Se connecter
Se connecter

ou
Créer un compte

ou
Test écrit
43 réactions

Test de l'Arturia Synthx V - Ex fan des eighties

9/10
Award Valeur sûre 2024
2024
Valeur sûre
Award

Avec le Synthx V, Arturia enrichit encore son musée virtuel dédié aux synthétiseurs de légende. Il s’agit cette fois d’une modélisation de l’Elka Synthex. Découvrons ce que nous propose ce nouvel instrument et les bonnes idées qu'il apporte.

Test de l'Arturia Synthx V : Ex fan des eighties

« S’il vous plaît… dessine-moi un synthé ! »
Mario était bien plus isolé qu’un musi­cien seul dans son home studio, il sauta sur ses pieds comme s’il avait été frappé par la foudre. Il frotta ses yeux pour bien regar­der. Et il vit un petit bonhomme tout à fait extra­or­di­naire qui le consi­dé­rait grave­ment.
« Dessine-moi un synthé… »
Alors, Mario Maggi n’eut d’autre choix que de s’exé­cu­ter et lui dessina le magni­fique Synthex.
Euh… Non. Ça ne s’est bien sûr pas passé ainsi, mais ça fait une intro sympa.

Exhu­ma­tion d’une légende de la synthèse

Dans le monde réel, Mario Maggi est un ingé­nieur italien qui a d’abord œuvré à la concep­tion de plusieurs synthé­ti­seurs program­mables dans les années 70. Au début de la décen­nie suivante, alors que les premiers synthé­ti­seurs poly­pho­niques program­mables sous contrôle numé­rique, comme le Sequen­tial Prophet-5 et l’Obe­rheim OB-X, ont le vent en poupe, il nour­rit l’am­bi­tion de créer un synthé­ti­seur capable de riva­li­ser avec ces grands noms.

Après avoir travaillé de manière indé­pen­dante pendant plus d’un an, il approche plusieurs fabri­cants italiens de claviers pour leur propo­ser son ambi­tieux projet. Seule la société Elka, davan­tage spécia­li­sée dans les orgues et les string machines, accepte de se lancer dans cette aven­ture.

Sorti en 1981, l’Elka Synthex est un puis­sant synthé­ti­seur analo­gique poly­pho­nique bi-timbral (lower et upper) à 8 voix. Il figure parmi les plus complets de son époque : chaque voix possède deux DCO, un géné­ra­teur de bruit blanc ou rose, un filtre multi­mode, un LFO, deux enve­loppes, auquel s’ajoute un séquen­ceur quatre pistes mono, un LFO maître ainsi qu’un superbe chorus stéréo. Les DCO offrent une stabi­lité supé­rieure à celle de ses concur­rents de l’époque, et surtout permettent des possi­bi­li­tés d’in­ter­mo­du­la­tion uniques, telles qu’une double modu­la­tion en anneaux.

Malheu­reu­se­ment, le Synthex ne rencon­tra pas un grand succès commer­cial à sa sortie et sa recon­nais­sance fut tardive. Son utili­sa­tion par des artistes comme Jean-Michel Jarre, Tange­rine Dream et Vita­lic, ainsi que ses quali­tés désor­mais recon­nues, en font aujour­d’hui un synthé­ti­seur très recher­ché. Sa rareté accen­tuant encore ceci, l’ar­ri­vée de la modé­li­sa­tion d’Ar­tu­ria est une véri­table aubaine pour tous ceux qui souhaitent goûter à ses nappes amples, ses cordes rêveuses, ses cuivres majes­tueux et ses leads tran­chants et métal­liques.

Synth en examen

C’est une habi­tude chez Artu­ria, l’in­ter­face graphique est superbe. La partie prin­ci­pale respecte les codes visuels et la philo­so­phie du Synthex, tandis que des fonc­tions supplé­men­taires, absentes de l’ins­tru­ment d’ori­gine, sont acces­sibles via un volet qui s’ouvre en bas, remplaçant le clavier. Notons l’ef­fort signi­fi­ca­tif qui a été fait pour assu­rer la lisi­bi­lité sur les petites réso­lu­tions. Ainsi, le Synthx V reste parfai­te­ment lisible sur un petit laptop doté d’un écran de 13 pouces.

