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Comment travailler de manière efficace l'oreille relative ?

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Sujet de la discussion Comment travailler de manière efficace l'oreille relative ?
AFiennes AFiens Salut !
Il y a peut je me suis dis qu'avoir une bonne oreille relative pourrait me faire gagner en rapidité et efficatité donc m'éviter tout tatonnage quasi systematique lors de composition et repiquage a l'oreille.
Je me suis donc fait une liste qui associe intervalles et chanson (genre : tierce majeur = summertime). Et d'autre part j'ai un logiciel qui me joue des intervalles et puis a moi de deviner lequel est le bon. Je me demande donc s'il y a un ordre pour apprendre les intervalles plus évident qu'un autre, par exemple faut-il commencer par les intervalles majeur ? d'abord ascendant puis une fois qu'ils sont bien assimilés les descendant... ? Et, cette méthode est t-elle bonne ? Y a t-il mieux.
Merci :clin:
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71

mrgreen

oui voilà, c'est aussi en apprenant la lecture solfiée que j'ai percuté que c'est plus facile et intéressant de chercher à entendre les intervalles avec le centre tonal que entre chaque note consécutives.

et dès que j'entend un truc je tente de repérer la tonique, puis le mode de la tonalité mineur/majeur, après avec les fondamentales et la basse on retrouve les cadences, et pour les accords je dépile verticalement, genre A7 = 1 3 5 7b, mais j'essaye aussi d'entendre par rapport au centre tonal, A7= 6 1# 3 5   (1#=2b).

j'éssaye de noter mentalement les mélodies en numéro de degré (ou sur papier), par exemple the chicken de mémoire

5 6 1 3

5 6 1 3

1 6 1 6 4 3

3 6 5 3b 2

1 6 1

8 7 7 6 5 6

5 6 1 3 1

5 6 1 3 1

1 7b 5 4 3b 1 7b

8 1

etcetera ...

ou alors avec do re mi fa sol la si plutot que 1 2 3 4 5 6 7

même si le morceau n'est pas en do, je fais comme si il était en do

c'est la technique du do mobile

le 5 il faut l'entendre comme une quinte, le 2 comme une seconde etcetera par rapport au centre tonal

 

[ Dernière édition du message le 28/01/2011 à 18:51:07 ]

72

Ouais, mais à part lire/relever/écrire, et tout ce qu'on a dit ?

Quoi on ferme le topic alors !

 

Citation :

oui voilà, c'est aussi en apprenant la lecture solfiée que j'ai percuté que c'est plus facile et intéressant de chercher à entendre les intervalles avec le centre tonal que entre chaque note consécutives.

Exactement.

T'écris comme ca pour noter plus rapidement ?

 

73

ça donne surtout l'essence de la structure tonal

c'est les degrés

 

concernant les exercices, ce qui ressort c'est qu'il y a pas de miracle je pense à par lire noter jouer écrire

en bouquin j'avais acheté ça

https://www.amazon.com/Hearing-Writing-Music-Professional-Training/dp/0962949671

J'ai commandé le bouquin du prof de berklee dont un des deux gars avait parlé

ce site est entierement dédié au fonctional hear training https://www.miles.be/articles/7-ear-training-a-direct-and-logical-path

j'ai acheté celui là, il est un peu trop imbitable et pas assez pédagogique mais le mec sait clairement de quoi il parle https://www.amazon.com/Functional-Hearing-Arthur-Gottschalk/dp/1880157519/ref=sr_1_1?s=books&ie=UTF8&qid=1296243188&sr=1-1

Il y a les methodes de Bruce Arnold qui ont l'air pas mal.

L'exercices essentiel qui revient souvent c'est savoir lire une mélodie telle que je l'ai notée avec des chiffres.

 

Autrement la technique qui consistent à se référer à des mélodies connues c'est je pense avec le recul une mauvaise technique.

