Le Concert d'hier soir
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Javier Guante Hermoso
47326
Ma vie est un thread...
Membre depuis 19 ans
Sujet de la discussion Posté le 18/03/2009 à 09:26:01Le Concert d'hier soir
Je propose ce nouveau thread:
Hier, vous êtes allé voir un concert dans un bar, dans une salle, dans un stade, dans une arène, dans la rue, chez Tante Roberte, au mariage de Lulu et Mimi...
Faites part de vos impressions.
Hier soir:
Bénabar - Le Zénith Paris - Première partie: Travis Bürki
Un show qui commence par une première partie minimaliste (Bürki au clavier accompagné d'un guitariste) bien dans le ton de la soirée. Chansons légères aux textes alambiqués et calembouresques avec un très bon accueil du public.
Bénabar arrive ensuite devant une salle archicomble et met une ambiance survoltée, accompagné d'une douzaine de musiciens (bassiste et guitaristes excellents).
Un grand nombre de succès sont au rendez-vous, représentatifs de l'ensemble de sa carrière, et Bénabar chahute le public parisien avec beaucoup d'humour, parfois à la limite du spectacle comique avec la complicité de ses musiciens.
Une très bonne soirée.
Hier, vous êtes allé voir un concert dans un bar, dans une salle, dans un stade, dans une arène, dans la rue, chez Tante Roberte, au mariage de Lulu et Mimi...
Faites part de vos impressions.
Hier soir:
Bénabar - Le Zénith Paris - Première partie: Travis Bürki
Un show qui commence par une première partie minimaliste (Bürki au clavier accompagné d'un guitariste) bien dans le ton de la soirée. Chansons légères aux textes alambiqués et calembouresques avec un très bon accueil du public.
Bénabar arrive ensuite devant une salle archicomble et met une ambiance survoltée, accompagné d'une douzaine de musiciens (bassiste et guitaristes excellents).
Un grand nombre de succès sont au rendez-vous, représentatifs de l'ensemble de sa carrière, et Bénabar chahute le public parisien avec beaucoup d'humour, parfois à la limite du spectacle comique avec la complicité de ses musiciens.
Une très bonne soirée.
Ny Batteri
1681
AFicionado·a
Membre depuis 17 ans
2101 Posté le 06/07/2024 à 18:04:33
Alors si mes souvenirs sont bons, le groupe d'Al McCay n'est pas le véritable mais plus un groupe tribute ("EWF EXPERIENCE") avec un des membres originaux.
Aux dernières nouvelles, EWF tournait également, avec Verdine White à la basse et Philip Bailey au chant.
Aux dernières nouvelles, EWF tournait également, avec Verdine White à la basse et Philip Bailey au chant.
La vraie virtuosité, ce n'est pas plein de notes dans tous les sens, mais plein de sens dans toutes les notes
sonicsnap
85054
AF, je suis ton père
Membre depuis 18 ans
2102 Posté le 06/07/2024 à 18:29:43
En tous cas, on a pris un peu d'embonpoint, comme il se doit!
FrTh
875
Posteur·euse AFfolé·e
Membre depuis 10 ans
2103 Posté le 09/07/2024 à 01:15:55
samedi soir, "les doryphores venus du cosmos". un duo dans un bar.
bonne ambiance et très belles reprises.
je n'ai pas regretté de les avoir invités pour animer une soirée entre collègues qui s'est finalement ouverte à tous.
bonne ambiance et très belles reprises.
je n'ai pas regretté de les avoir invités pour animer une soirée entre collègues qui s'est finalement ouverte à tous.
JohnnyG
10257
Drogué·e à l’AFéine
Membre depuis 15 ans
2104 Posté le 09/07/2024 à 05:55:34
Perso j'ai pas franchement le temps d'y aller mais... dimanche soir a Terre du son, a tours, il y aura Mass Hysteria.
sonicsnap
85054
AF, je suis ton père
Membre depuis 18 ans
2105 Posté le 09/07/2024 à 10:44:41
Je connais bien Mass Hysteria. Ils ont toujours une sacrée patate!
