réactions au dossier [SONDAGE] Elisez votre séquenceur favori ! (2013)
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- 1 Ableton Live (667 - 29%)
- 2 Steinberg Cubase (653 - 29%)
- 3 Apple Logic Pro (449 - 20%)
- 4 Cockos Reaper (415 - 18%)
- 5 Avid Pro Tools (354 - 16%)
- 6 Presonus Studio One (218 - 10%)
- 7 Propellerhead Reason (213 - 9%)
- 8 Cakewalk Sonar (162 - 7%)
- 9 Image-Line FL Studio (140 - 6%)
- 10 Magix Samplitude (103 - 5%)
- 11 MOTU Digital Performer (71 - 3%)
- 12 Apple GarageBand (56 - 2%)
- 13 Sony Media Software Acid (40 - 2%)
- 14 Tracktion (34 - 2%)
- 15 Magix Samplitude Music Studio (34 - 2%)
- 16 Magix Music Maker (13 - 1%)
- 17 Steinberg Sequel (8 - 0%)
- 18 Cakewalk Music Creator Touch (3 - 0%)
Red Led
Vous avez trois choix possibles, à vous de jouer !
Si vous manquez d'inspiration, jetez un coup d'oeil à cet article : https://fr.audiofanzine.com/sequenceur/editorial/dossiers/les-meilleures-daw.html
scalpascalpa
Par contre pour le mixage, impossible de changer pour moi. Je ne sais pas comment je pourrais mixer en dehors de Reaper, ou alors il faudrait changer à peu près toutes mes habitudes et mes façon de faire
Hum, tu devrais justement te poser des questions sur tes 'habitudes': si tu en arrives au point où tu es à ce point dépendant d'un soft, c'est que tu ne fais pas certaines choses de façon optimale/péreine. En d'autres termes, tu as probablement pris beaucoup de mauvaises habitudes qui te coincent aujourd'hui, et ça te posera à coup sur, tôt ou tard, de gros tracas (le jour où Reaper s’arrêtera par exemple, ou qu'il prendra une orientation qui ne te correspondra plus).
Les millions d'albums créés depuis l'avènement de la musique moderne, l'ont été SANS Reaper, ça veut donc dire que ce soft (comme tous les autres d'ailleurs) est tout sauf indispensable à un projet musical (Pourquoi tout le monde arriverait à faire de la zic et pas toi ? Tu voies l'idée ?). Si tu arrives à en venir dépendant, c'est qu'il y a un loup quelque part (dans ta façon de faire, ta méthodologie, ou quoi que ce soit d'autres).
Je fais de la MAO depuis 25 ans et aucun soft de l'époque de mes début (sur Atari ST) ne tourne encore: rien ne dure éternellement. Bref, étant un outil informatique, Reaper aura forcément une existence éphémère. Tôt ou tard, tu vas donc te heurter à des soucis de migration (vers un autre soft x ou y). Il n'est donc pas sage de tout miser sur une techno 'à la mode', parce que les modes, ça passe, et vite. Il faut au contraire chercher "l'indépendance".
J'fais des tubes avec des tubes ;)
[ Dernière édition du message le 22/07/2013 à 11:30:47 ]
Anonyme
Je pense au contraire que ce sont des habitudes liées aux possibilités du soft, et qu'on l'utilise à fond, qui fait qu'on est attaché à celui-ci. C'est notamment vrai pour ceux qui sont les plus richement dotés de fonctions intéressantes.
JM
SampleHunter
Les millions d'albums créés depuis l'avènement de la musique moderne, l'ont été SANS Reaper, ça veut donc dire que ce soft (comme tous les autres d'ailleurs) est tout sauf indispensable à un projet musical
Bien exprimé mais raisonnement technophobe. Ce n'est pas parce que des milliards de gens se sont longtemps soignés qu'avec des plantes que cela en fait un bon remède pour soigner le cancer.
tout miser sur une techno 'à la mode', parce que les modes, ça passe, et vite
La technologie ne passe pas toujours si vite, en MAO, le MIDI, né peu avant ton Atari (en 83) est toujours bien vivant, il fête son 30ème anniversaire. Et contrairement à la mode, la technologie, une fois dépassée, ne revient jamais.
