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Sujet Synthés dans la variété internationale dans les années 70 et 80.

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Sujet de la discussion Synthés dans la variété internationale dans les années 70 et 80.
Je fais un honteux copié-collé du post de Renaudg :

Citation de renaudg :
Salut,

Je me suis souvent demandé quels étaient les synthés de prédilection sur un certain nombre de tubes 80s en variété/synthpop internationale qui ont quelques riffs mémorables.

Toutes infos bienvenues :)


Alors on commence par celui-là.
Pro-one pour la basse et le synthé.
Pour le rythme j'entends divers sources : TR-808 + ARP 2600 ou TR-808 + Pro-one

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3351
Citation de oryjen :
Tout le monde a gueulé à propos du Polymoog: Il était gros, il était moche, il n'était pas fiable, et n'avait pas été conçu par Bob Moog, qui globalement en avait désapprouvé le développement.

Il faut pas écouter les gens, il faut composer. N'en v'la du Polymoog, on dirait même une pub pour lui (surtout à 2'46) ! Et ça a pas mal cartonné, le précurseur de la new wave et de la synth pop.

[ Dernière édition du message le 15/02/2022 à 05:31:09 ]

3352
Citation de vilak :
Citation de Analog_Keys :
Je sais qu'il existe un préset de DX7, qui reproduit à la perfection le son "Hawaii Guitare" de ce titre, mais alors pour remettre la main dessus...


T'as été fouiller ici?
http://bobbyblues.recup.ch/yamaha_dx7/dx7_soundbanks.html


Oui évidemment et autant chercher une aiguille dans une botte de foin… :clin:
3353
Citation de phanou2000 :
Citation de oryjen :
Tout le monde a gueulé à propos du Polymoog: Il était gros, il était moche, il n'était pas fiable, et n'avait pas été conçu par Bob Moog, qui globalement en avait désapprouvé le développement.

Il faut pas écouter les gens, il faut composer. N'en v'la du Polymoog, on dirait même une pub pour lui (surtout à 2'46) ! Et ça a pas mal cartonné, le précurseur de la new wave et de la synth pop.


La new wave non, Blondie, Velvet Underground etaient déjà la. Le nom new wave fut initie pour appeler des genre n'étant pas punk
La syntpop, Krawterk était déjà passe par la en UK, et déjà affuble du futur de la synthpop par la BBC
3354
Citation de Gam :
qui dit preset dit souvent contrôle numérique


En 75 les gens se préoccupaient déjà de ce qu'il y avait dans la bécane non? Du moment que ça marchait et apportait quelque chose, quelle importance ce qu'il y a dans les entrailles du synthé?
Je veux dire, il n'y avait pas déjà cette méfiance pour les nouvelles technologies?
3355
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Hors sujet :
Citation de Gam :

La new wave non, Blondie, Velvet Underground etaient déjà la. Le nom new wave fut initie pour appeler des genre n'étant pas punk
La syntpop, Krawterk était déjà passe par la en UK, et déjà affuble du futur de la synthpop par la BBC

Oui, tu as raison, quand je voulais dire précurseur, je l'entendais en tant que parmi les premiers et avec quelques codes musicaux reconnaissables. Et Kraftwerk je ne les range personnellement pas dans la pop, c'est de la pré-indus plutôt non ? Après les étiquettes, hein ? :clin:
3356
Citation de oryjen :
Bah, un synthétiseur qui refuse aussi obstinément de synthétiser, que veux-tu qu'on en pense?
L'histoire eût été toute différente si Yamaha, au lieu d'opter pour des économies de bouts de ficelles (grosso-modo un écran alphanumérique deux lignes de 40 caractères, et un curseur VALUE), l'avait doté d'une interface digne de ce nom...
A l'évidence, il ne serait pas resté cantonné dans cette signature étroite et déplaisante si totalement déterminée, finalement, par la batterie de presets d'usine, que quasiment personne, à part Brian Eno et Push-Pull, n'a jamais été capable de modifier.

Faut arrêter avec ces a priori datés. Peu après la sortie de la famille DX7, il y a eu un bouquin qui expliquait tout, d'une manière progressive. Je l'ai eu, revendu depuis longtemps, mais j'en garde le souvenir que la programmation n'était pas inaccessible. La preuve, on trouve des milliers de programmes à charger. C'est donc que des centaines ou milliers de personnes ont su les programmer. Et à mon avis, le moyen le plus rapide de programmer un nouveau son, a toujours été de partir d'un son ressemblant à ce qu'on voulait, un son de la même "famille", de ne pas changer l'algo mais de tester quelques modifications sur les enveloppes et LFO. C'est clair que c'est un peu moins intuitif que de tourner les potars de cutoff et résonnance, mais quand même :mrg:

[ Dernière édition du message le 15/02/2022 à 10:43:09 ]

3357
Citation de Vilak :
Je veux dire, il n'y avait pas déjà cette méfiance pour les nouvelles technologies?

Au contraire, je pense qu’à cette époque, les nouvelles technologie étaient accueillies les bras ouvert. Malgré le ‘no futur’ des punks, l’avenir ne faisait pas peur comme aujourd’hui.
Citation de Gam :

La new wave non, Blondie, Velvet Underground etaient déjà la. Le nom new wave fut initie pour appeler des genre n'étant pas punk…

Le Velvet Underground?