Par exemple si on apprend au clair de la lune pour mémoriser la seconde majeure. do do re mi re do

si on veut reconnaitre la seconde majeure de happy birthday sol sol la sol do si, alors il faut penser à au clair de la lune en sol. sol sol la si la sol si la la sol

le problème c'est que happy birthday est en do, ce qui donne les degrés 5 5 6 5 8 7, et au clair de la lune en sol ça donne 1 1 2 3 1 2 3 2 2 1 . Les notes 'ont pas les mêmes fonctions, et ne sont pas utilisées dans le même contexte.

ça oblige à penser à une mélodie en en contexte de sol pour reconnaitre les intervalles d'une mélodie en do, ça sera contreproductif, mais ça tu le sais déjà icon_bravo.gif

 

[ Dernière édition du message le 28/01/2011 à 20:45:31 ]

74

là je m'entraine un peu à chanter intérieurement la suite en do majeur BWV 1009 pour violoncelle

https://imslp.org/wiki/Suites_for_Violoncello_Solo,_BWV_1007-1012_%28Bach,_Johann_Sebastian%29

 

c'est en do, comme ça c'est plus simple

jusqu'a la moitié de la première page ça va, ensuite les intervalles deviennent grands, mais c'est plus fun à lire que le Dandelot par exemple

[ Dernière édition du message le 31/01/2011 à 22:06:41 ]

75

 

Hors sujet :

 

Salut à tous,

Je me permet un court HS vu que plusieurs intervenants ont mentionné le logiciel EarMaster.

 

Djangologiste, si tu ne supportes pas les sons du synthé de Windows dans EarMaster, tu peux utiliser un sampleur (avec donc de l'audio samplé) en suivant ces instructions: https://www.earmaster.com/fr/support/faq.htm#sample_player . Synthfont avec la soundfont Fluidsynth sonne très bien.

 

Autrement, pour information, la notation avec Do relatif ("movable-Do sofege" comme y disent outre-atlantique), est disponible dans EarMaster au menu PARAMETRES EXERCICE>NOMENCLATURE DES NOTES. C'est un système pas très populaire en France, comme certains en ont parlé, mais assez pratique, surtout pour les musiques improvisées. :)

 

 

 

76

Citation de : Quentinem

 

Hors sujet :

 

Salut à tous,

Je me permet un court HS vu que plusieurs intervenants ont mentionné le logiciel EarMaster.

 

Djangologiste, si tu ne supportes pas les sons du synthé de Windows dans EarMaster, tu peux utiliser un sampleur (avec donc de l'audio samplé) en suivant ces instructions: https://www.earmaster.com/fr/support/faq.htm#sample_player . Synthfont avec la soundfont Fluidsynth sonne très bien.

 

Autrement, pour information, la notation avec Do relatif ("movable-Do sofege" comme y disent outre-atlantique), est disponible dans EarMaster au menu PARAMETRES EXERCICE>NOMENCLATURE DES NOTES. C'est un système pas très populaire en France, comme certains en ont parlé, mais assez pratique, surtout pour les musiques improvisées. :)

 

 

 

Le soucis en France on dirait que c'est parcequ'on utilise déjà les mêmes syllabes de base dans un cadre do fixe, ce qui semble plus pousser vers une culture de l'oreille absolue.

Comme les syllabes de la solmisation sont plus agréable à prononcer que A B C D E F G ou 1 2 3 4 5 6 7, on a pas vraiment de possibilité de dissocier les deux approches avec une meilleur alternative de nommage.

Concernant la transposition, c'est plus facile d'associer le nom des fonctions tonales à un nom qui n'entrera pas en conflit avec la tonalité de destination.

Par exemple penser "1 2 3 4 5 6 7" et convertir en mi fa sol la si do re, ça peut s'avérer un peu moins perturbant que convertir "do re mi fa sol la si" en "mi fa sol la si do ré".

Je me suis forcé à utiliser les chiffres pendant un moment.

