Teenage Engineering, qui fait beaucoup parler en bien et en mal dans l'industrie des instruments de musique, a sorti un nouveau sampleur, le EP-133 K.O. II, qui capitalise sur le savoir-faire de la firme suédoise ainsi que le succès et les fonctionnalités du Pocket Operator 33 K.O.
Ma première expérience avec la société Teenage Engineering fut l’achat en occasion du OP-1 premier du nom. Je trouvais l’objet cher, mais captivant par son esthétique, que ce soit au niveau du hardware et de tout ce qui s’affichait sur les écrans et qui avait l’air assez déjanté, en plus d’offrir un certain nombre de possibilités plus ou moins classiques pour une groovebox, sans oublier le côté portable. Depuis, la boite s’est notamment illustrée via ses Pocket Operators, au nombre de 12, avec des prix relativement abordables et qui semblent avoir conquis le cœur de nombre de musiciens pour leur côté fun et immédiat, tels que le PO-33 (sampling) ou le PO-32 (portage hardware du vénérable synthétiseur de drums microtonic). On retiendra aussi les déclinaisons et évolutions du OP-1 que sont le OP-Z et le OP-1 Field, qui apportent des fonctionnalités et des workflows supplémentaires. Et puis… Il y a eu le reste.
Je vais être transparent avec vous, je n’ai pas une haute opinion de la boite suédoise et de ses produits. Mais il ne s’agit pas simplement de moquer la présence de leur table Castorama à 1600 euros sur leur boutique en ligne, de leurs poupées en bois connectées à 250 euros pièce spécialement conçues pour les émissions Bad Gear, ou de leur matériel de prise de son (TP-7) et de mixage (TX-6) pour doigts lilliputiens à plus de 1000 euros. Le truc c’est que la marque se targue avant tout d’être une entreprise dédiée au « design », aux jolis objets souvent de petites tailles, avec un positionnement n’ayons pas peur des gros mots dans « le luxe », donc dédiés aux fans des produits avec du caractère, mais pas forcément avec un rapport qualité/prix imbattable, en dehors des Pocket Operators qui sont très bien positionnés là-dessus. Cela parle à certains, et moins à d’autres, c’est le jeu, tant que l’on reste perspicace sur le placement des produits, leurs qualités et leurs défauts, et qu’on se contente d’aller voir ailleurs si on n’adhère pas à la philosophie. Mais ce qui m’a le plus gêné dans leurs créations en dehors des POs, c’est que le « design produit » dans son ensemble n’est pas toujours à la hauteur des ambitions sur la partie esthétique, ce qui m’avait poussé à me séparer rapidement du OP-1 que je ne me voyais pas utiliser personnellement à cause de son ergonomie un peu particulière. J’ai aussi vu d’un très mauvais œil la participation de Teenage Engineering au projet de scam pur et simple du Rabbit R1, qui ne s’est pas contentée de concevoir l’apparence du produit, mais dont le C.E.O. a une participation dans la direction de l’entreprise…
Aussi, avant de commencer ce test du EP-133 K.O. 2, j’étais partagé entre enthousiasme pour ce qui avait l’air d’être une version survitaminée du PO-33 K.O. !, avec cette apparence de calculatrice et cet écran plutôt flatteurs, les améliorations visibles dans les spécifications, et diverses inquiétudes on va dire, dont celle de ne pas réussir à être juste avec le produit dans l’écriture de ce test :) Ne tergiversons pas plus, et entrons tout de suite dans le vif du sujet !