Trop de morceaux de musique finissent trop longtemps après la fin. [Igor Stravinsky]
Anonyme
Hum, tu devrais justement te poser des questions sur tes 'habitudes': si tu en arrives au point où tu es à ce point dépendant d'un soft, c'est que tu ne fais pas certaines choses de façon optimale/péreine. En d'autres termes, tu as probablement pris beaucoup de mauvaises habitudes qui te coincent aujourd'hui, et ça te posera à coup sur, tôt ou tard, de gros tracas (le jour où Reaper s’arrêtera par exemple, ou qu'il prendra une orientation qui ne te correspondra plus).
J'aurais sans doute du mieux m'exprimer. En fait c'est pas de REAPER dont je suis vraiment dépendant (quoi que ) mais plutôt des possibilités qu'il offre en matière de mixage que les autres soft n'ont pas (ou du moins pas aussi facilement)
Le point de vue ergonomique, limite, je pourrais m'en passer, au final ca n'est que des petites habitudes à réapprendre. Par contre là où j'aurais beaucoup de mal à "revenir en arrière" c'est sur l'approche.
En fait la flexibilité du soft en matière de routing permet de faire de choses d'une façon dont je n'aurais même jamais penser à faire dans d'autres soft. Certaines fonctions également, comme par exemple, les modulations de paramètre, m'ont permis de changer ma façon de "penser" mes mixages.
Je vais prendre deux exemples très simple :
Imaginons une piste de voix de femme que tu souhaites envoyer dans une reverb auxiliaire (reverb qui accueille également d'autres pistes)
Traditionnellement, pour corriger les fréquences nocives dans la reverb, la tendance veut qu'on place un module d'égalisation derrière la reverb et qu'on coupe les dites fréquences. Ceci marche très bien mais l'ennui c'est que les corrections faites sur la reverb vont s'appliquer à toutes les pistes qui vont y entrer.
Ma méthode dans REAPER est totalement différente, en effet, je vais splitter le signal de la voix en 4 ou 5 bandes de fréquences (chacune des bandes va etre routée sur un canal stéréo indépendant de la pistes). En gros pour faire simple, j'ai les basses qui naviguent sur les canaux 1/2, le bas médium sur le 3/4, le médium sur le 5/6, le haut médium sur le 7/8 et les aigus sur le 9/10. Ce qui va alors me permettre de créer un envoi d'auxiliaire vers la dite reverb pour chacune des paires de canaux (et donc chacune des bandes de fréquence, si tu m'as suivi). Je vais donc pouvoir envoyer dans ma reverb quelque chose comme ceci : (les chiffres exprimés sont une représentation totalement fictive du volume de l'envoi d'auxiliaire)
basse de la voix -> -35db vers la reverb
bas médium de la voix -> -12db vers la reverb
médium -> -19db
haut médium -> -2 db
aigu -> -50db
Ce faisant j'ai donc un controle bcp plus fin de ce que j'envoi dans ma reverb, je peux ainsi me passer de toute EQ derrière celle-ci et j'ai un controle fréquentiel de chacune des pistes entrant dans cette reverb.
Un autre exemple avec les modulations de paramètres :
Imaginons une piste de kick, une autre de basse et une voix, toute les trois en plein centre
Recouvrement fréquentiel oblige, ces trois pistes vont partager certaines zones de fréquence et se marcher dessus à certains endroits.
Traditionnellement, on va placer un égaliseur sur une ou plusieurs de ces pistes et apporter les corrections nécessaire pour éviter le recouvrement.
