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Neural DSP Nano Cortex : Test et avis sur le nouveau challenger des multi-effets - Un petit dans la cour des grands

8/10

Neural DSP a récemment dévoilé le Nano Cortex, un pédalier multi-effets compact à destination des guitaristes et bassistes. Il s’agit d’une déclinaison compacte et simplifiée du Quad Cortex avec la technologie Neural Capture, que nous vous proposons de découvrir à travers ce test.

Neural DSP Nano Cortex : Test et avis sur le nouveau challenger des multi-effets : Un petit dans la cour des grands

Qu’est-ce que le Nano Cortex ?

faceDepuis plusieurs années, les marques se livrent une concur­rence sur le marché des multief­fets, qui il faut le dire, est béné­fique aux clients, propo­sant des appa­reils de plus en plus sophis­tiqués, capables de déli­vrer une qualité sonore parfois impres­sion­nante, tout en offrant un excellent rapport son/poids/prix.

Le Quad Cortex, lancé il y a quelques années, s’est rapi­de­ment imposé comme une réfé­rence dans le domaine, et ses capa­ci­tés ne cessent de s’en­ri­chir, notam­ment grâce à l’in­té­gra­tion récente des algo­rithmes des plugins déve­lop­pés par Neural DSP. L’an­nonce d’une version allé­gée de cet appa­reil n’est par consé­quent pas passée inaperçue. Neural DSP présente son nouveau-né comme capable d’ex­ploi­ter la tech­no­lo­gie « Neural Capture » avec la même qualité que son grand frère, tout en intro­dui­sant une série de limi­ta­tions. La première limi­ta­tion notable réside dans le fait que le Nano Cortex se cantonne à l’uti­li­sa­tion des captures et n’offre pas la possi­bi­lité de créer des préré­glages à partir d’am­pli­fi­ca­teurs Neural DSP. De plus, il est incom­pa­tible avec les plugins de la marque.

Au débal­lage, on découvre une pédale aux dimen­sions parfai­te­ment adap­tées au nom de Nano : 144 × 103 × 62 mm. Son boîtier en alumi­nium, recou­vert d’une fini­tion grise métal­li­sée iden­tique à celle du Quad, confère à l’ap­pa­reil un aspect haut de gamme, du moins visuel­le­ment. La pédale pèse 620 grammes, ce qui en fait un multief­fet plutôt léger.

Sur la face prin­ci­pale sont dispo­sés six poten­tio­mètres : GAIN, BASS, MID, TREBLE, AMOUNT et LEVEL. Ces réglages sont accom­pa­gnés d’une couronne de LEDs indiquant visuel­le­ment le niveau de chaque para­mètre. Cinq boutons supplé­men­taires, égale­ment dotés de systèmes lumi­neux, permettent de navi­guer entre les modes PERFOR­MANCE et CAPTURE, de sauve­gar­der des préré­glages, et de parcou­rir les diffé­rentes banques et la chaîne d’ef­fets.

La pédale dispose égale­ment de deux foots­witches, notés I et II, qui se distinguent par leur double fonc­tion : en plus de leur rôle clas­sique, ils servent égale­ment d’en­co­deurs pour une navi­ga­tion entre les diffé­rentes captures et Réponses Impul­sion­nelles (IRs) stockées dans la mémoire de l’ap­pa­reil. Ce dernier offre un total de 256 slots pour chaque caté­go­rie, de quoi voir venir.

connectiqueLa connec­tique, posi­tion­née sur la tranche supé­rieure, offre toutes les sorties et entrées néces­saires. On y trouve une entrée instru­ment (mono unique­ment), deux sorties pour une utili­sa­tion en stéréo (la seconde servant aussi à envoyer le signal vers l’ap­pa­reil à « captu­rer »), une prise EXP/MIDI, une prise casque avec contrôle de volume, un switch GND LIFT pour élimi­ner les éven­tuels buzz, une prise USB-C et enfin, une prise d’ali­men­ta­tion 9–12V DC, avec un mini­mum de 600 mA. Notez que le bloc d’ali­men­ta­tion n’est pas fourni. Sur le côté droit, la pédale dispose d’une entrée XLR/Jack CAPTURE INPUT, dont la fonc­tion est expli­cite ainsi que d’un bouton BOOST.