L’heure de sonner la cloche
Le Teenage Engineering EP-133 K.O.2 est un sampleur avec un look de calculatrice vintage, proposé au tarif de 339 euros. Il dispose d’un switch on/off, d’un haut-parleur d’appoint et d’un micro intégrés, d’une entrée et d’une sortie stéréo minijack, d’entrées sorties minijack également pour la synchronisation externe et pour le MIDI, ainsi que d’une connectique USB-C. Celle-ci sert à alimenter la machine et à synchroniser le contenu en samples et en projets, sachant que la machine peut également être alimentée par 4 piles AAA. Le EP-133 K.O. 2 est sensiblement plus grand que ses prédécesseurs (176 mm x 240 mm x 16 mm contre 100 mm x 175 mm x 10 mm), et possède un écran couleur qui affiche essentiellement des icônes en on/off et occasionnellement du texte sur un espace et avec un nombre de caractères en même temps limité. La machine dispose également de trois encodeurs blancs, orange et noirs, qui servent à contrôler le volume global et deux paramètres dépendant du contexte, un fader vertical, 10 boutons rectangulaires qui servent à naviguer dans les différents menus dont un bouton shift, une grille de 3 × 4 boutons carrés numérotés avec également un point et la fonction entrée, 4 boutons carrés rangés en colonne A/B/C/D pour naviguer notamment dans les 4 groupes de sons, deux boutons record et play, et encore deux boutons – et +. Chacun de ces contrôles peut disposer de petites LEDs rouges ou d’étiquettes supplémentaires.
La boite fournie par Teenage Engineering contient donc la machine, avec les capuchons des faders qu’il faudra positionner aux endroits adéquats, un pense-bête des différentes commandes recto verso assez conséquent, un petit carton contenant des stickers, et c’est tout ! Des packs proposant un câble audio splitté, une housse de protection, et des goodies tels qu’un t-shirt et un short à l’effigie de la marque, de la bande pour mettre autour des mains, et un sac sont également proposés, mais à des tarifs allant de 440 à 750 euros… Il faudra donc se fournir soi-même pour les câbles MIDI, jack, USB, l’alimentation, etc. Il existe aussi un manuel en ligne (en anglais seulement), et des applications web pour faire la mise à jour du firmware, sauvegarder tout le contenu de la machine, charger de nouveaux sons, ou faire un reset complet avec les réglages et le contenu d’usine.
Le EP-133 K.O. 2 se présente donc comme une évolution du concept du PO-33, ainsi que de son édition Street Fighter PO-133 d’ailleurs (shoryuken !) avec plein de fonctionnalités supplémentaires : 6 voix stéréo ou 12 mono contre 4 mono sur l’original, 999 slots de samples sur 64 mégaoctets au lieu des 40 secondes de sons monophoniques dans la mémoire, la présence d’un effet de compression sur le bus master, d’un autre effet parmi 6 pouvant être appliqué à différents degrés pour chaque groupe de son A à D (délai, réverbe, distorsion, chorus, filtre, compresseur) ou sur le signal en entrée, et des 12 effets punch-ins qui sont différents de ceux de l’original, etc. La machine propose également 9 emplacements pour sauvegarder ses projets, et dispose de contenu par défaut classé en différentes catégories : kicks, snares, charleys et cymbales, percussions, sons de synthétiseurs de basse et mélodiques au sens large. Teenage Engineering suggère d’ailleurs de stocker la totalité de nos samples sur des emplacements numériques spécifiques en fonction de leur type (par exemple les boucles entre 600 et 699, les kicks entre 1 et 99, etc.). On notera également que ce contenu fourni est un peu limité (300 échantillons), mais permet déjà de se faire une idée du fonctionnement de la machine, même si on regrettera surtout l’absence de projets de démonstration, et que le produit est à l’aise avec les samples one shot, mélodiques, ou les boucles.
Round one, fight !
Les sessions de jeu sur le EP-133 K.O. 2 sont organisées autour de groupes, de patterns, et de scènes, sauvegardés dans un projet. Les groupes sont indexés par les lettres A, B, C et D, accessibles avec les 4 boutons associés, et contiennent 12 sons que l’on associe manuellement aux touches 0–9, point et ENTER, ainsi que 99 patterns de taille réglable (en nombre de mesures entières) qui jouent ces sons. Chaque groupe possède aussi des réglages tels que le volume, la quantité d’effet, ou un panning global, qui peuvent être automatisés sur un pattern. Quant aux scènes, il s’agit vous l’aurez compris d’enregistrements des patterns en cours de jeu sur chaque groupe. Un projet peut en posséder 99, et dispose enfin de paramètres globaux tels que le tempo, le swing, la signature rythmique qui détermine le nombre de pas par mesure, la configuration sur les effets, etc. Notons d’ailleurs que la machine sauvegarde automatiquement tout ce que vous faites en continu, et qu’il est possible de revenir en arrière sur votre dernière manipulation grâce à la présence de la fonction Undo.
