Oui je sais les modes encore...
- 341 réponses
- 17 participants
- 33 807 vues
- 17 followers
DiZ69
3827
Squatteur·euse d’AF
Membre depuis 21 ans
Sujet de la discussion Posté le 23/11/2011 à 14:39:11Oui je sais les modes encore...
Bon je sais que le sujet est constamment abordé, et que cela doit fatiguer beaucoup de monde, je me permet quand meme d'ouvrir un nouveau sujet, afin de favoriser mon angle d'approche..
Une chose, je comprenais pas pourquoi les gens "bloquaient" sur les penta,et s'astraignaient a n'utiliser que 5 notes, il me semble avoir saisie qu'en faite, c'est parcequ'il s'agit d'une porte sur les modes ( puisque le troisieme degré "modale" et la sensible disparaissent et deviennent libre, ce qui permet donc en faire de modifier, la structure de fabrication des gammes (tons, 1/2 tons) et de fabriquer les modes
jusqu'a la je suis dans l'absurde ?
du coup, et la je devient encore plus reloo, Quid de leurs utilisations
si j'ai bien capté le but sera de trouver un mode qui colle bien au niveau structure a l'accord en cours ( tonique, tierce quinte(septieme?)
le net regorge d'exemple je ne ferais pas l'affront de vous demander d'exemple, mais je cherche surtout a comprendre, ne me frapper pas
en faite ce qui m'interresse, ce ne sont pas les notes qui sonnent, mais surtout celles qui ne sonneront pas, lesquelles sont elles en faite, puisque les dissonances peuvent se resoudre, vous avez un cas pratqiue a etudier ?
Je confesse quleque chose que je n'ai pas saisie:
souvent on parle de notes qui vont "klaxonner", en faite se sera la note sur laquelle la gamme du mode est censé resoudre et qui ne correspond pas du tout a une note reele ou a la fondamentale de l'accord ?
Une chose, je comprenais pas pourquoi les gens "bloquaient" sur les penta,et s'astraignaient a n'utiliser que 5 notes, il me semble avoir saisie qu'en faite, c'est parcequ'il s'agit d'une porte sur les modes ( puisque le troisieme degré "modale" et la sensible disparaissent et deviennent libre, ce qui permet donc en faire de modifier, la structure de fabrication des gammes (tons, 1/2 tons) et de fabriquer les modes
jusqu'a la je suis dans l'absurde ?
du coup, et la je devient encore plus reloo, Quid de leurs utilisations
si j'ai bien capté le but sera de trouver un mode qui colle bien au niveau structure a l'accord en cours ( tonique, tierce quinte(septieme?)
le net regorge d'exemple je ne ferais pas l'affront de vous demander d'exemple, mais je cherche surtout a comprendre, ne me frapper pas
en faite ce qui m'interresse, ce ne sont pas les notes qui sonnent, mais surtout celles qui ne sonneront pas, lesquelles sont elles en faite, puisque les dissonances peuvent se resoudre, vous avez un cas pratqiue a etudier ?
Je confesse quleque chose que je n'ai pas saisie:
souvent on parle de notes qui vont "klaxonner", en faite se sera la note sur laquelle la gamme du mode est censé resoudre et qui ne correspond pas du tout a une note reele ou a la fondamentale de l'accord ?
lodeli
596
Posteur·euse AFfolé·e
Membre depuis 19 ans
281 Posté le 14/04/2012 à 11:45:13
Anonyme
468
282 Posté le 14/04/2012 à 12:26:22
Citation :
l'appui et le repos se font sur l'accord de sol,
Non. C’est le contraire.
Citation :
la gymnopédie est en sol lydien avec 2#
Non. C'est en ré majeur, et le morceau commence avec 2 accords tonals : GMaj7 et DMaj7. C'est tout. Et c'est déjà énorme de modernité !
Analyser ce passage comme tu le fais est abusif et anachronique. Tu te méprends sur la façon dont la modalité à influencé les compositeurs français.
[ Dernière édition du message le 14/04/2012 à 12:28:01 ]
boub's
755
Posteur·euse AFfolé·e
Membre depuis 19 ans
283 Posté le 14/04/2012 à 14:00:00
A priori, je ne suis pas le seul à être de cet avis:
Extrait de Erik Satie de Vincent Lajoinie.
Bb's
Citation :
[...]A peine s'impose-t-il le souple canon de la forme binaire A-A', dédaignant même toute ornementation - sinon de détail - dans le second volet. Cette construction rudimentaire, qui convient fort bien à l'archaïsme volontaire de ces "grecqueries", recèle d'ailleurs en son sein de surprenantes harmonies, telle cette fameuse basse à "fausse fondamentale" introduisant la pièce et qui s'inscrit résolument, malgré l'armure, dans le ton de Sol.
[à propos de la 2nde gymnopédie] Tout aussi modale que la première Gymnopédie, la seconde semble en outre contenir une intention critique à l'égard de la tonalité[...]
Quand à la troisième [...], elle est la seule à ne pas être marquée par des bizarreries d'ordre tonal: commençant en La mineur (mode de La), elle conclut docilement dans le même ton.
Extrait de Erik Satie de Vincent Lajoinie.
Bb's
même la hauteur des notes n'est pas absolue
mirak63
905
Posteur·euse AFfolé·e
Membre depuis 17 ans
284 Posté le 14/04/2012 à 14:42:32
j'ai cherché à droite à gauche aussi et c'est partagé
si tu cherches "gymnoépdie lydian" tu trouveras aussi des personnes qui le disent
par contre pour l'histoire du "malgré l'armure", c'est qu'il part du principe qu'un truc en sol lyidien par exemple devrait s'écrire avec un # à l'armure, et un # devant chaque do.