SynthxV Main

Une vaste collec­tion de présets est incluse, dont ceux du Synthex origi­nal. Leur gestion s’ef­fec­tue via l’ha­bi­tuel brow­ser d’Ar­tu­ria, qui inclut des fonc­tion­na­li­tés de recherches et de tags. Ces présets couvrent un large éven­tail de timbres et permettent de décou­vrir toute l’éten­due des possi­bi­li­tés et la richesse de l’ins­tru­ment. Des cordes soyeuses aux basses italo-disco, en passant par de profondes nappes et des cuivres majes­tueux, le Synthx V impres­sionne. Il excelle égale­ment dans les sons de cloches, les timbres métal­liques et les effets spéciaux ; son ring mod et la synchro des oscil­la­teurs y contri­buent beau­coup. Son carac­tère et ses domaines de prédi­lec­tion se révèlent rapi­de­ment : ce n’est pas un synthé au tempé­ra­ment agres­sif, son terrain de jeu, c’est plutôt les timbres profonds et majes­tueux. Une élégance certaine se dégage de ce qu’il en sort. La classe italienne sans doute.

Il est égale­ment inté­res­sant de faire défi­ler les présets origi­naux du Synthex et de les compa­rer avec les nouveaux du Synthx V. Cela permet de mesu­rer à quel point les ajouts du plugin enri­chissent le rendu et la variété des timbres.

01 – Strings – Bache­lor
00:0001:23
  • 01 – Strings – Bache­lor01:23
  • 02 – Strings – Sin01:11
  • 03 – Pad – Lynch Peaks00:41
  • 04 – Pad – Exit01:36
  • 05 – Bass – Germany Japan (Solo-Dual mode)01:21
  • 06 – Synth – Elec­tric00:51
  • 07 – Synth – S Dreams00:26
  • 10 – Synth – Cars00:41
  • 11 – Sync lead – Odys­seus00:27
  • 14 – Key Sixties00:47
  • 16 – Organ – Perfect00:28
  • 17 – Harp Lazer – Rdv1 No FX00:50
  • 18 – Harp Lazer – Rdv200:45
  • 19 – Harp Lazer – Rdv300:36
  • 31 – Survivre (3 Synthx V+Drum­box+­Re­verb)01:07
  • 32 – Soli­taire (Tout au Synthx V)01:42
  • 33 – Clair de Lune (5 Synthx V+Mello-Fi)03:33
  • 34 – Cold and Grey01:10

 (Sauf mention, tous les extraits sont inté­gra­le­ment réali­sés avec le Synthx V et ses effets. Seul un limi­ter de contrôle a été utilisé en fin de chaîne)

À l’ins­tar de son inspi­ra­teur, le Synthx V est un synthé­ti­seur qui possède une archi­tec­ture à deux couches, malheu­reu­se­ment, la possi­bi­lité de split­ter le clavier entre celles-ci n’est pas reprise. Artu­ria précise cepen­dant qu’il est possible de recréer cette fonc­tion­na­lité via Analog Lab Play (gratuit). Bien que cela soit effec­ti­ve­ment faisable, il faut recon­naître que cette méthode n’est pas pratique. Analog Lab semble avant tout conçu comme un gros lecteur de présets, et pour éditer un patch avec deux synthé­ti­seurs, il faut passer d’une occur­rence à l’autre, ce qui devient vite fasti­dieux.

La compa­ti­bi­lité MPE est assu­rée, ainsi que celle du NKS pour les claviers et contrô­leurs Native Instru­ments. 

Des tuto­riels sont propo­sés direc­te­ment dans l’in­ter­face graphique, mais unique­ment en anglais. Le mode d’em­ploi, quant à lui, devrait être dispo­nible au format PDF dans plusieurs langues, dont le français (pas encore dispo­nible au moment de l’écri­ture de ce test).

