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"Radiohead, Zappa, la britpop : pour ou contre?"

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Sujet de la discussion "Radiohead, Zappa, la britpop : pour ou contre?"
On continue la cette conversation avec Jark, Paul auter & co :mdr:
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Avec Joy Division, ça fait 5 ! :boire:
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Vous avez vraiment des goûts bizarres... On me dit souvent que ma musique a qq chose de triste et mélancolique, mais pour Joy Division, je me rappelle très nettement une critique qui disait, à propos de je ne sais plus quel album d'eux "à côté, Berlin de Lou Reed fait figure d'hymne à la joie"...
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Donc par ordre chronologique le quinté gagnant est : Beatles, Zappa, Joy Division, Aphex Twin, Radiohead...et le grand outsider...Suicide
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Aaaah suicide......... des malades j'vous dis.... des malades..... une des plus grosses claques de ma vie en concert (en même temps j'étais défoncé façon violent, mais je pense que c'était dans l'esprit de leur concert ; Alan Vega a passé une bonne partie de celui-ci adossé à son retour tandis que Martin Rev rigolait bêtement)
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Je découvre qu'Alan Vega a eu une vie avant Jukebox babe...
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Yep :mdr: le chaînons manquant entre Elvis et Aphex Twin. :bravo:
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C'est équivalent en termes de noirceur. La différence sonore est énorme. Les sons de Joy Division étaient désincarnés quand Lou Reed utilisait une orchestration et des sons plus "classiques". Avec "Berlin", j'ai la sensation d'être enveloppé de coton en flammes, d'entendre des berceuses chantées par le Colonel Walter E. Kurtz. Avec "Closer", Joy Division distille un froid et une inquiétude qui transpercent, lugubre sans excès de style, un sentiment de malaise que l'on peut retrouver sur certains morceaux de Jesus Lizard, à mon sens. "Berlin" et "Closer", deux disques avec lesquels on apprend ses limites ! :boire2:
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Ouais, ben je vais pas me battre avec vous sur des disques pareils. Tomber dans la came, ne rien avoir d'autre à raconter que ce qui va autour, passer sa vie à la bousiller et pour certains, trouver marrant de se foutre en l'air, ben c'est pas ma tasse de thé. Je ne dis pas que la musique ça doit être que du ploum-ploum tralala tout va bien youpi, mais bon, de là à tomber dans l'excès inverse...
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Joy division c'était pas des camés. Ian Curtis était un prolo de base, vite marié, pas excessif dans ses attitudes. Le truc c'est qu'il était juste malade, et entre autres, épileptique. Ses crises d'épilepsie sur scène ont créé un mythe autour du groupe, lui il en chiait. Il demandait le moins d'éclairage possible mais rien n'y faisait. Il a du se pendre pour des tas de raison dont celle-là, mais certainement pas par un excès de romantisme rock. Les connards à la Manoeuvre ont du dramatiser l'histoire à fond pour créer une légende, mais ça c'est que de la merde.

Joy Division c'est une musique sombre, dérangeante, c'est clair. Mais il y a un truc unique, intemporel, qui sublime tout ça pour créer un langage hallucinant.