Conçu et assem­blé en Finlande, la qualité de fabri­ca­tion appa­raît comme étant tout à fait satis­fai­sante. Au moment de ce test, il est vendu envi­ron 570 euros, ce qui le place au-dessus du ToneX, mais en dessous de l’HX Stomp et du Kemper Player.

Prise en main : une simpli­cité à double tran­chant

Si le Nano Cortex se distingue de son grand frère par le fait de propo­ser des fonc­tion­na­li­tés moins éten­dues, il est égale­ment amputé du très joli écran tactile qui rend intui­tive la prise en main du Quad Cortex. Pour cette raison, j’ai commencé mon test sans consul­ter le manuel de l’ap­pa­reil, pour voir s’il m’était possible de m’y retrou­ver faci­le­ment et rapi­de­ment (sachant que j’ai eu l’oc­ca­sion de me servir du Quad Cortex). Là-dessus, mon avis est assez partagé. En réalité, la prise en main « à froid » est plutôt semblable à celle du Player de Kemper. On arrive à comprendre ce que les diffé­rentes LEDs nous indiquent, mais le résul­tat est plus fonc­tion­nel qu’in­tui­tif. Les poten­tio­mètres font préci­sé­ment ce qu’ils sont censés faire. Toute­fois, celui noté AMOUNT doit être utilisé conjoin­te­ment avec le bouton FX, car il sert à ajus­ter le niveau des diffé­rents effets.

À ce sujet, ces derniers sont présents en nombre limité et dispo­sés en posi­tion PRE-FX et POST-FX. Ainsi, avant la section d’am­pli­fi­ca­tion, on dispose d’un noise gate et d’un effet de trans­po­si­tion. La seconde section offre un chorus inspiré du Boss DC-2W, un delay « analo­gique » de type BBD et une réverbe émulant la répu­tée Lexi­con 224. Ces effets possèdent une série de réglages permet­tant d’af­fi­ner le son, mais le poten­tio­mètre AMOUNT n’agit que sur un seul para­mètre de chaque effet. Toute­fois, j’ai été très surpris de ne pas trou­ver de fonc­tion Tap Tempo, pour­tant indis­pen­sable.

cortexcloud1Neural DSP a joint à son appa­reil l’ap­pli­ca­tion « Cortex Cloud », dispo­nible sur les Play et Apple Stores. Le Nano Cortex se connecte en Blue­tooth, de manière ultra fluide et rapide (ce qui n’est pas une constante chez la concur­rence). L’ap­pli­ca­tion est égale­ment fluide et bien opti­mi­sée (télé­phone de test sous Android, dernière version). Cette dernière permet de contrô­ler l’in­té­gra­lité des fonc­tions offertes par la pédale, sans même avoir besoin de la toucher. On pourra ainsi aisé­ment y program­mer ses préré­glages et les assi­gner aux foots­witches. À noter que chaque foots­witch permet de bascu­ler entre deux préré­glages : IA/IB et IIA/IIB. On peut aussi utili­ser le foots­witch II pour acti­ver le True Bypass de la pédale. En revanche, il n’est pas possible d’as­si­gner un foots­witch à un effet pour le déclen­cher à la volée. C’est bien dommage.

L’ap­pli­ca­tion donne égale­ment accès à la biblio­thèque en ligne qui offre une énorme collec­tion de captures d’am­pli­fi­ca­teurs et de pédales.

À l’usage, j’ai trouvé qu’il était dommage que Neural DSP ait utilisé des poten­tio­mètres et non des enco­deurs, surtout que la posi­tion des réglages est noti­fiée par des LEDs. En effet, par défaut, bouger un poten­tio­mètre vient « annu­ler » la valeur réelle des réglages et il faudra acti­ver une option pour que le poten­tio­mètre attende d’at­teindre la valeur d’un réglage avant d’agir dessus. C’est contre-intui­tif, une fois encore, du fait de la présence des couronnes de LEDs.

