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Pédago
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Le chant, ou l'art de l'interprétation - Le guide de l’enregistrement - 89e partie

Dans ce nouvel épisode du chapitre consacré à l'enregistrement de la voix, nous allons aborder la question ô combien délicate de l'interprétation…

Le chant, ou l'art de l'interprétation : Le guide de l’enregistrement - 89e partie
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Rock’n Rôle(s)

Croyez-vous que la voix du tube plané­taire « High­way to Hell » d’AC/DC ait été enre­gis­tré par Bon Scott avec le même état d’es­prit qu’un John Lennon chan­tant « Imagine » ? D’ailleurs, monsieur Lennon lui-même a-t-il inter­prété son utopique hymne paci­fiste avec une impul­sion fougueuse semblable à celle qu’il avait sur le titre « Twist and Shout » ? Pour rester dans la même veine, sur l’al­bum « A Kind of Magic » Fred­die Mercury semble-t-il sous le joug d’émo­tions iden­tiques pour les morceaux « Who Wants to Live Fore­ver » et « Princes of the Universe » ?

Bien entendu, la réponse commune à ces trois ques­tions grotesques se résume à un « Non » des plus sonores. Alors pourquoi les évoquer ici me deman­de­rez-vous ? Tout simple­ment pour soule­ver un lièvre : tout donneur de voix est assi­mi­lable à un acteur évoluant au sein du film de la chan­son qu’il inter­prète. Mora­lité, lors de l’en­re­gis­tre­ment, le chan­teur se doit de jouer au mieux le person­nage qu’il incarne pour l’oc­ca­sion. Quant à vous, votre rôle en tant qu’in­gé­nieur du son / direc­teur artis­tique consiste à l’ac­com­pa­gner de façon à coucher sur « bandes numé­riques » la meilleure inter­pré­ta­tion possible. Pour ce faire, vous dispo­sez de plusieurs cordes à votre arc. Voici la premiè­re…

Comprendre le texte

Diffi­cile pour quelqu’un de donner un avis construc­tif sur une inter­pré­ta­tion lorsqu’on ne sait pas exac­te­ment ce qui doit être inter­prété, n’est-ce pas ? Cette lapa­lis­sade est un excellent prétexte pour solli­ci­ter un commen­taire de texte de la part de l’au­teur et du compo­si­teur en présence de l’in­ter­prète. Norma­le­ment, ces derniers devraient déjà être raccord sur le sujet, d’au­tant plus s’il s’agit d’une seule et même personne. Cepen­dant, deman­dez tout de même ces expli­ca­tions car non seule­ment elles vous aide­ront à juger la qualité de la perfor­mance du chan­teur lors de la capta­tion mais cela vous offre en sus l’oc­ca­sion de bien remettre les choses à plat dans l’es­prit de ce dernier tout en renforçant la rela­tion de confiance qu’il y a entre vous tous. Bref, c’est tout bénef !

À l’oc­ca­sion de cette « table ronde », n’hé­si­tez surtout pas à genti­ment diri­ger l’ex­posé vers les thèmes suivants :

  • Quels évène­ments fictifs ou réels sont à l’ori­gine du texte ?
  • Dans quel état d’es­prit a-t-il été écrit ?
  • Quelles sont les attentes de l’au­teur ?
  • Que cherche-t-il à trans­mettre ?
  • Quelles émotions traversent le texte ?
  • Y a-t-il une évolu­tion émotion­nelle au cours de la chan­son ?
  • Si tel est le cas, pourquoi et à quel(s) moment(s) ?
  • Etc.

