virtuel par un autre via un cliquer-glisser d’un VSTi sur une piste instrument. Tout cela va dans le bon sens évidemment, rendant l’ergonomie de Cubase un brin plus moderne, mais on ne peut s’empêcher de penser qu’il s’agit là de l’achèvement de choses qui n’avaient été développées qu’à moitié lors de la précédente mise à jour. Soulignons-le d’ailleurs : si l’on peut glisser des effets sur une piste pour les y insérer, cela ne marche pas sur les faders de la table et on se demande bien pourquoi.
Bref, on se doute qu’il faudra attendre Cubase 10.5 ou 11 pour que le cliqué-glissé de plug-in soit parfaitement implémenté. Ce développement témoigne en tout cas du fait que Steinberg lève la tête pour voir ce qui se fait ailleurs, ce qui est une très bonne chose.
Bonne tranche
C’est sans doute en levant la tête encore que l’éditeur s’est aperçu de la mode du format 500 virtuel qui fait le succès du Slate VTM ou des récentes tranches signées Waves. Du coup, on a le droit à une refonte graphique et fonctionnelle du channel strip sur ce modèle : on peut désormais y combiner 13 modules via 6 emplacements (Gate, Comp, EQ, Tools, Sat & Limit), avec la possibilité de changer le chaînage de tout ce petit monde via un simple cliquer-glisser. Notez que les plug-ins utilisés n’ont rien de nouveau et qu’il ne s’agit là que d’une évolution ergonomique, mais elle est bienvenue dans la mesure où elle permet de disposer dans un minimum de place d’une supertranche où tous les contrôles sont aisément accessibles sans avoir à ouvrir chaque plug-in un par un.
On notera juste deux défauts au système : le premier, c’est qu’on n’a pas la totale liberté sur le choix des traitements utilisés dans le rack, de sorte qu’on ne peut pas mettre deux compresseurs ou deux EQ à la suite et qu’il faudra, par exemple, choisir entre déesseur ou processeur de transitoires, comme si l’usage de l’un devait exclure l’usage de l’autre. Bien entendu, on peut parfaitement utiliser le stack d’inserts traditionnel en complément, mais ce n’est pas forcément idéal pour s’y retrouver ensuite d’avoir et des traitements dans ce channel strip et des traitements au niveau des inserts. Quant au second défaut, il tient au fait que ce système est fermé aux effets Steinberg : vous ne pourrez pas y mettre les plug-ins d’éditeurs de tierce partie, et il y a fort à parier que, pour cette raison, la plupart des utilisateurs ne s’en servent jamais.
On n’en dira pas autant des trois grosses nouveautés qui accompagne cette v10, à commencer par la gestion de Snapshots dans la table de mixage.
Mixage 2.0
Là encore, Steinberg n’invente rien, se contentant de répliquer une fonction que l’on trouve chez de nombreux concurrents, mais on est ravi tout de même qu’il le fasse. L’idée de cette dernière, c’est de pouvoir enregistrer différents états de la console appelés Instantanés pour un même projet, ce qui permettra de faire d’un simple clic un recall de tous les faders, panpots, envois et paramètres de plug-ins. L’intérêt de la chose est évident : lorsqu’on hésite entre plusieurs options au moment du mixage, on peut ainsi suivre ces dernières sans avoir peur de détruire le travail accompli. C’est une chose que l’on pouvait certes faire en sauvant une nouvelle occurrence du projet, mais le fait que le logiciel le gère désormais de la sorte s’avère bien plus confortable et rapide pour passer d’un état de mix à l’autre et faire des écoutes comparatives (on n’a pas notamment à recharger tous les VSTi). Bref, c’est un excellent ajout qui, dans le sillage de l’historique de console, saura se rendre utile au quotidien, même si l’on regrettera que les automations ne soient pas prises en compte par le système et qu’elles puissent du coup être écrasées en passant d’un snapshot à l’autre…
Toujours au rayon des outils qui vont changer le mixage, on se félicitera de voir que l’éditeur a simplifié la gestion des entrées latérales (side chain en anglais) sur certains plug-ins, aboutissant enfin à un système simple. Sur le compresseur par exemple, on active ainsi le Side Chain d’un simple clic sur l’icône dédiée, ce qui offre la possibilité de sélectionner depuis le plug-in même la piste qui va servir de déclencheur. Cubase ajoutera automatiquement un envoi vers l’entrée latérale du compresseur sur la tranche de cette dernière, avec la possibilité de préciser si le prélèvement du signal se fait avant ou après le fader. Bravo et merci pour cela : ceux qui se souviennent du pensum qu’était la gestion du side chain à l’époque de Cubase SX doivent pleurer de joie.