Le Synthx V est proposé en stan­da­lone ainsi qu’aux formats de plugins VST, Audio Unit et AAX pour Windows et Mac. Comme d’ha­bi­tude avec Artu­ria, l’ins­tal­la­tion et l’au­to­ri­sa­tion se font via l’Ar­tu­ria Soft­ware Center.

Synthex, sonnez pour nous

Rentrons main­te­nant dans le vif du sujet en commençant par les deux oscil­la­teurs. Ceux-ci sont parti­cu­liè­re­ment complets et repro­duisent presque à l’iden­tique les DCO du synthé­ti­seur origi­nal. La hauteur se règle via un sélec­teur d’oc­tave sur 1, 2, 4, 8, 16 pieds, et l’ac­cor­dage se fait de façon conti­nue sur deux octaves (par demi-ton sur une octave sur l’ori­gi­nal). Les formes d’ondes dispo­nibles incluent un triangle, une dent de scie ascen­dante, un carré, une impul­sion variable et une PWM, assez inha­bi­tuelle, qui peut être modu­lée par l’autre oscil­la­teur. On trouve égale­ment une modu­la­tion en anneau qui, contrai­re­ment au synthé­ti­seur origi­nal, ne peut être acti­vée que sur un seul oscil­la­teur à la fois. Il faut choi­sir l’un ou l’autre, ce qui nous prive de certains sons unique­ment program­mables sur le Synthex. À noter qu’il est aussi possible de synchro­ni­ser l’os­cil­la­teur 2 avec le 1. L’as­so­cia­tion de la modu­la­tion en anneau et de la synchro­ni­sa­tion permet de créer des timbres métal­liques très emblé­ma­tiques du Synthex. Enfin, un géné­ra­teur de bruit blanc ou rose est dispo­nible. Ces trois géné­ra­teurs possèdent chacun leur propre réglage de volume avant d’être envoyés dans le filtre multi­mode.

Celui-ci modé­lise les modes du Synthex origi­nal : passe-bas 24 dB/octave, passe-bande 6 dB/octave, passe-bande 12 dB/octave et passe-haut 12 dB/octave, en y ajou­tant un mode passe-bas 12 dB/octave. Ce filtre peut auto-oscil­ler en pous­sant la réso­nance au-delà de 6. Fidèle à l’ori­gi­nal, cette dernière a tendance à écra­ser le signal. Dommage qu’Ar­tu­ria n’y ait pas ajouté de réglage de compen­­sa­­tion option­­nel. Ce filtre offre une jolie couleur, mais surtout, avec ses diffé­rents modes sur deux layers, il permet des combi­nai­sons qui sortent des sentiers battus. Côté modu­la­tion, on trouve deux enve­loppes ADSR : l’une dédiée au filtre avec un réglage d’en­voi bipo­laire, et l’autre au VCA. Ces deux enve­loppes possèdent chacune un réglage de vélo­cité.

Ensuite, vient un premier LFO avec les formes d’ondes clas­siques : triangle, dent de scie, rampe, carré, auquel Artu­ria a ajouté une forme d’onde aléa­toire et une synchro­ni­sa­tion au tempo de l’hôte. En plus d’un délai, il dispose de deux groupes de desti­na­tions, chacun avec un poten­tio­mètre d’in­ten­sité. Le premier groupe permet de modu­ler le pitch et le PW de chaque oscil­la­teur ; le deuxième module le filtre, l’am­pli­fi­ca­teur et le pano­ra­mique. Un deuxième LFO géné­ral propose simple­ment un triangle. Ici, chaque desti­na­tion a son propre curseur, permet­tant de modu­ler sépa­ré­ment ou simul­ta­né­ment le pitch, la PWM, le filtre, l’am­pli­fi­ca­teur et le pano­ra­mique. Bien que ce LFO soit prin­ci­pa­le­ment destiné à la molette de modu­la­tion, il est néan­moins possible de le déso­li­da­ri­ser de celle-ci. De plus, il est possible de n’agir que sur un seul layer si on le souhaite. Bien évidem­ment, la synchro­ni­sa­tion au tempo est égale­ment présente ici.