Le Nano Cortex dispose égale­ment d’une inté­gra­tion du proto­cole MIDI, dans les deux sens, la possi­bi­lité de joindre une pédale d’ex­pres­sion pour agir en temps réel sur les réglages ou encore d’uti­li­ser le multief­fet comme une inter­face audio (24 bits/48 kHz). Cette dernière fonc­tion est très bien maîtri­sée et abou­tie, loin d’être pure­ment acces­soire. En effet, on arrive à obte­nir une latence faible avec la possi­bi­lité d’en­re­gis­trer la source « Dry » ou « Wet », selon les besoins. C’est excellent.

Perfor­mances sonores du Nano Cortex : que vaut-il vrai­ment ?

Le Nano Cortex est livré avec des captures d’am­pli­fi­ca­teurs popu­laires tels que le Fender Prin­ce­ton 65, le Mesa/Boogie JP2C ou encore le Diezel VH4. On y retrouve égale­ment une collec­tion d’IRs offrant diffé­rentes confi­gu­ra­tions de tailles et de micros. Je vous propose d’écou­ter quelques extraits :

1 – Bogna X100B Ch1 + 412 Brit TV GB75Hz 69 + Rev
00:0000:36
  • 1 – Bogna X100B Ch1 + 412 Brit TV GB75Hz 69 + Rev00:36
  • 2 – US Prince 65 + 110 US PRN C10R + Chorus + Rev00:56
  • 3 – D-Cell H4 Ch2 + 412 CA Stand OS A V30 + Rev00:59
  • 4 – Brit 2555 Rhy + 412 Brit TV GB75h 69 + Dly + Rev00:28
  • 5 – ENG Energy 3 + 412 Brit TV GB75Hz 69 + Pitch – 200:24
  • 6 – PV 505Sig + 412 Brit TV GB75Hz + Pitch –200:17
  • 7 – CA John’s Ch3 + 412 CA Stand OS A V30 + Dly + Rev00:56
  • 8 – Amped SV Clas­sic + 810 Amped VT Aln 70s00:16
  • 9 – Anima Fuzz + 810 Amped VT Aln 70s00:15

cortexcloud2Le son est bon, parfois même excellent. Bien entendu, sur ce genre de machine, ce qui compte, c’est fina­le­ment la qualité de la capture initiale, mais clai­re­ment le Nano Cortex offre de très bonnes sensa­tions de jeu pour peu qu’on trouve un binôme ampli/enceinte équi­li­bré. Les effets inté­grés sont quali­ta­tifs, mais on regret­tera deux choses : l’im­pos­si­bi­lité de les dépla­cer (pour, par exemple, expé­ri­men­ter) et la non-dispo­ni­bi­lité d’une boucle d’ef­fet inté­grée qui aurait permis d’in­ter­ca­ler un effet dans la chaîne du son (à la manière du HX Stomp).

Je suis allé fouiller un peu dans le « Cortex Cloud », qui, comme dit précé­dem­ment, est très bien alimenté avec de belles réfé­rences et des captures que j’ai trou­vées pour beau­coup tout à fait convain­cantes. Ainsi, si le Nano Cortex ne permet pas d’uti­li­ser les plugins de la marque, on trouve toute­fois quelques captures réus­sies de ces derniers, comme dans ces exemples :

10 – Plini – Crunch (Preset) + Rev
00:0000:56
  • 10 – Plini – Crunch (Preset) + Rev00:56
  • 11 – Arche­type GOJIRA (Preset)00:23

La capture dédiée à Gojira est super­be­ment bien maîtri­sée, et on pourra sans problème utili­ser le module de trans­po­si­tion pour aller cher­cher un accor­da­ge… indé­cent. Ainsi, sans même cloner quoi que ce soit de person­nel, le Nano Cortex offre une belle poly­va­lence sonore avec une bonne maîtrise des niveaux de satu­ra­tion élevés qui font souvent défaut dans le monde du numé­rique.