L’usage de la machine se fait en naviguant dans des onglets ou modes spécifiques qui donnent accès à des sets de fonctionnalités : navigation sur les scènes et les patterns sur le mode « Main », choix des sons par pad sur le mode « Sound », édition des propriétés d’un son spécifique avec le mode « Sound Edit », manipulation des effets disponibles avec les onglets FX, Master FX et Punch-In FX, onglets « Tempo », etc. Ces modes sont accessibles soit en appuyant sur le bouton rectangulaire associé, soit en restant appuyé sur shift avant l’appui, soit en restant appuyé sur le bouton lui-même par exemple pour les Punch-in FXs.
Le jeu se fait donc en appuyant sur les pads qui peuvent soit déclencher un son différent sur chaque pad, soit jouer le même son sur différentes notes (mode « Keys »). Les boutons représentent alors par défaut une gamme chromatique, dont la tonique peut être modifiée ainsi que l’octave, voire remplacée par une gamme « avec moins de notes » en rentrant dans le mode « système » un peu caché avec Shift+Erase, qui permet aussi de gérer plusieurs modes de vélocité sur les pads (sensibles à la vélocité donc) ou de synchronisation avec l’extérieur. Au passage, ces boutons ou pseudopads font plus penser à des touches de vieux clavier d’ordinateur plutôt qu’à des pads corrects, si on veut vraiment jouer avec la vélocité on préférera l’usage d’un contrôleur externe connecté en MIDI, d’autant que le mode « Keys » ne permet d’utiliser que 12 « pads » en même temps ce qui peut être vite limité, contre 16 d’ailleurs sur le PO-33.
Dites 133
Rappelons que l’EP-133 K.O. 2 est un sampleur, il est donc possible d’enregistrer des sons venant de l’extérieur pour les utiliser sur la machine ! Cela se passe en utilisant le microphone intégré ou l’entrée audio stéréo minijack, en stéréo ou en mono, en tenant compte des limitations de place sur la bécane, qu’on atteint vite si on utilise des boucles en plus des sons en one shot, ou de la polyphonie. Cela se passe dans le mode « Sample », accessible via le bouton du même nom, en restant appuyé sur un pad donné dans un groupe donné pendant la lecture de l’audio externe à enregistrer. Dans ce mode, les deux potentiomètres permettent de régler le volume d’entrée et aussi un seuil de déclenchement de l’enregistrement. Rester appuyé sur le pad pendant l’enregistrement n’est pas toujours très pratique pour sampler quelque chose en fonction du contexte… Précisons également que l’application web permettant le transfert des fichiers audio vers la machine en USB est de très bonne facture, on recommandera de l’utiliser sous Chrome et d’activer si nécessaire les extensions utiles telles que le Windows Runtime API sous Windows, utiles aussi pour les mises à jour du firmware.
Une fois le son enregistré, il est possible d’éditer ce son ainsi que tous les autres stockés sur le EP-133 K.O. 2 dans le mode « Sound Edit », en plus de leur volume et pitch via le mode « Sound » classique. Les touches -/+ permettent alors de modifier les paramètres assignés aux potentiomètres orange et noir, qui donnent accès au choix au mode de lecture du son (one shot, poly, legato), au panning individuel, au début et à la fin de la zone de lecture du sample, aux paramètres d’enveloppe attaque et relâchement, et à une fonctionnalité de time stretching basique, mais utile qui permet d’entrer le BPM ou la longueur en nombre de mesures associés au sample pour ensuite coller au BPM avec la taille de la mesure en cours. À noter qu’un outil proposé via l’appui enfoncé des boutons « Sample » et « Tempo » permet d’estimer les BPM de l’audio provenant des entrées, et qu’un mode supplémentaire permet d’assigner des sections d’une boucle à plusieurs pads (chop) soit de manière automatique, soit en manuel en restant appuyé sur un pad pendant la durée de la section, avec des ajustements possibles aux potentiomètres pour affiner le résultat.