SynthxV FX

Quelques mots sur l’un des autres atouts du Synthx V : sa magni­fique repro­duc­tion du non moins magni­fique Chorus BBD du Synthex. Il s’agit d’un double chorus, acti­vable indé­pen­dam­ment sur chaque layer. Il suffit de l’ac­ti­ver pour que le son prenne une saveur irré­sis­tible. Trois posi­tions sont dispo­nibles, du plus doux au plus prononcé.

Citons égale­ment un porta­mento ET un glide poly­pho­nique, parfaits pour s’amu­ser à faire des jingles façon THX, ainsi qu’un réglage Spread pour répar­tir les voix sur la largeur stéréo. On retrouve aussi le module de disper­sion habi­tuel d’Ar­tu­ria, qui recrée les aspé­ri­tés de l’ana­lo­gique, cette fois avec un poten­tio­mètre géné­ral « Vintage » en plus, pour en contrô­ler l’in­ten­sité.

Par rapport au Synthex, le nombre de voix est doublé pour atteindre 16, et un unis­son est inclus, et là où ça devient inté­res­sant, c’est que ce dernier est confi­gu­rable pour chaque layer. Par exemple, il est possible d’avoir une couche avec 8 voix jouant à l’unis­son et l’autre avec 8 voix poly­pho­niques. Sympa.

Index des Arps

Le Synthex possé­dait un séquen­ceur 4 pistes mono. Plutôt que de repro­duire ce dernier, assez inutile dans une confi­gu­ra­tion moderne, Artu­ria a préféré incor­po­rer 4 arpé­gia­teurs.

SynthxV Arps

Et c’est une très bonne idée : il ne s’agit pas ici de simples arpé­gia­teurs comme on en voit souvent, mais d’une petite usine à séquences en tout genre. Chaque arpé­gia­teur peut être affecté à l’un ou l’autre layer ou les deux ensembles. En plus des sens de lecture habi­tuels, ascen­dant, descen­dant, ascen­dant et descen­dant, Random, une tren­taine de motifs est propo­sée. Le para­mètre Trans­pose règle le pitch dans lequel est jouée la séquence, Octave défi­nit fine­ment la plage dans laquelle elle est jouée et Start Offset déter­mine à quel pas la séquence commence.

Le rythme peut ensuite être ajusté en choi­sis­sant un modèle prédé­fini ou en program­mant le sien sur 16 pas. Ici encore, on peut sélec­tion­ner à quel moment la séquence débute. Il est ensuite possible de défi­nir la longueur des notes de manière aléa­toire ou non, leur répé­ti­tion et leur vélo­cité.

Enfin, on peut soumettre la séquence à une gamme, soit en choi­sis­sant parmi les options propo­sées, soit en program­mant la sienne. Bien sûr, la vitesse de lecture, synchro­ni­sée ou non au tempo, peut égale­ment être ajus­tée.

Avec cette archi­tec­ture à quatre arpé­gia­teurs sur deux layers, il est possible de créer des séquences très complexes et poly­ryth­miques. Les possi­bi­li­tés créa­tives sont presque infi­nies.


Amaretti sur le gâteau,, les séquences peuvent être envoyées en MIDI pour contrô­ler un autre instru­ment.

Synth ex cætera


Pour la section de modu­la­tion addi­tion­nelle, plutôt que d’uti­li­ser une matrice avec abscisses et ordon­nées, Artu­ria s’est judi­cieu­se­ment inspiré de Pigments, son synthé­ti­seur virtuel à tout faire. On retrouve ici des modules souvent aperçus chez la marque : Random, Func­tion (comme son nom l’in­dique, un modu­la­teur multi­fonc­tion), un séquen­ceur de para­mètres et une enve­loppe supplé­men­taire appe­lée ADSR, qui n’est d’ailleurs pas vrai­ment une ADSR, puisqu’un délai est inclus et que chaque segment dispose de sa courbe para­mé­trable. Cette enve­loppe est bien utile pour program­mer des sons de percus­sions, car elle s’avère plus rapide que celles modé­li­sées sur le Synthex. Tout ce petit monde se connecte par glis­ser-dépo­ser et inclut des visua­li­sa­tions dyna­miques très utiles pour nous indiquer en temps réel le mouve­ment des modu­la­tions.