Sa config en minia­ture

connectique2Malgré toutes les quali­tés énumé­rées précé­dem­ment, on pour­rait légi­ti­me­ment consi­dé­rer que le Nano Cortex n’est qu’une alter­na­tive scan­di­nave à ce que propose la concur­rence. Toute­fois, là où il pourra clai­re­ment se démarquer, c’est sur sa capa­cité à cloner du maté­riel en toute auto­no­mie, sans même avoir besoin d’uti­li­ser son ordi­na­teur. En effet, il suffit de bran­cher sa guitare ou sa basse, un câble vers l’am­pli­fi­ca­teur ou la pédale, un autre qui revient de la source au Nano Cortex et de lancer le proces­sus de capture à l’aide du bouton dédié. Pour le coup, cette partie-là est vrai­ment très intui­tive. Le trai­te­ment numé­rique se fait en interne et dure envi­ron cinq minutes avant de nous propo­ser de compa­rer le son origi­nal de notre source avec celui qui est numé­risé. Je vous laisse écou­ter ce que j’ai obtenu en clonant le canal lead de ma tête Victory V30 MKII bran­chée dans un Torpedo Live simu­lant une enceinte 2×12 Victory Duchess :

12 – Capture – Origi­nale – Capture – Origi­nale
00:0000:42

Le moins que l’on puisse dire, c’est que c’est très convain­cant, même si la version clonée est un peu plus brillante que l’ori­gi­nale. On pourra toujours ajus­ter le tout par la suite, la base étant très bonne.

Bien entendu, encore faut-il avoir du maté­riel à cloner. C’est pourquoi, si cette fonc­tion est la bien­ve­nue, elle pourra sans doute se montrer fina­le­ment peu perti­nente pour certains utili­sa­teurs qui misent sur le tout numé­rique et qui trou­ve­ront leur bonheur dans la géné­reuse biblio­thèque de Neural DSP.

Mise à jour du firm­ware vers la version 2.0.0

Quelques mois après la sortie du Nano Cortex et la publi­ca­tion de notre test, Neural DSP a déployé une mise à jour majeure du firm­ware. Celle-ci apporte des amélio­ra­tions signi­fi­ca­tives, prin­ci­pa­le­ment sur deux aspects de la machine. Le premier, et proba­ble­ment le plus marquant, concerne l’ajout de nouveaux effets, jusqu’ici bien trop limi­tés en nombre. Désor­mais, le noise gate béné­fi­cie de son propre slot, ce qui libère de la place dans la section PRE-FX. Cette dernière accueille une large sélec­tion de nouveaux effets, répar­tis sur deux empla­ce­ments :

  • Trois égali­seurs : Para­me­tric-3, Lo-High Cut, Graphic-9
  • Des effets utili­taires : Utility Gate, Volume
  • Quatre wah wah : Bass Wah, Bubba Wah, Crying Clyde Wah, Crying Wah
  • Deux filtres : Enve­lope Filter, Love Meat
  • Onze over­drives, dont neuf pour guitare et deux pour basse : Chief BD2, Chief OD1, Exotic, Exotic Bass Z Boost, Exotic Z Boost, Facial Fuzz, Green 808, Micro­tubes B3K, OD250, Obses­sive Drive, Rodent Drive
  • Quatre compres­seurs (format mono) : Legen­dary 87, Opto Comp, Solid State Comp, VCA Comp

Le module Pitch reste bien entendu présent.

Concer­nant la section POST-FX, elle conserve sa struc­ture à trois blocs, mais gagne en
poly­va­lence :

  • Outre les égali­seurs cités plus haut, un nouvel outil Doubler fait son appa­ri­tion pour ajou­ter un effet de stéréo.
  • Les quatre compres­seurs passent en mode stéréo.
  • On dispose désor­mais de sept effets de modu­la­tion : Chief CE2W, Chief DC2W, Chorus 229T, Dream Chorus, MX Flan­ger, MX Phase 95, MX Vibe
  • Six délais : Analog Delay, Circu­lar Delay, Digi­tal Delay, Dual Delay, Dual Reverse Delay, Tape Delay
  • Six réverbes, dont cinq nouvelles : Ambience, Cave, Hall, Mind Hall, Modu­la­ted, Room

Enfin, dernière amélio­ra­tion notable : il est main­te­nant possible de désac­ti­ver la simu­la­tion d’en­ceinte de manière globale. Un gain de temps appré­ciable pour celles et ceux qui utilisent le Nano Cortex en alter­nance entre une vraie enceinte et un système FRFR.