Je me répète mais le but ici est de bien cerner les inten­tions sous-tendant l’oeuvre pour, d’une part, vous permettre de juger la perti­nence de l’in­ter­prète lors des prises et d’autre part, permettre à ce dernier de mieux rentrer dans le person­nage en amont. Ce travail prépa­ra­toire peut vous paraître inutile mais je vous assure que sur les grosses produc­tions avec direc­teur artis­tique, coach vocal et tout le trem­ble­ment, il est fait et pas qu’un peu ! Or, c’est encore une fois là que votre carte « Home Studio » vous offre un avan­tage consi­dé­rable face aux « véri­tables produc­tions » dispo­sant de moyens autre­ment plus limi­tés que les « grosses Bertha » du genre : vous dispo­sez de tout le temps qu’il vous faut, alors prenez-le.

Et je vous le rappelle au cas où cela vous serait néces­saire que si vous travaillez abso­lu­ment seul et endos­sez donc de fait toutes les casquettes d’au­teur, compo­si­teur, direc­teur artis­tique et inter­prète à la fois, il vous est tout de même possible d’ap­pliquer le conseil du jour en utili­sant la méthode décrite il y a quelques semaines de cela dans cet article.

Le chan­teur est un acteur

Comme nous l’avons vu précé­dem­ment, le chan­teur en tant qu’in­ter­prète peut être assi­milé à un comé­dien. Seule­ment voilà, contrai­re­ment à un « acteur clas­sique », ce dernier ne dispose que de sa voix pour faire vivre son person­nage dans le cadre de la produc­tion phono­gra­phique… En effet, aucune gestuelle ne vien­dra ici appuyer son propos auprès des oreilles de l’au­di­teur. Quant à son éven­tuel jeu de scène habi­tuel lors de perfor­mances live, il risque fort d’être contra­rié par les impé­ra­tifs tech­niques de la prise de son… Mais alors, que peut donc faire notre artiste afin d’in­car­ner au mieux son rôle dans de telles condi­tions ? C’est ce que nous allons voir…

Vous connais­sez certai­ne­ment tous cette pseudo légende urbaine racon­tant que les agents de télé­mar­ke­ting ont pour consigne de sourire au télé­phone, car cela s’en­tend et met donc l’in­ter­lo­cu­teur dans de bonnes dispo­si­tions pour ache­ter le moindre produit plus ou moins bidon qu’ils ont à four­guer. Je ne sais abso­lu­ment pas si c’est vrai, mais pour moi une chose est sûre, à chaque fois que j’en­tends la voix de ma compagne au télé­phone, je peux dire à coup sûr si quelque chose la contra­rie ou pas. Arrê­tez-moi si je me trompe, mais je suppose que vous avez égale­ment déjà eu ce genre de sensa­tion, non ? Par consé­quent, nous sommes d’ac­cord sur le fait que l’hu­meur d’une personne peut s’en­tendre dans sa voix, n’est-ce pas ? Or, l’hu­meur se traduit égale­ment très clai­re­ment dans les expres­sions faciales de tout un chacun, à savoir pour sché­ma­ti­ser rapi­de­ment : le sourire pour la joie, les larmes pour la tris­tesse ou le fron­ce­ment de sour­cils pour la colère. Eh bien j’af­firme que l’in­verse est tout aussi véri­dique : les expres­sions faciales peuvent induire telle ou telle humeur !

Vous ne me croyez pas sur parole ? La prochaine fois que vous êtes gai comme un pinson, essayez donc de vous forcer à faire la moue ou d’adop­ter un regard de glace pour voir si votre gaieté survit long­temps l’exer­cice, vous m’en direz des nouvelles ! Au passage, petit conseil d’ami : lorsque vous avez le moral en berne, appliquez donc la recette inverse et forcez votre sourire. Ça ne sera pas forcé­ment évident au début et ça ne vous trans­for­mera pas non plus en ravi de la crèche en un clin d’oeil, mais je vous assure que votre baisse de régime durera moins long­temps.