Ils feraient bien d’ailleurs de garder leur mouchoir à portée de main car cette version 10 apporte une autre fonction qui devrait changer la vie de certains : la synchronisation de piste vocale.
Saint Kro, priez pour nous…
S’inspirant de ce que propose Synchro Arts avec ses fameux VocAlign et ReVoice, Cubase permet désormais de caler le placement rythmique d’une piste vocale sur une autre, ce qui nécessitait jusqu’ici de se prendre gentiment la tête avec Audiowarp. Désormais, il suffit de définir la piste qui sert de référence pour le placement et celles que l’on veut synchroniser puis de lancer le traitement qui est quasi immédiat. Et c’est très efficace comme vous pouvez l’entendre ici :
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- OLIVIAalign00:26
Que ce soit pour doubler une ligne de chant ou pour faire des choeurs au millimètre, l’outil n’a pas à rougir face à la technologie de Synchro Arts, d’autant qu’il est bien plus simple à mettre en œuvre puisque mieux intégré. Certes, la solution de Steinberg n’est pas aussi complète sur le plan fonctionnel (notamment sur la préservation du timing des vibratos) et elle n’est pas exempte de bugs qu’on espère bientôt corrigés, mais c’est un vrai bond en avant dans Cubase qui va en ravir plus d’un. Précisons-le cependant : c’est un outil dédié au calage de voix qui s’est avéré inefficace lorsque j’ai essayé de synchroniser une contrebasse et un piano. Le bon vieux Warp assorti de la quantification groove a donc encore de beaux jours devant lui.
Soulignons-le également : la synchro ne se mêle pas de la hauteur tonale qui reste toujours le privilège de VariAudio. Ça tombe bien, puisque ce dernier déboule en version 3 dans ce nouveau Cubase.
Volet Pitch
Le « Melodyne » de Steinberg s’offre en effet une refonte qui ajoute plusieurs nouvelles fonctions et contrôles, permettant une édition plus précise. De nouvelles poignées font ainsi leur apparition grâce auxquelles vous pourrez préserver le pitch principal d’une note tout en éditant ses transitions, ou encore modifier le volume de ces dernières. Tout cela s’avère très bien conçu si ce n’est qu’un retour visuel manque cruellement lorsqu’on édite le volume : afficher une valeur en dB sans aucune répercussion sur la forme d’onde qui se trouve en fond d’écran n’a ainsi rien de très intuitif.
Quant à savoir ce que ce VariAudio vaut face à Melodyne, disons qu’il s’en sort aussi bien sur les corrections raisonnables pour lesquelles on l’utilisera la plupart du temps, tout en jouissant d’une meilleure intégration dans Cubase. Rappelons malgré tout que l’édition polyphonique n’est toujours pas à l’ordre du jour, ce qui nous amène à une autre grande nouvelle : comme Studio One, Cakewalk, Reaper, Logic, Tracktion ou encore Samplitude, Cubase supporte ARA 2, la plateforme mise au point par Celemony et dont la sortie officielle aura très certainement lieu en même temps que le très attendu Melodyne 5. Il est encore dur de savoir ce que cela nous promet du point de vue fonctionnel, mais on est ravi de voir Steinberg s’ouvrir à des technologies extérieures, ce qui n’est pas une habitude chez l’éditeur allemand.
Or, ce n’est pas le seul point sur lequel Cubase a décidé de s’ouvrir.