Parlons à présent d’un point essentiel sur ces machines, le séquenceur ! Pour chaque groupe, nous avons accès à des patterns sur lesquels il est possible donc de jouer des sons associés à des pads (jusqu’à 12 par groupe), soit en « one shot », soit avec plusieurs valeurs de notes enregistrées via MIDI ou sur le mode « Keys », avec polyphonie si l’option est sélectionnée et qu’on respecte le nombre de voix maximum autorisées. L’enregistrement peut se faire à la volée pendant la lecture des autres patterns, ou en sélectionnant un emplacement dans la mesure dans le mode « Main » que l’on peut faire défiler avec les touches -/+, en restant appuyé sur Record et sur le pad du son et de sa notes, sachant qu’il est possible d’activer ou pas la quantification et de rajouter de l’offset manuellement sur le moment de déclenchement. Les patterns ont une longueur variable, elles peuvent être différentes d’un groupe à l’autre, mais seulement exprimées en nombre de mesures entières. Impossible donc malheureusement d’avoir des nombres de pas tordus qui permettraient de rajouter un peu d’aléatoire. Il est possible d’enregistrer aussi des déplacements du fader, qu’on peut assigner à différents paramètres en restant appuyé sur le bouton idoine, mais ce n’est pas souvent une information pratique à manipuler comme pour la vélocité. On regrettera également l’absence de paramètres ouvertement aléatoire sur le déclenchement des notes ou le sens de lecture des pas dans le pattern…
L’EP-133 K.O.2 possède également un « song mode » puisqu’il est possible en cours de lecture de changer de pattern (instantanément) et surtout de scène. Une fonction assez intéressante appelée « commit » permet d’ailleurs de créer une nouvelle scène et de copier le contenu de la scène en cours/précédente en même temps, ce qui permet de ne travailler que sur les variations d’une scène à l’autre en cours de composition. Par contre, le déplacement d’une scène à l’autre se faisant avec Main enfoncé et -/+, on essaiera de mettre dans l’ordre les sections qui sont censées s’enchainer, sinon il faudra appuyer plusieurs fois très vite sur les boutons en question pour obtenir le résultat escompté.
Mettre des gants à des adolescents
Enfin, terminons ce tour d’horizon de la machine en parlant des effets. Nous avons donc sur le EP-133 K.O. 2 la possibilité de choisir un effet parmi 6 en insert/send, dont on peut régler un jeu de deux paramètres globaux, puis le niveau d’affectation des groupes A-D à l’effet via le fader en mode « FX ». Cela signifie donc qu’on ne peut utiliser qu’un seul de ces effets en même temps ! Impossible donc d’avoir une distorsion sur A et une réverbe sur C par exemple, ou d’utiliser à la fois un délai et une réverbe, ce qui limite beaucoup l’intérêt de cette fonctionnalité. On dispose ici d’un délai, d’une réverbe, d’un compresseur, d’un filtre, et d’une distorsion, qui sont globalement de bonne facture mais sans plus, avec seulement deux paramètres accessibles à chaque fois en plus de la quantité d’effet par groupe. Il est difficile en pratique de faire son choix autrement que par rapport à ce qui est « utilitaire », à moins d’avoir des effets sur une autre machine, mais sans possibilité d’envoyer un niveau d’effet différent pour chaque groupe vu que la sortie de la machine est strictement stéréo… On notera également l’absence d’un compresseur de type sidechain qui est bien utile sur les musiques électroniques.
