Oui je sais les modes encore...
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DiZ69
3827
Squatteur·euse d’AF
Membre depuis 21 ans
Sujet de la discussion Posté le 23/11/2011 à 14:39:11Oui je sais les modes encore...
Bon je sais que le sujet est constamment abordé, et que cela doit fatiguer beaucoup de monde, je me permet quand meme d'ouvrir un nouveau sujet, afin de favoriser mon angle d'approche..
Une chose, je comprenais pas pourquoi les gens "bloquaient" sur les penta,et s'astraignaient a n'utiliser que 5 notes, il me semble avoir saisie qu'en faite, c'est parcequ'il s'agit d'une porte sur les modes ( puisque le troisieme degré "modale" et la sensible disparaissent et deviennent libre, ce qui permet donc en faire de modifier, la structure de fabrication des gammes (tons, 1/2 tons) et de fabriquer les modes
jusqu'a la je suis dans l'absurde ?
du coup, et la je devient encore plus reloo, Quid de leurs utilisations
si j'ai bien capté le but sera de trouver un mode qui colle bien au niveau structure a l'accord en cours ( tonique, tierce quinte(septieme?)
le net regorge d'exemple je ne ferais pas l'affront de vous demander d'exemple, mais je cherche surtout a comprendre, ne me frapper pas
en faite ce qui m'interresse, ce ne sont pas les notes qui sonnent, mais surtout celles qui ne sonneront pas, lesquelles sont elles en faite, puisque les dissonances peuvent se resoudre, vous avez un cas pratqiue a etudier ?
Je confesse quleque chose que je n'ai pas saisie:
souvent on parle de notes qui vont "klaxonner", en faite se sera la note sur laquelle la gamme du mode est censé resoudre et qui ne correspond pas du tout a une note reele ou a la fondamentale de l'accord ?
Une chose, je comprenais pas pourquoi les gens "bloquaient" sur les penta,et s'astraignaient a n'utiliser que 5 notes, il me semble avoir saisie qu'en faite, c'est parcequ'il s'agit d'une porte sur les modes ( puisque le troisieme degré "modale" et la sensible disparaissent et deviennent libre, ce qui permet donc en faire de modifier, la structure de fabrication des gammes (tons, 1/2 tons) et de fabriquer les modes
jusqu'a la je suis dans l'absurde ?
du coup, et la je devient encore plus reloo, Quid de leurs utilisations
si j'ai bien capté le but sera de trouver un mode qui colle bien au niveau structure a l'accord en cours ( tonique, tierce quinte(septieme?)
le net regorge d'exemple je ne ferais pas l'affront de vous demander d'exemple, mais je cherche surtout a comprendre, ne me frapper pas
en faite ce qui m'interresse, ce ne sont pas les notes qui sonnent, mais surtout celles qui ne sonneront pas, lesquelles sont elles en faite, puisque les dissonances peuvent se resoudre, vous avez un cas pratqiue a etudier ?
Je confesse quleque chose que je n'ai pas saisie:
souvent on parle de notes qui vont "klaxonner", en faite se sera la note sur laquelle la gamme du mode est censé resoudre et qui ne correspond pas du tout a une note reele ou a la fondamentale de l'accord ?
lodeli
596
Posteur·euse AFfolé·e
Membre depuis 19 ans
251 Posté le 12/04/2012 à 13:22:32
non. c'est en re majeur, avec une gamme de re majeur tout à fait standard
(à moins qu'elle ne se termine sur un degré V - ce qui serait tout à fait original)
(à moins qu'elle ne se termine sur un degré V - ce qui serait tout à fait original)
boub's
755
Posteur·euse AFfolé·e
Membre depuis 19 ans
252 Posté le 12/04/2012 à 13:35:36
Non, il y a bien 2 # à l'armure, pour que la lecture soit plus aisée, mais ce début est en sol lydien.
Le repos se fait sur le sol, pas sur le ré, et le sol est en plus de ça sur la partie la plus forte de la mesure.
Pour ce qui est de la fin du morceau, c'est autre chose, ça termine en l'air sur un ré mineur après être passé un peu partout.
Cette gymnopédie fait partie d'un cycle et elle s'enchaine avec la suivante qui est en sol mixolydien au début, d'où le ré mineur de la fin de la première.
La troisième est en La éolien et s'enchaine avec le do Majeur final de la deuxième.
Il ne faut pas chercher une forme habituelle de construction tonale, ça n'est pas tonal.
Il ne faut pas non plus chercher une forme habituelle de construction structurelle, ce cycle, commme la musique de Satie en général, est un ovni.
Je suis désolé, mais c'est ainsi.
Bb's
même la hauteur des notes n'est pas absolue
[ Dernière édition du message le 12/04/2012 à 13:36:52 ]
lodeli
596
Posteur·euse AFfolé·e
Membre depuis 19 ans
253 Posté le 12/04/2012 à 13:51:23
Citation :
Je suis désolé, mais c'est ainsi.
c'est une interprétation personnelle, ou tu as une référence officielle à donner.
boub's
755
Posteur·euse AFfolé·e
Membre depuis 19 ans
254 Posté le 12/04/2012 à 14:06:46
C'est un peu facile, ça....
Cette gymnopédie commence sur accord de Sol Majeur, la 1ere phrase de la mélodie commence sur un accord de sol majeur, elle termine sur un accord de sol majeur, les 38eme et 39eme mesures qui sont celles de la reprise sont un II-V en Sol, incartade tonale en sol lydien, demi cadence pour retourner sur sol majeur, nous sommes donc en sol majeur.