La grande ouverture
En effet, le logiciel profite de cette dixième mouture pour se rendre compatible avec certaines normes et formats réclamés depuis belle lurette par les utilisateurs. C’est ainsi que Cubase gère désormais le format MPE cher à Roli et récemment validé par la MMA (pas l’assurance de Princesse Erika, hein, mais la MIDI Manufacturers Association). MPE ? C’est l’acronyme de MIDI Polyphonic Expression, soit une technologie qui permet de gérer le pitch bend de manière polyphonique, ce qui ouvre quantité d’applications intéressantes pour peu que vous l’utilisiez avec un contrôleur et un instrument compatible (de nouveaux Presets pour Padshop et Retrologue sont d’ailleurs prévus pour cela). Serait-ce là l’indice que Yamaha, propriétaire de Steinberg, s’apprête à sortir des claviers compatibles ? Cela reste à voir, mais on peut toujours rêver de voir les technologies de Roli/Touchkeys se démocratiser.
Toujours dans cette démarche d’ouverture, on apprécie de voir Steinberg enfin supporter le format AAF à l’import comme à l’export, tout comme il dote Cubase d’outils qu’on aurait pensé réservés à Nuendo : un décodeur Ambisonique ainsi que la suite Steinberg Virtual Reality qui rassemble des outils pensés pour travailler sur les contenus VR. À l’heure où cette technologie se démocratise vraiment, que ce soit sur Youtube ou dans le jeu vidéo, c’est plutôt bien pensé.
Bref, tout cela fait plaisir à voir, d’autant que ces nouveaux plug-ins ne sont pas les seuls à grossir votre effectif VST
Quoi de neuf dans les greffons ?
Côté effets, on mentionnera l’addition de Distroyer, un plug-in qui, comme son nom l’indique, n’est pas là pour faire dans la petite coloration façon tube ou bande, mais pour produire des saturations radicales. Reprenant dans ses grandes lignes l’ergonomie du plug-in Distorsion, c’est un effet qui complète parfaitement les générateurs de distorsion présente dans le bundle, tout comme de nouvelles IR de réverbes vintage viennent compléter la bibliothèque de Reverence.
La plus grosse bouchée de cette version 10, c’est toutefois du côté des instruments virtuels qu’il faut aller la chercher avec la mise à jour de Groove Agent SE en version 5. Quoi de neuf ? Le nombre de couches de vélocités par pads passe de 8 à 32 et le nombre de sorties stéréo passe de 16 à 32, mais c’est surtout l’interface qui se développe puisqu’elle est désormais redimensionnable et qu’elle dispose de son propre navigateur de sons et de presets, permettant de trouver rapidement le kit ou le groove qu’il vous faut. Parmi les petits détails appréciables, on notera la possibilité d’importer les effets et réglages de la table de mixage interne de Groove Agent dans la table de mixage de Cubase, ce qui s’avère bien pratique. Et parmi les gros détails appréciables, souhaitons la bienvenue à The Kit SE, une batterie acoustique autrement plus détaillée que ce qu’on trouvait jusqu’alors dans la banque de son livré avec le soft, ainsi que 20 nouveaux agents Groove. Bref, même s’il s’agit toujours d’une version allégée de la batterie virtuelle de Steinberg, Groove Agent SE n’a rien d’un gadget. Et comme c’est offert de bon coeur et que c’est complété par 5 Go de nouvelles boucles, on ne va pas s’en plaindre.
Mentionnons-le pour finir : le moteur audio du logiciel a encore été amélioré, passant en 32 bits pour les entiers et en 64 bits pour les nombres à virgule flottante, ce qui vaut autant pour l’enregistrement que pour l’import, l’export ou la conversion de fichiers audio. Youpi ? Youpi ! Tant qu’à parler conversion, on sera ravi de voir que la conversion d’une piste Stéréo en double piste mono comme l’inverse ne passe plus désormais par le Soundpool mais peut-être gérée (et bien gérée) depuis la fenêtre d’arrangement. Encore un petit détail qui change le quotidien…
Ce qui ne change pas en revanche, c’est la raideur de ce même moteur audio qui, malgré toutes ces améliorations et ces bits, est toujours incapable de ne pas interrompre la lecture lorsqu’on ajoute un instrument virtuel. Or, ce n’est d’ailleurs pas la seule chose qu’on reprochera à notre ami Cubase 10…
Parce qu’on n’est jamais content
Steinberg n’a certes pas été avare en nouveautés avec cette version 10 et Cubase progresse sur quantité de points qui devraient changer la vie de ses utilisateurs au quotidien. De la synchro de piste au cliquer/glisser de plug-ins en passant par les Snapshots de la table de mixage ou le nouveau VariAudio, il y a vraiment de quoi bosser mieux et plus efficacement. Il faut bien l’admettre toutefois, Cubase a encore une très confortable marge de progrès… Outre les bugs aperçus ça et là bien que le logiciel soit stable, on regrettera comme souvent ce mauvais travers de livrer des outils qui auraient pu être plus aboutis, comme si l’éditeur en gardait sous le pied pour les prochaines mises à jour.