À noter qu’il est possible d’utiliser une fonction supplémentaire qui permet de répéter plusieurs fois avec un timing spécifique un des sons accessibles, ou encore la présence d’un looper permettant de manipuler une matière sonore enregistrée automatiquement à partir de la scène en cours, dans un mode spécifique, en jouant sur la position de la tête de lecture ou la taille de l’enregistrement, mais qui ne permet pas malheureusement d’enregistrer le résultat sur un slot de sample ce qui aurait été un gros plus.
Plus intéressant, la machine dispose heureusement d’un deuxième effet, le compresseur appliqué sur le master bus, avec deux réglages sur le niveau de compression et sur la vitesse du compresseur, qui permet de rajouter « de la glue » sur le mix final ou de maximiser le volume et de réduire la dynamique comme le ferait un limiteur. Mais surtout, l’EP-133 K.O.2 possède des punch-in FXs comme sur le PO-33, au nombre de 12 (bitcrusher, filtres passe-bas et passe-haut, octaveur, tape-stop, répétitions, etc.), qui s’appliquent sur tout le mix, et que l’on peut déclencher en restant appuyé sur le bouton FX et sur un des 12 pads. De plus, une fois l’effet déclenché, sachant qu’on peut en lancer plusieurs en même temps, il est possible de jouer sur la quantité d’effet ou sur un de ses paramètres en enfonçant plus ou moins le pad… Si l’idée est bonne sur le papier, dans la pratique elle s’avère catastrophique à cause de la qualité des pads : on a peur d’appuyer trop fort sur la machine, les pads n’étant pas de qualité premium, et il est très difficile de doser comme on le souhaite la quantité d’effet à cause de la gestion de la vélocité sur ces machins. On peut réussir plus ou moins à déclencher des transitions par exemple avec les filtres en jonglant avec les différentes fonctionnalités en plus des punch-in FXs, mais il est difficile d’être précis et on a l’impression de réduire la durée de vie de la machine se faisant.
Et de manière générale, l’usage de la machine « en live » pose un certain nombre de problèmes en plus de celui-ci. Pour effectuer en live des changements de volume ou jouer avec certains paramètres qui influent sur le son, faire des transitions au punch-in FX puis changer de scène, modifier les paramètres de l’unique FX ou de la quantité d’effets par groupe, on se retrouve obligés de faire beaucoup de menu diving, et de faire très attention à ce qui est attribué en paramètre au fader sur chaque groupe avant de le manipuler. Celui-ci a d’ailleurs un fonctionnement un peu problématique, qui consiste à ne pas changer la valeur en cours du paramètre tant qu’on ne déplace pas celui-ci à la position correspondante à la valeur en cours. Et ensuite il arrive si on veut lui donner une valeur sur un extrême qu’on doive s’y prendre plusieurs fois, parce que j’ai eu le cas du fader qui reste par exemple sur 16 alors que je l’avais placé tout en bas. Je n’ai pas eu de souci particulier de type « dead fader » comme on a pu le voir sur les forums avec les premières séries, mais il y a peut-être encore des améliorations à faire sur ce sujet, avec de prochaines mises à jour du firmware, à moins que ce soit un souci spécifique à mon exemplaire de la machine…
Je ne suis pas très fan non plus de la qualité des « pads », en nombre un peu léger pour vraiment jouer sans clavier externe, souci qu’on peut mitiger en allant chercher l’option qui transforme la gamme chromatique par défaut en autre chose. De plus, certaines fonctionnalités ne sont accessibles qu’avec des combinaisons de touches qu’il conviendra de retenir ou de repérer sur le pense-bête, en obligeant parfois à rester appuyé sur une touche, avec un manque de feedback visuel sur l’écran qui donne finalement assez peu d’information utile malgré sa taille et son côté un peu sapin de Noël avec toutes les icônes et les couleurs :) Le parti pris esthétique ici a clairement un impact sur l’usabilité… Cela n’empêche pas toutefois d’utiliser la machine et d’apprécier d’en faire un certain nombre de choses, mais le concept parfois minimaliste impose un certain nombre de limites frustrantes à l’usage, encore plus pour un sampleur proposé au-dessus de 300 euros.
- Teenage in da House01:51
- Timmy Acid04:22