Ca n'a rien d'une interprétation personnelle, c'est juste une analyse logique.
Mais si tu as une autre interprétation, j'achète.
Bb's
Cette gymnopédie commence sur accord de Sol Majeur, la 1ere phrase de la mélodie commence sur un accord de sol majeur, elle termine sur un accord de sol majeur, les 38eme et 39eme mesures qui sont celles de la reprise sont un II-V en Sol, incartade tonale en sol lydien, demi cadence pour retourner sur sol majeur, nous sommes donc en sol majeur.
Ca n'a rien d'une interprétation personnelle, c'est juste une analyse logique.
Mais si tu as une autre interprétation, j'achète.
Bb's
même la hauteur des notes n'est pas absolue
boub's
755
Posteur·euse AFfolé·e
Membre depuis 19 ans
255 Posté le 12/04/2012 à 14:07:48
En plus de ça, il suffit de faire marcher ses oreilles.
même la hauteur des notes n'est pas absolue
logos
1503
AFicionado·a
Membre depuis 21 ans
256 Posté le 12/04/2012 à 16:20:30
Tout à fait passionnant de vous lire mais en tout cas l'analyse n'a pas l'air d'être une science exacte ...
Anonyme
468
257 Posté le 12/04/2012 à 20:40:08
Nous sommes en ré. Le début du morceau est une cadence plagale. De plus, l'armure est assez claire...
C'est assez flagrant à l'oreille.
C'est assez flagrant à l'oreille.
mirak63
905
Posteur·euse AFfolé·e
Membre depuis 17 ans
258 Posté le 12/04/2012 à 20:57:20
c'est du ré majeur pour moi aussi
c'est surtout la mélodie qui aiguille, car la cadence plagale est assez floue, et c'est l'effet voulu de toutes façons
c'est surtout la mélodie qui aiguille, car la cadence plagale est assez floue, et c'est l'effet voulu de toutes façons
[ Dernière édition du message le 12/04/2012 à 22:11:39 ]
mirak63
905
Posteur·euse AFfolé·e
Membre depuis 17 ans
259 Posté le 13/04/2012 à 00:38:04
Citation de lodeli :
Citation :c'est plutôt le fait de s'ancrer, s'immerger dans une couleur modale
ce que je conteste, c'est précisement l'idée d'immersion. je pense qu'il n"y a pas besoin de jouer 5 minutes dans un mode pour dire qu'on joue modal.
je considère que si on joue la phrase do re mi fa# sol, c'est suffisant pour exprimer la couleur lydienne.
donc sur un truc en sol majeur, si tu entends la suite do re mi fa# sol à un moment donné tu vas te dire à tient c'est du do lydien ?
en fait on dirait que dès que tu entends une suite d'intervalles qui te rapelles une gamme que tu as déjà entendue alors hop c'est un mode
En fait tu extraits complètement les trucs du contexte pour y voir des modes, alors qu'un mode c'est pas ça, un mode c'est justement un contexte en lui même.
Je dirais que si par exemple on veut développer son oreille au point de pouvoir relever ce qu'on entend directement sur papier, sans instrument, ou bien lire une partition et entendre ce qu'il y a, ça peut être une technique qui sert, en fait tout les moyens sont bons, c'est pas le problème
C'est comme par exemple utiliser les 2 premières notes d'une mélodie pour reconnaitre les intervalles.
l'intervalle au milieu d'une mélodie t'évoquera peut être le premier intervalle d'une mélodie qui t'as servie à apprendre l'intervalle en question, et la mélodie qui va avec, mais l'intervalle en lui même n'évoque eventuellement la mélodie que parceque tu as appris à reconnaitre l'intervalle de cette façon.
normalement tu ne devrais pas avoir de telles évocations aussi systématiques qui viennent en fait interférer avec le sens réel de la mélodie initiale
tu vois ce que je veux dire ?
pas sur, mais comme personne répondait je tente un truc
[ Dernière édition du message le 13/04/2012 à 00:39:25 ]
newjazz
8740
Je poste, donc je suis
Membre depuis 20 ans
260 Posté le 13/04/2012 à 00:59:49
Citation de mirak63 :
Si je dis par exemple que "la sous dominante sonne pareil en do majeur et en sol majeur", c'est pour souligner que comme dans un cas c'est fa et dans l'autre c'est do, alors c'est qu'il y a quelque chose de similaire à entendre qui n'est pas lié à la hauteur absolue de la note.
tout dépend de ce que tu donnes comme sens au mot sonorité.
C'est bien ce que je disais, tu confonds sonorité de la note et fonction de cette même note dans la structure globale d'un morceau.
La sonorité d'une note SEULE reste la même, quelle que soit la tonalité ou le mode employés.
Un Fa reste un Fa, un Si reste un Si, etc.
L'interaction avec les autres notes de la gamme va donner un sens spécifique à chaque note, mais en aucun cas modifier sa sonorité!!
Exemple con: quand j'étais petit et que j'entendais une gamme majeure, je croyais que c'était forcément une "do majeur", simplement parce que c'est la première qu'on apprend en général, et que mon cerveau se laissait tromper par le fait que les rapports entre les degrés de la gamme entendue étaient les mêmes que les rapports existants entre les degrés de do majeur.
Les RAPPORTS entre les degrés sont identiques entre 2 gammes ou modes du même type, pas les NOTES porteuses de ces degrés.
Si tu ne fais pas la différence à l'écoute, c'est que ton cerveau se laisse berner, et que ton oreille mérite d'être encore affinée.
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