JohnnyG
10257
Drogué·e à l’AFéine
Membre depuis 15 ans
2106 Posté le 09/07/2024 à 11:15:09
Quasiment a chaque fin de soirée entre amis, on se termine avec Furia!
sonicsnap
85054
AF, je suis ton père
Membre depuis 18 ans
2107 Posté le 09/07/2024 à 11:26:58
Max_Onhoff
9665
Je poste, donc je suis
Membre depuis 9 ans
2108 Posté le 20/07/2024 à 23:10:10
Mercredi de la semaine passée, nous voilà, Maxounette et moi, posés à Nimes, aux Arènes, assistant au concert d'Avril Lavigne.
Il y a 25 ans (déjà!), on était fans de la petite canadienne de 14 piges, auteur compositeur interprète d'un rock inspiré, original et très efficace.
Bon, après une demi-décade de succès, elle s'était perdue dans une sorte de répertoire Barbie dont le rose (vidéo-clips à l'appui) ne pouvait que déclencher la nausée.
Ayant noté qu'à deux heures de route on pouvait aller la voir sur un tout nouveau répertoire mais aussi le revival de l'ancien, on a signé pour deux places.
Alors déjà, fini le rose vomitif, et le public présent (qui n'a pas l'age de l'avoir connue il y a un quart de siècle) en témoigne... le spectacle est aussi sur le parvis des Arènes et dans les gradins: Le nouveau trip de Lavigne et son public, c'est une sorte de punk gothique à base de mini-jupes noires ou en tartant + bas à résilles plus ou moins larges + maquillage très dark + couleurs flashies dans les cheveux (du vert pâle au rose délavé en passant par les nuances de l'orange), tout ça habillant autant des petites nanas que des petits mecs. Moyenne d'age? 20 ans.
Passons à la prestation scénique. Ne serait-ce que du côté d'Avril Lavigne et ses musiciens, il n'y aurait rien eu à dire... n'aurait été ce putain de connard de débile de fils de pute de "responsable" du son... Comment vous décrire ça?... Le niveau sonore était tellement fort qu'on avait mal à la tête avec les bouchons. Les titres d'il y a 25 ans, on a beau les connaître par cœur, IMPOSSIBLE de les chanter parce qu'on ne distingue même plus ce qu'elle chante au moment où elle chante, et la partie instrumentale est tellement sur-saturée que l'ensemble sonne comme un mauvais chorus qui ondule avec un amplitude de dément. Tout est déformé, tout paraît flotter autour des mêmes notes impossibles à discener; une véritable boucherie.
Est-ce par besoin de compenser, peut-être, mais toujours est-il qu'Avril Lavigne pousse, pousse, pousse (et elle a de la ressource, la petite dame), mais pousse TELLEMENT que ça la fait chanter avec la voix ridicule de Mickey Mouse (très loin du timbre qu'on lui connaissait et qu'elle doit sûrement encore avoir quand on ne la pousse pas dans ses derniers retranchements).
Un indice, nous étions en surplomb de l'estrade sur laquelle trônait l'équipe du son face à sa console. Juste à droite du mec aux manettes, un rack avec, bien en évidence, une untié qui, je suppose devait donner la mesure du limiteur. L'avant-dernier titre du concert commence par une intro façon ballade: Une nappe éthérée de strings envoyée par le claviériste, un arpège délicat du guitariste qui tient la folk, puis Lavigne entre en jeu pour un couplet tout en douceur: Sur la console et le limiteur, tout est déjà au rouge vif, alors imaginez quand déboulent d'un coup la batterie + la basse + la 2ème guitare (électrique) et les chœurs... Une boucherie, je vous dis, une boucherie! Un truc à réclamer le remboursement des places tellement on a assisté à une prestation qui n'était qu'un perpétuel décollage en boucle d'un Concorde.
Mais en fait, Avril Lavigne, c'était le passage obligé (mais, sur le papier, prometteur) pour assister au concert donné en première partie par un power trio que je suis assidument depuis 18 mois sur FB: The Warning, actuellement en tournée mondiale (avec nombre de dates en ce moment en Europe)
Trois ravissantes frangines mexicaines de moins de 25 ans, auteurs compositeurs interprètes, dans un style résolument rock tendant vers le heavy metal. Une batteuse (désignée batteuse de rock de l'année 2023 par Druméo... après, on pense ce qu'on veut de ce genre de distinction, mais comme même), une bassiste et une guitariste, toutes trois chanteuses.