Cette façon là de faire existe tout à fait et peut faciliter la lecture, car ça sous entends ou est le centre tonal, mais comme j'ai jamais trouvé de convention à ce niveau, ça ne peut pas vraiment être utilisé comme argument.
moi je pense que l'ambiguité est voulue
le petit doute qu'on a tous fait en soit partie de l'intention voulue de flottement
je penche plus pour du ré personnellement, mais que quelqu'un penche plus sur le sol ça me parait pas choquant en soit, car ça me crêve pas autant les oreilles que d'autres cas
si tu cherches "gymnoépdie lydian" tu trouveras aussi des personnes qui le disent
par contre pour l'histoire du "malgré l'armure", c'est qu'il part du principe qu'un truc en sol lyidien par exemple devrait s'écrire avec un # à l'armure, et un # devant chaque do.
Cette façon là de faire existe tout à fait et peut faciliter la lecture, car ça sous entends ou est le centre tonal, mais comme j'ai jamais trouvé de convention à ce niveau, ça ne peut pas vraiment être utilisé comme argument.
moi je pense que l'ambiguité est voulue
le petit doute qu'on a tous fait en soit partie de l'intention voulue de flottement
je penche plus pour du ré personnellement, mais que quelqu'un penche plus sur le sol ça me parait pas choquant en soit, car ça me crêve pas autant les oreilles que d'autres cas
Anonyme
468
285 Posté le 14/04/2012 à 15:08:32
Pas d'accord avec l'analyse... En tout cas avec le passage que tu cites dans ton post.
On ne va pas se faire une bataille de références, ni brandir nos C.V. Chacun jugera.
Le concept d'écriture "modale" est illustré, par exemple, dans le générique des Simpson (c'est du Lydien dominante si mes souvenirs sont bons)
On ne va pas se faire une bataille de références, ni brandir nos C.V. Chacun jugera.
Le concept d'écriture "modale" est illustré, par exemple, dans le générique des Simpson (c'est du Lydien dominante si mes souvenirs sont bons)
Anonyme
468
286 Posté le 14/04/2012 à 15:13:28
Voilà une plage modale — Ré Dorien.
http://forum.emusictheory.com/read.php?5,2497,2499
http://forum.emusictheory.com/read.php?5,2497,2499
Anonyme
468
287 Posté le 14/04/2012 à 15:24:39
Citation :
j'ai cherché à droite à gauche aussi et c'est partagé
si tu cherches "gymnoépdie lydian" tu trouveras aussi des personnes qui le disent
Eh bien tant mieux ! Internet regorge de musicologues autoproclamés !
Quand Beckett a publié En attendant Godot, tous les plus grands critiques littéraires ont glosé le mysticisme caché de son auteur (Godot voulait dire God à leurs yeux)... Jusqu'à ce que l'auteur s'en mêle en personne, et précise qu'ils se gouraient tous complètement...
Je me méfie des analyses...
...surtout des miennes
Anonyme
490
288 Posté le 14/04/2012 à 16:18:10
Citation :
F Lydien n'est pas une gamme mère... puisque c'est un mode (qui vient lui aussi de Do majeur). Réfléchis : tu confonds gammes et modes.
Donc So what n'a aucun rapport avec le "lydian chromatism concept"!?
[ Dernière édition du message le 14/04/2012 à 16:18:26 ]
Anonyme
468
289 Posté le 14/04/2012 à 16:30:32
Que veut dire aucun rapport ?
Si tu veux parler du Lydian Chromatic de Russel par rapport à la genèse de So what, la réponse est non.
Je ne vois pas le rapport, d'ailleurs, avec ce que je t'ai répondu.
Si tu veux parler du Lydian Chromatic de Russel par rapport à la genèse de So what, la réponse est non.
Je ne vois pas le rapport, d'ailleurs, avec ce que je t'ai répondu.
boub's
755
Posteur·euse AFfolé·e
Membre depuis 19 ans
290 Posté le 14/04/2012 à 17:28:02
Citation :
On ne va pas se faire une bataille de références, ni brandir nos C.V. Chacun jugera.
Je suis bien d'accord !
Citation :
Je me méfie des analyses...
...surtout des miennes
Enfin queqlqu'un de raisonable sur ce forum, ouf !
Heureusement que tout le monde n'est pas d'accord, sinon, on est au pays des bisounours. Mais la moindre des choses dans une discussion, c'est d'argumenter un peu, ce que j'essaie de faire, n'en déplaise à certains. Je ne prétends pas avoir raison, hein, j'affirme juste mes convictions, pour ce qu'elles valent.
Citation :
Tu te méprends sur la façon dont la modalité à influencé les compositeurs français.
Je comprends bien le point de vue historique de l'analyse, mais je ne partage pas cet avis. Je pense que Satie était bien plus en avance que l'on croit.
Un de mes professeurs il y a quelques années (déjà...) en parlait comme d'un compositeur mineur, mais je pense qu'il a fait tout autant avancer la musique que certains compositeurs phares, malgré (ou grace) à l'absence de virtuosité dans la plupart de ses oeuvres. Encore une fois, cet homme était un OVNI dans l'histoire de la musique. Il y en a même qui considèrent qu'il est le père de la musicothérapie... mais bon, là, ça sort du cadre !
Concernant la plage modale en ré dorien sur pédale de ré, là au moins, ton exemple est sans équivoque, j'aurais dû prendre celui là, mais je ne pensais vraiment pas que ce début serait sujet à polémique.
Bb's
même la hauteur des notes n'est pas absolue
- < Liste des sujets
- Charte