C’est vrai pour l’affichage des changements de volume dans ce VariAudio 3 comme pour la non-prise en compte des automations d’insert dans les Snapshots de la table de mixage. La gestion même du drag&drop de plug-ins est perfectible : on peut glisser un effet dans la fenêtre d’arrangement, sur un slot de la table de mixage, mais pas sur un fader. Et lorsqu’on le glisse dans la fenêtre d’arrangement, il n’y a pas de moyen pour qu’il crée non pas une piste effet, mais une piste audio avec l’effet en insert. Bref, il y a mille petites choses perfectibles dans les nouveautés qui nous sont proposées, comme il y en avait une multitude dans les nouveautés des versions précédentes que l’éditeur n’a jamais cru bon de combler. Le full-screen sur mac ? Toujours pas là. Les courbes de Béziers sur la piste Tempo ou le Piano Roll ? Toujours pas là. La gestion généralisée du M/S ? Toujours pas là. La sauvegarde de l’historique avec le projet ? Toujours pas là. Et on ne peut toujours pas comme dans beaucoup de STAN réaliser des multieffets ou des multi-instruments dont le routing serait configurable.
Bref, il y a encore de quoi faire côté fonctionnalités tandis qu’il y a quantité de choses qu’on aimerait voir améliorées en termes d’ergonomie, notamment cette fameuse gestion des connexions audio qui est un vrai calvaire lorsqu’on ouvre un projet d’un ordinateur à l’autre et qu’on ne dispose pas des mêmes interfaces audio… Il y aurait sans doute un gros ménage à faire aussi dans les multiples menus du logiciel qui, à l’image de la nouvelle palette de coloration de pistes, manquent souvent de bon sens ou d’intuitivité. Bref, Cubase Pro 10 est perfectible et c’est tant mieux pour Cubase Pro 10.5
Conclusion
Avec cette version 10, Steinberg fait montre d’une générosité qui ne lui est pas forcément coutumière, proposant certaines petites choses attendues depuis des lustres comme des outils plus évolués qui pourraient faire une grosse différence en matière de productivité : entre les snapshot de console, VariAudio 3, la synchro de pistes vocales ou encore la gestion du side chain, il y a vraiment de quoi gagner des dizaines d’heures à l’échelle d’un mois pour un professionnel. L’éditeur allemand fait en outre montre d’une ouverture qui fait plaisir à voir : entre l’intégration d’ARA 2, du MPE ou encore les outils dédiés à l’ambisonique ou à la VR, ce nouveau Cubase ouvre des portes prometteuses pour le futur.
Reste que tout n’est évidemment pas parfait : outre des lourdeurs ergonomiques et un certain nombre de bugs ne gênant pas la stabilité du soft, on déplore toujours l’absence de multis comme de choses toutes bêtes telles que la coloration des tranches de la console. On s’agacera également de ce travers très Steinbergien qui consiste à proposer des outils pas toujours finis et dont l’aboutissement s’étale sur plusieurs versions : on nous a fait le coup avec la gestion du drag & drop des plug-ins et leur aperçu visuel, on nous le refait avec l’absence de visualisation du volume dans VariAudio, l’absence de plein écran sous Mac… Et on attend toujours que l’historique d’annulation soit sauvegardé avec le projet, que les courbes de bézier soient utilisées dans tout le logiciel, etc. Bref, on se demande parfois si Steinberg n’en garde pas sciemment sous le pied pour vendre ses mises à jour…
Soyons beaux joueurs toutefois : ce Cubase 10 est un excellent logiciel proposant quantité d’excellentes choses, et on a déjà vu Steinberg bien moins inspiré dans ses mises à jour passées. Bravo pour cela, donc, en espérant vite voir ce qu’ARA 2 apportera de nouveau avant que Cubase 10.5 ne pointe le bout du nez.