J’ai évidem­ment pris le temps d’ex­plo­rer ces nouveau­tés, et il faut bien recon­naître que Neural DSP a accom­pli un excellent travail avec ce firm­ware 2.0.0. À vrai dire, cette version donne presque l’im­pres­sion de corres­pondre à ce que le produit aurait dû être dès sa sortie. Cela dit, on ne peut que saluer le sérieux du suivi logi­ciel proposé par Neural DSP. Et qui sait, peut-être verra-t-on un jour arri­ver les plugins maison sur le Nano Cortex, comme c’est déjà le cas sur le Quad Cortex ?

Petit bémol toute­fois : malgré l’ar­ri­vée d’une belle collec­tion de délais, le Tap Tempo manque toujours à l’ap­pel, alors qu’il s’agit d’une fonc­tion de base très utile.

Carac­té­ris­tiques tech­niques

  • Dimen­sions : 144 × 103 × 62 mm
  • Poids : 620 g
  • Connec­tique : Entrée instru­ment, sorties stéréo, USB-C, MIDI, prise casque, entrée XLR
  • Alimen­ta­tion : 9–12V DC, 600 mA mini­mum (non fourni)
  • Fonc­tion­na­li­tés spéciales : Blue­tooth, appli­ca­tion Cortex Cloud, inter­face audio inté­grée

FAQ

Quelles diffé­rences entre le Quad Cortex et le Nano Cortex ?

Le Nano Cortex est une version compacte et simpli­fiée du Quad Cortex, pour les utili­sa­teurs recher­chant un appa­reil plus portable.

Peut-on utili­ser les plugins Neural DSP avec le Nano Cortex ?

Non, le Nano Cortex est limité aux captures et n’est pas compa­tible avec les plugins.

Quelle est la qualité sonore du Nano Cortex ?

La qualité sonore est excel­lente, avec des captures convain­cantes et des sensa­tions de jeu très réalistes.

Le Nano Cortex inclut-il des effets inté­grés ?

Oui, mais ils sont limi­tés : chorus, delay, réverb, noise gate et trans­po­si­tion.

Le Nano Cortex est-il adapté aux débu­tants ?

Oui, mais il est préfé­rable de l’uti­li­ser avec l’ap­pli­ca­tion mobile pour une navi­ga­tion plus intui­tive.

Quelle est la durée de garan­tie du Nano Cortex ?

Neural DSP offre une garan­tie de 2 ans

Notre avis : 8/10

Avec le Nano Cortex, la marque Neural DSP fait entrer dans l’arène du multi-effets un appa­reil tout à fait inté­res­sant, grâce à ses dimen­sions très compactes et ses quali­tés sonores iden­tiques à son grand frère, le Quad Cortex. Bien entendu, il faudra prendre en compte certaines limi­ta­tions, comme une section dédiée aux effets non modu­lable, bien que perti­nente et quali­ta­tive. Il faudra égale­ment s’ha­bi­tuer à utili­ser une pédale qui, lorsqu’elle n’est pas accom­pa­gnée de son appli­ca­tion mobile, est « aveugle » et donc pas des plus intui­tives pour navi­guer dans la mémoire interne. La possi­bi­lité de cloner son maté­riel de manière simple et auto­nome est clai­re­ment un point fort, et, dans une certaine mesure, une belle prouesse tech­no­lo­gique. Son prix, posi­tionné entre le ToneX et le Kemper Player, appa­raît justi­fié au vu des quali­tés obser­vées durant ce test.

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  • Qualité sonore identique au Quad Cortex
  • Sensations de jeu excellentes
  • Qualité de fabrication soignée
  • Possibilité de cloner son matériel directement sur la pédale, en quelques minutes
  • Application mobile ergonomique et connexion Bluetooth réactive
  • Intégration du protocole MIDI
  • La fonction « interface audio » très complète
  • Bibliothèque en ligne bien fournie
  • Un rapport qualité/prix intéressant

  • Se limite aux captures et n’est pas compatible avec les plugins de Neural DSP
  • Absence de Tap Tempo
  • La section dédiée aux effets est (trop ?) limitée et pas de boucle d’effets intégrée
  • Forcément, sans écran, on perd en facilité d'utilisation
  • Potentiomètres moins pratiques que des encodeurs
Pays de fabrication : Finlande
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