[ Dernière édition du message le 15/02/2022 à 10:50:22 ]

3358
Sans doute quelques acheteurs du DX7 ont du être contents qu'il y ait des sons prêts à l'emploi et ont pu même rajouter "chouette, y a pas à ((se faire chier à)) programmer, tout est déjà prêt".

Ceux qui voulaient programmer, ils me semble l'avoir lu, ici sans doute, n'étaient pas nombreux sur les dizaines de milliers d'acheteur du DX7, sans compter qu'en plus énormément de cartouches ont été commercialisées.

Y a qu'à voir dans le lien que j'ai donné à Analog_Keys à la page précédente sur les banques de son disponibles dans le commerce :
http://bobbyblues.recup.ch/yamaha_dx7/dx7_soundbanks.html

Rien que Yamaha a mis sur le marché 17 cartouches de 64 sons chacune.

Et dans les magazines d'époques, j'ai vu bien des publicités pour des cartouches de RAM remplies de sons 'faits-maison" par le pote du pote du pote du gérant de la boutique.


3359
Citation :
Je veux dire, il n'y avait pas déjà cette méfiance pour les nouvelles technologies?

Non pas du tout, c'était l'extase! Imagine à quelle vitesse on est passé par exemple du 800DV (1975) au DX7 (1983): Juste 8 ans, et une révolution technologique permanente absolument vertigineuse!
Tout le monde se pressait pour ne pas rater le train. Il fallait être AU COURANT, comme très bien expliqué plus haut dans un des interviews que tu as postées: Il ne fallait pas se laisser distancer, ce qui était déjà une posture artistiquement débile de la part des professionnels du Top50, et carrément grotesque à propos du petit cercle d'amateurs fortunés ou de musiciens de balloche qui faisaient en permanence le siège du magasin de musique.
Je me rappelle qu'en 1978 au magasin, on te faisait l'article sur les nouveaux synthés, au motif qu'à l'intérieur (fallait croire le loufiat sur parole) les fonctions essentielles y étaient opérées par des CIRCUITS INTEGRES, comme si ça pouvait avoir eu la moindre incidence sur le son qui en sortait, ou l'usage qu'on en pouvait avoir. La pure hype technophile, absolument détachée de toute expérience vécue. Le pur flan commercial.
Mais en-dehors de la nouveauté sonore, avec cet accent volontairement mis dans les banques d'usine sur des sons froids et métalliques (pour "faire nouveau"), on a vite déchanté avec les DX. Quelle frustration! Le moindre tâtonnement dans les paramètres des programmes se soldaient par une bouillie infâme, une cacophonie inaudible.
On se trouvait aux commandes d'un bidule qui avait coûté 3 ou 4 mois de salaire, avec l'impossibilité totale d'ajouter la moindre INTENTION expressive aux expériences de programmation que l'on tentait.
L'antithèse du synthétiseur tel qu'on pouvait le concevoir, par rapport aux instruments acoustiques par exemple.
Un synthétiseur qui ne voulait pas synthétiser.
Quelle blague!
Après bien sûr, il y avait ces cohortes de fils-à-papa à qui la dépense n'avait pas paru excessive (et pour cause) et pour qui l'important était de pouvoir s'afficher, pour les 6 mois à venir, avec le must du moment, même s'ils n'y pigeaient que dalle...
Ensuite ils ont eu un M1, un D50, ou un Triton... pour ne pas descendre du train, mais sans y comprendre davantage.
Enfin ceux-là ils sont partout, dans l'escalade, la pêche à la mouche ou la philatélie. On ne se débarrassera jamais de cette engeance, et tant mieux pour le commerce finalement.

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L'artiste entrouvre une fenêtre sur le réel; le "réaliste pragmatique" s'éclaire donc avec une vessie.

[ Dernière édition du message le 15/02/2022 à 16:41:53 ]

3360
Mais le mec qui en 84 a un disque, un générique ou une musique de fond "à rendre" dans les trois jours, il va être bien content d'avoir son p'tit trio Lin/MSQ-700/DX7 non?