Bref, le corol­laire de toute cette histoire, c’est que vous pouvez aisé­ment mettre à profit ce phéno­mène lors des prises de voix. Afin de trans­mettre les émotions souhai­tées plus faci­le­ment, l’in­ter­prète peut essayer d’adop­ter les expres­sions faciales adéquates aux moments oppor­tuns du titre en cours de produc­tion, ce qui orien­tera son humeur dans la bonne direc­tion à chaque instant et cela se traduira concrè­te­ment dans sa perfor­mance vocale. Cela le lais­sera peut-être circons­pect de prime abord, mais je vous promets qu’il s’aper­ce­vra très vite que ça lui permet de mieux rentrer dans la peau du person­nage, ce qui ne manquera pas d’amé­lio­rer le rendu final. Person­nel­le­ment, pour les cas les plus diffi­ciles, j’uti­lise une petite astuce qui consiste tout simple­ment à ajou­ter des anno­ta­tions marquant l’émo­tion recher­chée direc­te­ment sur les paroles que je vous ai conseillé d’im­pri­mer il y a deux semaines de cela. C’est peut-être bête comme chou, mais ça fonc­tionne.

Alors je sais, norma­le­ment le chan­teur n’a évidem­ment pas besoin de tout cela, surtout s’il est égale­ment l’au­teur du texte. Ceci étant, il faut bien garder à l’es­prit que l’en­re­gis­tre­ment en studio n’est pas réel­le­ment une expé­rience que l’on pour­rait quali­fier de « natu­relle ». Du coup, les musi­ciens non rompus à l’exer­cice peuvent faci­le­ment perdre leurs moyens lors des prises. Ce genre de petite astuce peut réel­le­ment chan­ger la donne et ne prend pas tant de temps que cela à mettre en place alors pourquoi s’en priver ?

Dans la peau de John Malko­vich

Comme nous le voyons depuis quelques semaines, le chan­teur est quelque part un acteur. Par consé­quent, pourquoi ne pas essayer d’ap­pliquer certaines méthodes prove­nant de ce milieu ? Une des tech­niques utili­sables pour enri­chir l’in­ter­pré­ta­tion consiste à appliquer un pâle résumé de la fameuse méthode « Actors Studio ». Pour ce faire, deman­dez au chan­teur d’en­vi­sa­ger concrè­te­ment ses véri­tables réac­tions face à « l’his­toire » du morceau, comme si ce qui était décrit dans le texte lui arri­vait réel­le­ment à l’ins­tant précis de la prise. Il peut égale­ment être judi­cieux de souli­gner qu’il lui est possible d’al­ler puiser dans ses propres souve­nirs afin de ressen­tir des « émotions de substi­tu­tion » suffi­sam­ment proches de celles néces­saires au rôle à endos­ser, ce qui est parti­cu­liè­re­ment effi­cace lorsque l’in­ter­prète n’est pas l’au­teur du texte. Lorsque le chan­teur est suffi­sam­ment ouvert pour accep­ter de se plier à ce genre de jeu, les résul­tats sont bien souvent assez surpre­nants, dans le bon sens du terme.

BCB opera2Évidem­ment, la mise en pratique de cette tech­nique néces­site plus de temps que celles expo­sées les semaines précé­dentes. Si malheu­reu­se­ment votre cahier des charges ne vous laisse pas le loisir de mettre cela en pratique, voici une méthode beau­coup moins chro­no­phage qui peut vous sauver la mise lorsque le temps presse. Pour vous la décrire, je vais m’ap­puyer sur un cas concret auquel j’ai été confronté il y a une paire d’an­nées. Je travaillais alors sur l’en­re­gis­tre­ment de la bande origi­nale d’un spec­tacle de danse dénommé Punky Marie. Sur cette bande-son, l’une des danseuses devait inter­pré­ter trois chan­sons. Le hic, c’est que ce n’était pas une chan­teuse accom­plie et même si sa justesse à propre­ment parler n’était pas réel­le­ment problé­ma­tique, son inter­pré­ta­tion en studio n’était pas vrai­ment à la hauteur des exigences du projet… Bien entendu, nous n’avions pas le temps de travailler cet aspect en profon­deur étant donné notre plan­ning pour le moins serré. Du coup, j’ai eu l’idée saugre­nue de deman­der à cette char­mante demoi­selle d’en­fi­ler sa tenue de scène juste pour voir… Eh bien croyez-le ou pas mais ce simple geste a suffi à la mettre en condi­tion pour coller au rôle. Une fois sa paire de jeans trouée en place et son cuir sur le dos, la demoi­selle avait enfin la rage néces­saire pour donner de la voix comme il se devait. En fait, je pense que pour les personnes comme elle qui ont plus l’ha­bi­tude du travail sur scène, enfi­ler un costume est bien souvent un syno­nyme de la perfor­mance en elle-même, d’où le résul­tat obtenu ici.