Je tente de me mettre aux syllabes "do ré mi fa sol la ti do"

Avec les # "fi di si ri li"  = "fa# do# sol# ré#" la et les bemols "te me le ra se" pour "si# mi# la# re# sol#"

Ils font chier d'avoir changé Si par Ti mrgreen

 

http://www.larousse.fr/encyclopedie/musdico/solmisation/170146

Citation de Larousse :

 

 

Les deux principaux systèmes de solmisation relative sont le tonic sol-fa, proposé en Angleterre par John Curwen en 1840, et le système Kodály généralisé en Hongrie depuis plusieurs décennies. Ils sont basés sur l'analyse tonale et leur valeur formatrice s'est révélée très supérieure à celle du système en usage en France, mais ils n'ont pas su encore surmonter toutes leurs difficultés d'adaptation, et leur internationalisation se heurte à de difficiles problèmes.

 

 

[ Dernière édition du message le 07/02/2011 à 11:32:53 ]

77

Ca vient vite le "ti".

Citation :

Les méthodes utilisant le do mobile ont introduit des syllabes pour les altérations accidentelles qui demandent une gymnastique mentale importante, puisque l'exécutant doit choisir entre 17 syllabes différentes contre 7 pour le do fixe. Choisir où commence la gamme et donc où chanter un do n'est pas toujours facile, tout comme il est difficile, lors d'une modulation, de savoir exactement quand changer de référence pour le do. Cela devient même très difficile dans les musiques où on utilise beaucoup d'emprunts, de chromatismes, d'enharmonies… La méthode du do mobile devient quasiment impraticable pour chanter des musiques atonales lorsque la tonalité n'est pas forcément affirmée. Les avantages de cette méthodes sont sensiblement les mêmes que celle de la solmisation de Guido d'Arezzo : on retient facilement les intervalles et le positionnement des demi-tons, et les rôles harmoniques des notes sont facilement repérable (par exemple fa est toujours le quatrième degré de la gamme)

En gros do moblie c'est pour les jazzeux, pour l'oreille et l'impro. Et le do fixe, c'est pour les classiqueux ?

78

Je ne suis pas sûr que les applications du Do non-fixe soient très nombreuses pour le classique où on se base surtout sur la lecture de partitions, contrairement au Jazz et autres musiques où l'impro est centrale, et où les adaptations se font beaucoup grâce à l'oreille et aux connaissances théoriques (et surtout au feeling  bravo)

[Edit: fautes de frappe]

[ Dernière édition du message le 08/02/2011 à 16:15:34 ]

79

Ca me parait pas très probable qu'un type hyper bon en classique n'entendent pas déjà ce que le do mobile permet d'éduquer.

Le do mobile en tant que méthode est utilisé y compris en classique, par exemple en Hongrie si on en croit les liens qui ont été postés.

Le do mobile n'est pas à priori pas une fin en soit, au final pour jouer il faut bien reconvertir un minimum dans la tonalité réelle. icon_surprised.gif

[ Dernière édition du message le 08/02/2011 à 17:21:58 ]

80

Citation :

Ca me parait pas très probable qu'un type hyper bon en classique n'entendent pas déjà ce que le do mobile permet d'éduquer.

hein ?

Citation :

Le do mobile en tant que méthode est utilisé y compris en classique, par exemple en Hongrie si on en croit les liens qui ont été postés.

 

D'accord, mais du coup je ne suis plus sur de rien. Qui utilises le do mobile pourquoi ?

Si je comprends bien c'est ce que j'ai appris. Genre t'as une partition avec 2 bemoles à la clés, je pars do, je fais le cycle des quartes do fa sib on est en sib : quand y aura un sib sur la partoche, je solfierai "do". do je solfierai "ré".

Les notes "ré" "mi" etc, deviennent des couleurs à force (9e 3rce majeur, etc). SI ce que je décris est bien le do mobile, pour moi, ca sert à se repérer par rapport au centre tonal du moment, même si la grille module. DOnc plutot pour l'impro et le jazz.