Ma méthode dans REAPER c'est plutôt celle-ci :
J'envoi ma piste de kick dans une paire de canaux non occupé de la basse (exemple 15/16)
J'envoi ma piste de voix dans une paire de canaux non occupé de la basse (exemple 17/18)
je place une EQ sur ma piste de basse et via les modulation de paramètres, je vais demander au GAIN de mon point d'EQ 1 (placé par exemple à 60Hz) de suivre les modulation du signal audio entrant dans les canaux 15/16 (donc mon kick) et ce de façon inversée. Je vais donc avoir le gain de mon point d'eq qui va descendre au grès du signal du kick. Si le kick ne joue pas, le point ne bouge pas (la basse ne subit pas de correction), si mon kick tappe doucement, mon point descend de 3db, si mon kick tappe fort, il descend de 6 db. J'ai donc une eq "réactive" et non passive. J'ai également la possibilité de décider comment le signal audio affecte la modulation du gain (treshold, attack, release et même une courbe de réponse X/Y)
Mon point 2 d'eq (placé par exemple à 320hz) lui par contre ne va pas suivre les modulations du kick, mais plutot celle du canal 17/18 (la piste de voix) et ce dans la même logique.
L'EQ de ma basse est donc dépendante des mes deux autres pistes.
Tout ca à l'air compliqué, mais tu fais ca en quelques click dans REAPER et avec l'habitude, tu fais tout ca en une 10aines de secondes.
Ce sont deux exemples très simplistes, on peut aller bien plus loin si on le souhaite (et si on le trouve utile, faut pas non plus tomber dans l'entomo-masturbatoire)
Alors, c'est sans doute possible à réaliser dans d'autres STAN, mais pas aussi facilement selon mon expérience (et même parfois pas possible du tout)
D'où ma remarque.
Biensur ca n'est pas LA FACON ULTIME de mixer, d'autres arrivent à des résultats bien meilleur que moi sans tout ca. Mais c'est ma méthode et dans une discipline aussi complexe, quand on a une méthode, il est difficile d'en changer
EDIT : bien la mise en forme du sondage, c'est plus lisible ainsi
[ Dernière édition du message le 22/07/2013 à 20:47:18 ]
Anonyme
[ Dernière édition du message le 09/10/2013 à 13:23:40 ]
G.jourdain
et moi qui suit et paie les update de live et qui n'y arrive toujours pas.
reaper et studio one sont mieux adaptés à ma façon de travailler.
Anonyme
Mes morceaux faits sur Live sont plus sympas que ceux faits sur Reaper!
Vois le bon coté des choses, ca aurait été l'inverse t'aurais payer la plus chère des deux license pour rien.
Will Zégal
Il n'y en a pas un qui soit intrinsèquement mieux qu'un autre.
Ex : je trouve des trucs super intéressants dans Reaper, mais le temps de paramétrage comme la difficile compatibilité avec les surfaces de contrôles ne me convient pas.
Je déteste bosser sur Live pour produire un projet. Par contre, je commence à le trouver très bien pour la création dans le domaine électro.
Le truc, c'est comme l'a souligné Jan, la maîtrise de ses outils. Pour moi, quand il faut passer du temps et de l'énergie à chercher comment faire ceci ou cela, on perd beaucoup non seulement en productivité, mais en concentration sur l'essentiel : la musique et la prod.
De fait, le meilleur outil est probablement celui qu'on maîtrise tellement qu'on n'a pas à s'encombrer l'esprit de considérations techniques.
Ce qui ne veut pas non plus dire qu'il ne faut jamais changer de logiciel ou qu'il faille rester sur des habitudes de travail. Aborder de nouveaux softs, c'est aborder de nouvelles approches, lesquelles font parfois découvrir ou redécouvrir des choses qui existent déjà dans notre STAN favori qu'on n'utilisait pas.
Il y a aussi derrière ça deux questions fondamentales : est-ce qu'on travaille sur de la création ou de la production ? Je trouve que certains logiciels sont plus adaptés à la création et d'autres à la production (la réalisation concrète d'une composition déjà en grande partie réalisée ou pensée).
En phase de création, il est souvent bon d'être limité. En phase de production, il est bon d'avoir de larges possibilités.
Nantho Valentine
paradies
Je quitte audiofanzine tant qu'ils pratiqueront l'écriture inclusive.
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