La morale de cette jolie petite histoire, c’est que « l’ac­ces­soi­ri­sa­tion » peut aider le donneur de voix à rentrer dans le person­nage en un tour­ne­main. Que cela soit une tenue de scène, un bijou, un dégui­se­ment, peu importe, pourvu que ça lui rappelle les condi­tions habi­tuelles d’exer­cices de son art. C’est une action qui ne mange pas de pain et qui peut vrai­ment aider à faire la diffé­rence donc, encore une fois, pourquoi diable s’en priver ?

Donjons et Dragons

Pour en finir avec la ques­tion de l’in­ter­pré­ta­tion, je vous propose à présent de reve­nir sur un commen­taire à cet article. Avec l’ac­cord du prin­ci­pal inté­ressé, je repro­duis ci-après le contenu d’un commen­taire du forum :

"Puisque ça fait quelques temps que l’ar­ticle est publié et que les commen­taires n’ar­rivent pas en masse, je vais appor­ter un peu de contra­dic­tion.

Tout d’abord, je n’ai rien à redire sur le contenu de l’ar­ticle dont je trouve les conseils très bons.

Il y a cepen­dant des cas où l’at­mo­sphère cool et sereine n’est pas ce qui convient, ni à l’ar­tiste, ni au contexte parti­cu­lier du morceau. On trouve de nombreuses anec­dotes et témoi­gnages où, au contraire, sortir le/la chan­teur/euse de sa zone de confort a été profi­table.

Il me semble que c’est dans l’ex­cellent Recor­ding Unhin­ged : Crea­tive and Uncon­ven­tio­nal Music Recor­ding Tech­niques que Sylvia Massy raconte notam­ment avoir scot­ché Peter Gabriel suspendu à un pilier de béton présent dans le studio pour lui faire chan­ter ce qui a été un de ses tubes. :ptdr:

Autre truc célèbre : Brian Eno utili­sant notam­ment son célèbre jeu de cartes « stra­té­gies obliques » pour faire sortir musi­ciens et chan­teurs de leur zone de confort.

Je me rappelle aussi vague­ment d’anec­dotes où les produc­teurs ou les membres de groupes ont volon­tai­re­ment fait sortir des chan­teurs un peu trop léthar­giques de leurs gonds pour obte­nir ensuite la prise éner­vée ou éner­gique qui conve­nait au morceau.

Par d’cheux nous, on peut se rappe­ler Brel arri­vant exté­nué par le cancer qui rongeait ses poumons aller au studio enre­gis­trer le somp­tueux album Les Marquises à raison de deux morceaux par jour en une seule prise live et avec un seul poumon.

Voilà. C’est pas du tout pour mettre en cause les propos de l’ar­ticle qui sont justes dans proba­ble­ment l’écra­sante majo­rité des cas, mais pour souli­gner qu’il y a de notables excep­tions."

Je suis bien entendu entiè­re­ment d’ac­cord avec Will : il est parfois judi­cieux de faire sortir l’in­ter­prète de sa zone de confort afin d’ob­te­nir « Ze Prise de la mort qui tue ». Sauf que, comme vous devez vous en douter, il y a un « mais » ! Pour illus­trer mon propos, je vous propose un petit exemple concret qui s’est déroulé au tout début de mon aven­ture musi­ca­le…

À cette époque, je n’étais qu’un jeune aspi­rant ingé­nieur du son et toutes ces histoires d’en­re­gis­tre­ments aussi farfe­lus que mythiques me fasci­naient. Je n’avais donc qu’une seule envie, mettre en oeuvre à mon tour des méthodes tara­bis­co­tées de façon à produire le son qui ferait toute la diffé­rence.