SynthxV ModADSR


Pour conclure, quelques mots sur l’ex­cel­lente section effets. Quatre slots peuvent inclure, au choix, des delays, reverbs, pitch-shift délai, filtres, chorus (dont celui du Jun-6 V), compres­seur, distor­sion, etc. Tous ces effets sont irré­pro­chables et s’in­tègrent parfai­te­ment avec le synthé ainsi que dans un mix. Notons que, si les effets peuvent être glis­sés et dépla­cés dans l’ordre souhaité, on ne peut pas sauve­gar­der l’en­semble de la chaîne. Un bypass géné­ral acces­sible depuis l’in­ter­face prin­ci­pale aurait égale­ment été appré­ciable, sans avoir besoin de déployer la fenêtre du bas. Chipo­tons quoi, puisqu’il n’y a pas grand-chose à repro­cher au synthx V et on s’amuse beau­coup avec lui.

Notons que dans cette version 1.0, la consom­ma­tion CPU est un peu élevée — sans être gargan­tuesque — mais le logi­ciel sera sans doute mieux opti­misé lors d’une prochaine mise à jour. Par contre, aucun bug n’est venu gâcher la fête.


Une légende de plus dans le plus beau musée virtuel dédié aux synthé­ti­seurs vintage. Et, vu la réus­site de ce dernier venu, on se met à rêver d’un grand bleu carbu­rant aux tables d’ondes, et d’un Moog poly­pho­nique qu’on ne peut effa­cer de nos mémoi­res…

Notre avis : 9/10

Award Valeur sûre 2024
2024
Valeur sûre
Award

Une fois de plus, Arturia recrée un synthétiseur légendaire et le fait avec brio. Le son du Synthex est bien là. Comme ce dernier, il excelle dans les ensembles polyphoniques, les nappes profondes et envoûtantes, les leads avec synchro, ainsi que les basses, pourvu qu'elles soient Italo disco (bien sûr) ou synthwave.

La section de modulation, inspirée de celle de Pigments, est une vraie réussite, tout comme les quatre arpégiateurs surpuissants que l’on peut assigner librement à l’une des deux couches, ou aux deux.

Combinés aux effets, ils parviennent à amener le Synthx V loin des territoires classiques du Synthex, et il est même possible de partir vers des contrées beaucoup plus expérimentales.

En fait, le Synthx V parvient à séduire autant ceux qui cherchent à se rapprocher du mythe que ceux qui recherchent un synthétiseur virtuel sympa et qui sonne pour l’intégrer dans une production moderne.

Et là où Arturia fait encore plus fort, c’est dans la facilité d’utilisation : on se mitonne rapidement une large collection de patches.

S'il y a des reproches à faire, ils concernent les quelques petits manques par rapport au Synthex original (double ring mod et split de clavier), la consommation un peu excessive pour cette version 1.0 (nul doute que cela sera corrigé dans une prochaine mise à jour), et le prix hors promo pas très attractif.

Un award "Valeur Sûre" amplement mérité. Bravo Arturia !

  • Emulation convaincante du Synthex
  • Ça sonne !
  • 2 layers
  • Double unisons
  • 4 arpégiateurs
  • Section de modulation
  • Très belle section d'effets
  • Le magnifique double chorus BBD
  • Les ajouts intelligents
  • Lisibilité de l'interface
  • Et le double ring mod ?
  • Pas de split de clavier à moins de passer par Analog Lab
  • Prix hors promo
  • Consommation ? (version 1.0)
Pays de fabrication : France

Vous souhaitez réagir à cet article ?

Se connecter
Devenir membre