Curieusement, leur son était également trop fort, moins que celui de Lavigne une heure plus tard, mais tout de même plus audible. Et force est de constater que ces gamines tiennent la scène d'une force!!! Quelle présence et quelle éfficacité! Les 12 titres déroulent sans temps morts, et ça ramone du début jusqu'à la fin. 50 minutes d'un show super professionnel, tantôt en anglais tantôt en espagnol (mais quand on déménage comme ça, peut importe la langue).
Juste un petit TOC amusant de la part de Daniella, la guitariste: Un changement de guitare à chaque chanson pour faire tourner non-stop son parc de 7 guitares (dont au moins une en accordage alternatif pour les plus lourds des titres heavy), quand Alejandra, la bassiste se contente d'une seule tout le long + une spare sur un seul titre. Paulina, la batteuse, elle, c'est un rouleau compresseur. Tout en chantant, elle frappe comme un bûcheron branché sur le 380, et l'amalgame de tout ça donne un résultat qui témoigne que les 11 années écoulées à composer, jouer, chanter et surtout se produire ensemble leur assure déjà un putain de métier.
Elles reviennent en France en mars 2025 pour occuper l'Olympia. Cette scène est une catastrophe en terme d'acoustique, et je crains que vu le niveau sonore du show ça soit assez peu qualitatif, mais je me tâte tout de même pour retourner les voir. Elles auront encore mûri, rajouté d'autres titres sûrement tout aussi bien faits voire meilleurs, ça vaudra sûrement le détour.
Bref, très déçus de l'ensemble du résultat sonore de ces deux concerts (questions: Quel intérêt pour un sondier de désservir à ce point les artistes qu'il est supposé mettre en valeur, et pourquoi les artistes laissent-ils saccager à ce point leur travail de création?), surtout concernant Avril Lavigne, mais ravi d'avoir pu voir confirmé en live ce que laissaient deviner les prestations des sœurs Villareal sur FB et Youtube.
Il y a 25 ans (déjà!), on était fans de la petite canadienne de 14 piges, auteur compositeur interprète d'un rock inspiré, original et très efficace.
Bon, après une demi-décade de succès, elle s'était perdue dans une sorte de répertoire Barbie dont le rose (vidéo-clips à l'appui) ne pouvait que déclencher la nausée.
Ayant noté qu'à deux heures de route on pouvait aller la voir sur un tout nouveau répertoire mais aussi le revival de l'ancien, on a signé pour deux places.
Alors déjà, fini le rose vomitif, et le public présent (qui n'a pas l'age de l'avoir connue il y a un quart de siècle) en témoigne... le spectacle est aussi sur le parvis des Arènes et dans les gradins: Le nouveau trip de Lavigne et son public, c'est une sorte de punk gothique à base de mini-jupes noires ou en tartant + bas à résilles plus ou moins larges + maquillage très dark + couleurs flashies dans les cheveux (du vert pâle au rose délavé en passant par les nuances de l'orange), tout ça habillant autant des petites nanas que des petits mecs. Moyenne d'age? 20 ans.
Passons à la prestation scénique. Ne serait-ce que du côté d'Avril Lavigne et ses musiciens, il n'y aurait rien eu à dire... n'aurait été ce putain de connard de débile de fils de pute de "responsable" du son... Comment vous décrire ça?... Le niveau sonore était tellement fort qu'on avait mal à la tête avec les bouchons. Les titres d'il y a 25 ans, on a beau les connaître par cœur, IMPOSSIBLE de les chanter parce qu'on ne distingue même plus ce qu'elle chante au moment où elle chante, et la partie instrumentale est tellement sur-saturée que l'ensemble sonne comme un mauvais chorus qui ondule avec un amplitude de dément. Tout est déformé, tout paraît flotter autour des mêmes notes impossibles à discener; une véritable boucherie.
Est-ce par besoin de compenser, peut-être, mais toujours est-il qu'Avril Lavigne pousse, pousse, pousse (et elle a de la ressource, la petite dame), mais pousse TELLEMENT que ça la fait chanter avec la voix ridicule de Mickey Mouse (très loin du timbre qu'on lui connaissait et qu'elle doit sûrement encore avoir quand on ne la pousse pas dans ses derniers retranchements).