Enregistrement 92L’oc­ca­sion s’est présen­tée dès le deuxième album sur lequel j’ai eu la chance de travailler. Il s’agis­sait d’en­re­gis­trer et de mixer le premier disque d’un groupe de funk qui commençait à percer dans ma région. Leur titre phare était un véri­table tube en puis­sance, à tel point que le groupe le jouait systé­ma­tique­ment en fin de set lors des concerts impor­tants pour être sûr d’avoir un rappel. Le hic, c’est que le chan­teur n’ar­ri­vait pas à réel­le­ment rentrer dedans en condi­tion studio… Ce morceau décri­vait la course folle d’un « adules­cent » qui refu­sait d’aban­don­ner ses rêves, quitte à se « cramer » dixit le texte. Le dernier jour d’en­re­gis­tre­ment, juste avant les prises de voix, j’ai eu l’idée de deman­der au chan­teur d’al­ler courir autour du stade de foot d’à côté jusqu’à ce qu’il soit litté­ra­le­ment hors d’ha­lei­ne… Et ce dernier a refusé en souli­gnant qu’avec le peu de temps de studio qu’il nous restait, ce n’était pas le moment d’al­ler gamba­der dans la prai­rie. Nous nous sommes donc conten­tés des prises que nous avions et ce titre n’a jamais eu l’am­pleur qu’il méri­tait sur cet album.

Un an plus tard, j’ai retra­vaillé avec ce même groupe sur la produc­tion d’un album « Live ». Le morceau en ques­tion a été joué en fin de set et le rendu reflé­tait enfin à merveille le plein poten­tiel de celui-ci. Nous en avons alors discuté avec le chan­teur et nous en sommes arri­vés à la conclu­sion que le petit je-ne-sais-quoi en plus prove­nait d’un savant mélange entre l’ex­ci­ta­tion de la scène, la fatigue de fin de concert et la joie d’ar­ri­ver au bout de la plus brillante des façons. Ce jour-là, il m’a avoué regret­ter de ne pas avoir tenté les tours de stades que je lui avais préco­ni­sés alors et j’ai répondu que de mon côté, je regret­tais de ne pas avoir su lui faire comprendre tout l’in­té­rêt de la manoeuvre. En toute honnê­teté, je ne suis abso­lu­ment pas certain que cela aurait changé quelque chose puisque la course n’au­rait servi qu’à simu­ler la fatigue de fin de concert sans pour autant induire la même ambiance, mais qui sait…

La morale de cette histoire c’est qu’avant de pouvoir sortir quelqu’un de sa zone de confort, il faut forcé­ment que cette zone de confort existe ! Pour ce faire, il me semble qu’un prérequis absolu se résume à apprendre à bien connaître les musi­ciens de façon à pouvoir tisser de véri­tables liens de confiance et savoir jusqu’où vous pouvez les mener. Bref, il vous faut garder à l’es­prit que ces fameuses « astuces » sortant des sentiers battues tiennent plus de la psycho­lo­gie que d’un véri­table aspect tech­nique à propre­ment parler et qu’il faut avoir pas mal de bouteille avant de pouvoir en tirer quelque chose d’utile. Parce que mine de rien, si par exemple vous pous­sez le bouchon un peu trop loin avec votre inter­prète pour avoir de la colère, il ne faut pas oublier que vous pouvez égale­ment obte­nir un blocage complet façon « lapin pris dans les phares d’une voiture », voire pire, un bon vieux pain dans le museau qui n’aura rien de musi­cal. Mais c’est vous qui voyez !

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