Un indice, nous étions en surplomb de l'estrade sur laquelle trônait l'équipe du son face à sa console. Juste à droite du mec aux manettes, un rack avec, bien en évidence, une untié qui, je suppose devait donner la mesure du limiteur. L'avant-dernier titre du concert commence par une intro façon ballade: Une nappe éthérée de strings envoyée par le claviériste, un arpège délicat du guitariste qui tient la folk, puis Lavigne entre en jeu pour un couplet tout en douceur: Sur la console et le limiteur, tout est déjà au rouge vif, alors imaginez quand déboulent d'un coup la batterie + la basse + la 2ème guitare (électrique) et les chœurs... Une boucherie, je vous dis, une boucherie! Un truc à réclamer le remboursement des places tellement on a assisté à une prestation qui n'était qu'un perpétuel décollage en boucle d'un Concorde.
Mais en fait, Avril Lavigne, c'était le passage obligé (mais, sur le papier, prometteur) pour assister au concert donné en première partie par un power trio que je suis assidument depuis 18 mois sur FB: The Warning, actuellement en tournée mondiale (avec nombre de dates en ce moment en Europe)
Trois ravissantes frangines mexicaines de moins de 25 ans, auteurs compositeurs interprètes, dans un style résolument rock tendant vers le heavy metal. Une batteuse (désignée batteuse de rock de l'année 2023 par Druméo... après, on pense ce qu'on veut de ce genre de distinction, mais comme même), une bassiste et une guitariste, toutes trois chanteuses.
Curieusement, leur son était également trop fort, moins que celui de Lavigne une heure plus tard, mais tout de même plus audible. Et force est de constater que ces gamines tiennent la scène d'une force!!! Quelle présence et quelle éfficacité! Les 12 titres déroulent sans temps morts, et ça ramone du début jusqu'à la fin. 50 minutes d'un show super professionnel, tantôt en anglais tantôt en espagnol (mais quand on déménage comme ça, peut importe la langue).
Juste un petit TOC amusant de la part de Daniella, la guitariste: Un changement de guitare à chaque chanson pour faire tourner non-stop son parc de 7 guitares (dont au moins une en accordage alternatif pour les plus lourds des titres heavy), quand Alejandra, la bassiste se contente d'une seule tout le long + une spare sur un seul titre. Paulina, la batteuse, elle, c'est un rouleau compresseur. Tout en chantant, elle frappe comme un bûcheron branché sur le 380, et l'amalgame de tout ça donne un résultat qui témoigne que les 11 années écoulées à composer, jouer, chanter et surtout se produire ensemble leur assure déjà un putain de métier.
Elles reviennent en France en mars 2025 pour occuper l'Olympia. Cette scène est une catastrophe en terme d'acoustique, et je crains que vu le niveau sonore du show ça soit assez peu qualitatif, mais je me tâte tout de même pour retourner les voir. Elles auront encore mûri, rajouté d'autres titres sûrement tout aussi bien faits voire meilleurs, ça vaudra sûrement le détour.
Bref, très déçus de l'ensemble du résultat sonore de ces deux concerts (questions: Quel intérêt pour un sondier de désservir à ce point les artistes qu'il est supposé mettre en valeur, et pourquoi les artistes laissent-ils saccager à ce point leur travail de création?), surtout concernant Avril Lavigne, mais ravi d'avoir pu voir confirmé en live ce que laissaient deviner les prestations des sœurs Villareal sur FB et Youtube.
Ce que j'ai écrit? MON avis, voilà tout!
---> Dernier album en date <---
sonicsnap
85054
AF, je suis ton père
Membre depuis 18 ans
2109 Posté le 21/07/2024 à 09:21:25
Tiens, je ne connais Avril Lavigne que de nom. Il faudra que je jette une oreille. The Warning est apparu sur différents topics ces derniers temps. Tendance générale des commentaires: Sympathique. Sinon, il faut croire que certains sondiers sont sourds, tout simplement. C'est bien attristant.
Polaroil
13203
Drogué·e à l’AFéine
Membre depuis 16 ans
2110 Posté le 21/07/2024 à 11:09:50
Globalement et sur tous les métiers, l’incompétence et le jemenfoutisme gagnent du terrain. Désolé pour ton concert.
L’Olympia peut avoir un très bon son, je recommande le bord de la mezzanine, la fosse avant cette dernière et les balcons.
L’Olympia peut avoir un très bon son, je recommande le bord de la mezzanine, la fosse avant cette dernière et les balcons.
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